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Perry

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Messages posté(e)s par Perry

  1. Comme je l'avait écrit plus avant. Leur maintient en condition de flottabilité coûte au bas mot 250000.00 Dollars par an pour chacun des deux sous-marins. Les missiles compatibles avec ce type de sous-marin n'existent plus. Les unités sous stockage avaient passé la date limite de condition opérationnelle et ont été démantelées sous le couvert des traités START. De plus, les usines dédiées à la production de ces missiles ont aussi été démantelées.

    Pour finir, les Russes ont besoin de métaux précieux pour leurs nouveaux programmes et les Typhoons sont bourrés de métaux précieux.

    Seul le Dmitri Donskoï restera opérationnel jusqu'en 2017. Il pourrait être ensuite transformé en musée et convoyé vers Saint-Petersbourg. C'est du moins le souhait de beaucoup mais ce serait probablement un gouffre financier. Cela dépendra des fonds disponibles et de la volonté politique.

  2. Severodvinsk - vers le 22 mai 2013 - SSBN project 955 Boreï "K-535 Yuriy Dolgorukiy" portes silos ouvertes :

    Image IPB

    Mai 2013 - A la Sevmash, les équipes de construction ont commençé le travail sur le cinquième Boreï, le "Aleksandr Suvorov".

  3. Excellente idée, si un modo pouvait faire les rubriques par pays. Plus éventuellement une rubrique vidéo et une pour les "survivors" qui existent encore et peuvent être admirés dans les musées du monde entier.

    Avro Lancaster-B Mark I "S for Sugar" - Sur le nez est inscrit une citation de Hermann Göring "Aucun avion ennemi ne volera au dessus du territoire du Reïch", au dessus, chaque silhouette de bombe jaune marque chaque mission de bombardement réussie par cet appareil.

    Les personnels de la RAF lèvent un verre de bière au succès de ce Lanc' :

    Image IPB

    Le même appareil, soigneusement restauré et conservé au musée de la RAF de Hendon (Londres), en Angleterre :

    Image IPB

    On remarquera le déficit énorme qu'a la France en matière de musées. Le Bourget, malgré la bonne volonté évidente de la nouvelle administration - et des travaux enfin engagés - ne peut pas encore se défaire d'un côté "poussiéreux" et d'un énorme manque de warbirds qui ont pourtant un pouvoir d'attractivité très fort auprès des foules de visiteurs de musées aéronautiques.  

    C'est assez triste parce que il y a de très bonnes choses au Bourget comme la possibilité de monter de de nombreux appareils (Concordes, Dakota, Super-Frelon, etc...), ce qui est un plus non négligeable.

    Il paraît que Bercy veut faire revenir les exilés fiscaux... Il paraît que certains marchands d'Art doivent 600 millions d'euros au Fisc... Ils n'ont qu'à faire un deal. Les fautifs achètent une dizaine de Warbirds chez Courtesy Aircraft (un TB3M Avenger côte dans les 350 000 Euros, un Mustang dans les 1 million et un Corsair entre 1,5 et 3 millions). Ils les offrent à l'état Français pour les musées nationaux et on passe l'éponge. Les Américains font ce genre de deal chaque année et ça fonctionne très bien là-bas.

  4. Zone euro : petits pas, grands dangers (Olivier Passet pour Xerfi).

    Une récession pour rien (Alexandre Mirlicourtois pour Xerfi).

    [dailymotion=640,390]xzxcwt[/dailymotion]

    90% de dette, est-ce vraiment grave ? Un retour sur l'erreur de Reihnart et Rogoff (Jean-Paul Betbeze pour Xerfi).

    [dailymotion=640,390]xzxd83[/dailymotion]

  5. Identification correcte, mon cher Watson

    Projet 671RTMK (Victor III)

    Les appendices du SOKS sur le massif sont caractéristiques.

    A+

    Je pense qu'il s'agit de K-138 sur la photo mais sans en être sûr.

    Ci-dessous, photos de l'épave du project 601 "K-118" développé spécifiquement pour tester les missiles R-29 "Vysota" entre 1968 et 1976 :

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    K-335 "Gepard" à Olenya Guba :

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  6. Le LEAP - 2020 / GEAB N°75 est disponible !

    Crise systémique 2013 : sous les records des bourses l’imminente plongée en récession de la planète.

    Malgré une sensation de calme relatif relayée à la fois par les médias et par des marchés financiers américains et japonais volant de records en records, l’économie mondiale ralentit sérieusement et une récession généralisée se profile. Les différents acteurs en ont pleinement conscience et, face aux enjeux d’une rechute imminente, les pays ou régions mettent en place diverses stratégies pour tenter d’en minimiser les conséquences. Quand certaines semblent dictées par le désespoir ou les solutions de la dernière chance, d’autres au contraire témoignent d’une réelle adaptation aux transformations actuelles du monde. Et sans surprise, dans la première catégorie nous retrouverons les « puissances du monde d’avant » qui n’ont plus de réelles options.

    Plan de l'article complet :

    1. Récession mondiale en vue

    2. Le commerce douteux des banques

    3. Paradis ou enfers fiscaux

    4. Néoprotectionnisme entre blocs régionaux

    5. La stratégie en or des émergents

    6. Dernière cartouches de la Fed

    7. Euroland : Gouvernements d'union nationale et BCE à a rescousse

    8. Risques à la hauteur des stratégies

    Récession mondiale en vue.

    Plusieurs signaux montrent en effet qu’un retournement de conjoncture est imminent. À vrai dire le terme « retournement » n’est pas très adapté puisque l’économie réelle ne s’est jamais vraiment remise du choc de 2008 : c’est donc plutôt à une aggravation que nous allons assister.

    Les indices pour cela ne manquent pas. L’Europe est déjà en récession. Les exportations de la Chine, souvent considérée comme « l’atelier du monde », sont en forte baisse et ses indicateurs se contractent ou ralentissent dangereusement avec en outre une importante bulle du crédit.

    L’Australie, bon indicateur de la santé de l’économie mondiale par son exposition aux matières premières, s’essouffle. Les consommateurs eux aussi marquent le pas. Les ventes en gros ou en détail aux États-Unis sont en baisse.

    La plupart des indicateurs américains virent au rouge, comme par exemple l’indice Chicago PMI, de même que l’indicateur mondial de Goldman Sachs.

    En deux mots, une récession mondiale est en vue. Pour se prémunir de son impact, les différents acteurs, à commencer par les banques, usent de différentes stratégies que nous allons analyser.

    Le douteux commerce des banques.

    Il va sans dire que le milieu financier n’est guère un modèle de transparence. Mais entre JPMorgan ou Bank of America qui ont « miraculeusement » réussi à n’avoir aucun jour de perte dans leur activité de trading au premier trimestre, ou encore les réserves d’or de JPMorgan qui se sont mystérieusement vidées alors que par une drôle de coïncidence on a assisté à un krach sur le cours de l’or mi-avril, sans compter les diverses manipulations auxquelles se prêtent les banques au premier rang desquelles encore JPMorgan et bien d’autres, ces opérations louches passent de moins en moins inaperçues.

    Néanmoins, toutes les banques savent qu’une nouvelle tempête se profile et usent des moyens à leur disposition (plus ou moins légaux) pour se mettre à l’abri, et tous les coups sont permis, y compris entre les établissements eux-mêmes. C’est à cette aune qu’il faut lire les bilans mirifiques des différentes banques au premier trimestre permettant d’attirer les investisseurs ou tout au moins de repousser la débâcle, ou le minikrach du cours de l’or mi-avril vraisemblablement causé par un ou plusieurs de ces établissements financiers.

    Ces âpres batailles en pleine tourmente économique laisseront des traces et les banques les plus faibles ou les plus touchées ne sortiront pas indemnes de la tempête. D’autant que les centres financiers font maintenant face à un nouvel adversaire, les États.

    La stratégie en or des émergents.

    Quand certains pays doivent protéger leur économie pour survivre, aller chercher des recettes fiscales dans les paradis fiscaux, et en même temps laisser paradoxalement leurs banques utiliser des méthodes peu orthodoxes pour éviter la faillite, d’autres ont choisi de miser sur l’or. Alors que l’or-papier a connu un krach effrayant mi-avril, la demande pour l’or physique n’a jamais été aussi grande, ce qui confirme le découplage complet entre le marché de l’or papier et celui de l’or physique. Qu’arrive-t-il lorsque tout le monde s’aperçoit que les papiers de possession d’or n’ont aucune contrepartie physique ? Lorsque le contrat de propriété d’un lingot ne peut être honoré ? Le papier en question n’a plus de valeur. Il faut donc s’attendre à d’autres mouvements violents sur le cours de l’or papier. C’est pourquoi certains courtiers n’autorisent plus aucun levier pour les positions sur l’or papier .

    Ce découplage montre également que de gros problèmes sont à venir car la confiance est maintenant ébranlée.

    Néanmoins, l’or physique a pour sa part de beaux jours devant lui. La Chine l’a bien compris et achète de l’or en masse.

    Cette forte demande n’est pas anodine : elle révèle d’une part la stratégie de sortie du dollar de la Chine, d’autre part la volonté du pays de se protéger d’un choc à venir, et enfin l’anticipation que la possession d’or doit accompagner l’internationalisation du yuan. En effet, la possession d’or permet de crédibiliser le yuan au plan international, sans parler de l’hypothèse où l’or ferait partie intégrante d’un nouveau système monétaire international.

    Car c’est la stratégie des BRICS : construire petit à petit un système mondial où ils seraient plus représentés, notamment en se passant du dollar et en utilisant leurs propres monnaies pour le commerce. Et par étapes, ce mouvement qui peut paraître lent mais qui en réalité est extrêmement rapide à l’échelle des changements à réaliser, permet de déplacer le centre de gravité mondial, et les émergents deviennent de plus en plus incontournables dans la marche du monde. C’est l’essence même de la « crise systémique globale » décrite et anticipée étape après étape par le GEAB depuis 7 ans.

    Évidemment, ce mouvement n’est possible qu’avec son corollaire : la perte d’influence de l’occident et en particulier des États-Unis.

  7. SSN К-480 "AK-Bars" Project 971  Akula et SSBN К-496 "Borisoglebsk" Project 667 BDR Delta III - Severodvinsk  2011 :

    Image IPB

    SSN К-480 "AK-Bars" Project 971  Akula et SSBN К-496 "Borisoglebsk" Project 667 BDR Delta III - Severodvinsk  2011 :

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