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Zamorana

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Messages posté(e)s par Zamorana

  1. Historiquement la Chine et l'inde ne sont pas des ennemis héréditaires, leurs contentieux viennent d'abord des restes de la présence anglaise dans la région qui a laissé des frontières floues qui sont cause de tensions, mais sinon ça a plutôt été une ignorance réciproque durant des siècles, des échanges culturels liés au bouddhisme, et du commerce, mais jamais à une très grande échelle.

    Les tensions qui ont mené au conflit de 1962 sont liés à ces différents frontaliers, et à la guerre froide, les indiens n'ayant pas choisi leur camp clairement, et oscillant entre l'alliance avec l'occident d'abord puis l'URSS.

    Leur opposition actuelle est plus due à l'accès et à l'approvisionnement en matières premières, notamment concernant la route vers le moyen orient qui passe par l'Océan indien.

  2. Faut arrêter avec ce mythe, l'aide américaine c'est entre 3 et 5% de la totalité de l'effort de guerre soviétique, payé rubis sur l'ongle et surfacturé par les compagnies américaines (ça ne date pas d'aujourd'hui cette habitude des compagnies d'armements de se faire une bonne marge).

    Et cette aide cesse d'être symbolique à partir de la fin 1942, avant c'était 20 avions dépassés par ci, quelques chars obsolètes par la.

    Les russes ne voulaient pas qu'on leur envoie des armes, mais l'ouverture d'un second front.

  3. Plutôt les bureaucrates américains, et la direction de la CIA.

    Il aurait fallu envoyé 200000 hommes pour espérer faire un débarquement de type seconde guerre mondiale qui puisse réussir d'un point de vu militaire, et il n'y avait pas autant d'exilés cubains prêt à risquer leur peau dans une opération de ce type.

    Le plan de la baie des cochons visait à forcer la main de Kennedy, l'obligeant à faire intervenir l'armée américaine devant un désastre prévisible.

    Heureusement que pendant la crise des missiles, l'invasion n'a jamais eu lieu comme le réclamait les généraux les plus jusqu'au boutistes comme Curtiss Lemay, les troupes soviétiques à Cuba étaient équipés de petits missiles nucléaire tactiques, étant acculés sur une île, ils n'auraient pas hésité à s'en servir pour repousser une invasion.

  4. Je ne propose pas une solution du tout étatique, mais une reprise en main de l'économie par les politiques, au lieu de laisser les plus riches prendre des décisions qui ne vont que dans leurs intérêts, on ne peut pas construire un état de droit sans état fort qui prend des décisions dans l'intérêt général avant l'intérêt de particuliers, si riches soient ils.

    La situation en Afrique est aggravé par le libre échange, personne ne peut dire le contraire, et accuser les chinois de tout les maux en nous lavant les mains de notre ingérence permanente via des organismes dépourvu de légitimité international comme le FMI et la Banque mondiale est profondément malhonnête, si l'on croit que les africains ne s'en rendent pas compte, c'est qu'on les prend vraiment pour des imbéciles.

    A terme, ils devront faire comme les sud américains, mettre dehors le FMI et la BM avec perte et fracas, remboursement anticipé de la dette, voir refuser de la payer quand on voit les conséquences que la politique économique exigé en échange de ces prêts à eu.

  5. Un vrai économiste, c'est qqun qui considère tout d'abord que l'économie n'est pas une science exacte qui se suffit à elle même, contenant une vérité indépassable (ce n'est même pas une attitude scientifique, ça c'est une attitude de grand prêtre occulte), l'économie est indissociable de la politique et de la société, quand on fait des choix économiques, on fait des choix politiques, qu'on le veuille ou non.

    L'économie n'est pas une fin en elle même, c'est un moyen pour arriver à des objectifs sociaux et politiques.

    Ors quels sont nos objectifs actuels selon les intégristes du libre marché ?

    Désolé d'employer des termes marxistes, mais ils sont les seuls à définir clairement la politique économique actuelle (et pas qu'actuelle d'ailleurs), les prix les plus hauts possible, les salaires les plus bas possible, le moins d'impôts et de charges possible, et le plus d'avantages possible de la part des états, avec bien sur la réglementation la plus laxiste possible.

    Pour résumer, les marges les plus importantes possible pour ceux qui détiennent l'outil de production et d'échange, les autres on se passe de leurs avis.

    Et ça abouti à quoi tout ça ?

    A ce à quoi ça à TOUJOURS abouti, la concentration du capital et l'accroissement des écarts, entente des prix les plus hauts, monopoles et oligopoles privés.

    En gros, de moins en moins de riches, de plus en plus riche, et de plus en plus de pauvres, de plus en plus pauvre.

    Et au bout TOUJOURS la même chose, une crise systémique inévitable, car ce système repose sur des contradictions indépassables, quand on baisse sans arrêt la part qui va au travail/salaire, on perd sa clientèle, vu qu'elle n'a plus les moyens d'acheter, le palliatif alors est l'endettement, les crédits à la consommation, mais ils ne font que retarder la crise, et quand elle frappe, elle frappe encore plus durement.

    La seule solution, une hausse massive des salaires, et la fin du dumping social en instaurant un fort protectionnisme, les seuls à souffrir alors vont être ceux qui se sont gavé sur le dos des autres, mais personne ne pleurera sur leur sort.

  6. Évidemment, la seul solution pour qu'ils se développent serait un protectionnisme très fort pour lutter contre l'invasion de produits bon marché y compris agricoles qui ruinent leur production locale, ils feraient mieux de s'inspirer de la France de 1946, ou de la Yougoslavie titiste plutôt que d'ouvrir leurs fragiles marché à l'impitoyable concurrence mondiale.

    On devrait faire de même d'ailleurs, jeter à la poubelle le libéralisme (et les libéraux avec), reconstruire un secteur étatique et mixte sous contrôle national ferme, qui se plie avant tout aux objectifs à long terme et non à la rentabilité boursière à court terme.

    Quand aux imbéciles qui vous disent que le protectionnisme c'est la guerre, qu'ils soient sérieux un peu et laissent la gestion à des VRAIS économistes et non pas à des idéologues lobbyistes de grandes multinationales qui infestent la commission européenne comme des cancrelats.

  7. Les ravisseurs en s'attaquant à des soviétiques, se sont attaqué au pouvoir soviétique lui même, vu qu'il s'agissait de personnel d'ambassade, et en plus parmi les otages des agents du KGB, ils s'en sont pris au KGB lui même.

    D'où la riposte, c'est le spestnaz du KGB qui s'en ait occupé.

  8. Faudrait arrêter d'utiliser le terme taliban à tort et à travers aussi, les opposants sont très divers, ils n'y a pas de front uni contre nous, juste un consensus contre la présence de troupes étrangères, c'est un avantage pars qu'ils sont incapables de planifier des offensives simultanés ou une stratégie à l'échelle nationale, mais c'est également problématique car nos succès reste locaux eux aussi, ils ne signifient pas une amélioration globale.

  9. Je ne vois pas bien l'utilité de ces trucs, c'est vraiment du domaine du gadget, un trottoir trop haut, un escalier, une rue en pente, et ça ne sert à rien, on n'a pas encore fait mieux que les pieds pour se déplacer, et plus encore pour poursuivre un type à pied.

    C'est moins débile que les flics en roller j'en convient, vous vous voyez vous bastonner ou passer les menottes à un gars avec des rollers au pied ?

  10. Sur l'intervention soviétique, le politburo y était hostile, et c'était Amin qui la réclamait de façon de plus en plus insistante, à tel point que les soviétiques ont fini par penser que c'était un agent américain qui voulait les entrainer dans une escalade.

    C'est pour ça qu'ils l'ont assassiné, ils espéraient retrouver le contrôle de la situation dans ce qu'ils considéraient comme leur étranger proche, et l'intervention devait rester limité, les soviétiques n'ont pas mesuré jusqu'où les américains étaient près à aller pour lutter contre eux, surtout qu'avec les évènements en Iran, ils n'ont pas pensé que les USA joueraient la carte islamiste, au risque de déstabiliser la région, notamment leur allié pakistanais.

    c'est pour cela que comparer l'Afghanistan au Vietnam est erroné, les soviétiques avaient une frontière direct avec l'Afghanistan, ils ne pouvaient pas laisser cet état voisin, tampon ou satellite comme on veut, devenir instable ou hostile, depuis Staline ça a été l'obsession de la stratégie soviétique, se constituer un glacis de protection, avec aucun états hostiles à leurs frontières. Politique d'empire qui n'a rien de surprenant, il suffit de voir l'hystérie américaine envers Cuba dans les années 60, avoir l'ennemi à moins de 200km de ses côtes, les américains ont faillis déclenché la 3ème guerre mondiale pour ça.

    Et l'intervention américaine a été catastrophique pour l'Afghanistan, armer des intégristes et des seigneurs de guerre, les payer pour qu'ils refusent tout accord de paix, puis une fois l'objectif atteint, à savoir infliger une défaite aux soviétique (aucuns des stratèges américains n'avaient prévu l'effondrement de l'URSS, ceux qui le prétendent sont des menteurs), ils sont partis et se sont lavés les mains de ce qui allait arriver par la suite en Afghanistan.

    Le résultat direct, c'est la merde qu'on a en ce moment.

  11. "L'occident" a joyeusement contribué à la guerre qui a dévasté ce pays, en finançant n'importe qui n'importe comment et sans réfléchir aux conséquences que ça aurait à terme sur la stabilité de la région.

    Avec du recul, on pourrait dire que cet embourbement la bas est presque un juste retour des choses, si ce n'était pas nos soldats qui en payaient le prix pour des choix sur lesquelles ils n'ont pas eu de pouvoir de décision.

    Nul autoflagellation de ma part, je trouve ça contre-productif, mais un peu de lucidité ne fait pas de mal.

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