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  1. Je déterre un peu ce sujet, pour signaler que la composition et le rôle de l'armée française sont étudiés de près dans un livre paru au printemps: "La Campagne du Rhin", de Feldmann et Mas (voici la présentation de l'éditeur, et on le trouve aussi chez Am...) Entre autres, j'ai vu un description détaillée de l'état des forces françaises ramenées au total allié, et des analyses des opérations à Colmar, au-delà du Rhin, pendant Nordwind etc.
  2. Mais non mais non. Disons juste que je suis un poil exigeant. On trouvera nombre de textes que j'ai trouvés admirables (suffit qu'ils soient recherchés, structurés et bien écrits, c'est pas le bout du monde), ou plein de notes de lectures équilibrées. Cela dit, je suis moi-même surpris de voir que les critiques ont rarement souligné les insuffisances qu'il m'arrive de trouver aux textes. (Ce texte préfacé par L.Henniger en est un excellent exemple). Je le mettrais sur le compte de plusieurs éléments: un critique professionnel qui en fait des dizaines à l'année peut parfois manquer de temps et rester superficiel; se fâcher avec un éditeur n'est jamais très habile quand on travaille dans le milieu (journaliste aujourd'hui, éditeur plus tard?). Enfin, non: je ne lis jamais d'extraits des livres que je lis. Je ne lis jamais les quatrièmes de couverture. Je ne lis jamais de critique avant de lire les livres, et non plus avant d'écrire les miennes. Je me fie, dans le choix d'un livre, au sujet et au nom de l'auteur (même si, de plus en plus, et presque malgré moi, l'éditeur influe également). Je cherche en permanence à être surpris et rien ne me fait plus plaisir que de tomber sur un truc dont je n'ai jamais entendu parler.
  3. In Pursuit of Military Excellence est un livre exécrable, mal fait, anti-pédagogique mais qui porte sur un excellent sujet: l’évolution de la théorie militaire terrestre du début à la fin du 20ème siècle, de l’héritage de Clausewitz au renouveau doctrinal américain des années 1980, et l’influence des "opérations en profondeur" développées par les penseurs soviétiques dans l’entre-deux-guerres. Suite ici
  4. Cette ré-édition d’un volume oublié paru en 1950 est une compilation d’anecdotes apocryphes sur une vingtaine de maréchaux soviétiques. Il n’y a rien de pertinent à tirer de cette petite curiosité. On passera son chemin sans plus y prêter attention. Suite ici
  5. Oui, on peut le voir comme cela. Et d'ailleurs, cela signifie que le personnage a déjà décidé de quitter la carrière des armes. Il se place maintenant sur le plan politique, plus militaire. Toutefois, même politiquement, son texte est souvent d'une confondante naïveté.
  6. C'est que la note de lecture sur l'Afgansy, qui donne en effet envie de lire le livre, n'est pas de moi mais d'un invité !
  7. On se demande bien comment cet texte a pu avoir eu une grande influence lorsqu’il est paru vers 1880. Le lire aujourd’hui est une déception: idée unique répétée sans cesse, analyse superficielle, ton amer, rien de constructif. Il est vrai que l’ouvrage, publié 10 ans après la mort au combat de l’auteur, est inachevé; que l’on a simplement compilé 150 pages de fragments; que l’auteur avait fait circuler un questionnaire original auprès des officiers français, dans un premier essai de méthode sociologique; que le style alerte a pu impressionner. Suite ici
  8. On voit des références abrégées, où typiquement seulement le début du titre d'un livre est cité. Mais seulement quand ce même livre a déjà été cité, avec le titre complet, dans une note précédente. Par contre, je n'ai pas d'exemple dans les quelques livres, même anglo-saxons, qui trainent sur mes étagères, d'une notation aussi peu pratique que celle mentionnée. A noter que c'est juste une question de forme: les références elles-mêmes sont exactes (je n'ai pas pu m'empêcher d'en vérifier 2 ou 3)
  9. Philip Sabin, professeur au King’s College de Londres, a écrit ce livre pour partager son expérience pédagogique avec les wargames. Enthousiaste et prosélyte, il donne aussi bien une analyse structurée des composants de ces jeux que des exemples concrets d’utilisation en classe. Le texte, qui est plus qu’une introduction à ce sujet original, brille par sa structure mais souffre de singulières scories qui n’en font pas l’ouvrage de référence qu’il aurait pu devenir. Suite ici
  10. Il arrive qu’on voit d’emblée qu’un livre, même récent, est un classique: telle cette histoire de la marine impériale japonaise signée par deux chercheurs américains. Centré sur les évolutions technologiques et doctrinales, ce Kaigun suit l’évolution de la flotte japonaise, depuis sa création à partir de rien jusqu’à son entrée dans la guerre en verra l’annihilation. Avec clarté, exhaustivité, pédagogie et finesse analyse. Suici ici
  11. Cette biographie de Mountbatten est un ouvrage de vulgarisation facile d’accès. Bien que toute en admiration et complètement dénuée d’analyse ou de mise en perspective, elle reste, si on ne connaît pas le personnage, suffisamment ordonnée pour faire une lecture agréable. Suite ici
  12. Cette ambitieuse Histoire de la pensée militaire, regroupant 3 livres publiés de 1989 à 1998, remet chaque étape de la doctrine militaire dans son contexte social, en étudiant les travaux des principaux auteurs à la lumière de leur environnement personnel et culturel. Le texte est bien écrit, érudit, passionnant souvent: sa méthode structurée, ses analyses pénétrantes, ses conclusions argumentées sur Clausewitz ou Liddell-Hart, en font une lecture stimulante de bout en bout. Une (longue) suite ici
  13. De nouveau je tombe sur un livre en ayant l’impression de me faire avoir, ici via une jaquette prétendant livrer les "carnets" d’un maréchal allemand fort connu pour sa défaite, mais allongeant sur 280 pages ce qui ne constitue que quelques bribes à l’intérêt superficiel. Suite ici
  14. le lecteur

    Another Pearl Harbour

    Sur la faisabilité: je crois que le cas a été étudié de près, par les USA, après la guerre. A ce dont je me souviens, les chances de succès japonais sont quasi nulles, en raison de la géographie montagneuse des îles et de l'insuffisance logistique pour soutenir une force d'invasion. Il y a quand même pas mal de troupes américaines sur place. Sur l'impact: simulé et simulé en wargame, l'impact est que les américains commencent la guerre à San Francisco et non à Honolulu. En gros, ils perdent 1 an à simplement revenir en force sur Hawai. En même temps, la liaison entre les USA et l'Australie devient vraiment compliquée, et les troupes du Commonwealth situées dans le Pacifique Sud ont un gros problème d'approvisionnement en pétrole (dès que les puits hollandais sont aussi aux mains des japonais). Voilà voilà...
  15. On pense fort bien connaître un moment d’histoire, et on est toujours surpris, en ouvrant un nouvel ouvrage, d’en découvrir des pans complètement nouveaux et des interprétations originales: exactement la sensation que donne ce Grand jeu de dupes, sur les relations entre URSS et Allemagne l’année précédent l’opération Barbarossa. Gabriel Gorodetsky donne ici le point de vue soviétique dans un texte riche en éléments inédits, parfaitement structuré et proposant, malgré quelques emportements dans ses conclusions, une fine analyse psychologique de la situation. Suite ici
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