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CortoMaltese

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Messages posté(e)s par CortoMaltese

  1. il y a 19 minutes, Wallaby a dit :

    Si l'UE se transformait en démocratie radicale, où l'on supprimerait les parlements nationaux et les présidents et premiers ministres nationaux : plus de Macron, plus d'Orban, plus de Scholz etc... Tout est décidé à Bruxelles par Von der Leyen et le parlement européen.

    Si d'aventure les Hongrois s'avisaient de vouloir créer une "République hongroise libre danubienne" on leur opposerait la même chose que ce que les juges Espagnols opposent aux indépendantistes Catalans : on les traiterait de séditieux et on les ficherait en prison.

    Alors il y a deux choses : Ici tu parles d'une démocratie fédérale supra-nationale où les états auraient totalement été dissous et auraient donc perdus leur capacité même à sortir de l'Union. C'est une vision maximaliste (et extrêmement irréaliste à moyen terme) du processus d'intégration européen. Nous n'y sommes pas du tout, et les peuples seraient consultés pour une révision si fondamentale des traités. Le cas que nous discutions était beaucoup moins ambitieux, puisqu'on parlait de faire passer les décisions prises au conseil européen à la majorité (simple, qualifiée, avec où sans quotas de population, etc.). Dans un tel cadre, l'Etat-membre reste la pierre angulaire du fonctionnement de l'UE, et garde toute capacité à quitter l'Union si les règles lui déplaisent. Par ailleurs, même si on imagine une Europe totalement fédéralisée telle que tu l'évoques, il faudrait encore montrer en quoi la votation d'un financement européen de l'Etat ukrainien représenterait une violation manifeste des droits fondamentaux de la minorité hongroise au sein du peuple européen. Que je sache, la France, démocratie libérale protégeant les droits fondamentaux de ses citoyens, ne considère pas qu'on puisse opposer les droits fondamentaux des bretons, des corses, des éboueurs, des boudhistes ou des personnes agées lorsqu'il s'agit de voter un texte budgétaire. La protection de ces personnes se fait au niveau des droits fondamentaux (droit à la vie, à la dignité, à une justice équitable, à la sécurité, etc.) et il n'existe pas de droit fondamental à ne pas financer l'état ukrainien si la majorité en a décidé ainsi. 

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  2. à l’instant, Wallaby a dit :

    Si l'UE était une démocratie, la Hongrie n'existerait plus en tant que nation, et les Hongrois n'auraient pas plus le luxe de décréter un "état hongrois libre de Danubie" que les Juifs des années 1930 de proclamer un état juif libre de Bavière.

    Je ne suis pas sûr de suivre ton raisonnement. Peux tu le développer ? 

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  3. il y a 42 minutes, Wallaby a dit :

    La démocratie, c'est aussi la défense des minorités. Si une majorité de 26 peut imposer au 27e quelque chose qui est contraire à son intérêt vital, c'est une dictature de la majorité, ou dans le langage des Federalist Papers, du factionalisme.

    Ou c'est l'argument d'Hannah Arendt : une majorité qualifiée d'Allemands, sous Hitler, voulait exterminer les Juifs. Donc il faut pouvoir bloquer ce type de majorité qui s'en prend à une minorité.

    Je suis désolé mais c'est absurde. Déjà, comme le souligne Jojo, l'UE est une organisation dont l'appartenance est volontaire. Un peuple est tout à fait libre de la quitter si les règles ou les contraintes ne lui conviennent plus. Comparer ça à l'extermination des juifs est assez ... audacieux, pour être charitable. Un juif allemand, ou les juifs allemands en tant que peuple, n'avaient pas vraiment le luxe de décréter l'état juif libre de Bavière si la tournure prise par le gouvernement central allemand leur déplaisait. Ce qui protège une minorité, ce n'est pas le principe d'unanimité, totalement inapplicable dès qu'on dépasse quelques dizaines de membres au sein d'une communauté, c'est la limitation prévue par les institutions de ce qui peut être voté. C'est le principe de la démocratie libérale telle que définie par ses théoriciens (Tocqueville, Popper, Mill) qui s'appuie non seulement sur le scrutin majoritaire mais également sur la limitation, par les institutions, de ce sur quoi la majorité peut s'exprimer, notamment en ne permettant pas à des lois contraires à certaines valeurs fondamentales préalablement définies d'être votées. 

    On peut tout à fait imaginer un principe similaire au sein d'une démocratie européenne (la majorité ne pouvant, par exemple, décider de s'en prendre militairement à l'un de ses membres) mais même le cas échéant, il va falloir s'appuyer sur une lecture particulièrement alambiquée des textes pour prétendre que le financement de l'état ukrainien représente une menace critique contre les intérêts fondamentaux de la Hongrie en tant que nation. Cela d'autant plus, que la Hongrie semble tout à fait prête à voter ledit financement à condition qu'elle puisse marchander quelque avantage en l'échange de la levée de son véto. Ce seul fait montre bien qu'on est absolument pas dans le cadre d'une décision qui serait perçue par la Hongrie comme attentant de manière grave à ses intérêts fondamentaux (le cas échéant il n'y aurait rien à négocier) mais dans une situation assez classique où un membre d'une organisation fonctionnant à l'unanimité utilise son véto comme arme pour soutirer à ses voisins des concessions sur des sujets tiers. Si on, on considère un sujet pareil comme relevant des intérêts fondamentaux d'une nation, alors on admet que tout est potentiellement un intérêt fondamental, concept laissé à la discrétion de chaque état, et on en revient à la situation actuelle de veto, qui n'est, je le rappelle, absolument pas démocratique si on se place au niveau européen (et ce n'est pas grave en soi, cf notre discussion avec Alexis).

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  4. il y a 16 minutes, Alexis a dit :

    On est en plein HS, je vais me limiter à ce post pour commenter sur ce sujet, mais... c'est justement ce qu'est l'Union européenne :happy:

     

    Non, la seule démocratisation possible de l'UE est de donner en toute circonstance et sur toute décision le dernier mot aux dépositaires de la légitimité démocratique, c'est-à-dire aux seuls Etats.

    Le Conseil européen, en tant qu'organisation rassemblant des dirigeants détenteurs de la légitimité démocratique - chacun pour son pays respectif - est le seul organe de l'UE détenteur d'une légitimité démocratique. A condition naturellement qu'il statue à l'unanimité. Toute décision prise seulement à la "majorité qualifiée" est antidémocratique par essence.

    Tous les autres organes de l'UE ne prennent de décisions légitimes que lorsqu'ils suivent strictement les instructions et décisions prises par le Conseil.

    Cela vaut aussi pour le "Parlement européen", lequel n'est détenteur d'aucune légitimité démocratique puisque le soubassement même de la légitimité est absent : le démos, le peuple (dans "démocratie"), puisqu'il n'existe pas de peuple européen ! Il n'existe qu'un peuple français, un peuple irlandais, un peuple croate etc.

     

    Il existe des organisations internationales où la majorité qualifiée s'applique. Par exemple l'ONU, avec les décisions de l'Assemblée générale à la majorité des deux tiers. Ceci est possible et vivable... parce que ces décisions sont en fait sans force ni pouvoir :happy:

    Qu'a dit l'Assemblée générale au sujet de la guerre d'Israël contre le Hamas ? Ou de tel autre sujet ? Qui s'en soucie autrement que comme d'un indicateur de l'humeur générale ? L'AG de l'ONU ne dispose d'aucun pouvoir d'imposer ses décisions à ses membres.

    En ce qui concerne le Conseil de sécurité de l'ONU, il applique bien une majorité qualifiée (9 voix parmi 15), mais c'est essentiellement un reflet des logiques de force dans l'arène internationale. D'où d'ailleurs le système du veto. C'est bien un conseil de sécurité.

    La différence est que l'UE a un grand budget, elle a une monnaie, elle définit des normes, elle édicte des directives qui s'imposent aux représentations populaires. C'est une organisation internationale incomparablement plus puissante, et plus intrusive, que l'ONU ==>Elle a du pouvoir, ô combien !

    En l'état, l'UE est anti-démocratique par sa structure même, et d'abord à cause de la possibilité déjà dans certains domaines de prendre des décisions à la majorité qualifiée. Même si cette possibilité était retirée - sans parler de l'étendre encore, comme certaines personnes le proposent - le système de l'UE resterait gravement antidémocratique parce qu'il donne à l'exécutif des pouvoirs de nature législative. En l'état, même une décision prise à l'unanimité par le Conseil n'a été prise que par des représentants des exécutifs... et pourtant il en découlera par le travail de la Commission des directives qui s'imposeront aux parlements nationaux sans qu'ils aient même la possibilité de s'y opposer :wacko: !

    La seule possibilité de donner un fonctionnement démocratique à l'UE - et de le restaurer pour la France ! - est de donner la possibilité au Parlement d'annuler toute directive européenne qu'il décide, ce qui lui fournirait au moins un droit de regard et éventuellement de refus ou de modification, comme il l'entend. Ceci bien évidemment pour la Nation dont il est l'émanation, pas pour les 26 autres. En France, il y faudrait une modification de la constitution, qui en quelque sorte effacerait les effets nocifs des modifications de la constitution adoptées (sans suffrage populaire) pour l'adapter aux traités européens - une autre horreur antidémocratique, soit dit en passant. Cette modification de la constitution (il s'agirait de l'article 55) est en l'état proposée à la fois par le RN et par R!

    Naturellement elle créerait une situation où l'application des directives par le système fédéral deviendrait impossible dans un pays donné... puis dans d'autres, car d'autres pays ne tarderaient probablement pas à décider "Pourquoi seulement tel pays aurait le droit de décider ses propres lois, pourquoi pas moi aussi ?" L'ensemble forcerait une adaptation des institutions européennes - par renégociation du traité de l'UE - aux nouvelles réalités institutionnelles du droit des parlements nationaux d'adapter ou de refuser toute directive. En pratique, il deviendrait impossible de contraindre un pays membre et de contourner ou forcer sa légitimité démocratique. Il y aurait certes quelques remous lors de la transformation - ça criaillerait pas mal... - mais l'UE deviendrait alors une union d'Etats, une structure de coopération volontaire, non une structure imposant des volontés sans et contre les peuples. Les peuples... là est le point central.

    Qui sait ? L'UE finirait peut-être même par être populaire :happy: !

    Fin du HS pour ce qui me concerne

    Je répond car il semble y avoir une équivoque, je ne suis absolument pas en désaccord avec la majorité de ce que tu écris, c'est juste que nous ne parlons pas de la même chose. Ce que tu décris n'est précisément pas une démocratie à l'échelle européenne. Ce que tu décris, c'est le fonctionnement d'une organisation internationale. Une démocratie européenne n'est par définition pas une collection de 27 démocraties locales qui doivent se mettre d'accord à l'unanimité pour faire des choses, ça c'est une organisation internationale, et cette organisation n'est pas démocratique en tant que telle, dans mesure où ce n'est pas à son échelle que se déroule la démocratie, mais aux échelons inférieurs. A l'heure actuelle, l'Europe n'est pas une démocratie, mais une collections de démocraties régie par des règles proches de celles ayant cours dans toute organisation internationale contraignante, c'est à dire la règle de l'unanimité, et tu soulignes très bien que l'AG de l'ONU est typiquement un exemple du fait qu'on ne recours à la démocratie dans les org internationales que lorsqu'elles ne servent à rien. Ce quiproco est évident quand tu écris "UE deviendrait alors une union d'Etats, une structure de coopération volontaire, non une structure imposant des volontés sans et contre les peuples". C'est très juste, mais du coup l'UE ne serait pas une démocratie non plus, pas plus qu'avant. Elle serait une plateforme de coopération volontaire entre démocraties (avec un s). On en revient à ce que je dis, la tension n'est pas entre démocratie et dictature, mais entre souveraineté individuelles des Etats et intégration, et on ne peut pas construire de démocratie européenne (c'est à dire supranationale) sans attenter à la souveraineté des Etats. Et en l'espèce, passer à un vote majoritaire ferait donc mécaniquement progresser la démocratie européenne, entendue comme démocratie supranationale. Je ne parle pas de peuple, ça n'a aucun sens dans ce contexte (je suis par ailleurs d'accord avec toi sur le fait qu'il n'y a pas de peuple européen constitué en communauté politique à l'heure actuelle), je parle d'un système où l'"électeur" de base est l'Etat. Un système où les électeurs doivent être unanimes pour décider de quelque chose n'est pas un système démocratique au sens usuel du terme. 

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  5. il y a 8 minutes, hadriel a dit :

    Pour les GMLRS peut être mais pas pour les ATACMS, les ukrainiens en ont tiré une poignée jusqu'à présent.

    Les GMLRS on est sur une prod d'avant guerre à 6000 par an, montée en cadence en cours pour atteindre les 14 000 par an. Ca ne me semble clairement pas être le goulet d'étranglement le plus critique pour l'aide à l'Ukraine (tant qu'il existe des fonds fédéraux pour les fournir, bien sûr).  

    A l'inverse, les ATACMS ne sont plus produits, et son successeur (PrSM) commence à peine à rentrer en service avec des cadences de productions lentes et pas de stock (premières livraisons aux forces US intervenue en 2023). Par contre, sur le faible nombre d'ATACMS en stock il y en a quelques centaines qui sont "périmés" et prévus pour destruction et qui pourraient donc être livrés à l'Ukraine sans conséquence pour les forces US. Pour l'instant, pour ces quelques centaines de missiles, le blocage semble politique. 

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  6. il y a 43 minutes, vincenzo a dit :

    A mon avis la production a du mettre un temps à se mettre en place et il faut peut etre une adaption des lanceurs himars

    le temps que tout cela se mettent en place et peut etre que les UKR attendent d'avoir un stock conséquent de GLSDB (genre 400 ou 500 ) pour lancer une campagne de frappe massive dans la bande de 80 à 150 Km pour infliger un maximum de dégat

    Clairement, il serait probablement contre-productif de lancer les GLSDB au compte goute à mesure qu'ils commencent à arriver, en laissant à la Russie le temps de s'adapter. 

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  7. il y a 3 minutes, Sammy a dit :

    Pas la première fois qu'il est démissionné (voire tué). Cette rumeur çi semble plus sérieuse mais...

    Ici ça semble extrêmement sérieux, relayé par des journalistes et confirmé par des sources très proches de la présidence ukrainienne. Le fait que son remplaçant soit Budanov me semble par contre reposer sur des sources moins claires. 

     

    https://twitter.com/front_ukrainian/status/1752021276191850545?t=TnaYF_GtGokYnRvHT3_0IA&s=19

     

     

  8. il y a 2 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

    Homme de peu de foi, c'est peut être le signe que quelque chose a changé: 137 Rafale en 2030 c'était déjà le cas avant la commande de la tranche 5, c'est à dire qu'on pouvait l'atteindre en livrant 13 Rafale par an aux forces Françaises sur la fin de la tranche 4 et les 12 qui remplaçaient les Grec. Mais si tu lis bien le communiqué de la tranche 5  ( ici:http://www.air-defense.net/forum/topic/20630-rafale/?do=findComment&comment=1690617) tu devrais remarquer que les premiers Rafale seront livrés en 2027... 3ans avant 2030. L'Ukraine est passée par là

     

    Ca signifie que l'intégralité de la tranche 4 aura été livré d'ici 2027 ou bien qu'on va avoir des livraison parallèles d'avions de la tranche 4 et de la tranche 5 entre 2027 et 2030 ? 

  9. il y a 24 minutes, Clairon a dit :

    Le problème est qu'on a de très grosses Brigades avec 5 régiments de mêlée par brigade et 1 seul régiment asthmatique d'artillerie par brigade.

    Il faudrait au moins un batterie par régiment de mêlée et la batterie devrait bien aligner 8 obusiers, tu fais le compte : 6 brigades x 5 régiment de mêlée = 30 batteries x 8 obusiers = 240 Canons. Bon a moins que le Mindef gagne à l'Euromillions, ça le ferra pas ... on pourrait au moins passer à 3 batteries de 8 par régiment d'artillerie, ce qui ferait déjà 144 canons + 16 pour l'Outre-Mer et les écoles, soit 160 ce serait déjà mieux ... Les plans allemands, c'est une centaine de Pzh2000 modernisés et plus de 120x 155 RCH

    Le mieux encore serait de revenir à un format Brigade plus équilibré avec max 4 régiments mêlée soutenu par 2 régiments appuis (Génie et Artillerie) renforcés ... Modèle qu'on avait dans les années 2010 ... On aurait 8 RA à 24 Caesar, soit 192V en unité + 18 OM et écoles = 210 ... Et cela pourrait être produit en 3 ans, comme rien ...

    Comme toujours, comme les légers sont au commandement à l'AdT depuis des lustres, qui c'est qui trinque à chaque réforme ? les chars, le Génie et l'artillerie ....

    On a dissous sur 20 ans au moins 3 régiments du Génie (1er, 2e et 5e), 3 régiments d'artillerie (1er RAMa, 8e RA, 12e RA), 2 régiments d'artillerie AA (402e et 57e), on est passé de 8 Groupements de Leclerc à 4 régiments .... On a dissous combien de RI ? 1 seul le 110e RI, compensé quasi immédiatement par la recréation/remontée en puissance de la 13e DBLE ...

    Clairon 

    C'est là que la réserve (garde nationale) peut jouer son rôle. J'étais hier à Grenoble pour visiter la base qui comprend l'EM de la 27e BIM, le 7e BCA et le 93e RAM. Je discutait avec un étudiant qui était par ailleurs réserviste au sein du 93e. Sa compagnie de réserve est une compagnie pro-terre tout ce qu'il y a de plus classique, pensée pour le Vigipirate globalement...  au sein d'un régiment d'artillerie. Je lui ai demandé par curiosité s'il ne préférerai pas faire partie d'une batterie de réserve est s'entrainer à tirer au CAESAR 15 jours par an plutôt que d'aller patrouiller devant la gare tgv du coin. Il m'a dit que lui signerai tous les jours. C'est évidemment un cas purement anecdotique, mais si deja on entrainait nos réservistes des régiments d'artillerie à être des artilleurs et pas des supplétifs pour la sécurité intérieure, on pourrait faire remonter en puissance notre artillerie à moyen humain constant, en montant des batteries de réserve. Commander 100 caesar en plus, espacés sur quelques années représente un effort budgétaire très raisonnable (disons 20 pièces par an : 100 millions à l'année). Il y a bien sûr tout ce qu'il y a autour à adapter un peu (soutien, MCO) mais tout ça serait jouable à coût raisonnable avec un poil de volonté politique. 

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  10. il y a 2 minutes, Clairon a dit :

    Ouais, mais ils ont déjà plus de 20 ans d'age ...

    Clairon

    Je suis pas un expert mais ça me semble raisonnable non avec la maintenance qui va avec ? Enfin je veux dire, nos VAB ont presque 50 ans pour certains. Au pire, on peut imaginer garder les exemplaires les plus anciens pour monter des batteries de réserve avec la montée en puissance de la Garde Nationale. 

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