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Messages posté(e)s par NUBEALTIUS

  1. Puis c'est aussi un gros appel du pied à l'Allemagne qui a vu un redéploiement de force US hors ses frontières sous l'impulsion de Trump. Angela attend certainement des jours meilleurs après les élections US, mais ça donne aussi une alternative. Sans compter le départ de UK de l'UE qui representait avec la France le potentiel  de projection militaire de l'UE

  2. "Méditerranée : Erdogan s'en prend à Macron le qualifiant d'«ambitieux incapable»" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/mediterranee-erdogan-s-en-prend-a-macron-le-qualifiant-d-ambitieux-incapable-20200917
     

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'en est pris jeudi à son homologue français Emmanuel Macron, le qualifiant d'«ambitieux incapable» en raison de son ferme soutien à la Grèce dans la crise qui l'oppose à la Turquie en Méditerranée orientale.

    » LIRE AUSSI - Quelle est la source des tensions entre la Grèce et la Turquie qui menacent la sécurité régionale? 

    Lors d'une vidéo conférence avec les dirigeants locaux de son parti, le président turc a justifié sa politique étrangère musclée et s'en est pris particulièrement au chef de l'État français qui a multiplié récemment les critiques à son encontre.

    «Pourquoi la Turquie est-elle en Syrie, en Libye, en Méditerranée orientale, se demandent certains. (...) Si la Turquie renonce à tout, la France pourrait-elle se débarrasser du désordre que l'ambitieux incapable qui la dirige a provoqué et embrasser une politique de bon sens?», a-t-il affirmé.

    Les relations entre Paris et Ankara se sont considérablement détériorées ces dernières semaines en raison du soutien apporté par la France à la Grèce dans le conflit qui l'oppose à la Turquie en Méditerranée orientale. La Turquie revendique le droit d'exploiter des gisements d'hydrocarbures dans une zone maritime qu'Athènes estime relever de sa souveraineté. Les deux pays ont montré leurs muscles à coups de déclarations martiales, de manœuvres militaires et d'envois de navires sur zone.

    La France a clairement affiché son soutien à la Grèce en déployant des navires de guerre et des avions de combat dans la région, une initiative vivement dénoncée par le président turc.

    Le ton entre les deux pays est monté la semaine dernière lorsque le chef de l'État français a déclaré que «le peuple turc qui est un grand peuple mérite autre chose», dans une apparente allusion aux actions du gouvernement turc et leurs conséquences. M. Erdogan a aussi accusé jeudi les pays de la région et l'Union européenne de tendre «les pièges» envers à la Turquie et d'avoir leurs propres «calculs» concernant la région. «Avec le soutien de notre nation, nous allons continuer à faire ce qui est bon, juste et bénéfique pour notre pays», a-t-il déclaré.

    » À VOIR AUSSI - Erdogan va-t-il provoquer une guerre en Méditerranée ?

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  3. Il y a 6 heures, nemo a dit :

    Et que la participation était très minoritaire. Ceux qui se sente concerner sont majoritairement pro-erdogan mais sont minoritaires dans l'ensemble de la population. Qui a des oeillères? 

    https://www.google.fr/amp/s/mobile.francetvinfo.fr/monde/turquie/presidentielle-turque-qui-a-vote-pour-qui-en-france_2818739.amp

    En France, il a obtenu 65,3% des suffrages, soit 77 289 voix. Le président turc sortant, Recep Tayyip Erdogan, réélu dès le premier tour, dimanche 24 juin, a été plébiscité par la diaspora turque de l'Hexagone, selon le quotidien turc Hurriyet (en anglais). Taux de participation estime à 50%

     

    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-diaspora-turque-a-majoritairement-vote-pour-erdogan-avec-de-grandes-disparites-entre-pays?id=9955048

    en Belgique Près de 91,5% des votes ont été dépouillés, et l'actuel président turc est crédité de 59,6%, une victoire plus nette qu'en Turquie, où il obtient 52,6% des voix (99,7% des urnes dépouillées). Le taux de participation domestique a atteint les 86,3%, mais il est bien plus bas à l'étranger où il frôle les 50%.

     

    https://www.courrierinternational.com/article/vu-dallemagne-linquietant-succes-derdogan-dans-la-diaspora-turque

    S’ils n’ont été qu’un sur deux [parmi 1,4 million d’inscrits] à se déplacer jusqu’au bureau de vote, les électeurs de la communauté turque en Allemagne ont néanmoins apporté un soutien écrasant à Recep Tayyip Erdogan [avec 64,8 % des suffrages] et à son parti nationaliste islamiste, l’AKP [avec 55,7 %].

     

    Les chiffres par pays :

    https://www.hurriyet.com.tr/secim/24-haziran-2018-secimleri/yurtdisi-cumhurbaskanligi-secim-sonuclari

     

    et là pour te donner un ordre d'idée à quoi correspond  le taux de participation global des français de l'étranger a la dernière présidentiel est de 44%

    Donc non on est pas dans une "participation très minoritaire"

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  4. Il y a 1 heure, nemo a dit :

    Oui enfin on a pas affaire à la Chine. Et tu mets de coté le fait qu'une grande partie de la diaspora en question est kurde, qu'une bonne partie des turcs ont quitté le pays pour causes de problèmes politiques. C'est moins  vrai aujourd'hui mais c'était flagrant dans les années 90. Enfin la "pression" communautaire ce fait essentiellement à travers la famille et par groupe d'afinité. Etre "non fréquentable" pour tel groupe signifie juste que tu fréquenteras l'autre groupe qui est juste en face. L'influence dont tu parles existe mais elle concerne l'immigration récente qui est beaucoup beaucoup moins nombreuse.

    C'est d'ailleurs pour ça qu'ils ont soutenu majoritairement Erdogan aux dernières élections turques avec des taux de votes pour l'AKP ou Erdogan  supérieur  à la Turquie^^ .....œillères.....

    • Merci (+1) 1
  5. Il y a 5 heures, Lelabo a dit :

    L'état n'a pas moyen de lutter contre cet organisme légalement ? Vu les tensions entre nos deux pays, il serait temps de faire le ménage !

    Un prise de conscience tardive par nos politique, ou plus tôt un refus de voir certaine chose. Cela ne va peut pas changer grand chose mais les annonces de PR au sujet du séparatisme et du communautarisme vise directement cette problématique 

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  6. à l’instant, Fusilier a dit :

    Donc il y a des turcs qui n'ont rien à foutre de la mosquée... 

    Dans une communauté tu vas rarement à l'encontre de celle-ci. Au risque d'être catalogué comme non fréquentable, voir un dangereux opposant avec les éventuelles répercussions lors du retour au pays. C'est une communauté fonctionnant en grande autonomie et très fermé. Donc oui tu peux avoir des non croyant mais il est quand même de bon ton d'aller à la mosquée entendre la bonne parole en provenance de Turquie ( la diyanet) 

    il faut avoir en tête que même les propos de la diaspora sur les réseaux sociaux sont surveillés

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  7. Il y a 8 heures, Fusilier a dit :

    Par ce que, bien entendu, tous les turcs sont religieux ... :rolleyes:  

    Dans la diaspora tu as intérêt d'être religieux pour ne ne pas être désigné comme un mauvais turque. Une collègue d'origine turc classait ses compatriotes sur le fait qu'ils aillent ou non à la mosquée ( turque bien sûr )..... ça en dit long.

     

    "Méditerranée: Erdogan pour un dialogue avec «une approche constructive»" : http://www.lefigaro.fr/international/mediterranee-erdogan-pour-un-dialogue-avec-une-approche-constructive-20200916
     

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé mercredi 16 septembre que le différend avec la Grèce en Méditerranée orientale pouvait être réglé par un dialogue «constructif» tout en affichant sa détermination à défendre les intérêts de la Turquie dans cette zone.

    » LIRE AUSSI - Quelle est la source des tensions entre la Grèce et la Turquie qui menacent la sécurité régionale? 

    Lors d'une vidéoconférence avec la chancelière allemande Angela Merkel dont le pays joue les intermédiaires entre la Turquie et la Grèce, Erdogan a affirmé que «les désaccords en Méditerranée orientale peuvent être résolus à travers des négociations, pourvu qu'elles soient menées avec une approche constructive basée sur l'équité», selon la présidence turque.

    Mais il a aussi assuré que son pays «continuera à mettre en oeuvre une politique déterminée et active pour défendre ses droits» dans ce secteur, selon la même source. La Turquie et la Grèce se disputent des zones en Méditerranée orientale potentiellement riches en gaz naturel. La tension s'était aggravée fin août, lorsque les deux pays ont effectué des manoeuvres militaires rivales.

    La crise est au programme d'un sommet européen les 24 et 25 septembre à Bruxelles. La Grèce est soutenue dans cette crise par plusieurs pays européens, notamment la France. Ankara a assuré lundi que le retour au port la veille d'un de ses navires de recherche déployé en Méditerranée orientale, l'Oruc Reis, au centre de tensions avec la Grèce, était motivé par des travaux de maintenance de routine et ne constituait pas une reculade.

    À VOIR AUSSI - Erdogan va-t-il provoquer une guerre en Méditerranée ? 

    Mercredi, Ankara a prolongé jusqu'au 12 octobre les travaux de recherche menés par un autre navire turc, le Yavuz, au large de Chypre malgré les protestations internationales. En visite à Nicosie, le président du Conseil européen Charles Michel a exprimé mercredi l'engagement de l'Union européenne à défendre les droits de Chypre dans son bras de fer avec la Turquie à propos des droits d'exploration gazière en Méditerranée.

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a pour sa part mis en garde la Turquie mercredi contre toute tentative d'«intimidation» de ses voisins dans le conflit gazier en Méditerranée orientale.

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  8. il y a 8 minutes, Boule75 a dit :

    Du jour au lendemain, certainement pas, il restera ce franc fascisme en Turquie pendant un paquet de temps ; mais il pourrait perdre le pouvoir et ça, ça pourrait quand même faire une sacré différence, oui.

    Ça je le souhaite sincèrement. Mais cela risque de prendre des années et avec un risque en cas d'intégration à l'UE de retour en arrière en terme de politique intérieure turque, Est ce que ça vaut la peine de tenter le diable ?  On a déjà beaucoup de mal à piloter l'UE à 27 et les dernières tension vont laisser des traces indélébiles. On donne des milliards à la Turquie pour préparer ce pays à l'adhésion à l'UE et n'on sait même pas comment sont réellement utilisé ces fonds. N'est ce pas le moment de claquer la porte au nez à la Turquie en mettant tout sur le dos de Erdogan ?

     

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  9. il y a 26 minutes, Boule75 a dit :

    en attendant qu'Ergan canne

    Penses tu vraiment que même si Erdogan passait l'arme à gauche cela changerait du jour au lendemain ce qui a été semé pendant 20 ans d'AKP et un nationaliste latant depuis le début du 20 eme siècle ? Si c'est ce qu'attend L'Allemagne c'est sacrément optimiste non ?

  10. on ne peut pas dire que l'allamagne aura marqué un soutien clair et franc à l'intervention de la France dans les tensions en MEDOR. Certainement plus simple de se poser en médiateur et limiter les risques. Pour l'instant on est quand même dans les discours et grandes propositions sans passage à l'acte. 

    Les tensions semblent retomber avec la Turquie mais c'est juste la fin du premier acte pour Erdogan. Je jugerais de la fiabilité de l'Allemagne envers la défense des pays membres de l'Europe dans les actes suivants. 
     

    l'europe parlez 27 mais avec un élan donné par moteur franco/allemand . Ou alors ce moteur Franco allemand n'existe pas dans l'UE cadre de la politique étrangère de l'UE. 

  11. https://www.google.fr/amp/s/m.20minutes.fr/amp/a/2862279
     

    PROCES

    Ain : Un extrémiste pro-Turquie jugé pour « appel à la haine et incitation à la violence »

    Le 24 juillet, la communauté arménienne de Décines organisait un rassemblement qui a été perturbé par l’arrivée de plusieurs militants turcs armés de barres de fer

    Un rassemblement de la communauté arménienne, organisé dans le Rhône, a été perturbé cet été par des militants pro-Turquie, venus en découdre avec des barres de fer.

    Si la situation a été maîtrisée par la police, quatre suspects ont été arrêtés.

    L’un d’eux, soupçonné d’être l’instigateur du mouvement, sera jugé jeudi dans l’Ain pour « incitation à la haine ».

    La communauté arménienne de Décines-Charpieu, près de  Lyon, n’avait jamais vu ça. Le 24 juillet, des extrémistes pro- Turquie armés de barres de fer ont voulu attaquer ses membres et cela a failli dégénérer.

    Ahmet Cetin, l’un d’entre eux sera jugé jeudi devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse pour « incitation à la violence ou à la haine raciale ». L’homme, interpellé le 17 août dans l'Ain, où il réside, comparaîtra libre.

    Ce 24 juillet, les assaillants se sont mis à crier « Où sont les Arméniens ? Où sont les Arméniens ? », raconte à l’AFP Raffi Tanzilli, président régional du Comité pour la défense de la cause arménienne (CDCA). Et d’ajouter : « Franchement, j’ai organisé de nombreux rassemblements et manifestations, mais là j’ai vraiment eu peur que ça tourne en bataille rangée ».

    « Loups gris »

    Cinq cents personnes, dont une poignée d’élus, avaient été réunies à Décines (Rhône) par le CDCA pour protester contre « l’agression turco-azerbaïdjanaise » à la frontière nord-arménienne, théâtre de plusieurs affrontements meurtriers cet été. Sur la place, le rassemblement a vite été troublé par des détonations de mortiers. Puis les participants ont reçu des appels les prévenant d’une menace : l’arrivée, à deux rues de là, de « Loups gris », surnom des ultranationalistes turcs.

    Plusieurs témoins racontent avoir vu des militants masqués, munis de barres à mine et d’armes blanches, mais le dispositif policier, mis en place, a permis d’empêcher la confrontation avec des jeunes d’origine arménienne, eux aussi prêts à en découdre.

    Quelques véhicules sont endommagés et la vitrine d’une cordonnerie arménienne visée par des tirs de mortiers, mais la catastrophe a été évitée. L’affaire, largement passée sous les radars de la presse nationale, s’est soldée par l’interpellation de quatre militants pro Turquie. Ces derniers ne seront pas poursuivis, regrette la communauté arménienne. Confirmation n’a pu être obtenue du parquet.

    Le présumé instigateur, ex-candidat aux législatives de 2017

    Mais, rapidement, un des initiateurs de cette « descente » anti-arménienne a été identifié. Natif d’Oyonnax, Ahmet Cetin, farouche partisan du président Recep Tayyip Erdogan, multipliait depuis plusieurs mois les appels anti-kurdes et anti-arméniens sur les réseaux sociaux, et il s’est filmé même ce 24 juillet dans les rues de Décines. Dans une autre vidéo, filmée le même jour par un riverain, on l’entend donner instruction à ses camarades de « jeter (leurs) couteaux » à la vue des forces de l’ordre.

    A l’appui de la plainte du CDCA, figure notamment une vidéo récente où il affirme en turc : « Que le gouvernement me donne 2.000 euros et une arme, et je ferai ce qu’il y a à faire où que ce soit en France ».

    « On a engagé des poursuites parce qu’on est extrêmement préoccupé, confie Jules Boyadjian, président du CDCA. Les «Loups gris» prennent de nombreuses initiatives en Europe. On l’a récemment vu en Autriche et en Allemagne. Une action décomplexée provoquée par Erdogan, qui appelle à demi-mot des partisans à l’étranger à la confrontation. »

    Ex-candidat aux élections législatives 2017 dans l’Ain sous l’étiquette du Parti égalité et justice proche d’Erdogan, Ahmet Cetin a été condamné en 2018 à trois ans d’inéligibilité par le Conseil constitutionnel pour ne pas avoir déposé de comptes de campagne. A Bourg-en-Bresse, il risque cette fois un an de prison ferme.

    • Confus 1
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  12. Hééééé les copains !!!!!

    "Didier Raoult s’emporte devant le Sénat" : http://www.lefigaro.fr/politique/didier-raoult-s-emporte-devant-le-senat-20200915
     

    RÉCIT - Le professeur marseillais a refusé la confrontation avec deux scientifiques contradicteurs.

    L’audition de Didier Raoult devant la commission d’enquête du Sénat était très attendue. Elle s’est révélée une fois de plus assez étrange, comme souvent avec le professeur marseillais. L’absence de contradicteurs spécialisés n’a pas aidé. À l’origine, les sénateurs espéraient pouvoir le faire débattre avec l’éminente épidémiologiste Dominique Costagliola et l’infectiologue Yazdan Yazdanpanah, membre du Conseil scientifique. Las, le microbiologiste a refusé. «Il y a des limites à ma convivialité», a-t-il expliqué lors de son propos liminaire. «Je vous demande de me pardonner de ne pas parler avec des gens qui m’insultent», faisant implicitement référence à une tribune l’accusant (sans le nommer directement, mais l’attaque est très clairement dirigée contre lui) de fraude dans Libération, cosignée par la première. «Je n’ai jamais fraudé de ma vie», a-t-il soutenu devant les sénateurs, reconnaissant que «des erreurs sont passées», et qu’il devait y avoir «2 à 4 % d’erreurs dans les papiers que j’ai faits (3 500 publications selon son propre décompte, NDLR)».

    L’audition s’est ensuite poursuivie dans son style désormais caractéristique, mélangeant les précisions techniques inutilement détaillées (pour impressionner son auditoire néophyte?), la fausse modestie («je ne suis qu’un pauvre humain», «je suis un être très pragmatique et pratique», «vous n’avez qu’un pauvre professeur marseillais devant vous», etc.) et les accusations, à la fois vagues et sévères (souvent légitimes) sur la gestion de la crise sanitaire par les autorités (en particulier le retard pris dans les capacités de dépistage).

    » LIRE AUSSI - Covid-19: «Je ne sais pas ce que le virus va devenir», dit Raoult 

    La recette est ensuite un peu toujours la même: prétendre qu’il est le seul en France (voire dans le monde…) à avoir observé vraiment les malades, à disposer de chiffres fiables sur l’épidémie et la symptomatologie, et à essayer de soigner les gens. Des milliers de médecins en France manquent de s’étrangler à chaque fois, ou le font sur les réseaux. À l’écouter, il serait le premier à avoir découvert que l’anosmie et l’agueusie sont de symptômes très spécifiques du Covid-19 ; que la maladie est liée à de nombreux problèmes de coagulation ; que l’hypoxie des patients ne s’accompagne souvent pas de la gêne respiratoire que l’on constate habituellement dans les syndromes de détresse respiratoire aiguë traditionnels ; etc.

    Sans personne pour le corriger ou le bousculer parmi les rapporteurs du Sénat, Didier Raoult développe son laïus, justifie de n’avoir pas mené d’essai en double aveugle sur son traitement «miracle», la combinaison hydroxychloroquine et azithromycine, au motif qu’il ne se verrait pas donner un potentiel placebo à un malade alors qu’il a un traitement qui marche. Sauf que ce traitement, justement, ne fonctionne pas si bien que ça.

    » LIRE AUSSI - Covid-19: les hôpitaux risquent-ils d’être saturés? 

    Le sénateur Bernard Jomier (PRG), médecin généraliste de formation, a tout de même le courage de poser la question qui fâche. Pourquoi les autorités sanitaires de si nombreux pays déconseillent-elles massivement l’hydroxychloroquine (États-Unis, Grande-Bretagne, Italie, Belgique, Allemagne Brésil, Portugal, Chine, Japon, Australie, Canada, Suisse, Corée du Sud)? Raoult s’énerve. «Vous avez des informations avec lesquelles je ne suis pas d’accord. (…) Vous ne pouvez pas me dire à moi que vous savez mieux que moi. (…) Chacun son métier, les vaches seront bien gardées.» 

    À tort ou à raison, le Conseil scientifique mis en place par le président de la République pour éclairer les décisions gouvernementales sur le Covid-19 a été l’objet de nombreuses critiques. Entendu par la commission d’enquête du Sénat lundi, son président Jean-François Delfraissy a plus que tout autre fait les frais de ces attaques répétées. S’il ne s’en est pas plaint devant les sénateurs, assurant «avoir les épaules» pour les encaisser, il a tenu à rappeler que l’instance était «collégiale». Il avait d’ailleurs choisi d’être accompagné de plusieurs membres lors de cette audition, qui ont chacun eu un temps de parole. 

    Le Pr Delfraissy a rappelé en préambule que le Conseil ne constituait en aucun cas un nouveau «pouvoir médical» qui viendrait concurrencer les pouvoirs législatif, judiciaire ou exécutif. «Nous ne décidons rien, c’est le politique qui décide», a-t-il martelé, soulignant l’indépendance et l’autonomie dont le Conseil avait bénéficié. Par ailleurs, «nous ne sommes pas une structure pérenne», a-t-il argumenté, soulignant que le comité, mis en place par le politique, avait souhaité sa propre dissolution le 9 juillet. Ce n’est qu’à la demande expresse des parlementaires que les scientifiques ont accepté de poursuivre leur mission, avec une date butoir fixée actuellement au 30 octobre. 

    Masques, dépistage, immunité, gouvernance le président du Conseil scientifique n’a éludé aucune question, constatant que la France «n’était pas prête à afronter un tel tsunami». Il a fallu «construire une doctrine, une philosophie, en se fondant autant que faire se peut sur des données scientifiques.» Données qui n’étaient pas nécessairement disponibles au début de la crise. «La science se construit avec des incertitudes», a-t-il justifié. «Deux pas en avant, un pas en arrière, il y a des hésitations.» Ce qui a légitimement pu nourrir chez certains l’impression que l’on ne savait pas bien où on allait. Ce qui n’était pas complètement faux, loin de là.

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  13. il y a 16 minutes, FATac a dit :

     

    il y a 35 minutes, Wallaby a dit :

    Quel truc ? La Turquie n'a ni signé ni ratifié la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Source : https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_parties_to_the_United_Nations_Convention_on_the_Law_of_the_Sea

    L'autre truc ? Le traité de Lausanne de 1923 puis le traité de Paris

     

    Les signataires coté allié:


    Union des républiques socialistes soviétiques

    les États-Unis d'Amérique

     le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord,

    la République française

     la République de Pologne

    ,la République fédérative populaire de Yougoslavie

     la République populaire d'Albanie

     la République tchécoslovaque

     le Royaume de Grèce 

    les signataires coté Axe:

    l'Italie

    le Royaume de Roumanie

    la République de Hongrie

    la République populaire de Bulgarie 

    la République de Finlande.

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