Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Grognard

Members
  • Compteur de contenus

    334
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par Grognard

  1. La guerre en Grèce reposait sur des codes bien compris entre les grecs. Ne pas respecter ces codes était vu comme lâche, honteux, etc... Durant les batailles, chaque camp assemblait la majorité de ses troupes face à l'ennemi, et l'autre faisait de même. Celui qui gagnait cette bataille gagnait la guerre. Ainsi, des guerres pouvaient durer un après midi. La tactique aussi était très simple : on tentait systématiqument de tourner l'ennemi par la droite.

    La guerre du Péloponnèse voit l'effondrement de tous ces codes vraiment archaïques et chaque cité joue ces atouts pour gagner. Les confrontations classiques s'amoindrissent, et on voit plutot apparaitre une guerre de coups de mains, de pillages, d'affrontements par alliés interposés entre Sparte et Athènes avec des périodes d'affrontements direct.

    On peut comparer ça avec la première guerre mondiale qui a vu le modèle de bataille classique (affrontement ponctuel, drapeaux, trompettes, etc) remplacé par un style de guerre nouveau utilisé par des ennemis qui ont du mal à se finir (guerre de tranchées, gaz, lance flammes, bombardements de ville et de civils, etc...).

    Si tu veux te renseigner sur les guerres à l'antiquité, je te conseille d'acheter La guerre du Péloponèse de Victor Hanson. J'en parle dans la section livre.

  2. En fait les américains sont en une position très amabarassante. L'Inde est pour eux un allié naturel dans leur guerre contre le monde musulman, tandis que le Pakistan est un allié de circonstance très précieux qu'il faut ménager car il pourrait très rapidement tomber dans le giron islamiste radical. Et là, on pourra plus rien faire. Les US ont donc tout interêt à calmer le jeu entre l'Inde et le Pakistan afin que ce dernier les aides dans leur lutte contre le terrorisme (celui du 11/09, pas celui de Bombay). Je comprends que les idiens soient furax.

  3. NAIROBI CORRESPONDANT

    Maigre consolation pour un départ sans gloire, l'évacuation en bon ordre des troupes éthiopiennes de Mogadiscio n'a pas tourné au désastre. Quittant la capitale somalienne depuis le mardi 13 janvier, leurs colonnes n'ont subi que des attaques isolées. Compte tenu de la violence dont font habituellement preuve les insurgés islamistes à tendance salafiste - les groupes chabab ("la jeunesse") qui ont poussé au départ de ce contingent envoyé par Addis-Abeba deux ans plus tôt -, ces escarmouches ressemblaient presque à un au revoir.

    En savoir plus avant les autres, Le Monde.fr vous fait gagner du temps.

    Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts Les Nations unies envisagent le déploiement de casques bleusLes Etats-Unis sont parvenus, après de difficiles discussions, à faire voter, vendredi 16 janvier au soir, par le Conseil de sécurité de l'ONU, une résolution ouvrant la voie à la possibilité de transformer, à partir du mois de juin, la Mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) en mission de maintien de la paix. Washington la souhaiterait forte de 22 000 hommes. Un nouveau vote du Conseil est prévu le 1er juin.

    Vendredi, la résolution 1863 a été adoptée à l'unanimité du Conseil de sécurité, qui "se félicite de la décision de l'Union africaine (UA) de maintenir l'Amisom en Somalie jusqu'au 16 mars 2009". Il "prie l'UA de la renforcer pour atteindre l'objectif initial de 8 000 hommes prévu par son mandat". - (Corresp.)

    CHRONOLOGIE

    28 DÉCEMBRE 2006 :

    appuyées par l'armée éthiopienne, les troupes somaliennes reconquièrent Mogadiscio, tenue depuis six mois par les Tribunaux islamistes.

    13 MARS 2007 :

    journée de violence à l'occasion de l'installation du président somalien, Abdullahi Youssouf.

    NOVEMBRE :

    envoi de renforts éthiopiens pour combattre les insurgés.

    9 JUIN 2008 :

    accord de paix sous l'égide de l'ONU entre le gouvernement intérimaire (TFG) et une partie de l'opposition.

    29 DÉCEMBRE :

    démission du président Youssouf.

    15 JANVIER 2009 :

    fin du retrait des troupes éthiopiennes.

    17 JANVIER :

    les islamistes "modérés" prennent le contrôle des bases abandonnées par l'armée éthiopienne.

     

    Sur le même sujet

    Edition abonnés Fiche pays : Somalie

    Pendant ces deux ans, les insurgés de toutes sortes - des djihadistes les plus sanguinaires aux milices de quartier luttant pour leur sous-clan ou les intérêts d'un homme d'affaires - avaient constitué une union sacrée contre les troupes du pays voisin, considéré comme l'ennemi héréditaire. Les divisions éthiopiennes reparties s'installer derrière leurs frontières, l'heure de vérité a sonné pour les Somaliens. Qui prendra le pouvoir à Mogadiscio ?

    Vendredi, il ne restait plus, dans la capitale, un seul soldat éthiopien. Leurs bases, autant de lieux emblématiques, étaient donc à prendre. Le stade de football, dans lequel les troupes d'Addis-Abeba avaient été attaquées sans relâche par les insurgés et où leurs blessés sont morts sans pouvoir être secourus. L'ancienne usine de spaghettis, ex-bastion de combattants djihadistes, prise de haute lutte par les forces éthiopiennes, et dont les tours défoncées par les tirs d'artillerie donnent une idée des ravages subis par les quartiers de la ville. L'ancien ministère de la défense, dont nul ne pouvait s'approcher, au risque d'être abattu sans sommation.

    De ces bases, les forces éthiopiennes, réduites à moins de 3 000 hommes (près de 15 000 pour tout le pays au plus haut de l'intervention éthiopienne), ne sortaient presque plus depuis plusieurs mois, de peur de sauter, par camions entiers, sur des dispositifs explosifs copiés sur les dernières générations de modèles mis au point entre l'Irak et l'Afghanistan. Pendant deux ans, les troupes somaliennes avaient tenté de maintenir au pouvoir à Mogadiscio le Gouvernement fédéral de transition (TFG) du président Abdullahi Youssouf. Une structure contestée, corrompue et inefficace, soutenue contre vents et marées par une poignée de pays étrangers, des Etats-Unis à la Norvège, mais ne représentant en Somalie qu'une faction sous perfusion.

    En décembre 2008, le président Youssouf, lâché par Addis-Abeba, était contraint de démissionner, abandonnant les bribes du pouvoir à son premier ministre, Nur "Adde" Hassan Hussein. Il incombe désormais à celui-ci de faire l'impossible pour mettre en application des accords signés, en juin 2008, à Djibouti, entre le TFG et une faction de représentants islamistes, membres de l'Alliance pour la relibération de la Somalie (ARS), dont le leader, Sheikh Shariff Sheikh Ahmed, avait déjà dirigé les Tribunaux islamiques deux ans plus tôt.

    Au final, c'est une coalition entre des groupes comptant parmi les moins extrémistes du spectre insurrectionnel somalien et des rescapés du TFG qui va tenter de s'imposer dans le sud du pays, en compétition avec les groupes radicaux chabab. Botte secrète d'Addis-Abeba, les forces éthiopiennes, en se retirant, appuient certains groupes hostiles aux chabab, telle la coalition proche des confréries soufies du Ahlus Sunna Wal-Jamaa, dans le centre du pays, qui sont entrés en guerre contre les salafistes pour des raisons de clan, de pouvoir mais aussi de religion. A Kismayo, des extrémistes ont eu le tort de profaner des tombes d'hommes saints vénérés par leurs confréries.

    Les chabab, de leur côté, se préoccupent en priorité de pousser au départ la force de l'Union africaine (UA) en Somalie, l'Amisom. Sous-entendant que, même en l'absence des Ethiopiens, le djihad continue, Mukhtar Robow "Abu Mansur", porte-parole de leur mouvement, a averti, jeudi : "Vous aviez pris l'habitude de voir les bases éthiopiennes attaquées quotidiennement. A partir de maintenant, vous entendrez que ce sont les bases de l'Union africaine qui ont été attaquées." Une menace mise en application immédiatement, avec une attaque contre Villa Somalia, siège du pouvoir, désormais protégée par les soldats de la paix africains.

    Composée actuellement de 3 400 hommes, l'Amisom s'est longtemps limitée à assurer la survie de ses troupes, confinées dans une zone modeste, entre le port et l'aéroport de Mogadiscio. Une initiative américaine prise, sur la fin, par l'administration Bush, pourrait transformer cette force. Un soutien matériel et logistique des Nations unies est à l'étude. La force pourrait être renforcée, en théorie, par trois nouveaux bataillons. Au-delà, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté, vendredi soir, une résolution ouvrant la voie à la transformation de l'Amisom en mission de maintien de la paix. A ce détail près qu'il n'y a, pour l'instant, aucune forme de paix à maintenir en Somalie.

    Jean-Philippe Rémy

  4. Les italiens n'étaient pas de mauvais soldats. Ou alors, il faut conclure que les soldats de Jules César l'étaient aussi, puisqu'ils sont les ancètres des italiens... Les italiens au XX° siècle étaient très très mal organisés et peu préparés économiquement à la guerre. La première guerre mondiale fut un épreuve plus dure que prévue. Un résistance autrichienne féroce apparut dès le début alors qu'ils étaient censés être débordés par tous les fronts. De plus, les offensives Cadorna ne donnèrent rien de bon et ne firent que faire chuter le moral des soldats.

    Pendant la seconde guerre mondiale, les projets démentiel de reconstituer l'empire romain ainsi que la peur d'être attaqué par Hitler poussa Mussolini à une gigantesque fuite en avant. L'attaque sur la France était mal préparée, et il aurait fallu plusieurs mois pour déloger les garnisons françaises des nids d'aigles où elles étaient retranchées.

    Ensuite, l'absence de chars lourds en Lybie fut payée au prix fort, les italiens étant à deux doigts d'être buttés hors d'Afrique. Quant à la guerre en Afrique orientale, malgrès son semblant de succès au début, elle ne pouvait être gagnée vu l'enclavement de l'empire italien, et les ressources humaines utilisées par les anglais pour la conquête de l'Ethiopie.

    Ensuite, la guerre contre la Grèce fut l'épisode le plus chaotique. Mussolini avait sous évalué l'armée grecque, et malgrès des faits héroïques des divisions alpines, les troupes italiennes furent très vites boutées hors de Grèce, et subirent un long hiver meurtrier dans les montagnes. L'offensive de Mars 1941, lancée à la va-vite lors de la visite de Mussolini sur le front, fut un désastre sanglant, un chemin des dames au coeur des montagnes. Les italiens durent ensuite opposer une guerilla en Yougoslavie et en Grèce, pour être ensuite désarmés par les allemands e 1943. Les conditions de détention des soldats italiens furent atroces, et environ 100 000 périrent en camps de prisonniers allemands.

    L'armée italienne a vraiment été gaspillé, trahie, et l'Italie a été au final plus touchée par la guerre que la France. Donc, oui, il semble bien que les italiens aient été maudits pendant cette guerre. Mais surtout, ils n'étaient pas préparés, leur économie ne valait pas celle de l'Allemagne qui pouvait lancer des guerres sans que sa population meurre de faim. L'industrie italienne n'était pas assez puissante pour produire du matériel en grande quantité, et le pays surpeuplé, pouvait difficilement subvenir à l'abscence d'importations. De plus, Mussolini a eu le grand tort de disperser son armée (en Russie, dans les Balkans, en Lybie) alors qu'il aurait fallu la concentrer sur un front précis vu les faibles moyens logistiques italiens.

  5. en fait ce qu'il dit a propos de l;independence de son pays comme les somaliens

    ou comme les afgans de taliban

    ou comme les palestiniens ou le mouvement hamas sont extremiste 

    ou n'importe de vocabulaire qui n'a pas de sens sur le terrain

    laissez ces peuple vivre comme il veulent

    merci

    Les peuples peuvent vivre comme ils veulent à condition de ne pas terroriser les autres. Moi je me fiche que les dirigeants de la Somalie soient islamistes, communistes, bouddhistes ou raelliens. Ce qui importe, c'est qu'ils n'abritent pas de bases terroristes. Le plus dangereux dans le monde aujourd'hui, ce ne sont pas les grands pays sur-armés, mais les petits groupes terroristes insaisissables. C'est pour cela que je préfère l'Iran islamiste ou la Corée du Nord communiste mais qui n'embetent personne, aux non-Etats d'où il peut sortir tout et n'importe quoi.

  6. On est mal barré (oui oui, nous somme mal barrés). Déjà que le Puntland ne fait bien chi** comme Etat pirate, on va maintenant avoir le Sud de la Somalie comme Etat terroriste. J'ai regardé les cartes sur Wikipedia, les tribunaux islamiques ont quasiment repris tous les territoires qu'ils occuppaient avant d'être balayés en 2006 par les ethiopiens. Pire encore, le "gouvernement" somalien est totalement assiégé depuis Juin à Baidoa http://en.wikipedia.org/wiki/Siege_of_Baidoa . En France, on est pas du tout informés de cette guerre, qui nous concernera peut être si elle doit un jour abriter des bases d'Al Qaeda.

  7. Oui, il s'agit d'une balle de Mauser 98 utilisé par l'immense majorité des soldats allemands pendant la première guerre mondiale. La voici, à gauche sur la photo, à côté d'une balle française de Lebel utilisée à la même époque.

    http://img61.imageshack.us/my.php?image=img3665bislt3.jpg

    A mon avis, c'est de l'artisanat de tranchée français. Les français n'utilisaient pas des balles allemandes, et pouvaient donc les récupérer pour bricoler.

  8. Pour ce qui est des montres comme Breitling, Rolex, Panerai, effectivement elles étaient utilisées par l'armée jusque dans les années 50, à l'époque à seule Breitling savait bien faire les chronos pour l'aviation, et où seule Rolex savait faire des montres vraiment étanches. Mais maintenant, ce label "montre pour plongeur" ou "pour aviateur", c'est évidemment du folklore. Ces montres sont montées en gamme et s'adressent à un public de gens aisés. La plupart des militaires (du moins ceux que j'ai vu) utilisent des Casio G-Shok qui font chrono, plongée, etc... La montre parfaite pour les militaires.

    Voire à ce sujet les tests réalisés sur une G-shock par un amateur :

    http://lesmala.net/plongee/testcasio.htm

  9. Je vais faire des jaloux avec ma montre :

    Image IPB

    Une Vostok kommandirskie pour les nostalgiques de l'Union soviétique. 30€ sur Ebay.

    Sinon, pour les montres militaires, je vous conseille les seiko 5 military (un mécanisme simple et pas cher du tout, 50€) et les seiko diver's 200 (montres de plongée très solides). Là il faut compter 200€. Par contre, étant donné qu'elle sont mécaniques, la précision est moindre, mais la durée de vie est supérieure aux montres à quartz (plus besoin de changer la pile)

    Je vous conseille de faire un tour par ici : http://bruno.cracco.free.fr/montres/revues/Seikodivers200/divers200.html

    Et par là pour les seiko 5 : http://forumamontres.forumactif.com/forum-general-de-discussions-horlogeres-f1/seiko-5-club-the-official-subject-t35327.htm

    Mais étant donné que ces modèles ne sont pas vendus en France, il faut les commander.

    Voici un site très sûr et renommé : http://www.chronograph.com/store/index.asp

  10. Si la guerre s'étend au Liban, je crains pour nos soldats. Le Hezbollah n'étant pas désarmé, ils seront surement pris entre deux feux : tiraillés par les arabes et bombardés par les israéliens. Encore une chiraquerie que d'envoyer dans ce pays cocotte-minute des soldats qui seront complètement dépassés par la situation en cas de crise. Il n'y a rien de plus inutile que des "casques bleux", suffit de voir les indiens au Congo qui en ont rien à foutre des massacres et n'attendent que de rentrer chez eux.

  11. A mon avis, à moins que les israeliens balancent une bombe atomique qui rase tout Gaza, ils ne pourront jamais éridiquer le Hamas. Si le Hamas n'existait plus, il serait recrée dans les heures qui suivent, car ce "parti", aussi terroriste soit il, est l'expression même d'un peuple révolté car enfermé... En même temps, je comprends l'exaspération des israéliens qui ont l'impression de faire la même guerre depuis 60 ans, avec l'intuition que ça s'enlise encore plus. Alors, ils mettent de plus en plus de moyens. Cette guerre est légitime d'un côté comme de l'autre.

    Selon moi, la seule issue possibe pour Gaza serait d'être réintégrée à l'Egypte afin qu'elle fasse parti d'un Etat stable (si on peut considérer que l'Egypte est un Etat stable), avec un réaprovisionnement, un arrière pays qui permettrait de s'épanouir, et non plus être la zone de non-droit immonde qu'elle est aujourd'hui. De toute façon, ça ne peut pas être pire qu'aujourd'hui...

  12. Lu en septembre La guerre du Péloponnèse de Hanson. C'est fou, on voit ce livre partout en ce moment, dans toutes les librairies. Avec sa couverture moderne et alléchante de combat à la 300, il donne envie d'être lu. Donc j'ai fini par l'acheter. Je l'ai lu, et je ne saurais trop vous le conseiller. Le livre raconte la guerre de façon thématique. D'abord les pillages, puis les sièges, puis les combats, les batailles navales, etc... On revient à zéro à chaque chapitre, ce qui nuit à la clarté du bouquin, d'autant plus que l'auteur peut relater trois à cinq fois le même évènement avant d'en parler vraiment. C'est peut être nécessaire pour expliquer les guerres antiques qui n'ont évidemment rien à voir avec les notres, mais moi qui aime les résumés chronologiques, je peine à m'y retrouver, et à retracer la chronologie de la guerre de façon nette... Les côtés positifs quand même : l'auteur décrit parfaitement la façon de faire la guerre dans la Grèce ancienne, la tactique, les enjeux, etc...

  13. Viens de finir la Guerre italo-grecque de Dominique Lormier. Cet ouvrage a le mérite d'approfondir sur l'une des campagnes les plus méconnues et des plus désastreuses de la seconde guerre mondiale : une guerre de 6 mois en montagne avec ses offensives suicides, ses embuscades meurtières, des morts de froids, emputés, etc...

    Le livre est riche en témoignages et en anecdotes. On y voit avec effroi l'aveuglement de Mussolini et de ses généraux, qui malgrès leurs riches renseignements militaires, refusent d'admettre la dangeurosité de la guerre avec la Grèce, plus armée que ce qu'ils croyaient. C'est plus qu'une poutre qu'ils avaient dans l'oeil, c'est un baobab. Et à contrario, l'enfer des soldats au front, subissant la guerre, la vraie...

    Le livre parle dans sa seconde moitié de l'invasion allemande de la Grèce, et épilogue longement sur la fin tragique des divisions italiennes en occupation dans les Balkans et qui ont dû choisir en 1943 entre la reddition aux allemands et une résistance suicidaire au désarmement. Lormier relate dans ses dernières pages la campagne de Russie à laquelle les divisions italiennes participaient.

    Mon opinion sur ce livre : la guerre italo-grecque ne pouvait évidemment pas tenir sur une encyclopédie. On a donc l'impression au premier abord que Lormier fait du remplissage en épiloguant dans la moitié du livre. Mais on se rend compte que l'auteur de Comme des lions s'est surtout donné pour mission de réhabiliter l'armée italienne. Cette armée gaspillée, qui fut perdue par tous les moyens imaginables à cause de la connerie du Duce, fut aussi héroïque et parvint souvent à des succès locaux, malheureusement peu exploités à cause du manque d'organisation et de matériel des italiens. Un livre à lire pour les passionnés des guerres du XX° siècle.

×
×
  • Créer...