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funcky billy II

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Messages posté(e)s par funcky billy II

  1. Si le ravitaillement en vol avait été admis par les états majors dès la seconde guerre mondiale, des chasseurs auraient pu escorter les bombardiers dans leurs raids sur l'allemagne, ce qui aurait réduit les pertes. Je pense à des chasseurs type P-51, et comme ravitailleurs des B29 ou des lancaster spécialement modifiés.

     

    je ne suis pas persuadé que le ravitaillement en vol soit pertinent quand on parle des raids sur l'Allemagne. Les distances sont trop  courtes pour justifier une procédure qui demeure malgré tout complexe techniquement (surtout pour des avions monomoteurs à hélice, je n'ai pas le souvenir d'un tel avion qui soit ravitaillable// Edit; j'ai eu le même doute que G4lly en fait ) et difficile à mettre en oeuvre. A la fin de la guerre, les Mustangs munis de réservoirs supplémentaires sont en mesure d'accompagner les bombardiers tout au long de leur raids.

     

    Gardons également à l'esprit qu'au début de la guerre le fait d'envoyer les bombardiers seuls au casse-pipe est assumé: ils sont censés être invulnérables car se protégeant mutuellement. Après j'avais lu dans Guerre et Histoire que L'USAAF avait fait preuve de fort peu d'empressement pour utiliser des réservoirs supplémentaires.et que le concept, pourtant connu, ne sera utilisé à grande échelle que relativement tardivement. (1943, il me semble mais je ne me souviens plus très bien).

  2. Je me permets juste de passer en coup de vent pour vous demander vos lumières sur un point de ce livre (par ailleurs très intéressant, même s'il génèrent les débats évoqués sur ce fil)  que j'ai eu du mal à saisir. Je trouve Clark assez nébuleux sur le processus d'entrée en guerre de la Grande-Bretagne (mais bon, j'ai souvent moi-même des difficultés de compréhension).

     

    On a le sentiment que Grey (le patron du Foreign Office) prend des engagements auprès des Français que rien n'oblige la Grande-Bretagne à tenir (dans la mesure où l'intervention directe sur le continent va bien au dela des traités signés) mais qui sont finalement tenus pour des raisons qui m'ont échappées. Parce que des tas de raisons objectives existent (flotte allemande...) mais j'ai eu l'impression de ne pas comprendre vraiment comment ça se passait entre le moment de flottement et le moment du "en fait on y va" où le parlement donne le feu vert.

     

    Est-ce qu'il y avait vraiment un risque que les Français se retrouvent seuls en France en août 14?

     

    Merci beaucoup. ^-^

  3. Mais sauf ton respect Bubzy, quand tu commences ton articles par:

    Futur bombardier : L’USAF a appris la leçon et… décide de dépenser sans compter

    et que tu finis par :

     

    Pour schématiser, la future stratégie de l’USAF est donc simple. En ne fixant plus d’objectifs, il n’y aura plus rien à dépasser. Une bien curieuse façon de régler les problèmes !

     

    alors que l'article dit plus ou moins l'inverse:

     

    The U.S. Air Force on Wednesday said it reined in military requirements and set clear cost targets for a new long-range strike bomber after learning lessons from problems on past weapons programs.

     

    ou:

     

    Industry executives have said the service is looking for more mature technologies and components to speed up development and deployment, and keep the cost of the new planes from rising sharply.

     

    Tu as beau évoquer le politiquement correct, ça me parait un peu spécieux (entendons-nous, la critique est aisée mais l'art est difficile) de dire ce que tu dis en te prévalant de la dépèche Reuters uniquement. Il faudrait d'autres sources ou une explication plus poussée du mécanisme du contrat cost-plus.

     

    Je ne dis pas que leur Cost-plus contract va résoudre tous les problèmes mais tu vas, à mon très humble avis, un peu trop loin dans l'autre sens.

     

    Après encore une fois je dis ça depuis mon fauteuil...

  4. Bah, avec toutes les limites dont souffre mon Anglais, c'est le Marine Corps qui dit le F35 sera supérieur, pas le journaliste. Et ça ressemble plus à un argument d'autorité qu'à une démontration scientifique (je parle juste de l'article). Il n'y a pas vraiment de développement à mon sens.

  5. @Bubzy:

     

    "Pour schématiser, la future stratégie de l’USAF est donc simple. En ne fixant plus d’objectifs, il n’y aura plus rien à dépasser. Une bien curieuse façon de régler les problèmes !"

     

    J'ai vu que tu avais modifié l'article mais, sauf erreur de ma part, ta phrase de conclusion reste erronée à la lumière de la dépèche Reuters.

  6. Alors, mon anglais de lycée et moi-même allons essayer de t'aider:

     

    A mon sens c'est l'inverse: c'est parce que les technos sont nouvelles qu'on change le contrat.

     

    Air Force acquisition chief William LaPlante said the Air Force would likely also adopt a "cost-plus" type contract for the development phase of the new bomber, given that it would include more new technologies than mature technologies.

     

    Leçon: on arrête les fixed-priced contrats si les technologies sont nouvelles, parce que c'est un merdier incroyable (cf. F35). Comme le nouveau bombardier sera composé de nouvelles technos, on bascule sur un "cost-plus" type contract.

     

    Là ils te parlent juste du type de contrat qui est une leçon tirée du programme F35, pas de la définition du programme en elle-même

     

    Fixed-price contracts were more appropriate when weapons were based on commercial items, and costs were easier to estimate.
    C'est du preterit: cette phrase parle d'un passé révolu. Le when désigne une période, pas un un ensemble de cas.
     
    Si des anglicistes distingués veulent bien confirmer ce que je dis...
  7. Pour moi la traduction (en français moche) serait:

     

    L'US Air Force a déclaré mercredi qu’elle réfrènera ses exigences militaires et fixera  des objectifs de coûts clairs dans le cadre du futur bombardier stratégique, après avoir appris les leçons des problèmes sur les programmes d'armement antérieurs.

     

    Edit grillé par Seb  mais le dernier paragraphe est clair:

     

    Industry executives have said the service is looking for more mature technologies and components to speed up development and deployment, and keep the cost of the new planes from rising sharply.

     

    soit: Des cadres de l'industrie aéronautique ont déclaré que l'AIr Force recherche des technologies et des composants plus matures pour accélérer le développement et le déploiement et empêcher une forte augmentation du cout des nouveaux avions.

     

    Donc mine de rien, ils essaient quand même de tirer les leçons du F35.

  8. D'après cet article http://www.france24.com/fr/20150115-malaise-juifs-france-terrorisme-charlie-hebdo-hypermarche-casher-israel-alyah-retour/

     

    on parle de plus de 7000 personnes en 2014 (contre un peu moins de 3000 en 2013) ce qui fait de la France le premier pays d'émigration des juifs vers Israël, devant les States qui abritent pourtant une communauté 10 fois plus importante. Et pour 2015 "La ministre israélienne de l’Alyah et de l’Intégration, Sofa Landver, a estimé que 10 000 nouveaux immigrants feraient leur alyah depuis la France en 2015".

     

    Après un point tout aussi intéressant tiré du Figaro  (http://www.lefigaro.fr/international/2014/09/06/01003-20140906ARTFIG00042-la-france-premier-pays-d-emigration-vers-israel-en-2014.php)

     

    "L'agence, prompte à communiquer sur le nombre de Juifs qui gagnent l'État hébreu, est en revanche plus discrète lorsqu'il s'agit d'évoquer ceux qui repartent. L'installation en Israël n'est pourtant pas sans difficulté. S'il est relativement aisé de trouver en emploi en raison de la croissance soutenue et du faible taux de chômage, il est parfois plus difficile de le conserver. Et les nouveaux arrivants, volontiers séduits par le dynamisme de la société israélienne, s'étonnent parfois de constater qu'elle n'offre pas des mêmes amortisseurs sociaux que leur pays d'origine."

  9. . On ne me sortira pas de la tête que cette capacité de résistance/collaboration active a un lien avec la mentalité locale et qu'a juste titre un juif contemporain peut faire preuve d'un préjugé négatif envers des pays qui ont, en proportion, tué plus de juifs que les autres.

     Je trouve quand même que tout réduire à la mentalité locale pose beaucoup de questions et est très réducteur.

     

    Au risque de dire des bêtises, je propose d'autres facteurs: nombre de juifs rapportés à la population locale, intégration des dit juifs dans la société, confiance de la communauté juive dans les autorités, existence ou non d'un contre-pouvoir local aux allemands, capacité/volonté du pouvoir local à s'opposer en fonction de la perception de ses propres intérêts, taux d'urbanisation du pays, présence de forêts profondes pour former des maquis ou des groupes de survie etc...

     

    Ou alors je veux bien que tu définisses le mot mentalité (de tout un pays?, qui est restée inchangée depuis des sièces?) de façon plus précise. Pour ta dernière phrase, je me demande ce que risque concrètement un israélien qui viendrait à Amsterdam ou Berlin de nos jours?

  10. Mais on parlait surtout du GIA je pense (pas du FIS) quand on évoquait les problèmes de terrorisme. Et FIS et GIA n'étaient pas hyper copains. Si leur dangerosité a peut-être été sous-estimée, je ne pense pas que les occidentaux ait éprouvé un enthousiasme débordant pour le GIA.

     

     Alger trouvait certes que la répression aurait du être plus intense contre les islamistes en Europe (quels qu'ils soient) mais encore une fois, j'ai du mal à imaginer les chancelleries sabrant le champagne après la victoire du GIA.

     

    En tout cas, ce sont mes souvenirs de lecture du bouquin de Guisnel et Kauffer (entre autres) sur l'histoire secrète de la République.

     

    Mais je t'ai peut-être mal compris?

     

    Enfin, moi je disais juste que la collaboration entre services n'avait pas été rose.

  11. C'est surtout dommage qu'il faut la mort de Français pour qu'on prenne conscience du terrorisme en Algérie et de la nuisance de ces groupes. On aurait dû aider l'Algérie dans les années 90 plutôt pour anéantir le GIA au lieu de la laisser seule. 

    Je ne sais pas qui tu mets derrière le "on", mais il me semble quand même que les Algériens n'étaient pas particulièrement demandeurs d'une aide française. (c'est peut-être plus compliqué que ça mais disons en tout cas que la collaboration n'était pas sans nuage).

  12. Logiquement le rafale doit pouvoir tirer le sidewinder, celui-ci étant normalement 100% compatible avec le R550 (enfin, c'est l'inverse, mais l'idée est là)

    A ce propos, est-ce qu'on peut toujours mettre des Magic sur des rafales standard F2 et F3. Parce qu'on les voyait sur les F1 mais je ne me souviens pas en avoir vu sur les standards postérieurs. (je réfléchis à voix haute: certes le Mica est plus performant mais, par exemple pour la PO, on pourrait monter des Magic pour en économiser le potentiel)?

     

    Pour ce qui est du Qatar les choses ont un peu évolué depuis qu'on leur a vendu des F1 puis des 2000, la Global War On Terorism est passée par là et je serait vraiment (très agréablement) surpris que le pays qui accueille une des plus grande bases outre mer américaine et le PC délocalisé du Centcom prenne du Rafale sans que l'Administration US n'y trouve à redire.

    Toujours dans le rôle du candide de service, J'ai une autre question à ce sujet. Est-ce qu'on ne peut pas renverser l'argument? Genre, on vous file du pétrôle et du gaz à vil prix, on accueille d'importantes bases pour que vous puissiez mener à bien vos petites affaires dans la région, vous n'allez pas en plus nous refiler votre F35 hors de prix et daubesque. Sachant que de toute façon, vous ne laisserez pas l'Iran nous envahir..

     

    Merci beaucoup =)

  13. Ce n'est plus possible aujourd'hui. Les interventions en rétrofit impliquent un savoir faire bien au delà du remplacement de boîtes noires dans l'avion. Les alourdissement, modifications, re-implentation (à un autre endroit) entraînent des études lourdes sur les implications cellule (exemple). Ceci génère de l'expérience chez l'industriel en charge du rétrofit qui à son tour peut se lancer sur d'autres marchés.

     

    Il n'y a qu'a voir BAE et LM. BAE concurrence directement LM sur le marché du F16. Et Les BAE (US/UK&Else) sont plus gros que LM en CA.

     

    C'est un évolution naturelle du marché (Mil/Civil) annoncé, peut-être (?), depuis IAI pour faire de l'Airchéologie 

     

    D'une manière plus philosophique*, je pense que la seule manière de contrer cela pour l'"OEM", c'est de baisser drastiquement les coûts cellules. C'est possible et c'est maintenant.  

    Je suis désolé mais tu m'as un peu largué :-[

     

    Tu veux dire qu'à force d'être obligés de modifier les cellules pour y installer leurs modifications, les "électroniciens" finissent par acquérir des compétences qu'on associait traditionnellement aux avioneurs, c'est ça? Ta phrase sur les OEM m'a foutu le doute.

     

    Merci :cool:

  14.  

    Ce ne sont pas les conditions du Traité de Versailles qui est responsable de la guerre qui suivra, mais la sommes de tout autre facteur d'ordre économique/sociétale/politique qui (je le signale) touche toute l'Europe. N'oublions pas que le premier pays a être séduit par les sirènes du totalitarisme faisait partie des vainqueurs, l'Italie. Et donc les désordres qui ont touché l'Allemagne sont avant tout du à la défaite et l'instabilité politique du à l'effondrement du système impériale. On oublie vite qu'au moment même ou l'Allemagne déclare l'armistice celle-ci voit la révolution se propager sur sont territoire, donc bien avant le Traité de Versailles, ces mouvements vont indirectement créer le fameux mythe "du coup de poignard dans le dos".

     

    Je vais chipoter et être mesquin ( :cool: comme d'habitude) mais le cas de l'Italie est quand même très particulier dans la camp des vainqueurs dans la mesure où le pays sort frustré de la première Guerre mondiale. Les Italiens ont subi des pertes importantes pour des gains territoriaux très inférieurs à ce qu'ils espéraient. (gains territoriaux putatifs qui constituaient la raison majeure de leur entrée en guerre au final).

     

    Edit: Dsl pour le double post, je ne voulais faire qu'un seul message.

  15. http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2014/10/drole-de-guerre-au-moyen-orient.html?spref=fb

     

     

     

     

    intéressant la vision qu'a le Colonel Goya sur les chefs militaire .

     

    en fait que risque un général  dans les guerres qu'ont lui demande de faire à l'heure actuelle ?

     

    lors de l'invasion de l'Irak ,sans sous-estimé l'ennemi les américains ne prenaient pas un risque énorme dans l'offensive .

     

    le principe de guerre à zéro mort ayant disparu avec les tours du world trade center .

     

    les pertes sont largement supportable et ne sont plus un élément qui va compliqué la manière de commander .

     

    il fera face à des forces ennemies qui ne lui sont pas supérieures  en nombre ,technologiquement et tactiquement .

     

    cela ne veut pas dire que l'ennemi n'a pas de capacité de nuisance mais elle ne mettront pas une branlée sur le terrain d'une manière importante ,dans l'instant ou sur la durée comme après l'offensive de 2003 .

    Juste pour revenir sur le cas de l'Irak, je pense que c'est un peu plus complexe (mais je ne suis pas sûr de t'avoir compris (il est tard), excuse-moi si je fais fausse route et je manque ton point). Dans le bouquin Fiasco de Thomas E. Ricks, on explique qu'au Pentagone, les généraux ne sont pas du tout sereins quant au bien-fondé de partir au combat avec aussi peu de troupe. Il y a des marchandages au plus haut niveau entre Rumsfeld et certains planificateurs pour tenter de rajouter des divisions(IV ID qui devait passer par le Turquie et ne le peut plus, 1st Cavalry (ou infantry j'ai un doute) qui reste en Allemagne). Rumsfeld refuse pour des raisons de politique intérieure principalement.

     

    Mais le Pentagone ne sous-estime pas forcément le défi qu'il aura à affronter en Irak (au moins pour l'offensive initiale). Ce qui n'est pas le cas pour la phase "d'occupation" ou il est entendu que les Irakien attendront les libérateurs avec des colliers de fleur et parviendront bien à trouver un moyen de faire fonctionner leur pays tout seuls.

     

    Après Tommy Franks correspond tout à fait au type de général que tu décris: il s'agit d'un piètre stratège qui pense que son boulot consiste uniquement à vaincre l'armée irakienne et qu'après ça n'est plus son problème. Mais est-ce qu'il s'en fiche de gagner la paix ou est-ce qu'il n'a rien compris à la guerre qu'il mène?

     

     

    Je penche plus pour la deuxième solution comme explication majeure: l'absence de volonté, donc de stratégie générale, donc de moyens (matériels, humains, politiques....), donc de stratégie de théâtre. Donc un grand vide, qui ne peut qu'être mal rempli par des généraux sur place qui ont des ambitions, des idées, des défauts et trop peu de moyens et de soutien pour réellement faire quelque chose de durable. Y'a t-il un défaut de généraux voulant faire des "coups" (qui font remarquer, qui font des carrières) plus que "gagner" une guerre qui s'annonce longue (quand bien même les forces du Viet Minh pouvaient être vaincues, il était à ce stade trop enraciné  et durable pour ne pas les faire renaître rapidement)? Possible, mais c'est plus le genre de réactions, de système, qui se met en place quand y'a du vide un échelon plus haut et trop peu de moyens. 

     

     

    Il y a un article très intéressant dans le Fana de l'aviation d'août sur l'aide aérienne US en Indochine. En gros, les US ont proposé à de nombreuses reprises des avions de transport ou de chasse supplémentaires mais les Français doivent refuser car il sont incapables de fournir les personnels nécessaires pour s'en occuper. Les Français sont obligé de refuser du matériel parce que les ressources allouées par Paris sont trop faibles.

     

    Autre exemple, les Français refusent l'aide des avions de la CIA car une part non négligeable des transports aériens se fait par le biais de compagnies locales aux tarifs exorbitants mais qu'il importe de faire vivre pour le politique.

     

    Washington finit par trouver les français irresponsables; On a effectivement une impression de manque de responsabilité et un côté orchestre du Titanic en lisant cet article.

  16. @ Jojo

     

    Le 2000 C RDM "de base" disposait quand même de capacités air-sol tout à fait respectables tant en termes de radar qu'en termes d'armement. C'était d'ailleurs une condition sine qua non pour les exporter. Après les performances n'étaient pas optimales dans tous les domaines, mais dans l'idée, le 2000 de base est multi-rôle.

     

     

    Après si ton client principal veut du spécialisé, tu spécialises...

  17. Les anglais ont mis plus d'un an à chasser les Italiens de l'Ethiopie (Mai 41 il me semble). Si les anglais perdent le canal les Italiiens restent en Ethiopie et Leclerc au Tchad ne peu plus faire tomber Koufra parce qu'il n'a plus le soutien des avions anglais. 

     

    Sa change pas mal de choses quand même la perte de Gibraltar. 

    Ciders le dit mieux que moi mais le "Si les anglais perdent le canal" reste quand même un gros si je trouve.

     

     

     

    C'est comme même un fait, l'Espagne permet plus d'options tactiques que le "couloir" Italien.

     

     

    Plus d'options tactiques mais moins d'options stratégiques. Si tu arrives à déboucher de l'Italie (un autre gros si j'en conviens) tu peux te diriger vers les Balkans ou (tenter d')empecher l'Europe centrale de tomber aux moins de l'ogre soviétique. Churchill était pas chaud du tout pour le débarquement de Provence et aurait préféré une intensification de l'effort en Italie.

     

    Vous me corrigerez si je me trompe, mais les problèmes de la campagne d'Italie sont aussi liés aux débarquements français (les meilleures troupes quittent le front italien (7ème DB anglaise, CEF...), pas de batellerie disponible pour débarquer derrière les lignes allemandes, et faiblesse criante en infanterie pour accompagner les blindés alliés (comme partout mais en Italie particulièrement). Je n'en mettrais pas ma main à couper mais rayer l'option italienne peut se discuter.

     

    Puis attaquer un pays officiellement neutre ça la fout mal pour des libérateurs =D

  18. [...]

    Ok merci beaucoup pour ta réponse, je comprends mieux les choses.

     

    Si je me souviens bien, lors de l'augmentation de la taille des escadron à 20 avions, des raisons opérationnelles avaient été invoquées mais à l'époque les escadrons disposaient d'avions et de mécaniciens en propre.

     

    En tout cas, ta réponse a fait écho à des passages du livre du commandant schaeffler qui décrivait le parallèle entre la très forte charge de travail d'un commandant d'escadrille et ses faibles perspectives d'avancement, ce qui nuisait au morai des troupes.

  19. Sauf que d'après radio hangar on pourrait à terme voir les escadrons passer à 14 ou 12 ... (15 ils n'oseraient pas après le retour des escadres ce serait trop vintage, il ne manquerait plus qu'on remette les 4L au goût du jour).

     

    Même si ça n'est (encore) qu'une rumeur, est-ce que tu sais pourquoi on reviendrait à ce format? Pour fournir plus de postes de commandement ou par nécessité opérationnelle?

  20. A mon sens, l'impact principal d'une chute de Malte, serait moins l'amélioration de la situation logistique des allemands qu'une dégradation de celle des alliés.

     

    Comme ça a été dit plus haut, je ne suis pas sûr, qu'au moins au début de la guerre du désert, la situation des Allemands se serait beaucoup améliorée. En revanche, celle des alliés aurait forcément empiré.

     

    Si je me souviens bien, Benoit Lemay dans sa biographie de Rommel (pas mal critiquée pour plagiat, cela dit) avançait même qu'attaquer les britanniques était une conséquence de la volonté de Rommel de tirer la couverture à lui. La mission qu'il avait reçue était plus défensive que de prendre Alexandrie. Chercher à le faire était une erreur car Rommel n'avait pas la logistique pour le faire.

     

    Maintenant, si les britanniques ont moins de moyens, peut-être que ça modifie l'équation ?

  21. Marrant de doc, merci pour le post. 

     

    Avec les "documentaires" anglophones j'ai toujours du mal à faire la distinction entre "on est les meilleur." et "on est les meilleurs parce qu'on ignore le reste du monde..."

    (c'est un truc qui m'arrive aussi avec les émission francophones sur l'industrie). Dommage que les considérations nationales ne soient pas écartées à l'écriture.

     

    Pour me faire peur, je n'ai pas résisté à un petit ctrl+F+Rafale et j'ai perdu inutilement une heure de ma vie...

     

    C'est très vrai. Ce que je trouve quand même génial c'est qu'ils ont réalisé le documentaire à l'époque ou le seul eurofighter complet était une maquette en bois et qu'ils arrivent quand même à te le vendre comme un MiG-Killer sans équivalent....

     

    Sinon, il y a trois points qui ont retenu mon attention:

     

    • La justification d'un chasseur de la mort qui tue alors qu'on est devenu copains comme cochons avec les Russes. S'ils reconnaissent bien que la menace russe n'est plus ce qu'elle était, ils attirent l'attention sur le risque de prolifération des chasseurs russes très sophistiqués que les maîtres du Kremlin aux abois vendraient à vil prix à qui en ferait la demande.
    • Les compromis mis en oeuvre lors du design des réacteurs EJ200. C'est loin d'être une découverte je vous l'accorde mais le docu explique bien que les besoins des Anglais et des Allemands diffèrent grandement. Les Anglais ont le nord de leur île à défendre: une zone très vaste. Il faut donc un avion qui consomme peu pour être capable de tenir de longues CAP dans cette région tout en étant capable de devenir très vite supersonique pour se confronter à la menace quand elle survient. Pour les allemands, l'ennemi est beaucoup plus proche et il faut un avion qui grimpe très vite.
    • Sans parler de ce qui se passerait en Allemagne en cas de conflit, les Anglais ne peuvent plus se satisfaire d'un avion du type Phantom II ou Tornado ADV pour défendre la perfide Albion car l'apparition de chasseurs à long rayon d'action, nommément le Su 27, rend beaucoup plus importante la probabilité d'avoir à affronter  une escorte de chasse en plus des bombardiers à long rayon d'action qui voudraient s'en prendre à la Grande-Bretagne.  Ce qui suppose un appareil plus "dynamique".
  22. .

    Je me demande ce qui se serait passer si les combats avaient débutés très tôt vers avril ou mai. Ou à l'inverse tard, vers la fin novembre et aurait été largement interrompu par l'hiver. Dans ce cas, les protagonistes auraient eu toute une "saison de combat" pour en finir.

    Il me semble qu'après la bataille de la Marne, les troupes sont épuisées des deux cotés et les munitions viennent grandement à manquer car les prévisions des été-majors avaient conjecturés des cadences de tir bien inférieures à la réalité. Si on part du principe que la bataille des frontières puis celle de la Marne ont lieu deux mois plus tôt (je ne sais pas si c'est ce que tu veux dire celà dit), une certaine stabilisation du front paraît une possibilité à ne pas écarter.

     

    Attention messieurs, de ne reprendre les mêmes mythes continuellement répété depuis les années 50.

    J'avais aussi lu (je ne sais plus où, il y a pas mal de choses de qualité variable qui sortent ces temps-ci) qu'en fait la doctrine de l'offensive à outrance était regardée comme restant très théorique par les officier généraux et les état-majors alors qu'elle avait profondément imprégné les officier subalternes et supérieurs qui l'appliquaient en dépit du bon sens parfois même en outrepassant les ordres reçus, ce qui contribue à expliquer les hécatombes de l'été 14.

     

    Pour finir, les pertes très lourdes s'expliquent aussi par l'indigence des services de médecine militaire français, qui, s'ils deviendront extrêmement performants à la fin de la guerre, sont totalement dépassés à la fois par l'afflux de blessés et à la fois en termes "techniques" pour les soigner de façon efficaces. Au debut cela se résume souvent à entasser les blessés dans les églises et les écoles, à les panser sommairement et à les charger dans des wagons à bestiaux vers un hôpital de province qu'ils mettront plusieurs jours à rejoindre s'ils survivent jusque-là

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  23. L'adoption et le maintien du calibre 50 sont, au delà des questions d'efficacité, surtout dûs à des questions bassement logistiques de standardisation du matériel.

     

    Il y avait un numéro de Guerre et Histoire très bien fait qui en parlait et mettait en parallèle la tendance américaine à la standardisation (quand bien même le standard était peu performant) et la tendance allemande à la recherche de l'avancée technologique au détriment de l'efficiacité industrielle et logistique. Typiquement, les américains ont un char qui ne fait pas d'étincelle (sans faire du mauvais jeu de mot avec la tendance du Sherman à s'enflammer quand il était touché) pendant une bonne partie de la guerre tandis que les allemands produisent différents modèles plus performants mais qui patiront d'une fiabilité moindre et d'un MCO plus couteux.

     

    Ils faisaient aussi une comparaison avec la tendance américaine actuelle au tout technologique.

  24. Je me permets de ramener ma candeur et ma naïveté sur ce fil:

     

    un SPEAR de 100 km de portée adaptable au F 35 ... je commence à comprendre le lobbying de Sagem pour faire tirer de l'AASM par les Américains ...

    Perso je ne comprends pas du tout. :-[  Une petite explication pour les simples d'esprits ?

     

    À la base, le missile Spear (Cap. 3 donc) est un nouveau missile parce qu'il est conçu pour le F-35. Il fallait un missile éjecté et non plus tiré sur rail, mais qui reprenait une partie des éléments du Brimstone 2 (dans l'avionique, la propulsion et le désignateur principalement).

    Et tant qu'à faire un nouveau corps de missile avec surfaces portantes pliables, autant en faire un avec une vraie voilure et une portée dépassant les 100 km. 

    Juste une question, quand tu dis que le désignateur est conservé tu fais référence à quoi? Parce que le brimstone est guidé par laser ou radar millimétrique si j'ai bien suivi et le Spear est guidé par INS/GPS. Je suis perdu ???

  25. Mais.. Il se passe quoi dans les bureaux d'étude ?

     

    Chef, je vais pas pouvoir... Les délais... Le coût... et puis Techniquement...

    -Ta gueules ! Tu peux pas, mais c'set pas grave. On leur prendra plus de pognon et pi c'est tout.

    on peu quand meme pas résumer l'étude du programme F-35 à ça non ?

    Mais ce n'est pas LM qui a émis la fiche programme. Pour faire étalage de ma maîtrise de la langue Shakespeare: it takes two to tango.

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