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Nicks

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Messages posté(e)s par Nicks

  1. Ce genre de sujet est comme bien d'autres, éminemment politique. La tendance globale c'est le transfert de souveraineté de l'Etat, donc des citoyens quand on parle de démocratie, vers les multi-nationales. Soit on fait machine arrière et donc on soutient une démarche politique souverainiste, avec une véritable réflexion sur le modèle stratégique et géo-politique, soit on  considère que le futur militaire est privé et construit autour du mercenariat et on accompagne tranquillement cette évolution, comme c'est le cas actuellement.

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  2. Quand je lis certaines réactions, je désespère du sens politique des gens. La France ne sera jamais seule une super puissance mais elle a encore les moyens d'exister par elle-même à condition d'adopter les politiques nécessaires, qu'elles soient économiques ou diplomatiques. Bien entendu, ce n'est pas la direction prise actuellement. On peut en être d'accord ou pas, mais il n'y a pas de fatalité, simplement des choix politiques, réversibles, du moins quand le sabotage n'a pas été trop loin. A ce titre, je considère qu'un partenariat franco-allemand porté par l'idéologie actuellement au pouvoir en France est un pas de plus vers l'affaiblissement de notre pays et n'a qu'une chance infime d'être bénéfique pour notre industrie. Ce n'est d'ailleurs pas son objectif, assez clairement, puisqu'il est avant tout de forcer l'intégration européenne de la France, quoiqu'il nous en coûte.

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  3. Le trickle down, théorie du ruissellement qui est bien ce qu'espèrent, au moins officiellement, les gouvernements néolibéraux, ne fonctionne pas et ce d'autant plus que la finance a été libéralisée et facilitée par la dématérialisation des flux. Cela ne fait qu'augmenter la captation et le déséquilibre économique que l'on essaie d'étayer par le recours au crédit, jusqu'à ce que ça se casse la gueule bruyamment, comme en 2007 et sans doute de nouveau très bientôt. Mais bon, cela réussit à une minorité qui ne voit pas pourquoi elle devrait faire des efforts, elle. Du coup ce sont les autres qui doivent en faire. Après moi le déluge...Ils ne croient pas si bien dire...

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  4. C'est un immense jeu de dupes qui se joue en Catalogne. Des gouvernements corrompus de part et d'autres, une violence d'Etat stupide qui s'exerce, une fois n'est pas coutume, contre un mouvement plutôt de droite, identitaire et égoïste, que les calculs politiques de la gauche assumée accompagnent, espérant déstabiliser Rajoy, alors qu'ils se tirent à mon sens une balle dans le pied, le tout enrobé par un vernis de républicanisme qui exalte les idiots utiles anarchisant. Nous sommes encore et toujours dans les conséquences de la crise et des choix politiques et donc économiques qui ont été décidés par les orthodoxes, cela se conjuguant bien évidemment avec les paramètres historico-socio-politique spécifiques à l'Espagne.  Rien de bon ne va en sortir a priori....

  5. il y a 3 minutes, Cougar133 a dit :

    juste des tactiques developpées pour contrer cette lacune chez nous. Pareil pour le F22 depuis l'ATLC , des tactiques spécifiques pour bien maillocher le Raptor 

    Oui, c'est ce qui avait été dit lors du premier, mais il n'y a pas eu d'infos sur le deuxième, pour savoir si c'était maîtrisé ou si c'est élément qui pose quand même bien problème. Bon apparemment, c'est quand même un manque assez marquant puisque l'achat des viseurs de casque est programmé si je ne m'abuse.

  6. Je suis étonné par la rapidité avec laquelle le Rafale ralentit, alors qu'il est en piqué, au moment de cet atterrissage.  Sinon toujours autant de fluidité, malgré des incidences parfois impressionnantes. Il y a du souvent avoir des torticolis chez les pilotes adverses lors des dogfights. A propos, toujours pas de fuite sur la maîtrise ou non des viseurs de casques des typhoons lors du dernier trilateral ?

  7. Il y a 20 heures, Alexis a dit :

    Je ne peux que souhaiter bonne chance aux (néo)libéraux dans un pays comme la France, avec des élections présidentielle et législative tous les cinq ans.

    Les Français élisent le président et lui donnent l'assemblée nationale qu'ils veulent. Le choix fait cette année peut plaire ou déplaire, il a été quoi qu'il en soit celui des citoyens du pays - non seulement par leur vote, mais encore par leur abstention, vote nul et non-inscription sur les listes qui sont aussi des choix et des actes.

    Sauf mouvement de masse totalitaire en interne - qui ne s'aperçoit guère à l'horizon - ou conquête par un envahisseur étranger - rendue quelque peu plus délicate par les propriétés des éléments uranium, plutonium sans compter deutérium et tritium - force restera à la Constitution, donc au peuple français maître de ses choix.

    Je crois que c'est une vision un peu trop naïve de votre part, au vu de vos écrits habituels, pour qu'elle ne cache pas un double sens. La réalité est bien là : une aristocratie nouvelle se met en place et cumule les pouvoirs. Elle n'a pas de légitimité réelle, même si elle se débrouille pour rester dans la légalité (enfin constitutionnelle au moins parce que pour le reste, et de façon individuelle...). On sait toutefois que les régimes totalitaires peuvent advenir sur des bases tout à fait légales avec la complicité active ou passive des peuples. Ca ne change donc rien à mon postulat : le néolibéralisme ne peut que s'achever en totalitarisme. Quant aux choix et non choix, est-ce bien utile de parler de l'asymétrie de l'information ?

  8. il y a 35 minutes, TarpTent a dit :

    M'enfin ici, la problématique n'est pas le parapluie US : on parle juste d'un pays ultra-déterminé ayant un allié particulièrement puissant en soutien. Il n'y a pas lieu que ça fasse réfléchir qui que ce soit, on est dans la continuité d'une logique et d'une situation post-seconde guerre mondiale, quel que soit le pays.

    La seule chose qui est ridicule, ce sont les vociférations et les gesticulations de la communauté internationale (dont les US en 1er lieu, qui ont tenu à personnifier cette opposition en mettant tout leur poids et leur ego dans cet affrontement).

     

    Dés lors que le soutien de la Chine n'est pas acquis, aucune chance de faire bouger quelque ligne que ce soit, qu'il s'agisse d'user d'option politique, économique ou militaire.

    Or la Chine à tout fait et continue de tout faire pour que la CDN puisse continuer à jouer sa partition, et c'est bien normal face à l'encerclement que les US s'échinent à mettre en œuvre autour de la Russie et de la Chine depuis 1/2 siècle maintenant.

     

    L'impuissance US est acquise depuis 1960 dans la région, donc tout le monde n'a de cesse de militariser sa ligne de front de part et d'autres, peu importe les gouvernements en place à un instant T.

     

    Il faudrait un retournement d'alliances ou  changement d'attitude de la Chine et des US (l'un envers l'autre et sur la scène internationale) pour que les lignes bougent réellement.

    Et puis on aime à se faire peur : le Pakistan à la bombe, et c'était la panique partout dans les années 2000, et maintenant plus personne n'en parle et le risque a disparu comme par magie : cessons de gesticuler, laissons la CDN avoir sa bombe, et attendons de voir comment ça se décante réellement : si les US ou la communauté internationale avaient le moindre poids dans cette affaire, ça ferait longtemps qu'elle aurait été résolue.

    Même au plus fort de la famine, on a rien pu influencer.

    Je plussoie. Beaucoup d'agitation pour pas grand chose à mon sens, sauf si Trump est réellement fou, mais c'est une nouvelle foi de la politique intérieure qu'il est question.

  9. Le 30/08/2017 à 16:49, rendbo a dit :

    Quand j'étais minot, je nouais à Test Drive (le premier) avec la boite manuelle. Au démarrage, vu que je voulais me faciliter la vie à ne pas surveiller le compte tour (pour ne pas casser le moteur), je passais la cinquième, et je me faisais pourrir par tout le monde... Pour en revenir à ton assertion, la BCE, des experts et des gens sérieux, ont maintes fois dit que la planche à billet amenuisait sur le coup mais produisait bien pire après. Injecter de la monnaie devait se faire (au bon endroit) au bon moment, pas comme un sagouin. Sur le fil USA (il me semble), on parle des premiers effets pervers ressenti et de la bulle en train de se créer.

    Après je n'ai pas les compétences pour démêler le vrai du faux...

    J'ai moi-même précisé que la façon dans la banque centrale américaine avait arrosé n'était pas la bonne, puisque seul le secteur financier en a bénéficié, comme aujourd'hui en Europe, mais au moins a t'on évité la catastrophe européenne. Et au passage, il n'existe pas d'experts neutres. Plus, parfois il y a des experts incompétents et/ou complètement idéologues. Draghi est un néolibéral mais un peu moins germanique dans son approche (moins ordo donc) que ne l'était Trichet, qui a fait bien grand mal. De toute façon, il n'y avait plus le choix, c'en était fini de l'euro si la BCE n'avait pas réagi, avec donc plus de trois ans de retard. (fin définitive du HS en ce qui me concerne)

  10. Le 29/08/2017 à 10:47, Boule75 a dit :

    On est HS (encore que...) mais tu tournes en rond : la BCE est éventuellement plus indépendante suite à des décisions politiques, et d'ailleurs sur la gestion de la crise de 2008, heureusement, puisque qu'elle a lutté contre les envies déflationnistes suicidaires d'une grosse partie des gouvernements et contre l'avis de pas mal d'entre eux... Absolument rien de rien à voir avec l'OTAN.

    Et oui, nous entendons demeurer alliés avec nos alliés actuels et demeurer dans l'OTAN, et planifions en conséquence pour pouvoir travailler de concert : c'est une contrainte librement consentie, même si elle est forte sur certains domaines. Si demain nous sortions de l'OTAN, rien ne dit qu'on ferait différemment, avec moins de visibilité sur les décisions internes à l'OTAN mais, probablement, en faisant toujours aussi attention aux orientations prises par les USA...

    Dernière intervention puisqu'en effet limite hors sujet.

    La BCE a compris avec au moins trois ans de retard sur les américains la catastrophe que représentait de ne pas actionner la planche à billets, même si encore une fois, celle-ci aux Etats-Unis comme ensuite en Europe, n'a pas été dirigée là où elle aurait pu relancer l'économie. C'est intrinsèque à ses statuts et cela représente un boulet considérable pour l'économie européenne.

    Enfin, le passage sur l'Otan confirme bien ce que je dis : nous n'avons plus d'autonomie réelle, le rapport avec la BCE ou l'Europe est là. On peut en être d'accord, ce qui est parfaitement admissible bien entendu, mais le nier plus difficilement à mon sens. Tout cela relève d'une vision géopolitique, donc globale (économie et politique extérieure). Je ne connais pas beaucoup de pays atlantistes qui ne soit pas aussi néolibéraux ou le sont devenus...

  11. La banque centrale américaine dans les faits n'est pas aussi indépendante du pouvoir politique que celle de la BCE et par ailleurs, ses critères de modulation de politique monétaire sont aussi plus nombreux. Dans la pratique, le dollar est une monnaie bien plus souple que l'euro et on l'a vu dans la gestion catastrophique de la crise financière en Europe (même si les Etats-Unis ont également fait l'erreur de conforter les pratiques spéculatives de la finance dérégulée. Mais ils ont au moins évité l'austérité systématique)

    Les opérations extérieures que la France décident se font néanmoins avec du matériel otano-compatible, ce qui signifie que désormais on pense notre équipement avec des contraintes extérieures. Cela a forcément des conséquences sur les modalités d'emploi. Encore une fois, il s'agit d'utiliser des normes que nous ne définissons pas.

  12. Il y a 15 heures, Boule75 a dit :

    Qu'est-ce qui empêcherait d'avoir une défense européenne autonome au sein de l'OTAN, au même titre qu'il existe une défense française (à peu près) autonome au sein de l'OTAN ? Des obstacles politiques, certes, mais pas conceptuels.

    Contrôle de la monnaie... La zone Euro a le contrôle de sa monnaie, comme le RU, la Pologne aussi, etc...

    Et donc ce qui coince ce n'est pas l'OTAN, c'est qu'on hésite (à tout le moins !) à se sortir de tout le réseau de dépendances économiques, financières, juridiques, politiques même, tissé entre nos pays. L'OTAN à la limite c'est simple...

    Je crois précisément que la défense française n'a plus vraiment d'autonomie dans le sens où tout est pensé pour des interventions dans le cadre de l'Otan. A terme on le voit, c'est bien l'indépendance qui est en question tant l'Otan est in fine un instrument de mise aux normes américaines. Quand à la zone euro, non, elle n'a pas le contrôle de sa monnaie puisque la BCE est indépendante.

  13. Le 25/08/2017 à 17:30, Boule75 a dit :


    @Nicks : tout ça se discute, mais quel rapport à avec l'OTAN ?
    Pour moi, c'est clair : aucun rapport. Ce qui nous contraint (ou pas) à demeurer dans le cadre économique actuel, c'est l'Euro, l'Europe, la structure de nos échanges, de notre dette, notre économie extrêmement ouverte, nos industries et nos habitudes de consommation hyper-dépendantes des importations et des exportations.

    Et je ne comprend pas les discours de certaines formations politiques qui insistent pour lier les deux.

    Mais l'Europe actuelle et l'Otan sont inextricablement liés. Il n'y aura jamais de défense européenne souveraine dans le cadre de l'Otan par exemple comme il ne peut y avoir de souveraineté sans contrôle de la monnaie de la même façon. Ce sont les différentes facettes d'une orthodoxie géopolitique, qui englobe l'économie.

  14. @Boule75

    Je ne pense pas confondre militaire et économique. Je crois qu'un pays comme la France peut encore recouvrer une souveraineté suffisante si elle récupère ce qu'elle a laissé à l'Europe, notamment la gestion de la monnaie et qu'elle ne se contraint pas à rester dans le carcan des critères de Maastricht. Avec une diplomatie repensée et orientée vers les partenariats alternatifs, on peut progresser notamment sur le système monétaire international et la gestion de la finance. Comme toujours c'est une question de volonté politique. Reste à le faire comprendre aux citoyens et électeurs qui s'ingénient à se tirer des balles dans le pied au profit d'une infime minorité.

    Après, je ne suis pas fermé à l'idée d'unité européenne, mais sur des bases drastiquement différentes. Ce n'est pas possible actuellement d'où le choix au minimum d'un rapport de force appuyé au niveau européen, avec donc menace de sortie pour qu'il ait une chance de produire des effets. Or pour que cette menace soit crédible, il faut accepter la sortie et la préparer.

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  15. Le problème de cette vision d'une Europe puissance, c'est que cela correspond idéologiquement à une Europe française. Or, comme c'est un courant très minoritaire face au modèle atlantiste et/ou néo/ordolibéral, mieux vaut donc un Etat politiquement indépendant, même si ses marges de manoeuvre sont forcément limité à l'international, qu'un ensemble totalement impuissant qui paralyse tous ses états membres avec des règles économiques absurdes.

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  16. J'ai assisté ce soir à une soixantaine de km à l'ouest de Limoges, entre 22h et 23h30 à un passage de plusieurs avions militaires, notamment deux citernes volantes à quelques minutes d'intervalle, vers 5000 mètres d'altitude à vue de nez. La deuxième était suivie de quatre rafales, très probablement (oeil nu au crépuscule), dont un s'est positionné pour le ravitaillement au moment où la formation passait au dessus de moi. Direction nord nord est. Il y a eu plusieurs autres passages ensuite. Des manoeuvres signalées ?

  17. Je ne peux qu'encourager les militaires (et la police) à se faire entendre autant que je ne peux que dissuader de vouloir scinder la contestation contre ces politiques d'austérité absurdes en désignant des catégories sociales qui seraient mieux traitées que d'autres. Quand la rue va se faire entendre et cela arrivera tôt ou tard, j'espère que militaires et policiers se souviendront que l'oligarchie n'est pas dans leur camp et sauront prendre leur responsabilité. Pour le reste, j'avais comme beaucoup d'autres alerté sur le danger d'élire un néolibéral radical à la présidence et des conséquences immédiates sur les armées. Quand on connaît un peu la politique, il n'y a aucun mérite à faire ce postulat, mais il n'a pas fallu attendre longtemps pour qu'il soit vérifié. Quel dommage de toujours tomber dans les panneaux les plus grossiers...

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  18. C'était pas faute d'avoir prévenu...

    Pour rappel, l'évasion fiscale c'est de 60 à 80 milliards d'euros. Même en en récupérant le quart, vous voyez ce que ça représente. Et il y a d'autres gaspillages fiscaux...

    L'orthodoxie économique tue à petit feu toute l'activité et n'enrichit à court terme qu'une infime minorité. Il était illusoire de penser que la Défense puisse y échapper en élisant un des tenants les plus radicaux de cette doctrine à la tête du pays. 

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