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  1. Plusieurs remarques : les avancées sont certes plus "rapides" mais restent limitées en profondeur. Pas d'effondrement de front pour les ukrainiens à court terme à prévoir les retraits successifs peuvent aussi avoir comme objectif de raccourcir les lignes pour assurer un meilleur approvisionnement et couverture AA/EW/drones/artillerie que sur des villages éparts avec une ligne distandue un piège en contre ne peut pas être exclus (d'ailleurs qu'en est il des reserves blindées ukrainiennes ?) la mise en dépot de matériel serait effectivement contre intuitive sauf à vouloir créer des nouvelles armées ou corps d'armée (comme annoncé par Shoigu) les russes entrainent mieux leurs forces loin sur les arrières avant de les envoyer au casse pipe or il faut du matériel pour former et équiper des unités en fin d'entrainement ou en réorganisation, matériel que ne fera donc pas le chemin usine-front directement mais qui peut très bien faire le chemin usine-unité d'instruction-front avec quelques semaines de décalage dans les premières phases du conflit, les productions étaient directement envoyées au front pour patcher les pertes mais en désordre, ici on peut tout à fait avoir un concentration des moyens avant déplacement plutot que saupoudrage à la va vite enfin, il est fort possible qu'on soit sur une situation intermédiaire (unités en ligne recomplétées ET formations de nouvelles unités ou rééquipement d'unités reformatées à l'arrière)
  2. Le Scalp/Storm Shadow sont des missiles traités bas RCS, de croisière à altitude ajustable (donc Hi- Lo possible) ce qui complique leur détection et leur acquisition par un système AA. En théorie ils sont donc plus difficiles a détecter une fois lancés (mais plus simples à intercepter une fois détectés parceque plus lents et selon le profil de vol plus susceptible à de la triple A Les HIMARS sont des missiles balistiques, le tir et la trajectoire sont plus facilement detectable -si on a le bon ISR-, l'interception est censée être possible à partir de toute la famille de SA-10 (S300/S400), Patriots et SAMP-T qui ont tous un logiciel et une suite anti SrBM. Ils ne feront donc probablement pas mieux ou pas pire que des Tochka-U, pas mieux ou pas pire que des Iskanders (interceptables donc mais pas à 100%, certains vont passer) Quant à savoir le ratio entre l'un et l'autre, ce sera une fois la poussière retombée
  3. Cf les objectifs politiques affichés : neutralisation de l'Ukraine comme membre potentiel de l'OTAN et dégagement des oblasts DNR et LNR. Ce serait une victoire politique interne pour Poutine (et externe également puisqu'il aura dans ce cas, atteint ses objectifs politiques envers et contre l'OTAN/les USA/l'UE). Ce qui se passera 10 ans après ce ne sera plus son problème, nan ? Les cartes géopolitiques internationales rebattues c'est visiblement l'objectif de la Russie (mais aussi de la Chine et dans une moindre mesure de l'Inde). Les troupiers qui tiennent les lignes au sol ne sont que des stats en vertu de cela
  4. Il est effectivement bon de regarder la ventilation de ces 61 milliards Tel que prévu c'est 10 milliards pour les salaires des FAU 8-10 milliards pour la maintenance et remise en état des infra energetiques une bonne vingtaine de milliards pour reconstituer les stocks de l'Army et dans les 20 milliards en aides militaires directes ou indirectes (soit à peine 10% de ce qui a été déjà fourni à l'Ukraine jusqu'à maintenant) - encore faut il savoir ce que ca recouvre parceque si ils chiffrent un M113 au prix d'un Bradley comme cela a été fait précédemment , ca peux aller vite- A rajouter que ces donations sont en fait des prêts (et pas des donations nettes) et qu'il va donc falloir des garanties, quelles qu'elles soient
  5. En ce qui concerne la blyatmobile, l'idée est visiblement pas si con que cela (l'espacement entre la couche externe et le blindage externe du char étant suffisant pour casser le cone de métal super liquide des charges HEAT peut etre y compris de missiles antichars, ce cone ayant tendance a perdre de sa cohérence rapidement) En ouverture de colonne c'est pas une mauvaise idée L'étape suivante serait d'y coller des rouleaux anti mines L'étape d'après d'en faire un VBIED
  6. Il est spécialiste de rien (en tout cas pas opérationnel guerre) et depuis le début du conflit, les ukrainiens auraient déjà dû être à Vladivostok à l'écouter. Source a jeter (préférer les analyses du colonel Autrichien chauve pour peu qu'il en fasse encore)
  7. Marketing basique : il t'arrive quelquechose de bien (tu trouves un bon service, un bon fournisseur, un bon plombier, qu'importe) : tu fais circuler l'info envers 3 personnes qui en profitent (tu améliores le moral et/ou la vie de 3 personnes) Il t'arrive quelquechose de mal (tu te fais enfler par ton fournisseur, ton plombier est un manche, ta compagnie aérienne est merdique) : tu fais circuler l'info envers 17 personnes en moyenne directement ou indirectement. Dans le cadre d'un conflit ou tu as énormément de blessés (lourds et visibles : amputations etc), de gars qui n'arrivent pas à être retirés du front (rotations limitées), de gars en fin de contrat qui ont une reconduction "tacite" et autres histoires du genre, c'est pas les histoires négatives transmises ou visibles dans la société qui manquent. Du coup pour chaque cas, tu démoralises 17 personnes. Ca peut donc aller vite La floppée de volontaires, elle a eu un pic après la branlée/désastre russe du début. Ensuite c'est devenu plus dur. Et le moral d'une armée, c'est comme le moral d'une société, ca monte quand tu gagnes, ca descend quand tu perds (cf l'offensive ratée vendue comme un grand espoir de victoire et donc de façon corolaire transformé en très grande deception)
  8. 3 points : 1-les RH de toutes les armées de l'air occidentales (y compris l'USAF) sont très tendues, elles manquent toutes déjà de pilotes ET de personnels de maintenance au sol. Y'a pas tant de "jeunes retraités" que cela 2-Les équipes devraient être homogènes donc venant du même pays ce qui complique encore la donne (parceque même avec les procédures OTAN, une équipe de MCO hollandaise ne travaille pas nécessairement comme une équipe de MCO polonaise même si c'est sur le même appareil) 3- les pertes dans les volontaires étrangers au sol sont diluables et diluées dans les pertes totales (de toutes façon pas ou peu documentées par les ukrainiens). Par contre, un Iskander sur 50 personnels d'un même pays ca risque de jaser au niveau des familles et donc des politiques bref, envisageable pour des missions ponctuelles spéciales (surtout au niveau des pilotes qui peuvent entrer et sortir du territoire ukrainien relativement facilement) ou pour un nombre limité d'appareils (1 ou 2), pas pour une campagne aérienne de longue durée, ni sur le long terme. La comparaison avec les Tigres volants (message au dessus)n'est pas viable, la BA des TV n'étant pas vulnérable dans la profondeur, l'entretien ds machines beaucoup plus simple et moins consommateur RH, l'empreinte au sol moins visible et de toute façon malgré la légende sans effet autre que micro tactique pour la campagne aérienne au dessus du Sud de la Chine
  9. Je ne parlais pas nécessairement de toi. Mais on a l'image d'une Chine prédatrice (ce qui n'est pas entièrement faux .... sauf qu'elle fait ce que nous faisions avec juste des approches différentes) parceque elle nous taille des croupières économiques et elle est désigné comme un bloc anti nous (ou nous versus elle) Il y' aurait des tas de choses à dire sur la coopé Chine-Sud Global. Il y'a du bon, du moins bon, des abus et des abus de faiblesse. Mais on voit aussi la démarche sous notre propre prisme et du coup négatif pour nous (oui ils nous piquent de l'influence et des parts de marchés en Afrique et Amsud). Dans le monde multi bloc compétitif qui est en train de se former, la Chine ne fait ni pire, ni mieux moralement et techniquement que par exemple les USA. Chacun défendant un bout de steak qui se réduit. C'est juste du technique et pour l'intégrer il faut retirer le coté moral (le camp du bien) dont on a été biberonné depuis trop longtemps. Les chinois eux, effectivement ne s'embarassent pas de papier cadeau de ce genre, notamment parceque leur histoire (Confucianisme qui reste très présent matiné de communiste d'état à la sauce Mao) n'est justement pas influencé par ce coté très anglo saxon de bien/mal (qui d'ailleurs n'existe que dans les mots)
  10. C'est plus compliqué que cela en fait. On aime bien pasticher tourner en ridicule les blocs que l'on considère opposés Mais - Il y'a des aides au developpement de la part de la Chine vers le Sud global (comme de la part des européens et des américains) : certes ca se paie (pour tous les cas) par une acceptation de soft power/influence - Il y'a des aides financières d'infrastructures (crédit à 0% voire financement complet). Ca se paie effectivement par une influence politique ou sur l'infrastructure elle même (flux commerciaux accélérés dans l'intérêt in fine chinois) - il y'a de la coopération stratégique avec des régimes que l'on considère tampon (Corée du Nord, Birmanie) -il y'a de la coopération financière avec les petits états du pacifiques pour leur vote à l'ONU Les chinois ne font rien d'autre que ce qu'on fait les européens avant 40 et les américains après 45. Ils investissent (comme tout le monde l'a fait) avec un objectif de retour sur investissement que ce soit en zones d'influence, soft power, futurs marchés exports, futurs marchés fournisseurs Donc oui d'une certaine manière avec les chinois tout ce paie. Mais à part le volume et la méthode en quoi est ce différent de la "coopération" des pays du Nord vers les pays du Sud au resultat final Personne ne fait de cadeau à travers le monde et les politiques de coopérations ont toujours un objectif affiché au bénéfice premier du bailleur de fond
  11. Pas si simple Hypothèse des troupes françaises déployées en arrière du territoire ukrainien sont frappées par des unités inconnues de sabotage : déni possible par un seul drone (sur une volée de 30 qui sont partis ailleurs) : déni possible (un drone brouillé ou perdu c'est très con et ca peut tomber n'importe où) par quelques roquettes longues portées :déni de niveau acceptable (c'est con des roquettes) par un missile type Iskander ou à guidage UAV : déni non acceptable Dans les cas 1,2 voir 3, va-t-on prendre de le risque d'une frappe de riposte ouverte mettant en friction officielle les forces armées françaises et celles de la fédération de Russie ? C'est aussi un doigt dans l'engrenage tout en étant une décision politique explosive aussi sur le plan intérieur (tant que niveau de l'Assemblée/Parlement que de l'opinion publique) Les forces armées russes ne sont pas Hamal de 1983. On pouvait frapper sans trop de risque les camps d'entrainement. Ici ce n'est pas le cas (réseau de DA, patrouilles de chasse etc) et c'est un acte de guerre ouvert sauf à jouer également du déni possible (pilotes français sur F16 ukrainiens avec AASM) La situation serait de toute façon militairement et politiquement délicate à tout le moins Note complémentaire : je ne crois pas à l'incertitude stratégique dans le discours de Macron. Ca ressemble plutot à un affolement réel quand à ce qu'il se passe sur le terrain. Le discours de 2023 (les ukrainiens à Sebastopol) a quand même changé de braquet un peu partout (les ukrainiens sont en train de perdre la guerre) et Macron est le seul politique à le dire (à peu près) ouvertement (alors que ce bruit faible prend de l'ampleur dans les cercles informés depuis des semaines. Il serait intéressant d'avoir les analyses des SR des différents pays pour recouper mais les militaires estoniens, norvégiens et polonais au moins ont l'air assez d'accord sur ce dernier point
  12. C'est là qu'il est interessant de se poser des questions sur les buts de guerre (et donc politiques ce qui nécessite de prendre du recul par rapport aux divers Txx et M1 qui brulent) des uns et des autres Maximaliste russe : Jusqu'à Kiev et au Dniepr (la partie ouest a déjà été déclarée comme pas interessante et devant revenir eventuellement à la Pologne) Maximaliste moins : une neutralisation des forces armées ukrainiennes et une neutralisation des instances politiques vues comme anti russes (sans nécessairement la prise de territoire du point au dessus) Median : mise sous contrôle des oblasts de Luhansk, Donetsk, Marioupol et Kherson peut etre jusqu'à Odessa peut etre à relier avec la Transnistrie Median moins : cf ci dessus sans Odessa et/Kherson ville (arrêt sur la fleuve) Minimaliste : repousser les ukrainiens hors de portée offensive facilitée des concentrations urbaines des villes si dessus (en particulier Donetsk sans nécessairement considérer tout l'oblast qui est grand) puis gel Maximaliste ukrainien : récupération de tout les territoires perdus depuis 2011 Maximaliste moins : pareil qu'au dessus sauf la Crimée Median : j'en vois pas Minimaliste : arrêt sur une ligne défensive donnée le moins en profondeur possible puis gel (cas possible ou les pertes deviennent insupportables des 2 cotés en même temps, sinon les ukrainiens continueront à pousser pour le point A ou B) Ce qui amenera l'un ou l'autre à la table de négo c'est soit d'atteindre un de ces buts politiques affichés (et du coup les ukrainiens ont moins d'options que les russes) soit jouer sur l'épuisement social, économique et militaire au point qu'un des 2 camps jette l'éponge ou les 2 camps mettent les pouces Pour l'instant on est sur cette dernière phase dans les 2 camps sans avoir (et de loin) atteint le point d'épuisement/bascule (mais ca peut arriver très vite cf l'offensive Luddendorf de 1918 qui a vidé l'armée impériale de ses forces vives ou la suite catastrophique de l'offensive Broussilov forcée par la maison impériale et dont les pertes ont contribué à sa chute)
  13. Les dernières pages me font sourire tellement elles ne prennent pas de recul Petit rappel : 3.5 milliards promis pour l'Ukraine versus 10 milliards a économiser sur le budget de l'Etat (donc des services publiques qui sont à l'os) et des agriculteurs français mais aussi européens qui n'en peuvent plus des produits ukrainiens dumpés au point de générer des tensions sociales en France, Italie, Allemagne, Pologne Plus les aides aux réfugiés (qui commencent a fortement faire grincer des dents en Pologne, en rep Tchèque entre autre) Le contexte macro c'est que le soutient à l'Ukraine s'il est affiché politiquement plus ou moins de façon maladroite est également en train de s'éroder dans l'opinion publique européenne (à l'exception des pays directement frontaliers de la Russie) Et que ce soutien va s'éroder encore plus en France suite à la reprise des dire du Président (-parceque soyons honnête, qui veut mourir pour Kiev-) l'équation c'est comment concilier des déficits budgétaires à traiter avec une aide militaire et monétaire, une reconstruction d'un appareil militaro-industriel et des tensions économiques qui dérivent en tensions sociales du fait de l'entrisme de produits ukrainiens sur le marché UE (facilité par sympathie et mesure d'aide à l'état ukrainien) Je vois pas bien et y'a eu beaucoup de yakafokon sur les dernières pages qui ne prennent pas en compte l'ensemble des problèmes donnant une quadrature du cercle insoluble
  14. petit rappel : https://www.histoire-et-civilisations.com/thematiques/antiquite/la-chute-de-lempire-romain-pourquoi-notre-vision-a-change-75426.php Non pas une, mais des crises Le pouvoir impérial est instable. La crise politique est le premier cercle de la crise générale inéluctablement à une crise migratoire. L’insécurité et les pillages engendrent une crise migratoire, soit le troisième cercle de l’enfer. La baisse de la productivité, fruit des troubles précédents, donne naissance à une crise financière. La hausse de la pression fiscale attise la crise sociale. La superposition de toutes les causes précédemment citées aboutit à une crise démographique. L’ambiance est à la peur et à la superstition, soit le terreau parfait d’une crise culturelle Mais entre 150 et 450, il y aurait eu une sorte de période transitoire, pendant laquelle le climat s’est progressivement désorganisé. Les précipitations se sont raréfiées. Les sécheresses ont été de plus en plus fréquentes et ont entraîné des pénuries récurrentes Le délitement du VIe siècle aurait été précipité par des épisodes météorologiques extrêmes. Les pluies diluviennes dans la partie septentrionale de la Méditerranée ont provoqué des crues aux conséquences catastrophiques dans les villes : dégradation des routes, problèmes d’égouts, hausse des maladies infectieuses… La peste antonine qui débute en 165 n’est ni induite par le bacille de la peste ni la première pandémie de l’histoire. Elle est cependant la plus violente documentée jusque-là, puisqu’elle engendre une crise longue de presque 30 ans, sans compter les répliques. Selon les spécialistes de la médecine antique, le mal envoyé par Apollon est la variole La peste de Cyprien, entre 249 et 262, est un violent accélérateur de la crise qui débute au IIIe siècle. Elle commence à Alexandrie et se répand le long des rives de la Méditerranée en suivant les routes commerciales. Les symptômes de la maladie sont une fièvre brutale et de graves troubles gastro-intestinaux avec hémorragie La peste de Justinien est un drame encore plus violent. Selon les calculs de Kyle Harper, le gros de la pandémie aurait duré de 527 à 565. Mais cette maladie aurait elle aussi sévit par vagues jusqu’au VIIIe siècle. Cette fois – et pour la première fois de l’histoire –, l’humanité affronte la peste bubonique. Son taux de létalité est estimé entre 40 et 75 Je résume crise politique + crise migratoire (liée à l'instabilité politique mais aussi climatique) + crise financière, fiscale, sociale, climatique et sanitaire Toute ressemblance avec l'état actuel du monde est complétement fortuite /sarcasme
  15. C'est sous ce regard là qu'il faut voir le conflit actuel. Passé la tentative desastreuse de 2022 (qui était une application doctrinale de l'opération surprise à visée décapitation politique rapide et qui a échoué de fait) les russes sont repassés sur un modèle qu'ils connaissent aussi très bien doctrinalement à savoir non pas le modèle Armée versus Armée tel qu'on le pratique dans l'OTAN (très proche du modèle Allemand de la 2e GM) mais Etat contre Etat (doctrine formalisée depuis la guerre civile russe puis la 2e GM) Les aléas et errances sur le champ de bataille sont de ce point de vue des épiphénomènes (sauf pour les trouffions concernés bien sur), ce qui compte c'est la capacité à épuiser le corps militaire mais aussi social et politique adverse Et au jeu de l'Etat contre Etat (avec tout ce qui va autour; potentiel industriel, humain, politique et financier) sur le temps long, les russes ont un avantage
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