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SpongeBob

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Messages posté(e)s par SpongeBob

  1. Est-ce que vous croyez que dans 20 30 ans on pourra monter des ABL sur les avions de patrouille maritime et qu'une puissance disposant d'un nombre important de ces avions pourra mettre en péril la dissuasion surtout si elle accompagne cette force aérienne d'une flotte respectable de destroyer équipés de SM3++  ?

  2. La série continue :

    http://www.lefigaro.fr/societes/2010/01/27/04015-20100127ARTFIG00050-paris-et-berlin-se-disputent-le-futur-satellite-meteo-.php

    Paris et Berlin se disputent le futur satellite météo

    Marc Mennessier

    26/01/2010 | Mise à jour : 21:45 | Commentaires  3 | Ajouter à ma sélection

    Vue d'artiste du futur satellite météo de troisième génération d'Eumetsat.

    INFO FIGARO - Les deux consortiums remettent mardi leur ultime offre à l'Agence spatiale européenne.

    L'Allemagne a-t-elle fait pression sur l'Agence spatiale européenne (ESA) pour obtenir la maîtrise d'œuvre des six futurs satellites météo de troisième génération (MTG) dont le lancement est prévu à partir de 2015 ? «Nous serons très vigilants sur le résultat de cet appel d'offres. Si nos doutes persistent nous demanderons un audit indépendant lors du prochain conseil de l'ESA», confie, au Figaro, un conseiller de Valérie Pécresse. Fait inhabituel, la ministre française de la Recherche est récemment intervenue auprès de Jean-Jacques Dordain, le directeur général de l'ESA, pour demander des «garanties sur l'équité de traitement des candidats».

    Les deux consortiums rivaux, qui se disputent ce contrat de 1,5 milliard d'euros, financé aux deux tiers et à parité par l'Allemagne et la France (34 % chacune), doivent remettre leur ultime offre mardi. Avant une décision début février. D'un côté, Thales Alenia Space, allié à l'allemand OHB, récent vainqueur de l'appel d'offres Galileo, a déjà fabriqué dans son usine de Cannes (Alpes-Maritimes) les onze satellites Météosat de première et seconde génération dont les images sont retransmises à la télévision depuis plus de trente ans. Il est bien sûr soutenu par Paris. De l'autre, le géant européen de l'aéronautique EADS a fait une offre concurrente soutenue par Berlin où la maîtrise d'œuvre est confiée à la filiale allemande d'Astrium, basée à Friedrichshafen, sur les bords du lac de Constance.

    Bien sûr chaque compétiteur est tenu de respecter la règle du juste retour géographique de l'ESA qui veut que les entreprises françaises et allemandes obtiennent, in fine, la même charge de travail, les deux pays ayant mis la même somme au pot. La maîtrise d'œuvre reste toutefois la part la plus convoitée du contrat et celle qui offre le plus de retombées notamment en termes d'emplois…

    Le poison du doute

    Les premières frictions sont apparues le mois dernier, lorsque l'ESA a demandé aux deux compétiteurs de revoir leur copie une deuxième fois après la remise initiale de leur offre en septembre. «Il s'agissait d'obtenir des clarifications sur un certain nombre de points mineurs et en aucun cas de refaire une offre technique différente», souligne-t-on chez Thales Alenia Space tout en se refusant de commenter les offres en cours d'évaluation. Les Allemands auraient-ils profité de ces reports pour parfaire leur offre ? Au siège de l'ESA à Paris, on assure qu'«il n'y a pas de raison de douter de la loyauté ni de la transparence de la procédure». La semaine dernière, le président d'EADS-Astrium, François Auque, a démenti, devant la presse, toute rivalité franco-allemande sur ce dossier. Il n'empêche, le poison du doute ne s'est pas dissipé.

    Depuis la conférence ministérielle de l'ESA en novembre 2008, où la délégation allemande n'a pas hésité à faire de la surenchère pour emporter le leadership avant d'accepter un financement à parité avec la France, Berlin n'a jamais caché son intention de remporter la maîtrise d'œuvre de MTG. Toute la question est de savoir si les compétences techniques existent outre-Rhin pour mener à bien la construction de ces satellites ultrasophistiqués. La réponse est entre les mains de l'ESA.

  3. Si les français payent plus pendant que les allemands garantissent des prêts à EADS, s'il y a augmentation de capital ils auront les moyens d'y souscrire et pas les français qui auront déjà engagé des ressources. Va-t-on vers une prise de controle allemande d'EADS ? Il serait peut être bon de faire la même chose que nos "amis" d'outre Rhin...

  4. Si c'est pour voir les autres européens s'aligner et donc faire de même pour ne pas les "perdre"...

    Mais bon c'est pas non plus demain qu'il n'y aura plus de dissuasion chez les britons.

    Enfin ceci dit c'est bien triste de voir ce que devient la RN.

  5. La France est dans une impasse stratégique...

    Bon de toute façon l'A400M sera construit.

    La question est de savoir à quel prix pour la défense en général. Ca c'est important. La grande soute de l'A400M sera-t-elle assez grande pour servir de cercueil au PA 2 par exemple ?  >:(

    Gripen

    Quel serait l'emport et le rayon de combat d'un Gripen stobar ? Pour décoller il ne faudra pas qu'il soit trop lourd. Je suppose que les futurs PA indiens ne feront pas non plus 300m de long.

  6. GPS : encore du retard pour Galileo, les Français écartés du projetpar Olivier Chicheportiche, ZDNet France. Publié le 12 janvier 2010

    Tags: GPS, Satellite, galileo, intégralement, confirmer, comprenant, deutsche telekom

    Technologie - Reports, changements de modèle économique, tensions diplomatiques..., le GPS made in Europe illustre l'incapacité de l'UE à s'entendre sur un projet stratégique.

    Vous souvenez-vous de Galileo ? Mais si, le GPS européen dont on parle depuis des années, la contre-offensive de l'Union contre l'hégémonie américaine... Y-a-t-il du nouveau ?

    Reporté à plusieurs reprises, le projet qui initialement devait être opérationnel cette année prend encore quatre ans de retard ! La Commission européenne vient de confirmer ce nouveau calendrier et promet (mais peut-on la croire ?) que les premiers services GPS gratuits seront "à l'essai" à partir du début de l'année 2014.

    Cette annonce illustre une nouvelle fois les difficultés (c'est un euphémisme) de l'Europe à se mettre d'accord autour de ce projet stratégique visant à contrer le monopole absolu du GPS américain exploité par de plus en plus d'appareils.

    Petite chronologie des faits...

    En 2005, un consortium d'industriels (les français Thalès et Alcatel-Lucent, l'espagnol Hispasat, le britannique Inmarsat, les italiens AENA et Finmeccanica, ainsi qu'un conglomérat allemand dirigé par Deutsche Telekom et European Aeronautic, Defence & Space Co) allié au secteur public avait reçu le feu vert pour lancer le projet.

    Objectif : un système opérationnel mis en orbite d'ici 2008 (!), comprenant 30 satellites (contre les 24 du GPS).

    Financement intégralement public

    Alors qu'un seul satellite a été lancé en 2005, les difficultés du consortium à former une entité pour chapeauter le projet et à choisir pour celle-ci un directeur général ont bloqué les pourparlers entre les industriels et les responsables de l'UE. Point d'achoppement : les termes de la concession de vingt ans qui devait leur être accordée pour exploiter Galileo.

    Les industriels ont alors refusé de prendre le moindre risque financier à l'échéance qui avait été fixée au 10 mai 2007 par les ministres des Transports des Vingt-Sept.

    Face à ces blocages, la Commission européenne a annoncé en 2008 son intention de retirer le contrat de construction au consortium d'entreprises auquel elle l'a attribué, au profit d'un financement intégralement public.

    Les Vingt-Sept ont donc décidé que l'argent public financerait l'infrastructure satellitaire pour un coût de 3,4 milliards d'euros, soit 2,4 milliards supplémentaires par rapport au milliard d'euros déjà injecté, sur un coût total, exploitation comprise, de 10 milliards d'euros.

    Enfin, il y a quelques jours, la Commission européenne a attribué trois marchés à trois industriels européens, sifflant enfin le coup d'envoi de ce programme (même s'il reste à envoyer les 30 satellites...).

    L'allemand OHB System a été choisi pour fournir les 14 premiers satellites pour une valeur de 566 millions d'euros. Le français EADS Astrium, a été écarté ce qui constitue une lourde défaite... Mais on a promis à l'industriel un contrat cadre pour l'une des prochaines tranches de satellites. L'espoir fait vivre.  

    De son côté, l'italien ThalesAleniaSpace décroche le marché relatif aux services de soutien du système Galileo d'une valeur de 85 millions d'euros. Enfin, Arianespace sera chargé d'assurer les mises en orbite grâce à cinq lanceurs Soyouz, emportant chacun deux satellites. Le premier lancement est programmé pour la fin 2012.

    Pendant ce temps, une nouvelle version du GPS américain devrait être lancée tandis que la Chine et la Russie ont ou vont lancer leurs propres technologies maison.

    Avec 4 à 6 ans de retard, Galileo risque donc de connaître un décollage difficile.

    .http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39712156,00.htm

    C'est quand même une belle claque pour la France.

  7. Si Airbus éprouve des difficultés avec l'A350 (après tout cet avion comme l'A400M est ambitieux dans le domaine technologique en particulier le cas des polymères précédemment cité) ils vont faire quoi ?

    Est-ce qu'on va dire aux clients aidez nous à financer les dépassements sinon on arrête le projet ?  :lol: :lol:

  8. Si il n'y a pas de commandes en vu à la fin de l'année comment cela se passera-t-il pour les livraisons ? Dassault ne va quand même pas livrer 20 avions sur quatre ans (2011,2012,2013,2014) ??!!!!

    Est-ce aussi pour cela que le gvt n'a pas encore commandé ? En gros on attendrait un peu et si aucune commande ne vient, on demande les livraisons de la tranche 4 à partir de début 2013 comme c'était prévu pour que les lignes d'assemblages de DA tournent au moins sur du 10 avions/an.

  9. Ca arrangeait bien les américains au moins du temps de Nixon que les français aient une bombe "indépendante" d'eux face aux Russes.

    En effet on pouvait douter de la volonté US de s'engager dans une guerre nucléaire avec l'URSS si le territoire européen avait été envahi en conventionnel par les chars soviétiques sans que le territoire US n'ai été visé.

    Bref est-ce que les américains étaient prêts à mourrir pour l'Europe occidentale ?

    Je ne dis pas qu'ils ne l'auraient pas fait mais le fait que la France dispose de la bombe faisait réfléchir un peu plus les Russes.

    Cette réflexion n'est pas de moi (suis pas assez intelligent) elle vient de Kissinger.

    A cette date si les US ne travaillent pas activement avec les français, ils ont largement accepté la force de frappe et lui mettent moins des bâtons dans les roues comme du temps de Johnson ou de Kennedy.

  10. Il ne s'agit pas de n'importe quoi!!! il s'agit quasiment d'exporter un SNA ce qui ne se fait quasiment jamais... sauf les sorte de leasing qu'essaye de faire les russes.

    Y a pas de raison que ce transfert de techno particulier même s'il est déguisé ne prévoit pas un retour d'ascenseur! donnant donnant. Autant pour les contrats de fourniture plus classique les package soit un option seulement, genre FREMM + rafale, faisant baisser les cout, semble normal. Autant avec des équipement particulièrement sensible type SNA il est pas discourtois de proposer une compensation elle aussi stratégique. D'autant que visiblement le SNA n'est que la porte qui ouvre la voie a du petit SNLE ...

    Le Rafale serait une grosse bouse qui leur convienne absolument pas et infiniment plus cher je comprendrais la réticence a lié les deux ... mais a priori le jet colle assez bien a leur besoin et des effort certains ont été fait sur les coûts.

    En même temps ils ont acheté des SSK Scorpènes....z'auraient pu prendre du U212/214. Même si c'est pas aussi stratégique que des Rafales.
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