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Wildcat

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Messages posté(e)s par Wildcat

  1. Ca laisse surtout rêveur sur le concept de séparation des pouvoirs en Grande-Bretagne... Vous imaginez la réaction ici si Villepin décidait d'interdire la tenue d'une enquête de corruption, et si ça se savait publiquement...

    Bon, vous me direz que la notion de séparation des pouvoirs n'est pas un concept anglais, au départ, mais quand même...

    Paris THREATEN BAe deal, ou did the France STEALL our 50 000 jobs ???.

    Presque. [08] La forme correcte: "Paris threatens Bae's deal - Did France steal our 50,000 jobs?" Allez, hop, je te mets quand même la moyenne. [08]
  2. C'est vrai que le bleu de leur cockpit n'est peut-être pas des plus jolis, mais il semble qu'il avait été choisi pour rendre les cockpits plus claires et plus faciles à lire. Et, au moins de ce point de vue, je crois que c'est réussi: même bien chargés les cockpits russes donnent toujours une apparence de clarté que n'ont pas les cockpits américains antérieurs aux années 80, avec leurs fonds gris et noirs, par exemple. [61] C'est d'ailleurs sans doute pour cette raison que les Russes continuent d'utiliser cette couleur, qui permet effectivement de reconnaître très rapidement un cockpit russe (ou chinois, d'ailleurs).

  3. Euh, je ne nie pas les vertus "esthétiques" de ce cockpit, mais avec ses instruments mécaniques, son HUD à champ limité, ses commutateurs placés "à la russe", son concept HOTAS visiblement limité, et l'absence d'écran large et central pour le navigateur, il donne davantage l'impression d'être contemporain des derniers A-6 plutôt que d'être le cockpit d'un appareil des années 2000. [38]

  4. Ce qui est important, c'est de savoir si les Américains perdent en capacité opérationnelle. Or, j'ai bien l'impression que non: ils disposent du F-22 pour les frappes "furtives" ne nécessitant pas davantage que des bombes de 1.000 livres, et pour les objectifs exigeant des armements plus lourds ils ont déjà les B-2. A priori, ils ont donc raison de ne pas continuer à dépenser de l'argent pour des appareils qui, hors de leur "furtivité", sont sans doute dépassés à tous points de vue. [61]

  5. Qui peu le plus peut le moins non?

    C'est vrai, mais le plus coûte cher, en fait. Toute intégration de nouveau matériel mobilise des moyens financiers importants, donc on ne réalise ces intégrations que si l'on est certain d'en avoir le besoin. C'est aussi pragmatique que ça. [61]
  6. De source proche de l'entreprise, on rapporte que le Rafale a été présenté le mois dernier à Tripoli par l'armée de l'air française et que ceci "entre dans le cadre normal de la promotion du Rafale à l'étranger".

    "Mais il n'y a ni discussion, ni négociations sur un contrat", a-t-on ajouté de même source.

    Alors ça, c'est énorme! En gros, c'est "coucou, on vient vous montrer notre bel avion, sous toutes les coutures, regardez comme qu'il vole bien, mais vous en aurez jamais!" [08] N'importe quoi... [30]
  7. Reste à mesurer l'efficacité du dispositif... Car c'est encore un moyen de contournement de l'engagement, or comme vous le savez à la guerre à la fin de toutes manières il faut les pieds du fantassin....

    Mais il me semble que l'on est loin du concept de bombardier lourd (genre tapis de sol) ou du bombardier long rayon d'action... Il me semble que c'est d'avantage un développement du concept du C130 appui-feu (sais plus le nom)

    Effectivement, à la limite c'est un peu le concept de l'AC-130. Dans le principe, c'est avoir toujours à portée de main pour les troupes au sol une sorte d'artillerie rapide et très précise. Les Américains ont fait ça au-dessus de l'Irak lors de l'invasion, et a priori les troupes au sol étaient ravies (tu m'étonnes! [30] ), même s'il n'y avait que quelques B-1 capables d'emporter les JDAM à l'époque.
  8. Non, tu as raison, il s'agit bien dans les deux cas d'intercepteurs. Tu dois sans doute penser au missile Phoenix, songeant qu'il serait nécessaire pour contrer le missile R-33 des MiG-31. Seulement, d'abord il serait particulièrement compliqué, voire carrément impossible, de remettre en service des F-14, et surtout le Phoenix s'est montré très peu adapté à la destruction de chasseurs modernes. En réalité, il est peu douteux que les Israeliens seraient peu mis en danger par des MiG-31 en faible nombre, quand eux disposent d'un grand nombre de chasseurs bien équipés et assistés d'AWACS. Quant au missile R-33 des MiG-31, son efficacité reste encore à démontrer. En effet, il ferait appel à un guidage inertiel dans la première partie de son vol, et à un guidage radar semi-actif durant la seconde partie du vol. Ce qui signifie que le tireur doit espérer que dans la première phase la cible ne manoeuvre pas de manière agressive, puisque le missile se contente d'aller dans une direction indiquée avant tir, et dans la seconde phase cela implique que le radar de l'avion tireur ne doit pas perdre le verrouillage sur la cible, ce qui risque de n'être pas forcément évident compte tenu de la distance impliquée, même pour le puissant radar du MiG-31.

  9. Je suis complètement d'accord avec toi, loki,du moins si on ne parle que de bombardiers équipés d'armes non guidées. [61] Après, si on équipe un bombardier d'armes guidées, par exemple des JDAM comme le font les Américains, on obtient alors un appareil très utilisable en CAS, et capable d'orbiter longtemps au-dessus du champ de bataille, prêt à larguer une bombe à tout moment, à la demande des troupes au sol. Là, ce n'est pas tellement la distance franchissable du bombardier qui est intéressante (comme tu l'as bien montré, si les chasseurs de protection ne peuvent pas aller aussi loin que lui, cet avantage risque d'être inutilisable), mais plutôt son autonomie, qui garantit qu'il puisse rester longtemps sur zone. Après, je ne crois pas qu'on puisse dire que des chasseurs-bombardiers plus nombreux pourraient assurer la même permanence opérationnelle au-dessus des combats, dans la mesure où dans de nombreux conflits (tel qu'en Irak ou en Afghanistan) leurs bases de décollage peuvent être fort éloignées des zones de combat, et les vols de transit être très longs. Au final, je crois que l'utilisation de bombardiers peut être vraiment intéressante comparée à celles de chasseurs-bombardiers, dans ce cas de figure.

  10. Mmm, deux mecs anciens de l'aéronavale m'ont dit que les flottes américaines ne cherchaient jamais à être discrets. Tout ça navigue tous systèmes à fond. L'idée semblant être: "de toutes façons, notre système de protection est tel qu'il vaut encore mieux laisser tout ainsi, et au diable la discrétion". Sérieusement, aucune chance que tous les radars de la flotte (un PA, c'est une flotte, naturellement, donc une tripotée de navires de guerre) aient pu louper les Flankers. Au-dessus de la mer, il n'y a aucun relief pour se cacher. Je sais bien que c'est une évidence, mais il faut en être pénétré. Les radars des navires de guerre sont placés à telle hauteur qu'aucun appareil ne peut sérieusement espérer s'approcher à moins de 50-60 km sans être repéré, même s'il rase les flots. Un simple calcul utilisant Pythagore en convainc tout de suite. [61]

  11. On parle beaucoup de préparation, mais il faut voir que dans l'esprit des Américains qui continuent d'employer des bombardiers lourds, ces appareils ne seront bientôt plus utilisés qu'exclusivement avec des armements guidés, essentiellement des JDAM. L'intérêt, c'est qu'on largue autant de bombes qu'auparavant lors d'une mission, mais qu'évidemment on le fait avec davantage de discrimination, augmentant d'autant le pouvoir effectif de cette charge de bombes emportée. En réalité, dans l'esprit des Américains, la "préparation" au sens originel ne devrait plus exister. Dorénavant, l'idée est de ne larguer une bombe que si elle est dirigée dès le départ vers un objectif connu avant son largage. D'ailleurs, même les conteneurs de sous-munitions sont aujourd'hui guidés. [61]

  12. Parce que le choix risque de ne se faire que sur des critères financiers, tous ces appareils répondant sans doute aux besoins. Or, si les Américains sont capables de tenir les contreparties promises c'est probablement le F-35 qui sera retenu, puisqu'il sera ainsi l'appareil le plus rentable pour les Belges. Reste que des doutes se font jour depuis quelques temps sur la réalité de ces contreparties, et ça pourrait remettre en cause le choix du F-35, qui était pratiquement certain il y a encore assez peu. A noter également que pour les Belges, le Gripen offre des capacités d'emport qui sont en retrait par rapport aux F-16, néanmoins.

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