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  1. Question dans l'autre sens : on parle constamment du haut niveau de sélection dans les SAS ou SEAL. A l'inverse est-ce qu'il y a des mentions de stages ou formations où le taux de réussite final était au contraire élevé ?
  2. Gibbs, une remarque cependant. Les unités du COS sont toutes en sous-effectif chronique depuis des années. Fin 80, début 90, le COS n'existait pas encore ou était en cours de formation. A moins que ta comparaison se fasse justement dans les années 90. Quant à dire que le niveau demandé est différent...De ce que j'ai compris c'est surtout la dimension clandestine qui est contraignante et exigeante par rapport au COS, mais j'ai pas l'impression que le niveau à la sélection du SA (pour le boulot de commando au CPIS et CPEOM) soit plus exigeant qu'au sein du COS. A mon sens, bien que le SAS fasse à la fois le boulot du COS que du SA, ils sont avant tout des FS militaires, la formation de base (marches, jungle, combat...) m'apparaît comme une formation OP spéciale avant tout. Ce qu'on fait les SAS en Irak et Afgha en dix ans s'apparente avant tout à ce que fait le COS au Mali. Ce qui était vrai en 80 (SAS/Choc) ne l'est plus forcément aujourd'hui (SAS/COS).
  3. Le reportage en question était le très mauvais diffusé sur Fr3 à l'époque, celui où les instructeurs faisaient bizarrement du social, avec un montage bizarre...c'est simple on aurait cru que c'était une sélection différente que le reportage plus ancien avec Marius. Mais oui c'était celui-là. D'ailleurs, je l'ai revisionné à la va-vite (j'aime voir des images de Lorient mais celui-ci m'énerve vraiment) et on voit quand même pas mal de gars mal en points, pour qui ça se finirait peut-être mal si un passage de la sélection se faisait seul. De ce qu'on voit, la cohésion au stage apparaît pas comme plus importante, les candidats sont seuls face à l'obstacle. Mais les instructeurs ne sont jamais loin. Le RAID Ops de 100 en moins de 36 h se fait en binôme apparemment, peut-être aussi par soucis de sécurité. Maintenant, oui d'autres ont repris la devise, voire le nom même de SAS, mais malgré ces autres versions de l'unité brit, elle continue de clamer régulièrement sa réputation d'avoir LA Sélection la plus hardcore. Exagération ou spécificité des Breacon Becons ? Mais je dois admettre que le nombre de décès est à relativiser.. Je crois savoir par ailleurs qu'en France, le stage commando de la Marine (deux par an) ne se fait plus durant les périodes les plus froides (décembre) à cause du trop grand nombre de cassés (un stage fin 90 aurait vu un seul rescapé)...
  4. Justement, la réputation de la Sélection des SAS est-elle due avant tout au buzz ou vraiment à son niveau d'excellence ? Le fait que deux des mecs aient été réservistes et se soient dopés fait également relativiser ça. Un autre point : le fait que les candidats au SAS soient seuls et sans surveillance durant les marches augmente également le risque d'un accident à l'issue fatale ? Alors que dans d'autres sélections, les mecs sont souvent surveillés de près et au moins en binôme ? Je me souviens d'un reportage sur le stage de sélection des commandos marine français où l'infirmier repérait et récupérait presque immédiatement un gars mal en point (saignement de nez) lors d'une "marche". Moins de surveillance/plus d'autonomie=plus d'accidents tragiques=/=sélection plus difficile ? Par contre Tancrède, sur le fait que 30-40 % des candidats puissent ne rien avoir à faire là à un moment donné et qu'il y ait le facteur coup de bol/pas de bol au moment déterminant peut également en tout état de cause s'appliquer à toute autre sélection pointue. Dans mon analyse, j'en fais abstraction du fait que la grande globalité des FS occidentales souffrent des mêmes problèmes au recrutement. Ca se relativise donc sur le cas d'une unité mais ça peut être appliqué à un degré égal à peu près partout ailleurs. Gibbs, par rapport à quoi plus proches panthères/SAS que Bayonne/SAS ? Et puis il faut voir ça remonte à quand aussi. Le 1er RPIMa a pas toujours garder la même culture d'action spéciale, à une époque où le Choc était effectivement LA force spéciale de l'armée de terre, en un sens très similaire au SAS.
  5. Je suis globalement d'accord avec tout ça. Par contre, y a quelque chose qui m'énerve au plus haut point, c'est le spectateur qui la ramène pour désigner une énormité qui n'en est pas (forcément) une, en particulier lorsqu'on est devant un film plus "réaliste". TDK et les derniers 007 sans être complètement réalistes, sont sur un pendant qui se veut réaliste, de par la mise en scène, le contexte post 11-sept, les bastons plus brouillonnes, le héros qui s'en sort un tantinet plus mal que par le passé. Face à un tel film, je peux tout à fait fermer ma gueule et fermer les yeux sur les "détails" par ci par là qui apparaissent à l'écran souvent très brièvement et peuvent d'ailleurs paraître gros uniquement pour un oeil averti ou connaisseur. Par exemple, j'ai le souvenir d'un pote visionnant TDKR. Juste avant la scène de l'attentat dans le stade, on a un court plan sur les flics de Gotham dans le métro courant pour ressortir devant l'imminence de l'attaque. Mon pote m'a sorti un truc complètement à l'arrache genre "ouais mais comment ils font pour courir avec les gilets pare-balles ?". Franchement ça m'a énervé car c'est typiquement un exemple du "je ramène ma science pour rien, sans aucun support". Sérieux, on parle d'un plan large durant 2-3 secondes max, où on voit une énorme troupe de flics courir à une allure justement plutôt lente. Où t'as vu les gilets pare-balles ? T'as déjà couru avec un pare-balle léger police de Gotham ? Tu vois pas justement qu'ils courent lentement ? Et tu fais une analyse de tout ça dans un plan aussi court ? Non. JE DETESTE LES MECS QUI RAMENENT LEUR SCIENCE AU MOMENT OU IL Y EN A PAS BESOIN. Un autre exemple, la superbe fusillade de Heat, qui était une des premières à être vraiment bien foutue et "réaliste" (technical advisor : Andy McNab, merde). Je veux bien qu'on tergiverse sur le fait que Val Kilmer ne semble recharger qu'une ou deux fois son Colt durant la fusillade. Mais quid du montage montrant aussi d'autres personnages durant la fusillade ? Personne n'a pensé au fait que le personnage peut très bien avoir rechargé entre temps ? Disons qu'il y a toutes les énormités ou exégerations, légères ou non mais pas contestables mais aussi le syndrome du pote qui ramène sa science pour rien, alors que si je m'y étais amusé j'aurais pu commenter une cinquantaine de fois depuis le début du film, même étant devant un "réaliste" comme Heat ou Black Hawk Down. Petit coup de gueule donc contre les grosses gueules. Sinon : top 11 des meilleurs clichés au cinoche =) http://www.dailymotion.com/video/xqwy1r_nostalgia-critic-n-150-top-11-des-cliches-les-plus-cool-vostfr_fun EDIT : comment insérer directement une vidéo ?
  6. Ca commence quand même à être pris en compte, voire à faire partie de l'intrigue (The Dark Knight Rises, Skyfall...).
  7. Le SAS fait des missions FS et clandestines. Mais en ce qui concerne le clandestin, il y a de nombreux exemples où il s'avère être moins adéquatement formé (pour citer un mec du Det, "un soldat SAS en civil reste un soldat SAS" et avant tout une unité avec une culture de l'action militaire stratégique, dont Op spéciale. Un grand nombre d'opé depuis 10 ans faites par le SAS en Irak et Afgha sont clairement des OP spéciales, comparables à ce que fait le COS français au Mali. Je crois même que depuis l'Irlande du Nord, les op clandestines sont vraiment rares. Et peu importe la dimension clandestine du SAS, ma question porte sur la Sélection, qui dans son contenu est comparable à ce qui se fait ailleurs (ça reste son modèle de base). Les décès au CPIS en 2009 sont dû à un accident sur un entrainement explo. Les décès dont je parle à la Sélection SAS sont directement liés à la dureté physique de la formation et ne datent pas d'hier, ça arrive de manière régulière depuis la mise en place de la Sélection, qui ne remonte pas aux tout débuts du SAS où il était lié de près ou de loin aux SAS français et autres par ailleurs. J'ai l'impression simplement générale que dans les FS occidentales, il n'y a pas d'autre unité où des mecs meurent régulièrement dû au niveau physique exigé, peu importe l'époque. Delta a basé son modèle sur le SAS mais la réputation de dureté extrême, avec des décès réguliers continue d'émaner du 22 SAS à ma connaissance.
  8. En 2013, un capitaine est décédé lors de la Sélection hiver (froid), et les deux candidats de la TA en été. En tenant compte que ces accidents sont plus réguliers dans l'historiques de la formation que ponctuels. Les deux stagiaires de St Cyr décédés à l'école de haute montagne étaient des élèves africains à priori peu préparés à ce type de rigueur. A mon sens pas tout à fait comparable. Les liens que j'ai posté parlent aussi d'un grand nombre de blessés graves au fil des ans. Les NZ SAS et SAS R sont certainement de très haute pointure dans leur Sélection, mais toujours est-il là encore que c'est l'original qui porte cette redoutable réputation.
  9. Un certains nombre d'unités sont calquées dans leur sélection sur le SAS mais j'ai envie de dire, toutes les unités n'ont pas forcément les Brecon Beacons comme cadre, ni forcément les mêmes standards et chronos. Ajouté à ça les décès dans ces sélections respectives. Les accidents arrivent partout mais en comparaison (et c'est là que je peux avoir tort) ils me semblent plus nombreux et réguliers chez les britanniques. Toutes les FS se vendent sur leur sélection mais pas toutes forcément en les mêmes termes. Les unités spéciales françaises semblent à ce titre plus modestes, ou bien reconnaissent ne pas présenter ce qu'il y a de plus redoutable (bien que le cours nageur français me semble vraiment être la formation de nageur de combat pure la plus rigoureuse existante). Je ne parle pas du nombre de sélection (auquel cas on peut parler des commandos marine français qui dans une carrière complète ont 4 stage commandos, donc sélections, avec éventuellement le cours nageur). Je parle bien de sélection unique. Les Recce sudafs, avant la fin de l'apartheid, avaient une réputation de difficulté et dangerosité extrêmes, alliées à des succès opérationnels incontestables. Mais ça c'était avant. Et là aussi l'influence du SAS brit semble palpable...
  10. Ca tiendrait, mais la Sélection est réputée pour avoir eu des morts régulièrement tout au long de son histoire.
  11. J'ai vu qu'il y avait eu trois décès en 2013 de candidats à la Sélection du SAS britannique. On pourrait dire que les accidents ça arrive, comme on a régulièrement des morts à des marches courses indépendamment du régiment ou de l'unité en France. Mais trois en une année n'est pas hasardeux. Il y eut au moins une douzaine de morts depuis que la Sélection fut mise en place. http://www.dailymail.co.uk/debate/article-2364723/Tested-destruction-Ex-SAS-officer-reveals-terrifying-selection-process-special-forces.html http://www.express.co.uk/news/uk/416309/SAS-course-that-has-killed-a-dozen-men Je me demande donc, sans aucune fanboy attitude telles qu'on peut en voir sur les forums anglophones (assez peu sur les francophones d'ailleurs), si ceci, plus le taux de sélection TOUJOURS drastique depuis qu'elle existe, accrédite véritablement la Sélection SAS britannique d'être la plus sévère, au moins dans les démocraties occidentales ? En cela, la définition de sélection la plus difficile peut être définie par l'addition dangerosité (exigences physiques et mentales avec des séquelles potentielles pour le corps humain) et exigences de performances/standards (voire les barèmes de la Sélection britannique lors de l'Endurance Phase). Il y a bien des sélection vraiment dangereuses dans certains groupes d'Amérique Latine ou d'Asie, mais la dangerosité dans ce cas là n'est pas nécessairement due aux standards de la sélection mais simplement au fait que certains pays aient une culture militaire/FS plus "bourrine" où les candidats se mettent facilement en danger, sans pour autant que le niveau physique, psychologique, sportif et mental demandé ne soit excessivement élevé. La raison pour laquelle je restreints la Sélection britannique aux normes occidentales. Et si on peut vraiment accréditer la Sélection SAS (bon aujourd'hui ça englobe aussi le SBS) de cette réputation, comment cela se fait-il que ça reste l'apanage des britanniques de maintenir des standards aussi élevés ? Ou alors est-ce que la réputation de difficulté des FS britanniques est simplement mythifiée du fait qu'ils sont historiquement les pionniers en la matière ? Je rappelle que ce n'est pas une discussion fanboy. Même si on s'accorde sur le niveau de Sélection plus ardu au 22 SAS qu'ailleurs, ça ne veut pas dire "meilleur" là non plus. Les brits semblent être un peu moins considérés qu'il y a quelques années en termes de réussites opérationnelles, et américains, polonais, français...ont pas mal gainé en terme de neutralisations de terroristes/pirates depuis.
  12. J'ai en effet omis ce détail qui fait que les SEAL partent pour la plupart d'un niveau de qualification minimale en terme de combat, d'où la longueur de la formation. Par contre les mecs du SBS ne proviennent pus uniquement des RM même si ils restent leur vivier principal. Chez nous, les commandos marine sont par contre presque exclusivement des fusiliers marins. La plupart des gens venant d'autres spécialités embarquent au commando Kieffer, et ne sont plus obligés de suivre le très sélectif stage commando, qui n'est qu'une continuité de la formation combattante de fusilier.
  13. Plus grasse, en quel sens ? Pour rebondir sur ce que dit Luttrell dans mon dernier commentaire, il n'est peut-être pas non plus au fait d'autres exemples. Malgré sa plus courte durée, je me suis toujours dit que le contenu du stage commando de la Marine française ressemble beaucoup sur certains points au BUD/S.
  14. Ouais c'est costaud, j'avais aussi lu les tests Recce avec les mecs largués dans le bush, plein de lions, avec seulement un fusil et quelques cartouches. C'est du lourd mais ça se compare pas vraiment aux SEAL qui ont vraiment l'accent mis sur la puissance, l'intensité physique, le froid permanent. Et tout le cycle BUD/S en lui-même est extrêmement complet et pointu, chaque phase (conditionnement physique, aquatique, combat...) est particulièrement longue. La phase de formation au combat est elle-même aussi longue que le stage commando marine français entier si je me trompe pas. Si le BUD/S garde cette réputation de difficulté top mondial, même si c'est débattable comparé à d'autres, il y a quand même quelques raisons à cela. Voir le bouquin de Luttrell où il déclare que seul le SAS brit offre quelque chose de comparable.
  15. Assez convaincu par le fait que cela prenne finalement que 15 % du temps, et j'imagine que le total de 322 km est peut-être approximatif. Je connais très bien le fait que tout repose sur le mental, mais j'avais du mal à imaginer une telle distance accumulée sur quelques jours entrecoupés de nombreuses autres activités, avec des mecs de plus en plus épuisés, qui avancent mais ne sont plus en mesure de taper des perfs (donc du 16 kmh j'en doute). Par contre, vraiment, j'ai fait mon CME, j'ai pas fait de Hell Week, mais rien qu'à voir les standards et les divers récits, non on ne parle pas du tout de la même catégorie, même si certains CME sont bien rustiques, on peut pas comparer ça à une Hell Week. D'accord pour comparer avec les stages FS français bien entendu, quoique je serai curieux de connaître le total de bornes avalées par un CTE SAS ou un STAC. Par contre, j'y vais toujours mollo sur ces récits de Marines ou Rangers qui ont lâché l'affaire sur des parcours et se sont révélés frileux. Ca part en général de faits minimes qui deviennent très exagérés avec le temps. Comme le mytho comme quoi des SEALs auraient échoué à l'aguerissement du REI en Guyane. Tout ça était parti d'un article dans Képi Blanc mentionnant seulement que les SEALs disaient simplement avoir été surpris par la difficulté du stage, mais nullement fait échec. Quant aux sélections sudaf, lesquelles ? Celles avant la fin de l'apartheid peut-être mais là aussi, je mélange pas sélection exigeante et sélection dangereuse qui ne veut pas dire de qualité.
  16. Il s'agit moins des possibilités humaines que de la capacité à placer ceci (322 km) dans un programme éreintant et très chargé de 5.5 jours. On ne parle pas ici de simple marche pour les stagiaires au BUD/S et un CME est à des années lumière d'une Hell Week à Coronado.
  17. Luttrell dit dans son livre que pendant l'Endoc (avant la Hell Week), ils tapent 10 km par jour rien que pour aller et revenir de la bouffe. Ajoutant 15 km avec les exercices. Je doute pas qu'on puisse le faire, mais je suis pas certains que avec tout ce que la Hell Week accumule à coté les mecs se tapent réellement 50 km de course par jour, et dans leur état. Luttrell dit même que le 6 400 m en moins de 32 minutes, tout à fait faisable auparavant par la plupart, personne n'est dans les temps lorsqu'il s'agit de la faire pendant la Hell Week. 445 bornes pour le premier mois de Sélection SAS...toujours impressionnante boîte...
  18. Ok, ce n'est qu'une question basique mais j'imagine qu'elle peut déboucher sur un sujet plus complexe derrière. https://www.sealswcc.com/navy-seals-buds-training-stages-overview.html On lit ici que durant la Hell Week (la fameuse semaine extrême de la formation des SEAL où les mecs dorment très peu et enchaînent les activités physiques intenses dans le froid et l'humidité, avec un grand nombre d'abandons), les candidats courent au total 200 miles. Je veux bien croire que la Hell Week est infernale mais 200 miles c'est 322 km. Divisé par 5.5 (la Hell Week dure 5 jours et demi), ça donne une moyenne d'un peu plus de 58 km par jour. Pas que ce soit physiquement impossible mais entre ça et toutes les autres activités, j'ai un peu de mal à y croire. D'autant plus que sans négliger la vitesse, ils semblent quand même plus axés sur l'upper strenght body. Si c'est vraiment le cas, je peux définitivement comprendre les mentions de "thoughest in the world". Mais bon, 58 bornes par jour...je veux dire c'est équivalent aux plus grosses marches type SAS (bon avec le Bergen en plus). Si quelqu'un peut confirmer ou infirmer ? Peut-être que c'est une erreur de typo et que ça constitue le total de la phase de conditionnement ? Ou alors c'est vraiment un programme impressionnant. (Je me disais que mettre les sujets FS dans Divers Terre était pas forcément approprié, rien qu'avec ce sujet...)
  19. Il relate d'autres OPEX dans son livre et ne parle aucunement d'une blessure à une main. De plus, les instructeurs au département commando sont très rigoureusement sélectionnés aujourd'hui et sont des mecs expérimentés, ils veulent pas former leurs jeunes à l'arrache. Donc attention aux paroles d'aigris...
  20. Merci pour ces précisions. Y a-t-il d'autres exemples d'unités spéciales modernes ayant également connu un emploi différent ou moins stratégique par le passé ?
  21. Au sujet de leur emploi en Indo, y a-t-il d'autres exemples où des FS furent utilisées régulièrement dans leur histoire pour autre chose que des OP spéciales ? Les commandos marine débarquaient par centaines à Indo ? Ne serait-ce pas plutôt des dizaines ?
  22. Il y a une misconception (que je perçois comme telle) récurrente qui est que les commandos marine français de Lorient sont les équivalents directs des Royal Marines Commandos (non SBS) brits. Personne n'est choqué par un tel comparatif ? Les commandos marine français constituent une formation avec une très sévère sélection puisée dans un vivier de soldats déjà formés (fusiliers), un faible effectif (~400-450) et une dominante opération spéciale en milieu maritime. Les RMC constituant une force d'infanterie de débarquement amphibie de plus de 7000 têtes, recrutés à la sortie du civil, avec une sélection sévère mais certainement pas comparable en termes d'exigences et de taux d'échec avec le stage commando lorientais. Je me trompe donc pas, les RMC ne sont pas l'équivalence des commandos marine malgré leurs origines et traditions communes ? L'equivalent serait en cela le SBS, malgré sa composante nageur, qui ne se retrouve chez nous qu'à Hubert (avec de grosses variantes).
  23. Le Blue Ray est superbe. Le making of est très sympa, avec entre autres une bonne partie sur l'entrainement des acteurs. On se rend bien compte de l'investissement qu'ils y ont mis, ainsi que l'équipe du tournage. Les scenes coupées sont également agréables, après avoir vu le film. Pour les décors, c'est pas Canjuers (le piege afghan), ni même le Maroc, mais le Tadjikistan, Djibout, les Alpes...et Caylus. On se rend compte qu'une part un peu plus grande était donnée a Marius au départ.
  24. Certaines choses de tiennent mais pour une fois qu'on a un film de ce style, je crois sincèrement faire un peu trop la fine bouche. Le montage est un peu chaotique surtout au début, après ça devient plus propre. Les scenes d'action tiennent la route comparé à des équivalents ricains. La partie survit est prenante et à moins de se braquer volontairement contre le film durant toute la séance, la perte de chaque membre est toujours touchante, voire poignante et je suis pas ce qu'il y a de plus sensible. Et pis merde ! Un film avec Marius au milieu d'une brochette qui s'est manifestement mise dedans, dans des paysages authentiques. Vu l'effort consenti et l'hommage a nos troupes, qui est son point le plus fort et inattaquable, on ne peut pas démonter ce film vulgairement, surtout quand on voit ce qu'on nous propose en délires repentant chez nous. Ça aurait pu etre mieux ? Oui, c'est un premier film. Est-ce une insulte à nos troupes comme les autres films du genre chez nous ? Non. Est-ce prenant ? Sincèrement, oui. Faut savoir être bon public.
  25. Certainement qu'il y a des spé plus ouvertes à ce niveau mais cela confirme que l'école commando ne manque pas de candidats, même pour seulement 40 opérateurs par an sur le contrat. Les GIR et GFM ont également mis en place des modules de préparation pour les candidats aux commandos. Je crois que c'est dû au fait qu'il y eut seulement 3 certifiés sur les 93 candidats venant du GFM de Toulon.
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