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  1. D'accord sur cette réflexion sur le rôle de l'argent. Pourrait-on compléter cette analyse avec une réflexion sur le rôle de la technologie ? Ce qui m'y fait penser, c'est le film "Les Vacances de monsieur Hulot" qui est passé hier à la télé. Avec le noir et blanc, et des gags en moyenne assez moyens, j'ai eu du mal à m'accrocher sauf peut-être à la musique et à quelques trouvailles dont une scène assez bizarre de vacanciers qui font la fête, qui dansent, qui boivent, qui rient, avec pour fond sonore la radio allumée où résonne la voix d'un président du Conseil à la tonalité, je dirais gaullienne avec des trémolos dans la voix, et des appels solennels à l'effort, à soutenir l'action du gouvernement qui bientôt portera ses fruits, à surveiller que les importations ne dépassent pas les exportations et caetera... Et je me suis demandé si la réflexion de Tati avec cette scène n'était pas de montrer que cette technologie permettait de massifier la diffusion des discours politiques, tout en montrant le revers de la médaille, qui est aussi une réaction naturelle : l'effet de saturation chez les citoyens habitués d'écouter ces discours qui sont toujours les mêmes, et finissent par ne plus les écouter. Même si la radio est en marche, même si le son est là, il ne pénètre plus à l'intérieur des oreilles. Les citoyens sont en vacances, les citoyens s'amusent, ils se sont mis des "boules Quies" virtuelles, l'amusement c'est cela qui est sérieux, et c'est l'homme politique qui a l'air ridicule, sur une autre planète avec ses propos sur l'économie, sur le pays, sur le patriotisme. On est en 1953, la guerre, la politique, c'est fini : on veut passer à autre chose. Autrefois, avant la radio, ces discours étaient faits sur la place publique, et les citoyens étaient tenus de bien se tenir, d'écouter religieusement l'homme politique qui parle. L'intrusion de la parole publique dans la vie privée, dans le domicile privé par le biais de la radio permet au citoyen de s'en moquer irréligieusement et finalement de se déconnecter. Trop de connection tue la connection. Aujourd'hui la technologie a encore progressé avec les écrans, avec internet et les téléphones "branchés" : elle est en théorie beaucoup plus massive et distributive d'une connexion ubiquitaire avec "l'info" et donc avec le pouvoir. Mais l'ironie des renversements de situation entre le sérieux et l'amusement, la saturation des oreilles et des yeux par rapport aux écrans et aux écouteurs, ont probablement grandi en proportion. Donc il faut vraiment beaucoup "jeter de l'argent aux problèmes" (throw money at problems) - pensent-ils, avec une part de vérité - pour obtenir ce que Patrick Le Lay appelle le « temps de cerveau humain disponible ». Plus la technologie progresse, plus l'électeur fuit, s'évade, et plus il est difficile de le rattraper par le col pour le faire voter. D'où aussi l'infotainment qui essaie de brouiller les cartes entre le sérieux et le plaisir, qui est une sorte de réponse au "problème" exposé par Tati.
  2. Je suis d'accord. Une secte remplit plus facilement un cerveau avec son idéologie s'il est vide que s'il est déjà plein. En particulier s'il renvoie à une autorité de référence. Je pense à la carte des résultats électoraux du nazisme en Allemagne qui indique que les régions catholiques votaient beaucoup moins NSDAP que les autres régions. Cela dit, cette étude ne permet d'aboutir à aucune conclusion générale car l'échantillon utilisé est trop restreint : il faut environ 1000 personnes pour que les données aient une marge d'erreur de quelques pour cents, or nous n'avons ici que 160 personnes, ce qui donne des marges d'erreur énormes. D'autre part l'échantillon n'est pas forcément représentatif : nous avons affaire à des familles qui ont fait la démarche de s'adresser à un organisme privé spécialisé. Les familles qui pour une raison ou pour une autre seraient concernées par le phénomène mais n'auraient pas le réflexe ou le réseau de connaissances les amenant à ce type de démarche ne sont forcément pas prises en compte. Je rappelle aussi ce reportage en Turquie décrivant un père acquis à la cause de Daèche, et où le départ de son enfant vers Raqqa est valorisé :
  3. http://www.bbc.com/news/blogs-news-from-elsewhere-32235807 (9 avril 2015) Les relations entre l'Inde et le Pakistan se détendent à l'occasion du rapatriement des expatriés au Yémen : la marine pakistanaise a embarqué des citoyens indiens et réciproquement des citoyens pakistanais ont pris des vols Air India d'évacuation. Mais elles se retendent sur un autre sujet : http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20150410.AFP4457/l-inde-commande-36-rafale-a-la-france-modi.html?xtor=RSS-19 (10 avril 2015) Lbération par le Pakistan de Zakiur Rehman Lakhvidu, cerveau présumé des attentats de Bombay, qui avaient fait 166 morts en 2008. http://www.nytimes.com/2015/04/11/world/asia/pakistan-militant-leader-mumbai-attacks-released-on-bail.html (10 avril 2015) Déjà en décembre, l'Inde avait condamné la décision d'un tribunal de le remettre en liberté. C'est uniquement en ressortant une vieille loi coloniale que l'exécutif (et non la justice) l'avait mis en incarcération administrative pour le garder en prison jusqu'ici. C'est cette incarcération administrative qui vient d'être annulée par une haute-cour. Peu après l'élection de Narendra Modi, il y avait eu une escalade des frictions sur la ligne de démarcation au Cachemir.
  4. http://www.theguardian.com/world/video/2014/may/16/ukraine-crisis-discussed-panel-experts-video1 Débat en anglais, en vidéo de très bonne définition, de 24 minutes, le 12 mai 2014, avec les invités suivants : Luke Harding, correspondant à l'étranger du Guardian Orysia Lutsevych, chercheuse à Chatham House Tony Brenton, ancien ambassadeur britannique en Russie Jamie Wilson, directeur des informations internationales du Guardian J'aime bien le côté « perfide Albion » de l'ambassadeur : il semblerait qu'il possède dans son cerveau tous les neurones pour comprendre les réflexes et les ressorts de la « perfide Russie » mise sur le banc des accusés.
  5. http://thediplomat.com/2013/11/does-china-want-a-cold-war/ (5 novembre 2013) L'Université Nationale de Défense a produit une vidéo, 较量无声 (concours silencieux) : Un documentaire dont la thèse est que ce n'est pas la dissolution de l'Union soviétique qui a produit la fin de la guerre froide, mais la fin de la guerre froide qui a produit l'effondrement de l'Union soviétique. Autrement dit, c'est parce que les Russes se sont laissé séduire par les Occidentaux, se montrant chaleureux au lieu de rester froids, qu'ils ont "perdu" la partie. Le film de 100 minutes, qui a été supprimé des sites populaires tels que Weibo rapidement après qu'il y fut fuité, mais qui reste disponible sur youtube, s'attaque à presque tout ce qui est occidental, depuis les "think tanks" américains - les bourses Fullbright, la fondation Ford et le Carter Center sont montrés du doigt - jusqu'aux musiques électroniques et aux marques de luxe, qui sont tous les éléments d'un complot pour "laver le cerveau" de la société chinoise et pour détruire la Chine par l'intérieur. "Les élites américaines (...) croient avec ferveur que la meilleure façon de désorganiser la Chine est de travailler étroitement avec elle pour faire en sorte qu'elle s'intègre progressivement dans l'ordre international et politique dirigé par les Etats-Unis", dit le général Liu Yazhou, commissaire politique de l'Université Nationale de Défense. La conspiration s'étend à Hong-Kong, où les consulats américain et britannique utilisent, selon le reportage, leur "inhabituellement grandes" ressources dans ce territoire pour infiltrer et déstabiliser la Chine en influençant des événements tels que les rassemblements du 4 juin et du 1er juillet, le mouvement contre l'éducation nationale ("chinoise"), et "Occupy Central". L'une des leçons que le spectateur chinois est apparemment censé tirer du documentaire, que l'on peut considérer comme une critique de la politique de "porte ouverte" du gouvernement chinois, est que le contact avec les Occidentaux est néfaste.
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