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  1. calypso

    [Rafale]

    Brazil backtracks on Rafale selection Brazil has backtracked on an apparent announcement on 7 September that it would enter final negotiations with the French government and Dassault to buy at least 36 Rafale F3 fighters. Brazil President Luiz Inacio Lula da Silva and French President Nicolas Sarkozy jointly announced the Rafale's selection during ceremonies marking Brazil's Independence Day. The agreement included a commitment by France to buy "a dozen" Embraer KC-390J tanker-transports, although Brazilian officials later put the number at 10. But the announcement seemed to catch the competitors for the F-X2 contract off-guard. Even Embraer, Brazil's largest aersospace company, was unable to publish a statement reacting to the news even two days after the announcement was made public. Meanwhile, Brazilian Defence Minister Nelson Jobim has issued a statement that appears to contradict Rafale's status as the only fighter selected to enter final negotiations on price. In fact, Brazil's air force will continue negotiating terms for the F-X2 contract with all three competitors in the final round, including Rafale, Saab JAS-39 Gripen and the Boeing F/A-18E/F Super Hornet. Before the presidential announcement on Monday, the air force was scheduled to forward their recommendation for the F-X2 winner to Jobim's office later this week. Jobim's statement affirms Sarkozy's pledge to commit French industry to help Embraer develop the KC-390J, conceived as a jet-powered rival to the Lockheed Martin C-130J.
  2. vincent jauvert - nouvelobs.com Obama-Sarkozy: derrière les sourires... C'était à la mi-novembre, une semaine après l'élection de Barack Obama. Nicolas Sarkozy tient absolument à être le premier à rencontrer le nouveau «taulier de la planète», comme il dit. Alors il utilise tous les moyens pour l'appâter. Voici l'affaire. Le 13 novembre à l'Elysée, Nicolas Sarkozy reçoit le Prix du courage politique pour son action dans la guerre russo-géorgienne. Il est ravi, il se lâche. Dans son discours, il accuse George Bush, son ami devenu si encombrant, de ne pas l'avoir soutenu dans ce conflit. » Je me souviens, raconte-t-il, de l'appel du président américain me disant, la veille de notre départ pour Moscou : «N'y va pas, [les Russes] veulent aller à Tbilissi, ils sont à 40 kilomètres. N'y va pas.»» A la Maison-Blanche, où Bush est toujours là, c'est la stupeur et la colère. Car tout cela est faux. Procédure exceptionnelle, Steve Hadley le conseiller à la sécurité du président américain, convoque dans son bureau l'ambassadeur de France aux Etats-Unis Pierre Vimont. Au diplomate français, très mal à l'aise selon plusieurs sources, il présente quelques feuillets : la transcription de la conversation téléphonique entre Nicolas Sarkozy et George Bush, ce fameux week-end d'août. Or, loin de dissuader Nicolas Sarkozy dans son entreprise russo-géorgienne, le président des Etats-Unis l'a au contraire vivement... encouragé. «Vas-y, a-t-il dit en réalité, tu as raison, je te soutiens.» Le mensonge du chef de l'Etat français est patent et gravissime pour les relations entre Paris et Washington - présentes et à venir. «Nous commencions à peine à prendre les rênes et voilà ce que nous avons trouvé en haut du dossier Sarkozy : l'affaire du coup de fil à Bush, dit un proche de l'équipe d'Obama. Cela ne nous a pas vraiment mis en confiance.» Cette confiance, un autre épisode typiquement sarkozien l'ébranle davantage encore deux mois plus tard. Cette fois la scène se déroule à Munich, quelques jours après l'investiture de Barack Obama. Le 7 février, son vice-président Joe Biden vient présenter les grands axes de la nouvelle politique étrangère des Etats-Unis lors d'une conférence internationale sur la sécurité. Pour l'occasion, Nicolas Sarkozy, qui malgré deux mois d'efforts répétés n'a toujours pas réussi à rencontrer Barack Obama, est venu s'entretenir avec le numéro deux de la Maison-Blanche. Il va commettre une autre bévue. Avant l'allocution de Joe Biden, le chef de l'Etat français prononce lui-même un discours. A l'évidence, il veut plaire à son auditoire américain. Il en fait trop. Evoquant le retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan, il parle plusieurs fois de la «famille occidentale», ce qui agace l'équipe Obama-Biden, qui n'emploie jamais cette expression. Et puis Sarkozy ne peut s'empêcher de vouloir faire étalage de ses contacts avec la nouvelle administration. Alors il déclare tout de go qu'il a déjà lu le discours que Joe Biden s'apprête à prononcer quelques minutes plus tard. Le vice-président des Etats-Unis est estomaqué, il n'en revient pas d'un tel manque de savoir-vivre diplomatique. «Vous étiez censé dire des choses plus agréables à mon endroit», lancera-t-il publiquement à Nicolas Sarkozy pendant son speech. Tout le monde rira jaune. C'est une évidence qu'on connaît dans les coulisses de la République et au-delà : le courant passe mal entre Nicolas Sarkozy et Barack Obama. Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, a beau assurer que leurs relations sont «excellentes», tout ou presque prouve le contraire. Il y a d'abord ce qui est visible, criant même. Le président français est obsédé par son homologue américain, alors que ce dernier ne s'intéresse guère à la France ni à son chef, qui, à sa grande déconvenue, n'est pas parvenu à s'imposer comme le principal interlocuteur de Washington sur le Vieux Continent. La lettre à Chirac On l'a dit, Nicolas Sarkozy a tout essayé pour rencontrer le chef de la «famille occidentale». Il a remué ciel et terre. Il a demandé à Bernard Kouchner d'insister auprès de Hillary Clinton. Il a fait appel au valeureux Pierre Vimont et à tous les services de l'ambassade de France à Washington. Son propre service de presse a cru bon d'intoxiquer les médias, en faisant croire que, juré-craché, Barack Obama viendrait le 3 avril sur les plages de Normandie et partagerait un repas avec Nicolas Sarkozy. Mais, malgré la présence de plusieurs francophones à des postes clés à la Maison-Blanche, rien n'a marché. Le nouveau président américain - qui a reçu à Washington Gordon Brown, les numéros un australien et japonais et même le ministre des Affaires étrangères chinois - a repoussé plusieurs demandes pressantes, presque gênantes, de l'Elysée. Finalement il ne verra Nicolas Sarkozy, dans un «cadre bilatéral» selon l'étrange expression de l'Elysée, que cinq mois après son élection. Ce sera à la fin de cette semaine, lors du sommet de l'Otan de Strasbourg-Kehl. Il n'irait en Normandie (mais non à Paris) que le 6 juin : et encore ne s'agirait-il là que d'une courte étape, pour célébrer le 65e anniversaire du Débarquement, avant une rencontre avec Dmitri Medvedev à Moscou. Et puis, cerise sur le cake, il y a cette lettre, cette maudite lettre qui, selon plusieurs témoins, a rendu fou Nicolas Sarkozy : la missive que Barack Obama a adressée à Jacques Chirac au début de mars. Le président américain y déclare au prédécesseur de Nicolas Sarkozy qu'il est prêt à travailler avec lui «pour la paix». A l'Elysée, on s'empresse de dire qu'il ne s'agit là que d'un courrier protocolaire adressé à la Fondation Chirac en réponse aux félicitations de l'ancien président, ce qui est vrai. On affirme aussi qu'il ne faut pas du tout y voir un coup de chapeau pour son opposition militante à la guerre en Irak, à laquelle Barack Obama était lui aussi, à la différence de Nicolas Sarkozy, farouchement hostile. La Maison-Blanche ne commente pas ce point. Quoi qu'il en soit, l'Elysée a pris le courrier pour un croche-pied, une mise en garde politique aussi. Car il y a autre chose, que l'on tente tant bien que mal de cacher, des deux côtés de l'Atlantique : les multiples divergences de fond entre l'Elysée et la Maison-Blanche. Dans le débat planétaire sur la relance économique et la régulation financière, Barack Obama privilégie la relance, le président français la régulation. Et il y a d'autres sujets de tension. A Washington, on s'agace L'Iran d'abord. Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner ont dit à plusieurs reprises leur inquiétude de voir le jeune président américain négocier trop tôt avec le régime de Téhéran, ce qui risquerait selon eux de réduire à néant six ans de diplomatie européenne. Le 11 février à Koweït, le chef de l'Etat fait publiquement la leçon à son homologue américain. Il veut lui dicter son timing «Je souhaite vivement, dit-il, que Barack Obama engage ces discussions [avec l'Iran], (...) mais il est sage d'attendre que l'élection ? [présidentielle de juin] se déroule.» Il sous-entend que toute ouverture précipitée ferait le jeu d'Ahmadinejad, qui est candidat à sa propre succession. A Washington, on s'agace. Deux émissaires sont aussitôt dépêchés à Paris : Dennis Ross, conseiller de Hillary Clinton sur l'Iran, et William Burns, le numéro trois du Département d'Etat. Le 20 mars, un mois après l'esclandre de Koweït, Nicolas Sarkozy change de ton : «Je ne pense pas, dit-il à Bruxelles, que le problème de l'élection en Iran soit aussi important qu'on le dit», oubliant que c'est lui-même qui l'avait soulevé... Bref, sur ce sujet les divergences franco-américaines ont été aplanies - pour le moment en tout cas. Sur l'Afghanistan, elles sont toujours là et bien là. Officieusement, l'administration Obama a plusieurs fois demandé davantage de troupes à la France. Mais Nicolas Sarkozy a dit non. «On ne peut pas vendre aux Français à la fois le retour de la France dans l'Otan et un contingent supplémentaire en Afghanistan. Ce serait politiquement suicidaire», explique un haut responsable à Paris. A Washington, on dit comprendre. Mais on voudrait au moins que les Français dépêchent plus de gendarmes pour former des policiers afghans. Car une police efficace pour «tenir» le terrain repris aux talibans, voilà l'une des clés de la stratégie que Barack Obama a présentée la semaine dernière. A Paris, on est d'accord pour faire quelques efforts symboliques mais dans le cadre de l'Union européenne. «Non, il faut que ce soit dans le dispositif de l'Otan», a rétorqué Joe Biden, à la mi-mars à Bruxelles. Pour l'instant le dossier en est là. Autre dissonance : Guantanamo. Si Bernard Kouchner n'est pas hostile à l'accueil par la France de certains ex-détenus, afin d'aider l'administration américaine à fermer cette prison de la honte, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie freine des quatre fers. Si bien qu'en France comme dans toute l'Europe ce dossier-là aussi, pourtant si important pour Obama, traîne. Et puis il y a ce dont on ne parle jamais en public : le nucléaire militaire. Barack Obama a fait du désarmement l'une des clés de voûte de sa politique étrangère. Il va négocier avec Moscou des réductions drastiques des arsenaux stratégiques. A Paris, on redoute qu'il ne tente de pousser la France à faire de même. L'inquiétude a monté d'un cran ces derniers jours. Car, s'alignant sur la position radicale d'Obama (Global Zero : pas d'armes nucléaires à terme), Gordon Brown a annoncé que la Grande-Bretagne était prête à rogner encore sur son propre arsenal, ce qui risque d'isoler diplomatiquement la France. Ce n'est pas tout. La Maison-Blanche vient de désigner comme ambassadeur à l'Otan Ivo Daalder, un chaud partisan de Global Zero que l'on n'apprécie guère à Paris. Heureusement, il y a la Russie et l'Europe de l'Est. Récemment, le conseiller d'Obama à la sécurité, le général Jones, a fait savoir qu'il n'était plus vraiment question d'ouvrir les portes de l'Otan à la Géorgie et à l'Ukraine, ni lors du sommet de Strasbourg-Kehl ni même, a-t-il dit, plus tard. Sur ce point, la France et l'Amérique sont désormais sur la même longueur d'onde. Sur la Syrie aussi, que Nicolas Sarkozy a sortie de son isolement et qui, depuis quelques semaines, a engagé des négociations avec l'administration Obama. C'est déjà ça.
  3. Débauche d’obus de mortier en Afghanistan © Jean-Jacques CECILE, 24 mars 2009 Un chiffre relativement ancien mais rappelé dans un article récemment publié ne manque pas d’interpeller : dans le cadre de l’opération Herrick 5 (séjour de la 3 Commando Brigade, Royal Marines en Afghanistan d’octobre 2006 à avril 2007), les 42 Commando et 45 Commando ont à eux deux tiré un total de 22 000 obus de mortier, soit plus que pendant toute la campagne des Malouines. Encore ce total ne tient-il pas compte des obus consommés par les canons du 29 Commando Regiment, Royal Artillery ni des munitions utilisées par les hélicoptères (Joint Helicopter Force) et les avions (Joint Force Harrier) pour l’appui-feu aérien rapproché. Ce chiffre ne peut que surprendre tant il apparaît élevé. A qui cette consommation a-t-elle profité ? A-t-elle été rentable sur le plan tactique ou a-t-elle surtout contribué à remplir les poches des actionnaires du lobby militaro-industriel ? Ne témoigne-t-elle pas d’une piètre discipline de feu et d’une brutalité excessive dès lors que l’on prétend par ailleurs vouloir « gagner les cœurs et les esprits » des populations ? N’existe-t-il pas des armes à la fois plus discriminantes (un compte-rendu officiel britannique précise que les Royal Marines ont opéré dans un « environnement ambigu où il était souvent impossible de distinguer un Talib d’un trafiquant de drogue, d’un chef de guerre tribal ou d’un fermier local »), plus précises et plus efficaces que les mortiers ? Chacun de ces 22 000 obus a-t-il été tiré sur un objectif soigneusement ciblé ? En fait, les explications les plus plausibles sont à rechercher dans l’intensité et la régularité des engagements. Les Britanniques ont adopté une stratégie délibérément offensive centrée sur l’utilisation de Mobile Operations Groups de la taille d’une compagnie d’Infanterie renforcée et ces unités ont été au contact des Taliban en moyenne une dizaine d’heures par jour sur l’ensemble des six mois qu’a duré la campagne. Les combats ont été tellement acharnés qu’ils en ont été à l’origine de la formulation d’une nouvelle doctrine, à savoir celle relative aux opérations High Intensity Counter Insurgent (contre-insurrection de haute intensité). Son application au prix d’une débauche de munitions et d’un bilan humain non négligeable (12 morts et 78 blessés) semble avoir été fructueuse : Herrick 5 a suffisamment rogné le potentiel des Taliban pour que ceux-ci ne puissent pas lancer au printemps 2007 l’offensive d’envergure que tous les services de renseignement estimaient inéluctable
  4. bonne nouvelle pour les troupes canadiennes qui dispose maintenant de 8 CH146 griffon et de 6 chinook. le 11 février 2009 - Kandahar (Afghanistan) Des hélicoptères CH147 Chinook D attendent leur prochaine mission à l’aérodrome de Kandahar, en Afghanistan. Les Forces canadiennes ont renforcé leur présence dans le sud de l’Afghanistan depuis la création de l’Escadre aérienne de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan, à l’aérodrome de Kandahar, le 6 décembre 2008. L’Escadre aérienne de la FOI-Afg s’efforce de fournir à la force opérationnelle des ressources de transport, de surveillance et de reconnaissance à l’appui de la mission du Canada en Afghanistan. Cette escadre aérienne comprend la Force d’hélicoptères du Canada (Afghanistan) équipée d’hélicoptères CH147 Chinook modèle D et CH146 Griffon, le Détachement canadien d’UAV Heron (véhicules aériens sans pilote), ainsi que l’Élément de soutien du théâtre muni d’aéronefs CC130 Hercules. La contribution militaire du Canada en Afghanistan se nomme la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan (FOI-Afg). Cette force opérationnelle réunit plus de 2 700 personnes qui veillent à collaborer avec les autorités afghanes et d’autres ministères afin d’améliorer la sécurité, la gouvernance et le développement économique dans ce pays.
  5. vers la fin 2009 la france passera le commandement du Regional Command Capital (RC-C) au turques et devra rendre la fob tora aux militaires turques. en même temps les français devront quitter certains lieu a kaboul avec le transfert de la responsabilité de sécurité aux forces afghanes. en fevrier ou mars barak obama pointera le bout de son nez en europe et demandera plus de troupes et d'engagement de la france.
  6. Erreurs tactiques afghanes © Jean-Jacques CECILE, 27 novembre 2008 Un article de Romain ROSSO publié le 19 novembre dans les pages du magazine L’Express sous le titre Avec les paras français en Afghanistan permet de relever certaines incongruités tactiques qui augurent mal d’un succès occidental sur les Taliban. Morceau choisis. « Le lieutenant Guillaume, lui, se méfie des femmes, que l’on ne peut pas fouiller. » Cette interdiction s’inscrit dans la volonté qu’ont les troupes occidentales de respecter les coutumes afghanes, ce qui est certes un sentiment louable. Il est censé permettre de “gagner les cœurs et les esprits” des autochtones. L’a-t-on véritablement constaté ? Il y a-t-il une relation de cause à effet avec le constat qui veut que, tant en Afghanistan qu’en Irak, on assiste à une recrudescence des attentats suicides menés par des en burqua ? Depuis que le conflit afghan existe, que n’a-t-on pas appris à faire systématiquement accompagner les patrouilles par des personnels féminins pour contourner cette interdiction ? Dans un reportage télévisé, un Français appartenant à une unité investissant un village afghan faisait par ailleurs remarquer qu’il ne pouvait fouiller les maisons car seuls les soldats nationaux avaient ce droit et que nul soldat afghan n’accompagnait sa patrouille ce jour-là. Si l’on ne peut fouiller ni les femmes ni les maisons, à quoi sert de patrouiller ? Est-ce donc en l’occurrence un hasard si « la patrouille rentre bredouille » ? Cette même patrouille, « une heure plus tard », « regagne ses véhicules blindés. » Le blindage sert à protéger les soldats, certes. Mais à en écouter les déclarations des uns et des autres, on en tire l’impression qu’il devient plus important de protéger les soldats que de vaincre les Taliban. Et les VAB en Afghanistan sont contraints de circuler sur les rares routes au vu et au su des insurgés. Certains vont jusqu’à appeler de leurs vœux l’envoi de chars Leclerc sur le théâtre des opérations. Un engin de 50 tonnes est-il vraiment le moyen le plus adapté pour courir sus à quelques dizaine d’hommes seulement armés de Kalachnikov et de RPG-7 sur des sentiers de montagne ? Et puis, déjà, les Soviétiques, en envahissant le pays, s’étaient aperçu que les canons de leurs BMP-1 ne s’élevaient pas suffisamment en site pour être utiles en terrain accidenté. Faut-il, quelques dizaines d’années après, refaire la même erreur ? Enfin, la surexploitation de blindés en Afghanistan ne masque-t-elle pas l’incapacité des armées occidentales à fournir aux troupes un nombre suffisant d’hélicoptères, seul moyen qui, de par sa vitesse et sa capacité à s’affranchir du relief, permettrait de vraiment surprendre les Taliban ? « Un autre, engagé sous contrat, parle, avec exaltation, des opérations d’infiltration, la nuit, à la tête d’un petit groupe de tireurs de précision, derrière les lignes ennemies. » Voilà une tactique intéressante. Elle vise à combattre l’ennemi sur son propre terrain et a recours à la furtivité, seul mode d’action permettant de tromper les sentinelles adverses car « les Français savent qu’ils sont épiés par d’invisibles ennemis, paysans le jour, Taliban la nuit, que chacune de leurs sorties est immédiatement signalée. » Il est évidemment plus discret d’infiltrer, sous couvert de l’obscurité, une équipe de tireurs de précision que de faire sortir un convoi blindé par la porte d’un camp fortifié à un jet de pierre duquel vaquent à “eurs occupations” quelques « paysans le jour, taliban la nuit. » « Les Français portent entre 30 et 50 kilos. (...) les insurgés, eux, n’ont qu’une liquette sur le dos, un lance-roquettes RPG-7 et une vieille Kalachnikov. » Résultat : les soldats français débarqués progressent, au mieux, « à quatre kilomètres à l’heure, sur le plat » tandis que les insurgés habitués au terrain sont « capables de monter un col à 3 000 mètres à sept kilomètres à l’heure en traînant un blessé. » En 1940, les Armées françaises ont perdu la bataille parce que nos stratèges pensaient à l’allure d’un homme marchant tandis que les divisions blindées du IIIe Reich progressaient à 25 km/h. Certes, comparaison n’est pas raison et les circonstances sont aux antipodes les unes de autres. Il n’empêche que, une fois débarqués, les Français sont surclassés par la mobilité des Taliban. Seule une flotte d’hélicoptères pourrait permettre de renverser la tendance. Mais envoyer en nombre ces engins occidentaux sur le théâtre des opérations coûterait cher, il y faudrait une véritable volonté politique et un budget de la Défense conséquent. Peut-être conviendrait-il de divertir de leur destination première quelques-uns de ces milliards d’euros que l’on tient à la disposition des banques nécessiteuses. Au camp, « la vie est certes plus confortable, avec ses baraques de types Algeco à double vitrage, ses six magasins militaires, ses restaurants français, italien et turc, et son foyer où l’on peut jouer au billard. » Les Taliban, eux, ne jouent pas au billard. Ils n’ont nul besoin de baraques Algeco ou de restaurants. Sans doute trouverait-on avantage à s’inspirer de certains anciens qui, à la tête de leurs ralliés ou de Français audacieux, portaient le fer et le feu jusque dans les sanctuaires ennemis. Jean-Louis DELAYEN, Roger VANDENBERGHE, Capitaine de corvette PONCHARDIER dit “le Ponch’”, réveillez-vous, ils sont devenus fous ! “Le Ponch’” aimait à dire : « attaquez pour ne pas être attaqués ! » Mais il est vrai qu’en territoire tenu par l’ennemi, on protège moins bien les troupes que derrière le blindage des VAB. Dans le même camp fortifié, « la vitesse est limitée à 10 kilomètres à l’heure - les Croates, qui assurent la police, passent leur temps à la jumelle et à coller des PV. Certains soldats français ont perdu des points de permis ! » N’a-t-on vraiment aucune autre mission à confier aux soldats croates ? Par exemple les envoyer dans la verte pour voir si les Taliban ne dépassent pas les 10 km/h quand ils crapahutent... « Ne jamais rester longtemps au même endroit est l’une des premières règles de sécurité. (...) Finalement, les Français resteront quatre heures. » Donc les Taliban ont fait leur retour dans ce petit village à quatre heures plus une minute. Dans un tel contexte, l’opération civilo-militaire qui y a été menée, à savoir la livraison de poules (oui, de poules !), n’a abouti qu’à ravitailler les Taliban. Comment peut-on prétendre “gagner les cœurs et les esprits” des populations locales si on les abandonne à leur triste sort après s’être donné bonne conscience en ayant saupoudré leur quotidien d’une once d’aide humanitaire qui va leur échapper aussitôt que les troupes occidentales auront tourné le dos ? Ce serait risible si cela n’était pas si grave. « Tout à coup, les soldats se retrouvent à découvert sur le flanc de la montagne. « Chouffez les points hauts », ordonne aussitôt le Lieutenant. » En bonne tactique, il convient non pas de “chouffer les points hauts” mais de les tenir. C’est du reste là une des rares tactiques soviétiques qui a montré son efficacité : en accompagnement des convois, l’Armée Rouge faisait manœuvrer des patrouilles mixtes d’hélicoptères Mi-8/Mi-24 qui déposaient de petites unités sur les points hauts surplombant le trajet suivi. Au fur et à mesure de la progression du convoi sur l’itinéraire, les voilures tournantes récupéraient les détachements afin de les héliporter un peu plus loin. Pour ce faire, encore faut-il disposer d’hélicoptères et non pas faire reposer sa stratégie sur l’emploi de blindés dont les évolutions sont limitées par le relief. Du reste, si les stratèges occidentaux ne généralisent pas cette tactique autrefois employée par les Soviétiques, ce n’est pas par ignorance mais bel et bien par manque de moyens : les soldats savent passer à l’offensive en déployant des « tireurs d’élite héliportés sur les points hauts. » Enfin, offensive, façon de parler puisque l’opération avait pour but d’offrir « des kits scolaires et des soins médicaux. Un déploiement a priori démesuré. » Et, toujours a priori, inutile : qu’est-il resté des kits scolaires et des soins médicaux lorsque les 400 hommes, les 90 véhicules blindés, les quatre mortiers de 120 mm, les tireurs d’élite, leurs hélicoptères et les deux avions de chasse ont regagné leurs bases pour y ripailler dans les restaurants et y jouer une partie de billard ? Pas grand-chose, sans doute. Charles PASQUA avait voulu « terroriser les terroristes. » Vladimir POUTINE avait affiché sa volonté de « poursuivre les terroristes jusque dans les chiottes ! » Affichant son intention de « revenir souvent dans ces endroits reculés » sans doute pour en repartir aussi vite par impératif de sécurité, le Colonel PERRIN, Chef de Corps du 3e RPIMa, déclare : « nous voulons que l’insécurité change de camp. » Ce n’est sans doute pas pour demain
  7. "Sauf que tactiquement il semblerait nécessaire de mettre les gus dehors ; comme on peut l'observer sur les images de toutes les armées. C'est d'ailleurs, une des limites à l'interet des tourelleaux téléopérés..." totalement d'accord. dans kaboul ou autre place peuplée l'interet des tourelleaux téléopérés est tres limitée parce qu'il faut en permanece avoir une vision globale et ainsi empêcher tout aproche de vehicules et motos suspects et pour cela il faut des hommes dehors
  8. il existe une version du hk416 canon 20. hk416 Caliber: 5.56x45mm NATO Action: Gas operated, rotating bolt Overall length (stock collapsed/extended): 10" barrel: 686 / 785 mm; 14" barrel: Barrel lengths: 10.5" / 267mm; 14.5" / 368mm; 16.5" / 419mm and 20" / 508mm Weight: 3.31 kg w. 10.5" barrel, 3.5kg w 14.5" barrel Rate of fire: 700-900 rounds per minute Magazine capacity: 30 rounds
  9. "Le 3e devrait y remplacer des chasseurs alpins". dans une intervu le colonel le nen a dit que le 27e bca serait remplacé par le 2e rei
  10. New NFH90 Plan Should Assure 2009 Delivery Aviation Week & Space Technology Robert Wall Paris NH90 helicopter program realigned to finally field the naval version NH90 partners hope to see faster progress with both the tactical transport and maritime helicopter as a result of a multi-part program restructuring. The NH Industries (NHI) consortium comprising AgustaWestland, Eurocopter and Fokker has been struggling, particularly with the maritime version; repeated technical problems have slowed development. Now government customers and industry have devised a new two-step strategy to field the NFH90 (the naval version) as soon as possible. Rather than worrying about ironing out every element of the entire mission system, they agreed to field the NFH90 search-and-rescue configuration first and the full anti-submarine warfare (ASW) version later. The sequence of customer deliveries also has changed. The Netherlands, which is eager to field the rotorcraft, is now set to take the first NFH90, according to a program official. Italy has given up the lead position, in part because it’s not convinced the new strategy is the right one. Delays also give Rome some breathing room as it scrambles to deal with severe budget pressures. The need to reshuffle the program stems largely from technical problems with the tactical navigation system and the radar. These elements have slowed progress, although developers believe they’re now on the right path. Early on, a landing-gear design failure also had to be overcome, but that fix was validated several months ago. The programmatic switch has been the focus of industry-government talks for several months, but its approval late last month should ensure that the Netherlands can receive its first NFH90 next year (a November handover is targeted). France would follow with the second helo of the type in February 2010—with both countries receiving around four each that year. Delivery of the first ASW NFH90 is expected around 2011. The next few months will be key to determining whether the 2009 delivery date holds. Effectively, qualification trials need to be completed early next year in order to prepare the report to the governments and allow enough time for the information to be analyzed. Some flight test activity also has been adjusted to make sure the search-and-rescue trials are completed quickly. Flight tests of the radar and tactical navigation system now indicate the performance will be adequate, at least for the search-and-rescue mode, although more development work will be needed for ASW operations. Industry and governments also are still squabbling about performance specifications related to “extremes” in the radar performance, including target tracking in heavy sea-states and of small targets at short range. Handing over the NFH90 to customers next year will remain a high priority for NHI. In fact, the contractor seems willing to sacrifice a faster production ramp-up on the tactical transport version (TTH) to ensure the NFH90 finally reaches customers. Since several high-profile international competitions loom, NHI wants to be sure the NFH90 isn’t handicapped by its lack of field experience. For example, in 2010, Germany is expected to run a naval helicopter contest, with roughly 30 units up for grabs. Australia also has a maritime helo program in the offing. Although the land version hasn’t suffered the same tribulations as its maritime cousin, NHI is still struggling to attain adequate output levels. The joint venture this year is likely to fall short of its initial target of delivering 25 NH90 TTHs. An industry executive stresses that the helicopters will be built in time, but the handover is likely to slip into early next year as customers delay acceptance because of problems linked to technical documentation or similar non-aircraft issues. So far, NHI has delivered 11 NH90s; nine more are likely to be in customer hands before 2009—including the first NH90 from Eurocopter’s Australian final assembly line. Meanwhile, next year’s goal of building 60 has also been adjusted. Now the plan is just to double output to slightly more than 40 helos, with 60 the objective for 2010. To help quell the perennial program turmoil, NHI partners also decided to revamp their management arrangement to stress flexibility. For years, the three contractors—despite varying stakes in the project—have had equal decision-making weight. But the need for unanimity complicated tough decisions. Now Eurocopter, which has the largest workshare, and AgustaWestland hold dominant roles. Fokker has been reduced to more of a support position but gained some relief from risk-sharing as an inducement to accept the lower status. Eurocopter and Agusta*Westland also decided to have their NHI representatives be the main voice for the program within each company. (In the past, that role was split, slowing decision-making.) However, to fully improve program management, one more important change is needed, argues one executive. Governments should match industry’s efforts to streamline. Thus, one country would be in charge of coordinating for all governments on the TTH and another on the NFH90. Talks for each version now require multiple governments.
  11. l'article du monde laissait croire que l'operation etait une promenade
  12. France May Buy Reaper UAVs By pierre tran PARIS - French officials are talking with General Atomics about buying the Reaper UAV, also known as the Predator B, as part of their search for a surveillance system to back up combat troops deployed in Afghanistan, sources familiar with the talks said. A General Atomics executive told Defense News that France, as well as a number of European countries, are interested in the Predator B. (General Atomics) A General Atomics executive recently visited the Délégation Générale pour l'Armement procurement office, a defense official said Oct. 17. The French authorities would prefer to choose "a European system" but are exploring options with a number of suppliers, the official said. No decision has been taken yet. A General Atomics executive said, "France, as well as a number of European countries, has an interest in Predator B. We decline to make a comment on this interest at this time." The Aug. 18 ambush of a joint French-Afghan army patrol highlighted the need for situational awareness, a second defense executive said. French commanders relied on a U.S. Predator to provide "eyes" on the clash in the remote Uzbeen mountain valley. "It's an opportunity for sharing data," the second executive said. Sharing data over the same network is vital, as it expands coverage and helps yield a common situational awareness. If France were to acquire the Reaper, the French army would likely share the data network used by American and British forces which operate that aircraft and the Reaper, thus pooling sovereignty and increasing military cooperation within the allied coalition. General Atomics is under pressure to deliver Predators and Reapers to U.S. forces but it might be possible for Washington to divert units to France, the first official said. Acquiring a new UAV has consequences, as the contractor plays a key role in supporting ground stations and the grid. The choice of supplier "embeds" the contractor with French forces, potentially strengthening relationships and making it easier for further sales of products and services. "It's a question of trust," the second executive said. The DGA has also studied acquiring Hermes 450 drones, owned by Thales UK and operated by British forces in Afghanistan under an "ISTAR by the hour" deal. Elbit of Israel builds the Hermes 450. The French Army is sending out the Sperwer tactical UAV, known as the Système de Drone Tactique Interimaire, to boost intelligence-gathering capabilities. Other equipment include a third Caracal EC725 and two Gazelle Viviane helicopters, two 120 mortars and electronic listening gear.
  13. calypso

    Equipement d'urgence

    - des moyens complémentaires de renseignement ont été mis en place ???????
  14. coup de gueule aux militaires et anciens militaires: il est de plus en plus insuportable de lire dans ce blog et d'autres des frases style: ferme ta gueule....tu ne comprends rien...etc. le simple fait de être militaire ou ancien militaire ne fait de persone specialiste en geopolitique et/ou geostratégie. plus d'humilité s'il vous plait. signé: un ancien militaire qui a acomplie sont service dans un pays etranger et donc n'a jamais eu le famas entre les mains
  15. peut-etre est-il temps de revenir aux fondamentaux de l'infenterie et en finir avec le processus de transformation de l'armée française en une gigantesque force de maintien de l'ordre. un militaire n'est ni un policier/gendarme, ni un pompier. je constate aussi que les français aime critiquer l'agressivité des soldats americains mais peut-etre que les militaires engagés a sorobi on manquée d'agressivitée et ça les a couté tres tres cher. selon moi l'envoi de chars leclerc dans cette region tres montagneuse serait une grossiere erreur et du gaspillage d'argent. on ferait mieux d'equiper les soldats avec du hk416/ hk417, minimi 7.62, des lance grenades multiples milkor mgl que dans un engagement comme celui de sorobi causerait des pertes considerables chez les talibans.
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