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  1. Plutôt que d'un projet à long terme, le remplacement de la Russie par les Etats-Unis comme fournisseur d'un tiers du gaz consommé par les Européens devrait être appelé... une propagande à court terme.

     

    Remplacer une grande partie pour ne pas dire la totalité des importations de la Russie par des importations des Etats-Unis est tout simplement impossible.

     

    Quelques explications peuvent être trouvées ici (en anglais)

     

    Le texte vaut d'être lu - en gros, la thèse que rapportait Gravity est réduite en petits morceaux - mais je traduis ici quelques points :

     

    La Russie fournit 12% du pétrole mondial en même temps qu'un tiers du gaz européen. Elle ne sera pas remplacée dans ce rôle.

     

    ....

     

    C’est un peu plus compliqué mais cela changera tout en définitive. Le résultat final - avec l’addition des exportations futur ‘encore plus volontariste’ du GNL en provenance des USA - produira la même chose mais bien plus rapidement qu’escompté.

     

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    Les alternatives au gaz russe, un chantier de longue haleine

     

    Fabrice Nodé-Langlois

    Mis à jour le 20/03/2014 à 23:26

     

    Au Conseil européen, Londres presse l'UE de réduire sa dépendance envers Gazprom. Plusieurs pistes sont à l'œuvre.

     

    Il est temps de réduire la dépendance de l'Europe envers le gaz russe. L'idée, partagée par nombre de capitales européennes, est poussée dans un document diffusé par Londres et cité par le Financial Times au matin du Conseil européen. Mais «les réalités puissantes de l'économie et des infrastructures gazières», comme le relève le cabinet de conseil américain IHS, expliquent que le défi sera long à relever.

     

    En 2013, les livraisons de Gazprom ont représenté 27 % des besoins de l'Union européenne (UE). Sur un an, la dépendance a progressé (elle était de 23 % en 2012) et le géant russe répète à l'envi qu'il restera longtemps un fournisseur majeur de l'UE. Avec un argument de poids: les réserves de la mer du Nord s'épuisent. Londres constate en effet que la production britannique d'hydrocarbures a chuté de 38 % en trois ans.

     

    Dans ce contexte, où chercher les alternatives?

     

    Aux États-Unis? L'essor spectaculaire de l'exploitation du gaz de schiste outre-Atlantique depuis six ans a rendu la première puissance économique mondiale quasi autosuffisante en gaz. Le 5 mars dernier, John Boehner, le chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, a demandé au ministère de l'Énergie d'accélérer la cadence afin que le gaz américain puisse être exporté vers le Vieux Continent. À l'heure actuelle, six projets de terminaux d'exportation sont en attente d'autorisations administratives aux États-Unis. L'un des projets qui a reçu le feu vert des autorités pourrait livrer ses premiers mètres cubes de gaz naturel liquéfié (GNL), par bateau, fin 2015. Mais ils ont été réservés par des acheteurs japonais. Aux États-Unis, le débat fait rage entre l'industrie locale, qui veut se réserver le gaz produit sur place, très bon marché, et les gaziers qui veulent en exporter pour en tirer un meilleur prix. Dans le meilleur des cas, du GNL américain ne sera pas livré à l'Europe avant 2016-2017.

     

    Encore faut-il pouvoir, de l'autre côté de l'Atlantique, recevoir ce gaz liquide. Des terminaux de regazéification sont nécessaires. Or ils font cruellement défaut à l'Europe de l'Est. Les pays Baltes par exemple, actuellement dépendant à 100 % du gaz russe, ont tous lancé des chantiers ou des projets de terminaux méthaniers dont chacun se chiffre à des centaines de millions d'euros. La plupart ne seront pas opérationnels avant plusieurs années (voir carte). Une fois en service, ces terminaux permettront en théorie d'importer du gaz de n'importe quel fournisseur de GNL, comme le Qatar ou l'Algérie.

     

    Le document britannique évoque les autres producteurs de gaz qui pourraient fournir l'Europe par des gazoducs contournant la Russie. Depuis plus de dix ans, Bruxelles, poussé par Washington, a fait la promotion du projet de gazoduc Nabucco qui acheminerait du gaz d'Azerbaïdjan, voire du Turkmenistan et du nord de l'Irak vers l'Europe centrale via la Turquie. Concurrent du projet South Stream de Gazprom, et non soutenu par les grandes compagnies gazières allemande ou française, Nabucco s'est enlisé. Mais fin 2013, la première alternative crédible au gaz russe a franchi un pas décisif. Le britannique BP a décidé d'investir, avec plusieurs partenaires dont Total, dans un projet à 28 milliards de dollars qui permettra d'acheminer le gaz azerbaïdjanais de la Caspienne via les futurs gazoducs Tanap et TAP. Ces tubes exporteront 10 milliards de mètres cubes par an à l'UE. Soit 2 % de la consommation actuelle des Vingt-Huit. Et pas avant 2018.

     

    Les Européens explorent d'autres ressources alternatives au fournisseur russe. Des réserves importantes ont été découvertes dans la Méditerranée orientale, dans les eaux d'Israël et de Chypre. Mais compte tenu des réticences turques et des investissements nécessaires, l'exploitation n'est pas attendue avant dix ans.

     

    Le même horizon est évoqué pour l'encore hypothétique exploitation de gaz de schiste en Europe. Si la France leur a fermé la porte par une loi de 2011, la Pologne et la Grande-Bretagne, entre autres, se sont lancées dans l'exploration de leur sous-sol.

     

    Les alternatives au gaz russe ne manquent pas. Mais la dépendance énergétique envers Moscou perdurera encore longtemps. De son côté, Gazprom n'a pas intérêt à interrompre brutalement ses livraisons vers l'Europe. «Gazprom a trop à perdre», résume Yves Zlotowski, économiste en chef de la Coface, bon connaisseur de la Russie. Plus de la moitié des recettes du groupe russe, par ailleurs «très endetté», dépendent de ses fidèles clients européens.

     

    Le Figaro

  2. Et pas sur que ça affaiblisse la Russie économiquement, d'une part la soif croissante d'énergie des pays émergents est connue...

     

     

    La Russie et la Chine négocient toujours les prix du gaz

     

    Diffusé le vendredi 6 septembre 2013

    Claire Fages

     

    En marge du G20, la Russie a franchi une nouvelle étape vers la signature de son méga-contrat gazier avec la Chine. Mais le président chinois avait pris soin de passer par le Turkménistan, avant de rejoindre Saint-Pétersbourg.

     

    Pour Vladimir Poutine, la photo était trop belle pour qu'il s'en prive : le président russe et son homologue chinois Xi Jinping parrainant, à Saint-Pétersbourg, un nouvel accord préalable au méga-contrat de gaz russe à la Chine, tant désiré par la Russie.

     

    Pourtant, commente Francis Perrin, du cabinet Stratégies et politiques énergétiques, il n'y a pas grand-chose de neuf dans cet énième accord entre le géant russe Gazprom et son futur client chinois CNPC. On connaissait déjà le volume de gaz livrable (38 milliards de m3), et la route qu'il emprunterait : un gazoduc de l'est de la Russie au nord-est de la Chine. Mais l'essentiel reste toujours à fixer : le prix.

     

    Moscou tient à conserver en grande partie l'indexation aux cours du pétrole, très avantageuse. Pékin réclame une facture alignée sur les prix au jour le jour du gaz de schiste américain (prix Henry Hub), très bon marché, mais qui ne tient compte ni des coûts de liquéfaction, ni des coûts de transport. Quel compromis sera trouvé ?

     

    Pour l'instant on l'ignore. Mais pour faire avancer les négociations dans son sens, le président chinois n'a pas hésité, souligne Pierre Terzian, de Pétrostratégie, à faire précéder son séjour en Russie par une étape dans un autre pays gazier s'il en est : le Turkménistan. Mardi, Xi Jinping a presque doublé (60 milliards de m3) les quantités commandées à cette république d'Asie centrale, où il inaugurait le démarrage des opérations sur le deuxième plus grand gisement gazier au monde.

     

    La Chine a besoin de tous ces fournisseurs dans l'avenir, mais elle sait faire jouer la concurrence pour tenter de faire plier Gazprom. Ça ne sera pas facile, car le géant russe du gaz est en meilleure forme en ce moment, estime Thierry Bros, spécialiste des marchés gaziers : les ventes de Gazprom se redressent en Europe.

     

    RFI

     

     

     

    Le gaz naturel liquéfié perturbe les jeux d'influence russes et chinois

     

    06/03/2014 à 14:31

     

    La croissance attendue des échanges de gaz naturel liquéfié (GNL) dans les dix prochaines années va réduire le pouvoir d'influence de Moscou en Europe et pousser la Chine à s'impliquer davantage de manière constructive dans la gestion des affaires internationales.

     

    Ce constat partagé par de nombreux experts de l'énergie réunis cette semaine pour la "grand-messe" annuelle du secteur, l'IHS Energy CERAWeek, peut sembler singulier en pleine crise ukrainienne. Les tensions entre Kiev et Moscou au sujet de la Crimée ont nourri les inquiétudes sur les approvisionnements de l'Europe en gaz.

     

    Sur les 485 milliards de mètre cubes de gaz consommés chaque année dans l'Union européenne, environ 160 milliards proviennent de Russie, dont un tiers via l'Ukraine. Dans le passé, Moscou a suspendu ses livraisons à l'Ukraine lors de négociations tendues avec Kiev, provoquant des pénuries en Europe.

     

    La Russie devrait continuer à jouer un rôle crucial sur le marché du gaz européen au moins jusqu'en 2020 et sans doute au-delà. Mais à plus long terme, son influence se réduira avec la montée en puissance des gaz de schiste à l'échelle mondiale et la mise en service d'un nombre croissant de terminaux GNL.

     

    PROBLÈME GÉOPOLITIQUE

     

    "La Russie a fait de ses capacités d'exportation de gaz une arme diplomatique depuis longtemps et a pris l'habitude d'en faire un outil de chantage. C'est ce qui lui a permis de tenir la bride haute à l'Ukraine", souligne un spécialiste des questions énergétiques russes, qui a souhaité garder l'anonymat.

     

    D'ici 10 ans, "les Russes ne seront plus en situation d'utiliser leur gaz de cette manière et ils le savent", a ajouté cette source, estimant qu'il s'agit là "d'un problème géopolitique pour eux".

     

    Avant la crise actuelle, l'Ukraine elle-même avait réduit sa dépendance au gaz russe, la ramenant à 22 milliards de mètres cubes par an contre 42 milliards précédemment, selon Carlos Pascual, un diplomate du département d'Etat américain spécialiste des questions énergétiques.

     

    Les tensions en Ukraine ont toutefois conduit des parlementaires américains à demander une accélération des autorisations de construction de complexes d'exportation de GNL par le département de l'Energie, qui a donné un feu vert conditionnel pour six unités.

     

    Les Etats-Unis ne devraient pas être en mesure d'exporter effectivement du GNL avant au moins 2017. Dans l'intervalle, d'autres pays exportateurs comme l'Australie, le Canada et le Qatar pourraient contribuer à satisfaire la demande européenne.

     

    "Nous pourrions utiliser les exportations d'énergie pour affranchir des pays de leur dépendance vis-à-vis d'un pays comme la Russie. Cela améliorera la balance commerciale des Etats-Unis et les rendra moins vulnérables à ce qui peut se passer dans le monde", a déclaré Richard Haas, président du Council on Foreign Relations.

     

    "Les Etats-Unis devraient faire en sorte de pouvoir exporter du pétrole brut et nous devrions accroître le nombre des pays qui sont en situation de recevoir du GNL", a-t-il ajouté.

     

    EFFET GAZ DE SCHISTE

     

    La question d'une levée des restrictions sur les exportations de pétrole est de plus en plus ouvertement débattue au Congrès alors que la production américaine de pétrole devrait atteindre un plus haut de 43 ans à 9,3 millions de barils par jour en 2015.

     

    Le développement des échanges de GNL ne sera pas sans conséquence non plus pour la diplomatie chinoise. La Chine a vocation à augmenter fortement sa consommation de gaz, qui ne représente que 5% de son mix énergétique, afin notamment de réduire la pollution provoquée par ses centrales à charbon, principale source de son électricité.

     

    "Au fur et à mesure de l'augmentation de la dépendance de la Chine vis-à-vis de l'offre mondiale de gaz (...) la Chine deviendra le pays très désavantagé sur le plan politique", a prévenu Amy Meyers Jaffe, de l'université de Californie, lors d'un forum sur la géopolitique du gaz organisé le mois dernier.

     

    La Chine peut encore adopter une approche "non constructive" des grandes questions diplomatiques internationales sans véritables conséquences économiques négatives mais cela va changer, a-t-elle ajouté.

     

    Les Etats-Unis, qui ont développé la technique controversée de la fragmentation hydraulique pour l'exploitation des gaz de schiste, ont la haute main sur un marché du pétrole et du gaz très tendu.

     

    Même si les restrictions sur les exportations de pétrole ne sont pas levées, l'augmentation de la production américaine de pétrole et de gaz a déjà produit ses effets sur les prix de tout un spectre de produits énergétiques, du charbon aux produits pétroliers raffinés. Des pays qui trouvaient aux Etats-Unis un débouché pour leurs exportations énergétiques doivent chercher de nouveaux acheteurs.

     

    "Cela a affecté tous les marchés pétroliers à l'échelle mondiale", a déclaré Diezani Alison-Madueke, la ministre nigériane du Pétrole qui assure la présidence tournante de l'OPEP. "Tout le monde s'efforce de se repositionner."

     

     

    (Marc Joanny pour le service français, édité par Dominique Rodriguez)

     

     

    Reuters

     

     

     

    Ouh… sa fait mal !!!  :happy:

  3. ...

     

    Et pas sur que ça affaiblisse la Russie économiquement...

     

     

    lol ! C’est une farce je présume…

     

    Seconde estocade.

     

     

    Ukraine : la crise pourrait faire plonger l'économie russe dans le rouge

     

    Publié le 26/03/2014 à 14:57

     

    Selon la Banque mondiale, le conflit pourrait encore détériorer la confiance des investisseurs et peser sur la consommation et la croissance en Russie.

     

    L'économie russe, déjà en berne, risque de passer dans le rouge et de se contracter de 1,8 % dès cette année si la crise autour de l'Ukraine s'aggrave, a averti mercredi la Banque mondiale. Dans son rapport trimestriel, l'institution basée à Washington a pris en compte les conséquences des événements survenus ces dernières semaines en Crimée, péninsule du sud de l'Ukraine rattachée à la Russie, qui ont provoqué la pire crise entre Moscou et l'Occident depuis l'époque de la guerre froide. Aussi bien Américains qu'Européens ont déjà décrété des sanctions à l'encontre de Moscou. Si l'impact de ces mesures s'est pour l'heure révélé limité, les Occidentaux ont mis en garde le Kremlin contre des représailles plus sévères, qui pourraient affecter des pans entiers de l'économie russe.

     

    Alors que l'absence de réformes structurelles de fond avait déjà mené à une "érosion de la confiance des investisseurs" et à un ralentissement progressif de la croissance, qui s'est établie en 2013 à 1,3 %, les "récents événements autour de la Crimée ont transformé ce problème persistant en véritable crise de confiance", estime la BM dans son rapport. Cela a "montré plus clairement la faiblesse du modèle de croissance économique" de la Russie, ajoute la banque mondiale. Or, si le conflit autour de l'Ukraine s'aggrave, "cela pourrait détériorer encore la confiance des hommes d'affaires et des consommateurs et accroître la volatilité du marché, affaiblissant les perspectives pour la consommation domestique et la croissance", explique-t-elle.

     

    Dans ce contexte, la Banque a élaboré deux scénarios pour la suite des événements. Dans le premier, selon lequel la crise en Crimée aurait un "impact limité" et serait résolue de manière pacifique, l'économie russe devrait connaître un ralentissement de sa croissance de 1,3 % en 2013 à 1,1 % en 2014, contre 2,2 % anticipés auparavant. Le nouveau chiffre de la BM est toutefois encore supérieur à ce que prévoient les économistes des principales banques et des agences de notation financières, qui pronostiquent désormais une croissance inférieure à 1 % cette année. En 2015, selon ce scénario, la croissance devrait légèrement se reprendre et atteindre 1,3 %.

     

    Scénario catastrophe

     

    Le second scénario prévoit pour sa part "une intensification des tensions politiques" qui inquièteront consommateurs et investisseurs, et mèneraient alors à un "choc plus sévère" pour l'économie et les investissements. Dans cette éventualité, le PIB pourrait chuter de 1,8 % en 2014, retombant dans le rouge pour la première fois depuis 2009, année au cours de laquelle la Russie avait été frappée de plein fouet par la crise économique mondiale. Cette contraction s'aggraverait encore plus en 2015, avec un recul de 2,1 % du PIB. Dans ce scénario catastrophe, les entreprises russes auront de plus en plus de difficultés à trouver des financements à l'étranger, qui leur sont pourtant vitaux, de même que les banques, ce qui réduirait leurs capacités à accorder des crédits.

     

    Par ailleurs, les investisseurs étrangers pourraient retirer leurs fonds de Russie. La fuite des capitaux, un problème endémique en Russie, pourrait alors atteindre 150 milliards de dollars en 2014 - contre 62,7 milliards de dollars en 2013 - et 80 milliards de dollars en 2015, a par ailleurs déclaré Birgit Hansl, économiste à la BM et auteur du rapport, citée par l'agence Ria-Novosti. Toutefois, ce scénario ne prend pas en compte d'éventuelles sanctions commerciales de la part de la communauté internationale, précise la BM dans son rapport, laissant entendre que les chiffres pourraient être encore plus calamiteux.

     

    Le Point

  4. humour,mais quand même quelque part !! ??

     

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    Oups !  ^ ^

     

     

    Pour contrer la dépendance de l'Europe à la Russie, Obama autorise les exportations de gaz

     

    Le Monde.fr | 26.03.2014 à 20h05 • Mis à jour le 26.03.2014 à 20h13 | Par Corine Lesnes (Bruxelles, envoyée spéciale)

     

    Le sommet Europe-Etats-Unis, mercredi 26 mars à Bruxelles, a permis de faire avancer la coopération transatlantique sur le dossier de l'indépendance énergétique en Europe. Le communiqué final le confirme : la crise ukrainienne a « démontré la nécessité de renforcer la sécurité énergétique en Europe ».

     

    Les Européens se félicitent de la décision de Barack Obama d'autoriser les exportations de gaz naturel sans attendre une décision du Congrès. Les hydrocarbures étant considérés aux Etats-Unis comme des produits stratégiques relevant de la sécurité nationale, les exportations ne sont pas libres et sont soumises à l'approbation des parlementaires. Deux exceptions : dans le cas des pays ayant conclu avec les Etats-Unis un accord de libre échange, et dans celui où le président procède par dérogation et autorise certaines exportations, toujours au nom de la sécurité nationale. Comme le dit un diplomate européen, il s'agit d'un « signal pour montrer à Poutine qu'il est inutile d'essayer d'utiliser l'arme du pétrole ».

     

    Pendant la conférence de presse commune avec ses partenaires européens, Barack Obama a indiqué qu'il avait autorisé les exportations pour un volume « équivalent à ce que l'Europe consomme chaque jour ». Comme l'a décidé le G7 de La Haye, les ministres de l'énergie devront étudier les détails et voir surtout comment assurer une diversification à long terme de l'approvisionnement européen, a-t-il indiqué. L'Union européenne a acheté 133 milliards de mètres cubes de gaz à la Russie en 2013, soit un quart de sa consommation, selon les données publiées par le géant russe Gazprom. La majeure partie de ces achats – 85 milliards de mètres cubes – arrive via l'Ukraine. Le reste des achats de gaz à la Russie est acheminé par les gazoducs Nord Stream, Yamal et Blue Stream, qui contournent tous l'Ukraine.

     

    « CELA PRENDRA DU TEMPS »

     

    Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, s'est félicité de cette décision. Les Européens voulaient obtenir une dérogation permanente qui leur aurait permis d'échapper aux aléas politico-économiques. Mais les Américains ont choisi une formule souple et passant par le secteur privé. La décision de M. Obama accorde des licences d'exportation sur le marché mondial, non pas pour vendre directement à l'Europe.

    Barack Obama en a fait un argument en faveur de la conclusion du T-TIP, l'accord de libre-échange négocié entre Washington et Bruxelles. Lorsqu'il sera conclu, les Européens accèderont automatiquement aux exportations américaines, a-t-il souligné. Et comme l'a dit M. Barroso, les Européens n'ont rien à redire : ils sont évidemment « favorables au libre marché ».

     

    Aux Etats-Unis, les producteurs se félicitent aussi que la crise ukrainienne abonde dans leur sens. Lundi, la Western Energy Alliance, qui représente les producteurs de l'ouest, a apllaudi la décision du département de l'énergie d'autoriser les exportations du terminal de Jordan Cove à des pays « non FTA » (n'ayant pas signé de « free trade agreement », d'accord de libre-échange). Ce terminal pourrait recevoir le gaz naturel du Colorado, de l'Utah et du Wyoming. « Mais le rythme des exportations reste trop lent, se plaint l'Alliance. Cela prendra du temps mais l'Amérique a la possibilité de contrer l'agression russe par l'utilisation stratégique de nos ressources en gaz. Le président pourrait montrer que la domination énergétique russe sur l'Europe touche à sa fin. »

     

    De là à plaider pour l'autorisation du très controversé pipeline Keystone XL du Canada à la Louisiane... C'est l'argument avancé par Condoleezza Rice, l'ancienne chef de la diplomatie américaine sous George W. Bush. Le pétrole sera par ailleurs au menu des discussions avec la monarchie saoudienne samedi à Riyad, dernière étape du premier voyage post-Ukraine de Barack Obama.

     

    Le Monde

     

     

    Rossia — sviachtchennaïa nacha derjava,

    Rossia — lioubimaïa nacha strana.

    Mogoutchaïa volia, velikaïa slava —

    Tvoïo dostoïan'é na vse vremena!

    Plouf !!!  :happy:

  5. J'espère que la turquie est autonome au niveau de son alimentation parce s'ils continuent dans cette voie leur devis risque de planter et le prix de la nourriture va augmenter d'autant -_-

     

    Sérieusement , ce n’est pas les islamistes qui ont fait la puissance de la Turquie et ce n’est pas en reculant que la Turquie va grandir ...

     

    Ils se contrefichent littéralement désormais de l’avis de l’Europe, ils n’ont pas - ou que très peu - été impacté par la crise a posteriori de 2008, contrairement à tous les pays européens. Leur croissance soutenue, ils la fondent quasi exclusivement en Asie et en Orient (Leur berceau originel) par un rebasculement géopolitique revendiqué. Et leur ambition est gargantuesque.

     

     

     

    Aéronautique : les huit projets pharaoniques de la Turquie

     

    Michel Cabirol, à Ankara  |  07/03/2014, 7:00

     

    Dans le cadre de la célébration du centième anniversaire de la République turque en 2023, la Turquie s'est fixé des objectifs ambitieux avec notamment le développement d'un avion de combat de 5e génération, un avion commercial régional...

     

    Pour le 100e anniversaire de la République laïque de Turquie en 2023 fondée par Mustapha Kemal Atatürk, Ankara voit les choses en grand, en très grand même dans le domaine de l'aéronautique civile et militaire. La Turquie (17ème puissance mondiale) s'est lancée dans une série de grands travaux très (trop ?) ambitieux tout en  développant une industrie de défense nationale capable de développer et fabriquer des programmes aéronautiques complexes comme, par exemple, un avion de combat de 5e génération. Le secrétariat d'Etat turc aux Industries de défense (SSM) défend une politique d'indigénisation de l'industrie de défense turque tout en multipliant les coopérations avec les entreprises étrangères pour bénéficier de transferts de technologies. Car à terme, Ankara souhaite devenir indépendant sur le plan technologique.

     

    Pour autant, "les Turcs devront faire un tri dans leurs programmes, ils ne pourront pas développer tous leurs programmes de façon concomitante avant 2023", estimait-on dans la délégation française du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), qui a emmené la semaine dernière une soixantaine d'industriels lors d'une mission en Turquie. C'est dans ce contexte que ces industriels tricolores, dont notamment des patrons de PME ont fait le déplacement de mardi à vendredi dans quatre villes turques (Istanbul, Ankara, Izmir et Eskisehir) pour prendre contact avec des industriels turcs afin d'identifier puis développer des coopérations.

     

    Une opération plutôt réussie puisque la plupart d'entre eux sont repartis avec des espoirs de partenariats en Turquie, qui est seulement à trois heures de Paris. A charge à eux de concrétiser cette première prise de contact par des coopérations dans les semaines qui viennent.

     

    Un avion de combat de 5e génération turc

     

    Le TF-X est le programme phare de la Turquie en matière d'aéronautique militaire. Ce projet d'avion de combat de 5e génération a été confié en 2001 à Turkish Aerospace Industries (TAI) qui est un peu l'équivalent en beaucoup plus petit d'Airbus Group (plus de 800 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2013). Le coût du développement du projet est évalué à 70-80 milliards de dollars, hors développement du moteur. Ces appareils, dont le coût unitaire doit s'élever à 100 millions de dollars, devront remplacer à partir de 2025 les F-16 américains et les avions d'entrainement T-38 de la Turkish Air Forces (TAF). Le vol inaugural est prévu en 2013.

     

    Mais en mars 2013, les Turcs ont fait appel à Saab pour aider TAI à la définition du design de l'appareil. En mai 2013, TAI a présenté trois versions possibles : un monomoteur adoptant un design proche du F-22, un bimoteur ou enfin un monomoteur plus petit avec des ailes-canard. En matière de motorisation, les Turcs ont envoyé des RFP (Request for proposal) en demandant une poussée de 10 tonnes. Ce qui semble exclure le M-88 de Snecma (7,5 tonnes actuellement). Certains industriels français considèrent que les appels d'offre rédigés par le secrétariat d'Etat turc aux Industries de défense sont clairement orientés pour des industriels américains.

     

    Un avion d'entrainement et un drone MALE

     

    Parallèlement à l'avion de combat, la Turquie est en train de développer un programme d'avion d'entrainement, le Hurkus dérivé de l'appareil coréen de Korean Aerospace Industries (KAI) le KT-1. Cet appareil, qui sera utilisé pour la formation des pilotes turcs, a fait son premier vol en août 2013. TAI compte le certifier avant la fin de 2014. En décembre 2013, Ankara a signé un contrat pour l'acquisition de 15 Hurkus B (version civile) et un contrat de développement du démonstrateur Hurkus C (version militaire). Deux versions qui sont proposées à l'export.

     

    Ankara a également lancé en 2004 un programme de drone MALE, baptisé ANKA, qui a fait son premier vol en 2010. Mais les deux prototypes développés se sont écrasés au cours des essais. Premier drone de fabrication turque, ANKA a été commandé par l'armée turque à dix exemplaires, qui devront être livrés entre 2016 et 2018. Ce drone a été proposé à l'exportation, notamment en Egypte, Pakistan, Libye, Azerbaïdjan…

     

    Un hélicoptère léger et un avion régional

     

    Ankara ambitionne de développer un hélicoptère léger, un programme lancé en juin 2010. Cet appareil - un bimoteur de cinq tonnes - doit remplacer les vieux UH-1 de la flotte militaire turque. En octobre 2012, TAI a proposé un hélicoptère dual à partir des technologies transférées dans le cadre de la coopération avec le constructeur américain Sikorsky sur les hélicoptères de transport T-70, une version adaptée du S-70 pour la Turquie. Ankara devrait faire appel à un motoriste étranger pour équiper cet appareil. Turbomeca est sur les rangs.

     

    Enfin, le gouvernement turc a annoncé en mars 2013 avoir l'intention de lancer un projet d'avion régional produit localement. Avec pour objectif, une entrée en service en 2023. Pour l'heure, rien ne semble tranché. Ankara ne sait pas encore si ce programme sera un jet ou un turbopropulseur, qui semble-t-il à la préférence de TAI. Pas d'information précise sur la capacité de cet appareil, qui navigue entre 60 et 120 places. Enfin, sera-t-il produit sous licence ou développé et produit localement ? Ce programme bénéficierait ( ?) d'un financement du gouvernement de 1 milliard de dollars.

     

     Des satellites d'observation et de télécoms et un lanceur

     

     Dans l'observation de la Terre, la Turquie développe le programme Gokturk, qui répond aux besoins de surveillance du territoire et de l'environnement. Lancé par la fusée chinoise Longue Marche, le satellite Gokturk 2 est en orbite depuis décembre 2012. Ankara a confié à Thales Alenia Space (TAS), via les italiens Telespazio,  la maîtrise d'oeuvre du système Gokturk-1A, qui sera lancé fin 2014 à partir de Kourou par le lanceur italien Vega. Dans les télécoms, Ankara veut opérer d'ici à 2025 quinze satellites en orbite (contre quatre aujourd'hui). Enfin, la Turquie a annoncé en juin 2013 la volonté de développer un projet de lanceur confié au groupe Roketsan.

     

    D'une façon générale, la Turquie, qui consacre 1,1 milliard de dollars à l'espace, souhaite accélérer la maîtrise de ces programmes pour devenir un acteur majeur de l'industrie spatiale. C'est dans cet esprit que le pays a créé une agence spatiale nationale pour à terme assembler en Turquie des satellites de télécoms. TAS accompagne TAI dans la maîtrise d'oeuvre des futurs programmes. En outre, un centre d'intégration clé en main a été construit par l'industrie franco-italien.

     

    La tribune

     

  6. C'est surtout que c'est un des rares rendre sa fierté au peuple turc, genre nous reconstituons l'empire et nous imposons notre culture.

     

     

    Exactly. Ou plus prosaïquement, Il ne suit en fait que son maître à penser.

     

    « Nous ne sommes pas occidentaux, nous ne sommes pas européens »

     

    Necmettin Erbakan

     

     

    Pour approfondir le sujet.

     

    La nouvelle puissance turque : L'adieu à Mustapha Kemal

  7. Un prince saoudien à bord de la FREMM Aquitaine

     

    25.03.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

     

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    Quelques images signées Roland Pellegrino de la visite à Brest, mardi après-midi, du prince Salman Ben Sultan, vice-ministre de la Défense du Royaume d’Arabie saoudite.

     

    Le ministre saoudien a été reçu par Jean-Yves Le Drian et Patricia Adam, qui lui ont fait découvrir la FREMM Aquitaine. La France et l’Arabie saoudite négocient une vente de six frégates multimissions.

     

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    Les deux ministres devant le NH-90 présent dans la FREMM mardi.

     

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    Le prince Salman Ben Sultan a salué des élèves saoudiens de l'Ecole navale.

     

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    Le Chef d’État-Major de la marine saoudienne en visite à l’École navale

     

    DCI-NAVFCO celebrates new SAGEMA promotion

     

    Le centre DCI/Navfco de Querqueville

     

    Formation académique navale

     

     

    Saudi Arabia finds new gas field in Red Sea-agency

     

    ABU DHABI Tue Oct 9, 2012 1:04pm EDT

     

    Oct 9 (Reuters) - Saudi Arabia's Aramco, the world's largest energy company, has discovered a new gas field in the Red Sea, 26 kilometres North West of the port of Daba, the Saudi Press Agency reported on Tuesday quoting the oil minister.

     

    Gas flowed at the rate of 10 million cubic feet a day at a test well at the depth of 17,700 feet, Ali al-Naimi was quoted as saying.

     

    Naimi said more wells would be drilled in order to evaluate the size of the field.

     

    Saudi Aramco, the world's largest oil exporter, is looking for gas all over the kingdom to boost gas production to help meet rapidly rising Saudi fuel demand.

     

    Saudi Arabia's oil and gas reserves mostly lie in the Eastern Province of the country.

     

    (Reporting By Maha El Dahan; editing by James Jukwey)

     

     

    Saudi Arabia may consider drilling for oil in western province

     

    Monday, 25 June 2012

    Last Updated: Mon Jun 25, 2012 23:17 pm (KSA) 20:17 pm (GMT)

    By AL ARABIYA

     

    Saudi Arabia which has one-fifth of the world’s proven oil reserves and maintains the world’s largest oil production capacity of 9.9 million barrels a day, may proceed with further underwater oil-drilling in the western province if seismic data supports the plan.

     

    Saudi Arabia’s output rose remarkably in November to 10.047 million barrels a day—the highest level in three decades— amid recent efforts by some countries to shift to crude from the kingdom ahead of toughening sanctions on Iran. The sanctions have been imposed on Tehran over its contested nuclear program.

     

    The Arab world’s leading economy exported 7.704 million barrels a day in March, up from 7.485 million barrels in February, according to a Joint Organization Data figures.

     

    However, residence of the western region of Saudi Arabia may not be familiar with the rich massive wells, oil rigs and processing plants located across the country’s oil fields. The majority of oil produced in the eastern region is loaded onto tankers and exported to the western province through an “East-West” pipeline that makes its way to Europe via the Red Sea and the Suez Canal. A large quantity also runs into the petrochemicals facilities in the industrial hub of Yanbu, in Saudi’s western province.

     

    Until recently, the western province had not been seen as a potential hydrocarbon hub offshore, but began to be recognized as one after Egypt made significant discoveries on its eastern coast, with about 8 billion barrels of proven reserves in its waters.

     

    Additionally, the state oil company Saudi Aramco has several exploration findings in the western province dating back to the early 1990s when two small onshore discoveries were made.

     

    “At that point we did a lot of geology, we knew there were good prospects but better offshore than onshore,” Sadad al-Husseini, a former executive vice president for upstream operations at Saudi Aramco told the National on Sunday.

     

    Saudi Arabia has estimated reserves of 267 billion barrels, still Saudi Aramco is constantly looking to apply more accurate seismic method before drilling a well. Aramco started surveying in the Red Sea in 2009, and now is going through a seismic data review for three years to analyze these findings.

     

    Aramco has not released any estimates on the hydrocarbon potential in the Red Sea but its current studies have revealed a speculation that reserves under the seabed could contain as much as 50 billion barrels, which could eventually increase the kingdom’s reserves by another 18 per cent.

     

    “I presume they got enough encouraging results from the surveys to allow them to plan for the drilling program,” said al-Husseini.

     

    “There has been a lot of drilling in the Red Sea and a lot of dry holes. There is no easy oil or assurance of finding oil and gas reserves,” he added.

     

    Still, exploration and producing in deep water remains a new challenge for the company as projects in the Red Sea venture requires a specialized expertise and resources to be applied in these projects.

     

    Production techniques will eventually depend on the findings. If results show a significant reservoir of crude oil, a floating rig will be used to explore a seabed as deep as 1,000 meters underwater. But in case the liquid fraction contains large quantity of associated gas, treating facilities would be needed to separate oil from gas.

     

    Meanwhile, any oil discoveries would not necessary have any immediate impact on production levels, which are already governed by OPEC in accordance with market requirements and agreements.

     

    A new gas discovery, on the other hand, would present another story.

     

    Saudi Arabia holds the world’s fourth-largest reserves of natural gas, and there have been many ambitious attempts to increase its production by a third in five years.

     

    Gas discovery in the red sea could potentially be a catalyst for large scale natural gas developments in Saudi Arabia, and would eventually motivate Aramco to seriously consider drilling operations in the western province.

     

    (Written by Ikram al-Yacoub)

  8. Même avec un tel tintamarre (2011-2014, en long, en large et en travers et le tout en UltraHD s’il vous plaît)  ???

     

    Oh que cela serait ‘tellement bon’ - réconfortant -  d’y croire mais faut pas… 

     

     

     

    ...

  9. ...

    Hypothèse 2 : le J-20 souffre réellement de difficultés de développement

    Hypothèse 3 : les généraux soutenant le programme sont menacés de débordement par une autre faction de généraux désireux d'abattre le programme

    ...

     

    Même si ces deux hypothèses s’avéraient vrai (Ce dont je doute fortement aussi), un jour, les bénéfices inquantifiables en R&D lors de son développement ne seront pas perdus à jamais. Ils représentent un pas de géant pour la Chine, lui permettant d’être indéniablement désormais sur le sillage de l’Occident.

     

     

    ...

  10. @ Henri K.

     

     

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    En rouge : Ouuuh ! Ils sont parvenus à diminuer leur taille, très nettement, aussi  vite (En même temps plus rien ne me surprend venant d’eux dorénavant).

     

    En bleu : Qu’est-ce que c’est ??? Un type de capteur à très large spectre???

     

     

    ...

  11. La Russie est préoccupée par des publications sur l'intention de l'Arabie saoudite de fournir des armes antiaériennes et antichars aux rebelles syriens, déclare mardi le ministère russe des Affaires étrangères.

    "Des publications se référant au site gulfnews.com affirment que l'Arabie saoudite se proposerait d'acheter des armes antiaériennes et antichars de fabrication pakistanaise pour les rebelles syriens retranchés sur le territoire de Jordanie. Ce marché serait appelé à renverser l'équilibre sur le terrain en faveur des commandos de l'opposition syrienne armée lors de leur offensive "de printemps" sur Damas depuis le sud", lit-on dans le communiqué.

    La diplomatie russe avertit que si ces armes tombent entre les mains d'extrémistes et de terroristes, dont la Syrie est littéralement inondée aujourd'hui, elles pourraient par la suite être utilisées hors de ce pays proche-oriental.

    Selon les médias internationaux, l'Arabie saoudite, qui tente depuis longtemps d'unifier et de renforcer les rebelles syriens, serait en pourparlers avec le Pakistan qui fabrique sa propre version des missiles chinois sol-air à très courte portée (Manpad) nommés Anza et des armes antichars.

     

    http://fr.ria.ru/world/20140225/200587191.html

     

     

     

    Baktar Shikan (Anti-tank guided missile weapon system)

     

     

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    http://www.armyrecognition.com/pakistan_pakistani_light_heavy_weapons_uk/baktar_shikan_anti-tank_guided_missile_weapon_system_technical_data_sheet_specifications_pictures.html

     

     

    Anza (Man-portable surface-to-air missiles)

     

     

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    http://en.wikipedia.org/wiki/Anza_%28missile%29

     

    ...

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  12. Sans nouveau appel d’offre. Jamais les US n’offriront un satellite aussi Free aux UAE et à KSA.

     

     

    ...

     

    Le deal des satelittes est tt de meme pas innocent, a terme, c'est pr permettre aux UAEs de pouvoir utiliser leurs...rafales independament... 

     

    Exact.

  13. Ou alors EADS et Thales ont pas suffisament anticipé les ennuis administratifs USA ou alors ils n avaient pas anticipé le fait que des sources bien informés allaient dire et repandre le fait que les pieces pouvaient etre verolés et servir de backdoor... Car bon, on nous a surtout bien savonné la planche...

     

    Bref, y en a maaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrrrre.

     

    Je vais arreter de suivre ce fil, ca me fait trop de mal 

     

     

    Peu importe, ils (EADS et Thales Alenia Space) sont totalement responsables. Les clients sont singuliers (Relation USA - Israël).

     

     

     

     

    In February 2008, the Committee Chairmen and Ranking Members sought a specific assurance that the Executive branch will consult with our Committees before any approval of a request to sell Saudi Arabia such sensitive weapon systems as Storm Shadow cruise missiles

     

    February 14, 2008

     

    The Honorable Condoleezza Rice

     

    Secretary of State

     

    U.S. Department of State

     

    2201 C Street, N.W.

    Washington, DC 20520

     

    Dear Madam Secretary:

     

    Your Department has informed our Committees of its intent, pursuant to section 3(d) of the Arms Export Control Act (22 U.S.C. 2753(d)), to approve the retransfer of controlled U.S.-origin defense articles from the United Kingdom (UK) to the Kingdom of Saudi Arabia, in connection with the UK sale of 72 Typhoon fighter aircraft to Saudi Arabia. We believe that this retransfer proposal raises some of the same issues that the direct sale of advanced aircraft to Saudi Arabia would raise. In particular, we would not want the UK aircraft sale to jeopardize Israel qualitative military edge (QME), any more than we would permit a U.S. sale to pose such a threat to our closest ally in the region.

     

    We understand that the UK Government has received helpful assurances from the Kingdom of Saudi Arabia. We understand also that the retransfers in question relate only to the Typhoon aircraft, and not to the weapon systems that may later be sold for use with the aircraft. And we realize that many weapon systems that might be used with the Typhoon would be of U.S. origin or have U.S. content, and would therefore be subject to the need for U.S. Government approval, although not always for prior notice to our Committees.

     

    We would appreciate receiving assurance from the Administration that the United States will not approve the export or retransfer to Saudi Arabia for use with the Typhoon aircraft of any U.S. weapon system or incorporated defense article that would threaten Israel QME. We would also appreciate specific assurance that the Executive branch will consult with our Committees before any approval of a request to sell Saudi Arabia such sensitive weapon systems as Storm Shadow cruise missiles or Paveway IV precision guided weapons. And we would appreciate assurance that our Committees will be informed promptly if you should learn that the assurances provided by the Kingdom of Saudi Arabia to the United Kingdom are no longer being observed.

     

    If these assurances are provided, we will have no objection to receiving formal notification of the proposed retransfer approval. We are confident that any other concerns will be settled before the expiration of the 30-day waiting period mandated by section 3(d) of the Arms Export Control Act.

     

    Sincerely,

     

    Richard G. Lugar

    Ranking Minority Member

    Senate Committee on Foreign Relations

     

    Joseph R. Biden, Jr.

    Chairman

    Senate Committee on Foreign Relations

     

    Ileana Ros-Lehtinen

    Ranking Minority Member

    House Committee on Foreign Affairs

     

    Howard L. Berman

    Acting Chairman

    House Committee on Foreign Affairs

     

  14. De toute façon le remplacement des éléments tant incriminés aurait conduit au même résultat, un retard sur la livraison. En remet juste les compteurs à zéro pour être cohérent.

     

    Comme l’a indiqué ‘Gilles59’ précédemment, y avait qu’à pas autant merd** chez EADS et Thales Alenia Space - y a des baffes qui se perdent et par fournée -.

     

    Le ministre de la Défense a fait très largement son job. Heureusement que les UAE et KSA n’ont que du missile de croisière MBDA et qu’ils veulent ces satellites pour leur guidage in Freedom. C’est juste un petit contretemps.

  15.  

    Peut-on encore éviter la course à l'hégémonie entre Pékin et Washington?

     

    12.02.2014 à 11h41

    Par Adrien de Tricornot

     

    Jacques Mistral a peur. Peur d'un retour violent de la crise, dès 2014, provoqué par la fin de la politique monétaire expansive de la Réserve fédérale américaine (Fed, banque centrale américaine) et par ses répercussions sur les marchés émergents.

     

    Peur d'une instabilité persistante, car les déséquilibres entre pays excédentaires et déficitaires sont toujours bien présents, sans que s'esquisse de coopération. Et ce, malgré une liberté de circulation des capitaux sans précédent depuis un siècle.

     

    Peur d'une montée des tensions et d'un délitement progressif des relations internationales, qui dégénéreraient d'ici à 2030 en conflit majeur : la Chine refusant d'acheter des bons du Trésor américain, et les Etats-Unis, en réaction, faisant défaut sur leur dette, ouvrant la voie à une grande confrontation géopolitique…

     

    C'est, en tout cas, par ce scénario de fiction que l'auteur nous interpelle sur les dangers de la guerre des monnaies que l'insuffisance de coordination internationale est susceptible de déclencher, ou plutôt d'envenimer, car elle est manifeste depuis des années. Le premier mérite de ce livre est de placer ce débat dans une perspective historique vaste et érudite.

     

    L'EURO ALTERNATIVE AU BILLET VERT

     

    Ainsi, la guerre de 1914 éclate à l'issue d'une phase de mondialisation telle qu'on n'en a pas connu depuis. Sauf aujourd'hui. Et celle-ci n'a été rendue possible que dans le cadre de la « pax britannica », produit de l'hégémonie maritime et coloniale de l'Empire britannique associée à l'organisation financière perfectionnée de la City.

     

    Lorsque survient le premier conflit mondial, cette suprématie est cependant affaiblie depuis longtemps, concurrencée par la montée en puissance de l'Allemagne et surtout par le décollage économique des Etats-Unis. Pourtant, le dollar ne deviendra que bien plus tard le pivot du système financier international au terme des accords de Bretton Woods, en 1944. Dans l'entre-deux-guerres, la convertibilité de la livre sterling en or avait été dénoncée… Tout comme, depuis 1971, celle du dollar en or a volé en éclats.

     

    Même s'ils se sont sortis de la crise de 2008 au prix de mesures massives de relance non conventionnelles, monétaires et budgétaires, le pouvoir relatif des Etats-Unis décline, souligne Jacques Mistral. D'abord, la création de l'euro a offert une alternative au billet vert, même si la fragilité de l'union monétaire, révélée par sa crise interne, appelle des avancées institutionnelles, comme la création d'un ministère commun des finances.

     

    Surtout, dans les prochaines années, la Chine va officiellement dépasser les Etats-Unis en termes de produit intérieur brut… Mais pour une population cinq fois plus nombreuse, et avec un retard technologique et stratégique qui ne se comblera pas du jour au lendemain ! Et Pékin n'entend pas laisser flotter librement sa monnaie, le yuan, avant longtemps. Ces deux puissances sont donc devenues interdépendantes, mais leurs relations sont déséquilibrées.

     

    « DES » CAPITALISMES

     

    Or, analyse l'auteur, on ne peut réguler « le » capitalisme mondialisé, car coexistent en réalité « des » capitalismes. En Chine, par exemple, sous la forme d'une « économie communiste de marché ». Les pays émergents, hétérogènes politiquement, culturellement ou socialement, n'entrent pas seulement en concurrence économique entre eux et avec les pays plus développés : ce sont des systèmes de valeurs qui sont entrés en compétition.

     

    Tant qu'ils dominent l'ordre international, même relativement, et gardent ainsi le droit d'émettre la monnaie de réserve mondiale, les Etats-Unis restent à l'abri d'une crise souveraine de financement. Mais pour certains auteurs, comme Antoine Brunet ou François Lenglet, la confrontation entre la Chine et les Etats-Unis est déjà bien présente.

     

    Réalistes, les experts du Conseil d'analyse économique recommandent, de leur côté, à la Banque centrale européenne de ne pas laisser l'euro être le perdant de cette guerre des monnaies, et de mener une politique de création monétaire plus souple, qui, par ricochet, déprécierait sa valeur sur les marchés.

     

    Le livre de M. Mistral se place dans une autre perspective : réfléchir à un traité de paix qui mettrait fin à l'escalade. Des économistes ont émis des propositions pour refondre l'architecture du système financier international : encadrement des flux de capitaux ou taxes sur les transactions financières en font partie. En 2010, le Prix Nobel 2001 d'économie, Joseph Eugene Stiglitz, a rendu un rapport aux Nations unies proposant des réformes financières.

     

    REFUS DU BANCOR

     

    Mais c'est aux pouvoirs politiques d'en décider et de réussir, selon la formule de Richelieu, à « rendre possible ce qui est nécessaire ». Jacques Mistral en demande beaucoup : il se prend à espérer que le Fonds monétaire international ait le pouvoir que son nom suggère ! Qu'il dispose d'une capacité d'émettre une devise mondiale à partir de son unité de compte (les droits de tirage spéciaux), calculée selon un panier de monnaies. Et que son conseil d'administration soit constitué des ministres des finances des pays du G 20.

     

    Les démocraties de l'après-guerre n'avaient pas accepté l'idée d'une devise commune de réserve, le bancor, proposé par l'économiste britannique John Maynard Keynes.

     

    Des puissances rivales, comme la Chine et les Etats-Unis, aux systèmes politiques et économiques différents, peuvent-elles s'entendre pour partager de façon coopérative – y compris avec d'autres Etats aujourd'hui divisés, comme les Européens – un privilège qui n'appartient qu'au billet vert ? On peut à la fois y réfléchir… et en douter !

     

    Le Monde

     

     

    Toujours sur le même sujet…

     

    http://www.dailymotion.com/video/x9xydt_les-pays-riches-en-faillite-1-7-art_news

     

    http://www.dailymotion.com/video/x9xyz6_les-pays-riches-en-faillite-2-7-art_news

     

    http://www.dailymotion.com/video/x9y0cc_les-pays-riches-en-faillite-3-7-art_news

     

    http://www.dailymotion.com/video/x9y1dw_les-pays-riches-en-faillite-4-7-art_news

     

     

    US National Debt Clock : Real Time

     

     

    ...

  16. Échec et mat.

     

     

     

    MISES A LA RETRAIRE D’UNE CENTAINE D’OFFICIERS : les medias officiels restent muets

     

    Algérie Express - Détails Publié le jeudi 6 février 2014 - 13:00

    Écrit par Ali Graichi

     

    A la mi-journée de ce jeudi, les medias officiels sont restés muets sur l’information donnée mercredi par le quotidien arabophone El Khabar et reprise par Algérie Express de la mise à la retraite du général Toufik, responsable du DRS et d’une centaine d’officiers issus de l’armée, de la gendarmerie et des services spéciaux. Ni l’APS ni les organes audio-visuels publics n’ont relayé une information qui a fait le tour des salons algérois en une fraction de seconde.

     

    L’annonce est pourtant d’importance pour la nature même du système politique algérien. Pour certains habitués du sérail, Bouteflika a fait donner l’annonce la veille d’un week-end pour enrayer les éventuelles ripostes de gradés visés par la décision.

     

    Cependant, le mutisme des organes de presse d’Etat, dont les services spéciaux ont de tout temps contrôlé les rédactions, est interprété par les tenants de la formule militariste « qui garanti la stabilité du pays » comme un signe de résistance des officiers mis en cause. Comme souvent à Alger l’argument est aussitôt repris à rebrousse poils par ceux qui attendent l’évacuation définitive des services spéciaux des affaires politiques. Ces derniers répliquent que le clan présidentiel laisse mijoter pour mieux débusquer les éventuels factieux.

     

    Dans les médias privés, plutôt acquis au DRS, la veillée d’armée du week-end sera longue et les téléphones n’arrêtent pas de sonner.

     

    L’Algérie vit probablement les heures les plus décisives de son histoire politique depuis l’indépendance.

     

    Ali Graichi

     

     

    Département du Renseignement et de la Sécurité

     

     

    ...

  17. Ne mélangeons pas tout.

     

    ...

     

    • Admettons que c'est vrai, nous ne savons pas quelle version de DF-21 les Chinois ont vendu aux Saoudiens, je vois mal les dernières versions comme -B / -C / -D
    • Il est impossible que les Chinois aient vendu la version ASBM à savoir la -D, et même si c'est le cas, les Saoudiens n'ont pas la dizaine de satellites ni un réseau de commandement pour faire tourner le joujou comme les Chinois
    • Je ne vois pas comment quelques DF-21 / -A avec une tête conventionnelle pourrait faire changer la balance géostratégique avec l'Iran

    ...

     

    Henri K.

     

     

    Toute ‘la question’ - pour prendre un véritable sens - est là. De fait allons plus loin…

     

    http://www.air-defense.net/forum/topic/13122-arabie-saoudite-larme-nucl%C3%A9aire/page-4#entry735146

     

     

    ...

  18. @ hadriel

     

     

     

    Un contrat de vente de satellites militaires français met au jour les rivalités franco-américaines dans le Golfe

     

    29.01.2014 à 12h03 • Mis à jour le 29.01.2014 à 12h06

    Nathalie Guibert

     

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    Une « manipulation américaine ». Dans les milieux de défense français, la chose est entendue. L'information parue début janvier, selon laquelle les deux satellites d'observation militaires que Paris s'apprête à fournir aux Emirats arabes unis (EAU) comportent des composants américains espions, n'est pas sortie par hasard, assurent au Monde plusieurs sources.


    L'affaire est embarrassante. Le 5 janvier, l'hebdomadaire américain spécialisé Defense News affirmait que le contrat franco-émirien du programme Falcon Eye, d'un montant de 700 millions d'euros environ – pour deux satellites et une station au sol – était compromis. La cause : le matériel français contient des composants fournis par les Etats-Unis, qui pourraient permettre à Washington d'avoir un accès clandestin aux images transmises.

     

    Les satellites, de la classe des Pléiades utilisés par l'armée française, sont très performants. Ils permettent d'obtenir des images de précision, ou de modéliser un terrain, de façon à établir la chaîne de navigation et de guidage de missiles vers une cible.

     

    MIEUX APPRÉHENDER LA MENACE IRANIENNE

     

    Le moment de cette révélation n'était pas anodin. La fuite serait intervenue peu avant la date butoir fixée dans le contrat pour purger les éventuels vices cachés de l'équipement. La vente, décrochée par Paris après cinq années de négociations face à son concurrent américain Lookheed Martin, avait été signée le 22 juillet 2013 à Abou Dhabi par le ministre français Jean-Yves Le Drian et le prince Mohamed Bin Zayed Al-Nahyan, en présence des industriels Astrium et Thales. Livraison prévue en 2018. Pour les EAU, un tel équipement permettra de mieux appréhender la menace iranienne.

     

    « Les composants en question ne représentent que 10 % de l'ensemble », nuance une source militaire française, pour qui l'affaire ne devrait pas remettre en cause le contrat. Reste que ces éléments sont sensibles, et que les EAU souhaitent les remplacer. Selon Defense News, citant des sources à Abou Dhabi, les Emirats se seraient déjà tournés vers la Russie et la Chine.

     

    « MATÉRIEL VÉROLÉ »

     

    « On ne peut pas savoir si les Américains ont logé un malware ou un spyware , qui leur permettrait par exemple d'empêcher le satellite de fonctionner quand il passe sur certaines zones, indique un expert proche de ces dossiers. Mais, depuis l'affaire de la NSA, on est obligé de partir du principe que ce type de matériel est vérolé. »

     

    Une question, sous-jacente et sans réponse, porte sur le fait de savoir si les composants ont été soumis ou non aux normes gouvernementales américaines d'exportation ITAR (International Traffic in Arms Regulations). Incidemment, pour des composants soumis à cette réglementation, la condition d'exportation d'un système d'imagerie satellitaire est qu'il comprenne un obturateur l'empêchant d'opérer, soit à certains moments, soit sur certaines zones, notamment au-dessus d'Israël. Les Français ont intérêt à promouvoir des équipements « ITAR free », pour garantir à leurs clients qu'aucun veto américain ne risque, au dernier moment, de rendre le contrat caduc.

     

    Lundi 27 janvier, au lendemain d'une visite de Jean-Yves Le Drian à Washington, une source ministérielle a déclaré au Monde qu'une « solution technique » avait été trouvée, sans plus de détails.

     

    CONCURRENCE EXACERBÉE

     

    L'affaire s'inscrit dans un contexte de concurrence exacerbée entre exportateurs d'armement, à l'heure où les Etats-Unis, comme la France, voient leur marché national de défense se rétrécir sous la contrainte budgétaire. Les industriels français attestent d'une présence américaine encore plus agressive que de coutume sur les marchés du Golfe, premiers acheteurs d'armes au monde et où les Etats-Unis dominent déjà largement. Paris, comme Washington, négocie actuellement d'autres contrats avec les EAU, espérant regagner des points dans ce pays et peut-être, vendre son Rafale.

     

    Au-delà, l'épisode révèle une sérieuse tension stratégique. Les satellites d'observation sont des équipements majeurs de l'autonomie nationale. « Les Etats-Unis n'exportent pas de satellite, et ils ne veulent pas voir d'autres en fournir dans le Golfe, quels qu'ils soient, pour continuer de maîtriser le renseignement image qu'ils échangent avec les pays de la région », ajoute l'expert déjà cité. Selon La Tribune, qui a relaté les coulisses de la négociation en juillet 2013, le contrat franco-émirien comprend une aide française sur l'interprétation des images et un partage du renseignement recueilli.

     

    Le Monde

  19. Je suis plus que dubitatif face à cette ‘information’. Imaginez un seul instant les chinois autorisant l’accès de la CIA à leur technologie de missile stratégique, c’est juste risible.

     

    Mais on se rassure comme on peut par méthode Coué…

     

     

     

    Threat to Mideast Military Balance : U.S. Caught Napping by Sino-Saudi Missile Deal

     

    May 04, 1988|JIM MANN | Times Staff Writer

     

    WASHINGTON — One day in early March, a U.S. official working in a special government office that keeps track of the construction of airstrips around the world looked at a reconnaissance photo of the Saudi Arabian desert and noticed something extraordinary about a newly constructed airfield.

     

    "Doesn't that look like what the Chinese do with their missile sites?" he asked. Puzzled, he took the picture to some American experts on the Chinese military, who agreed with him.

     

    Within 48 hours, Mideast specialists working in U.S. reconnaissance programs checked and confirmed the first official's alarming suspicions: Saudi Arabia was in the process of installing Chinese CSS-2 intermediate-range missiles.

     

    The discovery of the missile site has reverberated throughout the U.S. government, forcing a painful reexamination of U.S. intelligence-gathering capabilities and raising questions about both the military balance in the Persian Gulf and Chinese intentions around the world.

     

    Nearly two years had elapsed between the Saudi agreement to purchase the Chinese weapons and the discovery of the deal by U.S. intelligence officials poring over photos of the Arabian desert.

     

    U.S. officials now acknowledge that they missed early clues to the weapons sale and were not watching closely enough what the Saudis were doing. They had not been paying much attention to the deserts of Saudi Arabia since the United States sent its warships into the Persian Gulf last summer to escort U.S.-registered oil tankers.

     

    The new missiles now threaten to alter the military balance in the Middle East. The Chinese missiles have a range of nearly 2,000 miles and were originally designed to carry nuclear warheads.

     

    Chinese, Saudi Pledges

     

    Both Chinese and Saudi officials have told the United States that the missiles will carry conventional, not nuclear, warheads. Saudi Arabia recently underlined that assurance by announcing that it would sign the Nuclear Non-Proliferation Treaty and thus pledge not to develop nuclear weapons.

     

    'Crossing a Firebreak'

     

    "No other country in the world has ever sought to transfer a weapon like that," said one official. "The Chinese were really crossing a firebreak by selling that kind of weapon to the Saudis."

     

    What follows is the story of China's unprecedented sale of intermediate-range missiles and of the belated U.S. discovery of it. It is based on interviews with U.S. officials, some of whom spoke only on condition that neither their names nor their agencies would be identified.

     

    The sale dates to July, 1985, when Prince Bandar ibn Sultan, the Saudi ambassador to the United States, made a surprise visit to China.

     

    That trip attracted some attention because the Saudi regime is one of the 22 remaining governments that recognize Taiwan's Nationalist regime as the legitimate government of China. There was speculation in Beijing that China and Saudi Arabia were exploring the possibility of establishing diplomatic relations.

     

    But this speculation was off the mark. The prince wanted to talk about arms, not diplomacy.

     

    At the time, Congress had just rejected the Saudis' request for new U.S. arms, including F-15 planes and short-range Lance missiles. U.S. analysts now believe that while in Beijing, the prince reached an agreement in principle from Chinese leaders to purchase China's intermediate-range CSS-2 missiles.

     

    'Really Big Bucks' Involved

     

    "Bucks were a factor, really big bucks, multibillion dollars in one sale," said one U.S. analyst who asked not to be identified. "In addition, this was part of a pattern of Chinese foreign policy, of wanting to play a major role throughout the world."

     

    U.S. officials say China has shown a particular desire for influence in the Middle East, where it has sought to cultivate relationships with virtually every country in the region. China has had recent arms deals with Iran, Iraq, Egypt, Syria and Israel, they say.

     

    Yet the accuracy of the new missiles is so poor that they are considered of limited use with only conventional explosives. A State Department official wondered: "How can we be sure these missiles will only have conventional warheads?"

     

    Another State Department official pointed out that Saudi Arabia has denied the United States permission to see the missile site and the missiles. "We would like to have had access to them," he said.

     

    Apart from the missiles' impact on the Middle East, they have created new jitters within the U.S. government over China's arms sales.

     

    Even China's sales of Silkworm anti-ship missiles to Iran was not so serious, U.S. officials said. U.S. objections to the Silkworms were based not on the nature of the weapons system but on their threat to U.S. ships in the Persian Gulf. By contrast, U.S. officials say, they objected to China's selling intermediate-range missiles to any country, whether U.S. interests were threatened or not.

     

    Yet never before had the Chinese sold intermediate-range missiles. U.S. officials say they are not sure whether Prince Bandar went to China seeking the CSS-2 missiles or whether Chinese officials took the initiative.

     

    "A decision like that had to be made at the highest levels (in China)," said one U.S. expert. "Maybe no more than eight or 10 people in China knew what was happening." U.S. officials believe that only Chinese military officials, and China's paramount leader, Deng Xiaoping, knew about the discussions.

     

    U.S. government analysts believe China and Saudi Arabia ironed out the details and struck a final deal on the sale of the missiles in 1986. Soon afterward, some Saudi personnel began traveling to China for secret training on the missiles.

     

    Work Begun Last Year

     

    Construction of the missile site is thought to have started some time last year about 60 miles south of Riyadh. One U.S. source suggested the Saudis may have used a private construction crew from a third country, but other government experts said Chinese workers were imported.

     

    China is thought to have produced no more than 100 of the CSS-2 missiles in their original version, which was first made operational in 1971. U.S. officials say they believe Saudi Arabia purchased between 20 and 24 of these missiles.

     

    What U.S. officials finally uncovered in early March was "a training center," said one U.S. government expert. The Saudis were preparing to train crews to man the missile sites.

     

    The Saudi missile site presented U.S. policy-makers with an awkward problem. Chinese Foreign Minister Wu Xueqian was about to arrive in Washington in March for a long-awaited official visit, which the United States hoped would ease a series of recent strains in Sino-American relations.

     

    "It was a bad time for the China hands," said one U.S. official. "Wu was coming to town the next day. All the policy people were saying, 'Don't give us another problem.' "

     

    State Department Disclaimer

     

    A State Department official involved in the policy discussions insisted this was not true. "There wasn't any disinclination to address this issue," he said.

     

    U.S. officials led by Secretary of State George P. Shultz raised the subject of the missile sale during the talks with Wu. Asked whether the United States was satisfied with China's response, a State Department official replied: "No, but we're satisfied that if we want to pursue this, we have the means for doing it."

     

    In early April, Wu publicly confirmed the sale of the missiles to Saudi Arabia. But he said the Saudis had promised China the missiles would not be transferred to other countries and would be used only for defensive purposes. The sale of the missiles "will help stabilize the situation in that country and in the Middle East in general," Wu asserted.

     

    The discovery of the missiles by U.S. officials produced a quick examination of how U.S. intelligence agencies had failed to detect the missile sale. U.S. agencies prepared a Special National Intelligence Estimate, an internal intelligence report, reviewing the transaction, but the report is classified and could not be obtained.

     

    One official familiar with this review said the United States had failed to uncover the sale at the time the deal was made. He said there were some "early indications" that China was shipping arms to Saudi Arabia, but U.S. analysts mistakenly believed that Saudi Arabia was merely being used as a transshipment point for Chinese weapons sales elsewhere in the Mideast.

     

    'Looking at the Desert'

     

    The other problem, this official said, was that U.S. intelligence analysts were not paying enough attention to Saudi Arabia, a nation with which the United States has long enjoyed close relations. "Analysts were focused on the gulf and Iran," he said. "They were not focused on the desert. . . . Now it's a high priority, and our people are looking at the desert."

     

    U.S. officials in the executive branch described the discovery of the missile site in March as stemming from aerial or satellite reconnaissance. A source on Capitol Hill said that while this might be true, he believed U.S. intelligence officials might have first received a tip from a human source.

     

    Throughout the summer and fall of 1987, the United States and China were at odds over China's sales of Silkworm anti-ship missiles to Iran. The regime of the Ayatollah Ruhollah Khomeini had installed the Silkworms near the entrance to the Persian Gulf, and U.S. officials had became concerned that the Chinese missiles could be used against U.S. ships.

     

    U.S. officials say the sale of intermediate-range missiles was different from the Silkworm sale--in some ways less serious, in other ways more so.

     

    "The Saudi missile problem falls into a different realm," said one State Department expert. "No U.S. territory was threatened. It was sold to a friendly country. It raised concerns about Israel's security, but in all probability, the reason the Saudis bought them had nothing to do with Israel."

     

    Protection Against Iran

     

    The Saudi regime wanted the missiles as protection against Iran, this official said. Last month, Saudi King Fahd warned in a newspaper interview that his country would not hesitate to use the Chinese missiles in defense against Iran.

     

    But apart from being unprecedented, the sale of intermediate-range missiles introduced a new weapons system into the Mideast, perhaps the most volatile region in the world, raising the question of whether other nations in the region would seek to acquire similar missiles.

     

    Los Angeles Times

     

     

    Royal Saudi Strategic Missile Force

     

     

    http://www.air-defense.net/forum/topic/8178-arm%C3%A9e-de-lair-saoudienne/page-8#entry729007

     

    Auquel cas, j’imagine d’ores et déjà parfaitement des missiles Shaheen-II en pièces détachées faisant le voyage Islamabad-Ryad.

     

    "Report Alleges Saudi Arabia Working on 'Secret Nuclear Program' with Pakistani Assistance," WMD Insights, May 2006, wmdinsights.org (James Martin Center for Nonproliferation Studies)

     

    Pakistan makes surprise offer of nuclear fuel service.

     

    Saudi Arabia, China Sign Nuclear Cooperation Pact

     

    How safe are Pakistan`s nuclear assets

     

    India Thwarts Israeli Destruction of Pakistan's "Islamic Bomb" (Institute for National Strategic Studies)

  20.  

    UAE requests Block 61 F-16s, and upgrades to Block 60 fighters

     

    Gareth Jennings, London - IHS Jane's Defence Weekly

    27 January 2014

     

    The United Arab Emirates (UAE) has requested the sale of the Lockheed Martin F-16 Block 61 combat aircraft from the United States as well as upgrades to its existing Block 60 fleet, the US Defense Security Cooperation Agency (DSCA) disclosed on 23 January.

     

    The proposed direct commercial sale is for 30 Block 61 aircraft, as well as upgrades to the 79 F-16E/F Block 60 Desert Falcons listed in the UAE Air Force & Air Defence (UAE AF & AD) inventory. Associated equipment, parts, training and logistical support are also included.

     

    While the DSCA notification to Congress lists the estimated cost of the deal at USD270 million, this will likely be for the associated equipment, parts, training and logistical support, with the new-build aircraft and upgrade work costing significantly more.

     

    The DSCA has specified some aircraft equipment, but that listed is common to most F-16 variants and the notification does not identify the components that make a Block 61 aircraft. Lockheed Martin declined to comment on the new Block 61 configuration, while a Department of Defense (DoD) official would only reveal that the new standard features enhanced radar, avionics, and weapons capabilities.

     

    The most noticeable feature of the Block 60 already fielded by the UAE is the Northrop Grumman AN/APG-80 active electronically scanned array (AESA) radar. As this is no longer produced, it is likely that the Block 61 features a new radar type; either the Northrop Grumman scalable agile beam radar (SABR) or Raytheon advanced combat radar (RACR).

     

    Other Block 60-specific equipment includes an internal Northrop Grumman AN/AAQ-32 forward looking infrared (FLIR) navigation and targeting system, a 'glass' cockpit featuring three colour liquid crystal displays with a picture-in-picture and moving map capability, a new core avionics suite, a digital fuel management system, higher-capacity environmental control system, new air data system, and expanded digital flight control system with additional automatic modes such as terrain following. In addition to this variant-specific equipment, the Block 60 also features the conformal fuel tanks and dorsal avionics compartment carried over from the Block 50/52 aircraft.

     

    The DoD declined to tell IHS Jane's whether the upgraded Block 60 aircraft would be brought up to the same standard as the Block 61, but the new designation of Block 60+ for these modernised platforms would suggest not.

     

    Regarding talk of the UAE looking to source these aircraft through a direct commercial sale, the DoD explained that some of its "more sophisticated customers" can choose to go down this route, as opposed to the more standard Foreign Military Sales method of procurement.

     

    News of the additional F-16s for the UAE first surfaced in April 2013 when US Defense Secretary Chuck Hagel said that 25 new Block 60 aircraft would be delivered for USD5 billion, although in November Lockheed Martin officials told IHS Jane's that no contract for these aircraft had been signed.

     

    Separately, the UAE has been looking to replace its 43 ageing Dassault Mirage 2000 fighters. Having sought information from Eurofighter for the Typhoon and Boeing for the F/A-18E/F Super Hornet (Dassault's Rafale, which had previously been set to secure the requirement was not included in the requests for information), the UAE dismissed the Typhoon on cost grounds in December. The emirate has not clarified whether the Super Hornet is still being considered, or, with the additional F-16s now requested, if the requirement has now been put on hold entirely.

     

     

     

    The US DSCA announces the United Arab Emirates’s official export request for “equipment in support of a Direct Commercial Sale of F-16 Block 61 Aircraft and associated equipment, parts, [and] support….” The DCS purchase doesn’t have to be announced, but this request confirms that it will be for 30 F-16 E/F “Block 61″ aircraft. The new block number appears to involve a set of small component upgrades over the existing Block 60s, which will be upgraded to the same standard. The UAE’s request includes:

    • 40 20mm M61A Guns
    • 40 Embedded GPS Inertial Navigation Systems
    • Identification Friend or Foe Equipment
    • Unspecified “night vision devices”
    • Joint Mission Planning System
    • Cartridge Activated Device/Propellant Activated Devices, generally used in association with armament hardpoints
    • Unspecified “Weapons Integration”
    • F110-GE-132 International Engine Management Program-Component Improvement Program
    • Site surveys, necessary for the required facilities expansions
    • Ferry maintenance and services, incl. aerial refueling support
    • Plus spare and repair parts; tools and test equipment; personnel training and training equipment; publications and technical documentation; and other forms of US Government and contractor support.

     

    The estimated cost for these items is up to $270 million, but of course it is only a fraction of the total sale, which has a likely floor price of around $2 billion. Lockheed Martin Aeronautics in Ft. Worth, TX remains the primary contractor for these items, even though several of them aren’t made by the F-16′s builder. Implementation of this sale will require the assignment of additional US Government or contractor representatives, but that will be negotiated after the initial contract is signed.

     

    Sources: DSCA #13-60.

     

     

    UAE Air Force Red Flag exercise 2009

     

     

     

    UAE Air Force Red Flag exercise 2013

     

     

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