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bravoRhodesien ... selous scout alors
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il fait encore des armes stoner?Oooops exact c'est un stoner je suis allé trop vite :)
et est ce qu'il y a des pays qui en sont équipé?
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perduIls ont des bonne tete de suf africains ceux là :lol:
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quelle unité et quel pays
malgré leur tenue un peu cool, ça a été une des meilleur unité anti guérilla de son époque. le must
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quel unité et quel pays
.
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le pays est le bon (guerre du vietnam) mais ils ne sont pas américains. regarde les armes qu'ils ont.soldat US aux vietnam
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quelle unité, quel pays et quelle guerre
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c'était une MAG?SOW (Special Operations Weapon), Remington 870
Mag
Stoner 63 A, Mk 23 mod 0
j'aurais dis un stoner
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bravo pour le pookie. c'est un véhicule rhodésienCa c'est un pig
Et le premier c'est un POOKIE http://www.primeportal.net/apc/steve_barrow/pookie_mine_detector/ on dirait uen F1 avec ses pneu slick et le moteru arriere :lol:
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perdu mais tu brulesUn vieux mrap sudaf ... la cabine ressemble a celle d'un buffel.
un autre blindé
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des idées sur ces armes?
pour la 3eme photo, le nom de l'arme est dessus mais c'est pour savoir si vous connaissiez?
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est ce que quelqu'un connait ce véhicule blindé
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un blog photo sympa sur les militaires en pleine action: http://otomo68.over-blog.com/
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un autre article interressant de chez bakchich-info:
http://www.bakchich.info/article4861.htmlJuste avant d’être nommé le 1er septembre directeur du renseignement militaire, le général Puga a fait une dernière saillie en tant que n°2 des opérations de l’État-major des Armées, en dévoilant des objectifs savoureux pour l’armée française en Afghanistan, le 28 août. Faire la guerre et gagner les combats.
Pendant que le général en retraite François Cann s’épanchait par écrit sur l’embuscade en Afghanistan du 18 août, où dix soldats français ont péri, le général Puga, nouveau directeur de la Direction du renseignement militaire (DRM) donnait exceptionnellement une conférence de presse sur le même sujet le 28 août, en tant que numéro deux des opérations à l’Etat-major des armées. Pour lui, la France en Afghanistan doit infliger « une sacrée raclée à l’adversaire »… Ce qui signifie en clair faire la guerre et gagner les combats.
Cette guerre, la voilà : sur le terrain, les contingents français luttent contre des « insurgés » et des « rebelles ». Ceux-ci « ressemblent » à s’y méprendre « aux paysans croisés dans les villages » afghans. Et ils « connaissent parfaitement le terrain ». Normal, c’est encore un peu chez eux… Terroristes étrangers d’Al-Qaida déguisés en locaux ou pas, ce sont d’abord à des combattants « aguerris et endurants » que les soldats ont affaire, reconnaît le général. Contre eux, ils mènent, comme ce 18 août, « un combat difficile et coûteux en vies humaines ». Voilà ce que les Français et les responsables politiques doivent savoir de la réalité de cette « lutte contre le terrorisme » - argument officiel de la présence des bidasses tricolores dans le pays-, quand elle a les mains dans le cambouis.
Vieille recette de bidasse
Reste à mettre tout en œuvre pour gagner les combats. Même asymétrique, la guerre a ses vieilles recettes : le coup de l’affichage. Dix soldats français tués dans une opération ayant mobilisé 500 personnels de la coalition. Sans compter le renfort aérien, contre « une quarantaine » de Talibans mis hors de combat, c’est ce qu’on appelle une « mission réussie » chez les gradés de la hiérarchie militaire… Et c’est le général qui a « suivi cette bataille en direct toute l’après-midi puis toute la nuit » qui vous l’affirme, droit dans ses bottes : « l’adversaire a été repoussé et durement touché ». Voilà ce que l’ennemi doit savoir : c’est lui qui a perdu. Merci de relayer. Les familles des soldats tués et leurs camarades encore au front comprendront : ce message est un « leurre » destiné à déstabiliser l’adversaire et affecter son moral. Plutôt bon signe. Preuve que l’armée française connaît mieux son ennemi. Au point d’utiliser ses armes. A cette différence près : aux Talibans la propagande, à l’armée française la contre-propagande.
Quant à la paix en Afghanistan, elle reste évidemment à construire et, pour cela, il faut d’abord « sécuriser » le pays. Les missions de reconnaissance, comme celle du 18 août, relève de cet objectif fixé par l’OTAN aux forces de la coalition. Ce qui veut dire « être présent sur le terrain et se l’approprier », comme le résume le général Puga. Et plus d’hommes en terrain ennemi conduit à provoquer plus de réactions de sa part. D’où, « l’accroissement des opérations des insurgés. Il s’agit là d’une adaptation à l’augmentation des opérations menées par la coalition ». Logique. A force de « pacifier », donc, les forces françaises ont observé des transformations. « L’ennemi a changé. Il s’est adapté aux techniques de combat des armées occidentales et sa stratégie d’action a évolué », constate le haut gradé. Logique. Plus de troupes étrangères auxquelles se frotter, c’est autant d’occasions pour les Talibans d’en apprendre toujours davantage sur les tactiques opérationnelles.
Les Talibans aussi font leur com’
Côté communication, les Talibans témoignent d’ailleurs depuis le début août d’une confiance sans faille à l’égard de la victoire promise contre « les forces occupantes ». Les bilans comptables soigneusement actualisés des pertes ennemies confirment à la fois la tendance à la hausse et un élargissement des cibles. En quelques jours et deux opérations, la case réservée aux « forces françaises » s’est brutalement gonflée de six, puis de quatre morts, tous dans la région Est du pays, nouvellement investie par les renforts français envoyés sur décision présidentielle. Et la bonne nouvelle commençait à se répandre dans les montagnes afghanes.
Les premiers à annoncer l’opération du 18 août n’auront pas été les équipes de l’Elysée mais bien les Talibans. Sans les chiffrer, le communiqué faisait état de « pertes lourdes » du côté des soldats français au cours « de violents affrontements pendant une heure », conduisant l’ennemi « à se retirer ». Pire. Le 21 août, au lendemain de la visite de Nicolas Sarkozy à Kaboul, les Talibans, qui n’en demandaient pas tant, remettaient ça, motivés. « Cette perte de l’ennemi n’a pas seulement eu pour effet de créer la peur au sein de l’ensemble des forces occupantes, mais elle a aussi forcé le président d’un « grand » pays – d’après ce que les gens disent – comme la France, à se rendre en urgence en Afghanistan ». Quelle marque de reconnaissance de la capacité d’action des Talibans !
Tant d’intérêt à la cause afghane mérite d’être prise en compte et honorée. Aussi conseillent-ils à la France de Nicolas Sarkozy, qui « envoie des soldats pour satisfaire les Etats-Unis » de « ne pas sacrifier son crédit national et international sur l’autel des intérêts américains » et mettre ainsi en péril « les relations positives que le peuple afghan fier veut tisser avec elle »… Persister dans ce sens ne pourra que « forcer les Afghans (sic) à reproduire à l’encontre de l’un ou l’autre des pays appartenant aux forces d’occupation des attaques et des pertes similaires »… A se demander à qui le général Puga a le plus envie d’envoyer « une sacrée raclée » !
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voici les propos en entiers du Général F. CANN
AMICALE
des ANCIENS du "8" et du "7"
Général F. CANN
Président
26 rue de la Bergerie 81090 LAGARRIGUE Tél : 05 63 35 36 64 Fax : 05 63 35 80 08
Lagarrigue, le 27 août 2008
Embuscade en Afghanistan (18 août 2008)
L’accrochage qu’a douloureusement vécu en Afghanistan une section de la 4ième
compagnie du 8ième R.P.I.Ma et surtout la polémique qui s’en est suivie (et qui se poursuit)
générée par des journalistes, spécialistes autoproclamés de Défense, m’incitent à vous livrer
quelques réflexions.
Je me devais de les exposer en « 8 » chapitres.
1. Géopolitique.
Ayant découvert, peu de temps avant le siècle nouveau, l’existence d’un groupe du
nom d’Al Qaïda, le monde occidental a soudainement pris conscience, le 11 septembre 2001
avec la destruction du World Trade Center, du potentiel terrifiant de ce groupe prêt à toutes
les actions extrêmes pour déstabiliser et défaire le monde occidental. Ce groupe Al
Qaïda, originaire d’Arabie Saoudite et du Yémen, a choisi l’Afghanistan pour sanctuaire
parce que la topographie lui est favorable et que la population a historiquement toujours
rejeté l’infidèle (les lanciers du Bengale dans le Khyber Pass au XIX° siècle et, plus près de
nous, l’armée soviétique).
Par un choix incompréhensible (en dehors de considérations économiques en général
et pétrolière en particulier), les Etats-Unis ont, à la fin de 2001, placé leur effort principal
(3/4 des forces) sur l’Irak et leur effort secondaire (1/4 des forces ) sur l’Afghanistan alors
que des dispositions inverses se seraient avérées plus cohérentes. Il semblerait d’ailleurs
que les deux candidats à la Présidence américaine s’accorderaient sur cette inversion de la
répartition actuelle.
Depuis 2001 les attentats commis au nom d’Al Qaïda n’ont cessé de proliférer, tel un
cancer, de par le monde, l’Algérie étant le dernier pays atteint en cette fin du mois d’août
2008.
Il n’y a aucune raison d’espérer que ces attentats prennent fin demain, de même qu’il
est vain de croire qu’ils vont épargner la France.
Dès lors, l’alternative qui se pose à nous aujourd’hui est d’une simplicité biblique :
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- ou bien nous tolérons l’existence du sanctuaire afghan d’Al Qaïda en espérant que cette
entreprise terroriste s’essoufflera et s’éteindra d’elle-même.
- ou bien nous décidons d’éradiquer le mal à sa source et de « mettre le paquet » en
Afghanistan.
Cette tragique alternative revêt la forme d’un pari mortel pour notre société dont les
citoyens, mal informés du danger, souhaitent à 55%, comme pour se donner bonne
conscience morale, que nos troupes engagées là-bas soient rapatriées.
2. Géostratégie.
Nous, les Français, nous savons d’expérience qu’une rébellion qui bénéficie du
soutien d’un arrière-pays ne peut-être éradiquée. Le Vietminh en Indochine avait
quasiment gagné la partie dès l’avènement du communisme en Chine en octobre 1949.
Inversement, le F.L.N. n’a jamais pu, quoiqu’il dise, gagner la guerre sur le terrain en
Algérie dès lors que les frontières de ce pays avec la Tunisie et le Maroc avaient été rendues
totalement hermétiques.
L’Afghanistan partage avec le Pakistan une frontière de 1.500 kms en montagne.
Dès lors, la réponse à nos opérations actuelles en Afghanistan ne se trouve ni à Paris, ni à
Washington mais à Islamabad, capitale du Pakistan. De deux choses l’une :
- ou bien le gouvernement pakistanais accepte la réalisation d’opérations militaires
conjointes permanentes et alors la rébellion peut être vaincue,
- ou bien il refuse et alors il faudra que l’Occident renonce avec ses moyens actuels à
combattre ce « tonneau des Danaïdes » et s’organise différemment c’est à dire en doublant
ses effectifs et ceux de l’armée afghane afin de pouvoir contrôler le terrain en totalité.
3. Tactique.
Les principes de la guerre sont immuables : concentration des efforts, économie des
forces et liberté d’action. Actuellement les talibans sont les seuls à pouvoir les appliquer :
ils choisissent l’heure et l’endroit où frapper ainsi que leur mode d’action, ils se concentrent
pour leur opération et se dispersent aussitôt pour s’économiser.
Nous avons connu ce genre de situation en Algérie. Qu’avons-nous fait ? Avec
patience et beaucoup de ténacité, nous avons renversé les rôles en occupant le terrain et en
retournant l’insécurité contre les rebelles.
J’ai vécu ce renversement, comme lieutenant chef de section au 3ième R.P.C. du
colonel Bigeard. Nous nous sommes « immergés » dans le djebel où nous avons pris la place
des rebelles en étant, selon l’expression de notre colonel, « rustiques, souples, félins et
manœuvriers ». Les experts autoproclamés qu’on voit aujourd’hui à la télévision peuvent
bien se gausser de cette époque en affirmant que nous ne sommes plus à l’heure des « p’tits
gars » (allusion perfide à Bigeard). Je suis désolé mais cette guerre on a beau la baptiser
« asymétrique » (un néologisme militaire qui passe bien dans les salons) il s’agit encore et
toujours de guérilla. Et là on sait ce qu’il faut faire et surtout ce qu’il ne faut pas faire.
On sait d’expérience que, contre une guérilla ,une opération mécanisée ou motorisée
frappe presque toujours dans le vide, tellement ses prémices sont voyants et bruyants et
surtout parce qu’elle est liée à un réseau routier précaire.
Largement prévenus, les rebelles ont tout leur temps pour prendre le large et
attendre que l’opération prenne fin pour réoccuper le terrain, surtout la nuit. Ces
opérations SOP (Standard Ordning Procedures) de l’OTAN sont immuables. Elles se
réalisent toujours de la même manière et interdisent toute initiative ou improvisation. Elles
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sont stériles. Les seuls bilans réalisés à ce jour en Afghanistan sont le fait de Forces
Spéciales immergées dans les zones suspectes.
Le bon sens voudrait qu’on oriente nos forces vers une fluidité qui lui permettent
d’occuper le terrain de ces zones suspectes pour y retourner l’insécurité et gêner l’action
des rebelles.
Mais comme nous sommes censés être en Afghanistan pour aider ce pays à accéder
à la démocratie, l’enjeu dans les zones d’insécurité est la population.
Les opérations de contre guérilla, pour nécessaires qu’elles soient, sont insuffisantes.
Il faut pouvoir les compléter par des actions de pacification.
Sur ce chapitre aussi nous avons, nous les Français, une solide expérience avec ce
système ingénieux et efficace des Sections administratives spécialisées chargées de prendre
le contrôle des populations jusqu'alors soumises aux rebelles. Leur succès fut patent : je
vous renvoie au remarquable ouvrage du commandant Oudinot « Un béret rouge… en képi
bleu ». En Afghanistan, cette tâche civilo-militaire devrait être assumée par l’armée
afghane … tâche ardue dans un pays qui, en coulisse, produit 22 tonnes d’opium par jour
(8.200 tonnes en 2007, source Figaro 23/08/08).
Très sincèrement, les formes d’action en Afghanistan doivent être modifiées du tout
au tout. Point n’est besoin d’inventer, il suffit de refaire ici ce qui a réussi ailleurs.
Il y a malheureusement dans les armées françaises une allergie à tirer des
enseignements des actions passées :
Le 7 octobre 1950 en Indochine, lors de l’opération de repli de la garnison de
Langson, le 1er Bataillon Etranger de parachutistes disparut corps et biens dans les
calcaires de Coc Xa. Or, en 1884, le chef de bataillon Gallieni avait interdit, sous quelque
prétexte que ce fut, de traverser cette zone mortelle.
Dans nos armées, l’expérience n’est pas transmissible. Beaucoup plus pragmatiques
et modestes, les Britanniques et les Américains n’hésitent pas à faire appel aux officiers à la
retraite qui ont déjà exercé un commandement dans une zone revenue à l’actualité et, à la
demande, ils organisent un Conseil de véritables experts.
La principale utilité de ces Conseils d’experts n’est pas tellement de suggérer ce qu’il
faudrait faire mais de rappeler ce qu’il ne faut surtout pas refaire. Du fait de son passé
militaire, notre pays regorge d’experts mais il ne sait pas en profiter. C’est bien regrettable.
4. Le renseignement.
Le règlement de manœuvre nous apprend que « le renseignement met le chef à l’abri
de la surprise » ce que le général Grant pendant la Guerre de Sécession des Etats-Unis
(1861-1865) illustrait en souhaitant avoir « des officiers qui sachent ce qui se passe de
l’autre côté de la colline ». A Beyrouth, dans les années 80, notre brigade de la Force
multinationale de sécurité a perdu près de 90 de ses hommes sans savoir qui « venait de
l’autre côté de la colline » pour les tuer. Nos services de renseignement affichèrent alors une
ineptie coupable.
Aux extrémités de la gamme des moyens d’acquisition du renseignement se situent le
satellite et les informations données par la population. Cette dernière, terrorisée par les
talibans, ne parle pas. Quant au premier, le satellite, il est inopérant au-dessus d’un
accrochage, en raison même de la fluidité et du caractère contingent de l’action. Restent les
moyens intermédiaires : forces spéciales dans la profondeur, hélicoptères et drones au profit
desquels il faut appliquer un effort urgent et prioritaire car cette gamme de moyens
d’acquisition souffre cruellement d’un déficit grave. Il est criminel de laisser crapahuter nos
unités terrestres en aveugle.
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5. L’articulation des forces.
C’est avec surprise qu’à l’occasion de l’embuscade de Carmin 2, nous avons appris
que la 4ième compagnie (carmin) était détachée du 8ième R.P.I.Ma, à 200 kms de là, auprès du
Régiment de Marche du Tchad.
Nous n’avons pas été moins surpris d’apprendre que l’infirmier de Carmin 2 était un
caporal-chef du 2ième R.E.P. !
Il y a sûrement de bonnes raisons du moment et de circonstances pour expliquer ce
mélange d’unités.
Nous, les « Anciens patrons », nous avons sans cesse lutté avec force, en particulier
dans les années 80, contre le non-respect des filiations organiques. Le « 8 » s’est entraîné
cinq mois durant avec ses quatre unités et, dès son arrivée, il a dû se séparer de sa 4ième
compagnie, laquelle a « débarqué » au R.M.T. dans un environnement inconnu. La qualité
du R.M.T., largement reconnue, ne saurait être en cause mais a-t-on déjà vu une équipe de
rugby entamer un match avec des joueurs qu’elle ne connaît pas ?
Il est vital à la guerre de ne pas toucher aux structures qui se sont rodées à
l’entraînement.
6. La fausse polémique.
Les Anciens du 8ième R.P.I.Ma, éprouvés par la mort au champ d’honneur de huit de
leurs jeunes frères d’armes, ont mal vécu l’insidieuse polémique lancée par de faux experts
sur la jeunesse des paras, leur insuffisante préparation et leur mauvaise protection.
a. Il n’y a pas de vieux soldats dans l’infanterie. Depuis sa création en Indochine, le « 8 » a
perdu plus de 500 des siens :
- Michel Bornet, tombé en Indochine, en 1951 n’avait pas dix-neuf ans,
- Michel Lagathu, tué en Algérie, en 1958 avait fêté ses dix-neuf la veille de sa mort,
- Pierre Jacquot, tombé au Sud Liban en 1979, avait 21 ans,
- Jean Carbonnel, assassiné par un sniper à Sarajevo en 1994, avait vingt deux ans,
- Carmin « 2 », (indicatif radio de la section du 8ième R.P.I.Ma tombée dans une embuscade
en Afghanistan ce 18 août), avait une moyenne d’âge de 24 ans et 8 mois pour un effectif de
11 gradés et 19 paras, ces derniers ayant 20 ans, lesquels se trouvent d’ailleurs humiliés
qu’on leur reproche d’être trop jeunes.
b. La jeunesse n’a rien à voir avec l’ancienneté et l’expérience. Engagés à 18 ans le 1er juin
2007, les jeunes paras avaient plus de 14 mois de service : 4 mois de formation de base + 3
semaines de stage para + 5 semaines de stage commando. Au sixième mois de service, c’est
à dire le 1er décembre 2007, la section a rejoint la 4ième compagnie (Carmin) et, depuis le 1er
mars, s’est entraînée jour et nuit pour une seule mission spécifique : l’Afghanistan. De
mémoire de para, nous n’avons jamais vu une unité bénéficier d’un tel préavis, cinq mois en
l’occurrence. Le nombre de fois où nous avons découvert la veille notre mission pour le
lendemain !
J’ajoute au chapitre de l’expérience que le chef de section et son adjoint avaient déjà
accompli dix opérations extérieures et les chefs de groupe et les caporaux, une demi-
douzaine en moyenne.
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c. On dit que les paras étaient mal protégés. Le nouveau CEMAT, le général Irastorza, m’a
dit qu’il y a deux ans, nous aurions eu, selon l’avis des chirurgiens, deux morts de plus à
déplorer : le nouveau gilet pare-éclats (EFB) les a sauvés.
Nous enrageons, nous les Anciens du « 8 », de voir se pavaner à la télévision des
spécialistes autoproclamés de la Défense, qui pour la plupart n’ont jamais tenu un fusil de
leur vie, venir nous expliquer comment il faut faire la guerre. C’est insupportable … je dis
avec force que Carmin 2 n’a pas reculé devant un ennemi largement supérieur en nombre et
qu’elle a ramené ses morts et ses blessés.
Carmin 2 était donc une excellente section.
7. L’inquisition médiatique.
Hier, 26 août 2008, le régiment a accueilli, en son quartier Fayolle, le Président de la
République venu passer une heure pour lui parler et aussi pour rencontrer les familles. Les
survivants de Carmin 2, blessés légers et valides étaient sur les rangs : il paraît que c’est
une règle Otan de rapatrier une section « traumatisée » (quelle entreprise c’eut été en
Indochine et en Algérie !). A la dislocation, on vit une meute de journalistes s’abattre avec
avidité sur ces pauvres gars qui se demandaient bien ce qui leur arrivait. Et ces
journalistes en mal de copie s’évertuaient, sans gêne, à arracher à nos paras quelques
reproches ou autre récriminations contre le commandement susceptibles d’être
triomphalement exploités dans la presse. Manque de chance pour les journalistes, nos
jeunes ne tarirent pas d’éloges pour leur chef de section, l’adjudant Evrard, ainsi que pour
leur gradés avec lesquels ils vivaient en permanence depuis plus de quatorze mois (1er juin
2007). On voyait dans leurs regards que l’admiration était sincère. Leurs yeux s’embuaient
lorsqu’ils évoquaient le souvenir de leur trois caporaux-chefs, Buil, Grégoire et Penon,
tombés sous leurs yeux.
Ce jeu de la culpabilisation déteint des médias vers les instances dirigeantes. J’ai
sous les yeux l’éloge funèbre prononcé le 21 août aux Invalides par le Président de la
République ; je cite : « … en tant que chef des Armées, je n’ai pas le droit de considérer la
mort d’un soldat comme une fatalité. Je verrai les familles dans quelques minutes, je veux
qu’elles sachent tout. Elles y ont droit. Je veux que vos collèges ne se retrouvent jamais dans
une telle situation. Je veux que tous les enseignements soient tirés de ce qui s’est passé … » .
Hier, au quartier Fayolle il a dit (je cite de mémoire) : « assurer les familles que toute
la lumière serait faite sur les circonstances de l’embuscade et les responsabilités établies ».
Les militaires présents ont mentalement complété : « et les coupables seront punis ».
Vouloir traiter les circonstances d’une embuscade dans une opération de guerre
comme celles d’un accident civil de la route est une dérive inquiétante pour les chefs
militaires. S’ils doivent se retrouver « en taule » pour avoir débordé par la gauche au lieu
d’avoir manœuvré par la droite, la source de recrutement de nos officiers risque de se tarir
rapidement.
8. La ferveur d’une ville.
Vieille ville de garnison, Castres (le castrum romain) a dévoilé, de façon admirable et
émouvante, sa véritable nature.
Dès l’annonce du drame, le Maire a fait mettre en berne tous les drapeaux de la ville
et a ouvert un livre d’or à l’hôtel de ville. Le 20 août au soir, il fallait faire une heure de
queue pour accéder au registre.
Les murs grillagés du quartier Fayolle furent dans la journée recouverts de fleurs par
des automobilistes et des piétons anonymes.
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L’office oecuménique célébré le 23 août matin a regroupé un millier de fidèles dans la
cathédrale Saint Benoît et tout autant de personnes sur le parvis où avait été dressé un
écran géant. Ce mardi soir 26 août, le C.O. (club de rugby local) accueillait l’Aviron
Bayonnais pour son premier match de championnat. Les tribunes populaires étaient
bordées d’une énorme affiche : « Loin des yeux, près du cœur, tous avec nos gars du « 8 » ».
Le speaker fit observer une minute de silence après avoir demandé au Président du
Club , Monsieur Revol, au Maire de la ville, Monsieur Bugis et au Lieutenant-colonel
Meillan, commandant en second du régiment, de venir prendre place au centre de la
pelouse. A l’issue de la minute de silence, il demanda au public d’applaudir le « 8 » pendant
une minute également, lequel public, debout, se prit au jeu : c’est à qui applaudirait le plus
fort !
Il faut voir dans tous ces signes d’amitié l’aboutissement d’une harmonie forgée entre
les Maires et les Chefs de corps successifs, depuis l’arrivée du Régiment en août 1963.
Depuis cette date, et surtout depuis 1969, année où débuta la professionnalisation du « 8 »,
plus de deux cents cadres et parachutistes ont pris leur retraite à Castres et dans les
environs immédiats.
Ils ont exercé une seconde carrière dans les entreprises locales où ils se sont fait
apprécier pour leur ponctualité, leur politesse, leur solidarité et leur conscience
professionnelle.
Ils ont, pour la plupart, épousé des Castraises avec lesquelles ils eurent en moyenne
trois enfants de sorte que cette communauté particulière d’un millier de personnes, digne et
fière d’elle-même, est devenue un solide maillon de la chaîne socio-économique locale.
Cette complicité, longtemps mûrie, a eu pour apothéose le parrainage officiel du « 8 »
par « sa ville » en 1999. Depuis lors, les paras du « 8 » portent sur l’épaule droite l’écusson
aux armes de la ville dont la devise est : « Debout » et qui, associée à celle du « 8 », donne
étrangement :
« Volontaires Debout »
Il y a en France des coins où il fait bon vivre.
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ouais mais sans accord du gouvernement somalien ca s'apparente à de l'intervention sur un sol souverain (ce qui equivaut à une declaration de guerre)
On a clairement un problème de droit international là (encore que il doit bien exister de la jurisprudence datant des années de chasse au pirate entre 1800 -1880, quand les brits et les marines US faisaient le coup de feu et le storming de forteresses qui de pirates/escalvagistes dans le Golfe de Guinée, qui contre les Barbaresques en Afrique du Nord ...)
ah bon! y a un gouvernement en somalie?
je pensais que la somalie en tant que tel n'existait plus.
et puis tu sais, on est pas obligé d'aller la bas avec un petit drapeau. hélicoptère ou bateau tout noire, uniforme sans grade et sans identification, comme arme, on prend des kalash, des RPG7, des RPK. on peut prendre aussi des M16 et voilà, le tour est joué et on rase le coin
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1er: faire naviguer les navires par convois. convois escorté par un ou plusieurs navires de guerre.
2eme: réunir un commando pour aller à Eyl pour détruire un maximum de navires de pirates et surtout éliminer (ou essayer) de faire prisonnier (ou tuer) les pirates. je suis pas sur que cela est un effet important sur la piraterie mais l'effet psychologique peut jouer.
je ne vois pas ce qu'on peu faire d'autre
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Dans 10 ans on y sera encore, la situation n'aura pas évolué, et comme les soviétiques, on finira par s'en aller pars que le jeu n'en vaut pas la chandelle, que ce pays c'est un tas de cailloux pourris, avec des emmerdeurs qui habitent dessus et qui détestent tout le monde.
tout à fait d'accord avec toi. on devra partir pas parce qu'on perd la guerre mais parce que l'opinion publique en aura marre de voir des cerceuil revenir de la bas au journal de 20h.
les britaniques sont partis la queue entre les jambes au XIXeme siècle, les soviets aux XXeme siècle et nous, ça sera au XXIemme siècle.
et le jours ou ça arrivera, ça sera pas bon pour nous (je parle des occidentaux)
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je suis pas pour l'indépendance du kosovo.
un truc qui me semble marrant, c'est que quand on parle des kosovars, on ne dis pas les kosovars mais des albanais du kosovos. qui nous que dans quelques temps, l'albanie et le kosovo vont se réunifier pour former la grande albanie.
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quel est l'interêt pour une unitée d'avoir différent type de fusil d'assaut (famas, sig...) surtout si c'est le même calibre?
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tu veux couler le budget de l'AdA? :lol:
Avec le B-2, ça doit probablement le bombardier le plus cher jamais construit. :lol:
Sans parler de la maintenance.
Surement trés cher en effet! mais il manque des bombardiers lourds à long rayon d'action dans notre arsenal, à termes l'europe devra bien envisager de s'équiper de ce genre d'appareil TU95 ou B52, B2 ou TU160, du moins c'est mon avis.
je vois pas trop l'interet pour l'europe d'avoir ce genre d'engin.
pour moi, l'UE devrais acheter des avions ravitailleurs (airbus bien sur), des avions de transport (C130, A400, C5 voire des antonv 124), des navires de transport (type TCD Foudre ou plus gros)...
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y a possibilité d'avoir jessica alba et un tour en rafale? =)
ok je sors :lol:
Weapons Quiz
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