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Wildcat

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Messages posté(e)s par Wildcat

  1. Le truc, ce n'est pas que les Su aient étés repérés où pas, c'est l'absence de couverture aérienne ou de patrouille d'alerte prête à être catapultée immédiatement, ce qu'un rapport US pointait sévèrement.

    Ca, par contre, c'est parfaitement juste, aucune patrouille n'a pu décoller à temps (un grand classique dans l'histoire de la guerre aéronavale, d'ailleurs... [30] ). Le truc, c'est que ça ne permet néanmoins pas de dire que les Flankers peuvent se permettre d'approcher un PA sans souci, parce qu'il est bien évident que les Américains, s'ils avaient eu la gâchette un peu facile, auraient pu tous les abattre à coup de missiles surface-air.

    Seulement, ils ont sans doute pensé qu'ils valaient mieux que quelques fanboys d'avions russes rigolent pour rien plutôt que de transformer un incident diplomatique mineur en incident carrément majeur. [30]

  2. Enfin, tu as néanmoins raison, notre marine s'est passée d'un véritable intercepteur moderne pendant très longtemps...

    Le hornet est un appareil purement aéronavale, ce qui implique une capacité tout mission ansi qu'une facilité de stockage (il prend moins de place qu'un rafale) ce qui évite de transporté plusieurs type d'avion sans compté que le Hornet est sortie avant le rafale qui lui est en priorité terreste.

    Le truc, c'est que l'envergure du Rafale est bien inférieure à celle d'un Super Hornet, de sorte qu'ailes repliées le Super Hornet est un peu moins large que le Rafale, mais pas de beaucoup en réalité. Qui plus est, le Rafale est bien moins long que le Super Hornet, de sorte que pour ce qui est de la place occupée le Super Hornet ne possède pas d'avantage réel sur le Rafale.

    Sinon, pour ce qui est de la polyvalence, les deux appareils se valent bien, sans aucun souci, avec un avantage certain en agilité pour le Rafale, et un certain avantage en termes d'emports pour le Super Hornet.

    Ce qui est vraiment dommage, c'est que, je continue de le penser, nous n'ayons pas acquis quelques Hornets pour remplacer les Crusaders dans les missions d'interception, mais on ne peut aucunement dire que le Super Hornet soit supérieur au Rafale.

  3. Certes, mais ça c'est un autre sujet. Entre ce que les pilotes pensent avoir détruit, et ce qui a été effectivement, il y a souvent une marge. Mais on voit bien dans le document qu'ils ont été assez vite autorisés à descendre jusqu'à 8.000ft, déjà. [61] (Bon, encore que les scores données dans chaque mission unique dans ce document ne sont pas folichons non plus: de nombreuses missions ne donnent pas lieu à des destructions au sol, et les autres ne permettent de détruire que quelques véhicules ou pièces d'artillerie, en nombre réduit. Rien à voir avec l'ampleur destructive de certaines missions de la Guerre du Golfe.)

  4. Ou peut-être que les Américains n'avaient pas envie de descendre des Flankers, même sur une provocation gratuite... [50] Sérieusement, pour des raisons d'horizon visible, je ne vous apprends rien, les chances qu'un appareil s'approche de la flotte sans être visible au radar sont nulles, sauf à ce que la flotte ait décidé d'éteindre tous ses radars. Vous auriez vraiment préféré que les Américains tirent des missiles Standard ou des Sea Sparrow sur les Flankers? Sérieusement? [30]

  5. AMHA pour les conflits assymétriques antiguérilla les petits avions (style A-10 voire même Tucano)sont moins cher pour le CAS mais on a plus de pertes. Le bombardier lourd a l'avantage de pouvoir frapper plus fort pendant plus longtemps sans subir de pertes -et ça c'est très important aujourd'hui- mais il faut y mettre le prix

    Seulement, un bombardier n'est vraiment utilisable en CAS qu'à la condition de lui faire tirer des armements depuis la moyenne ou la haute altitude. A basse altitude les menaces sont trop nombreuses, et il est à parier que l'avion manquera de la manoeuvrabilité et de la protection nécessaire pour pallier ces risques, même dans une moindre mesure.

    Or si on fait opérer des avions plus légers depuis la moyenne altitude également, il n'y a aucune raison qu'ils connaissent davantage de pertes qu'un bombardier faisant de même.

    Si un bombardier peut éventuellement connaître moins de pertes que les avions de CAS "classiques", c'est en raison de son profil de vol, non de sa nature de bombardier. [61]

  6. De la même façon qu'on fait pour ne pas se perdre: cartes, orientation à vue, instruments, GPS et plate-formes de navigation inertielle, contrôleurs. Et si vraiment on se plante franchement dans la navigation, y a un indice souvent certain: ces deux chasseurs qui viennent de se placer aux côtés de l'appareil. [08] EDIT: Avec certains pays vraiment chatouilleux, ça peut même être cette traînée blanchâtre qui vient de partir du sol, et qui semble dirigée contre soi. [08]

  7. Oui, il existe également l'AGM-45 Shrike et l'AGM-78 Standard (je ne crois pas qu'ils soient encore en service quelque part, cela dit) pour les Américains, le missile ALARM pour les britanniques, les missiles Kh-25 dans leurs versions antiradar (AS-12 dans la nomenclature américaine, "Kegler" pour l'OTAN), le Kh-28 (AS-9 "Kyle", plus en service), le Kh-58 (AS-11 "Kilter") et les versions antiradar du Kh-31 (AS-17 "Krypton") pour les Russes. Il y en a peut-être d'autres, mais c'est tout ce qui me vient pour le moment. [61]

  8. Le vrai courage, c'est, au-dedans de soi, de ne pas céder, ne pas plier, ne pas renoncer. Etre le grain de sable que les plus lourds engins, écrasant tous sur leur page, ne réussissent pas à briser." JP VERNANT.

    Cet homme vient de mourrir, à 93 ans, j'ai eu l'occasion, brièvement, de le connaître, nous n'étions pas d'accord sur tout, mais partagions la même passion de la culture grecque et de ses PARADOXES.

    HS total: tu parles de culture grecque antique? Ca m'intéresse. On dirait une belle phrase de stoïcien convaincu, en tous cas. [61]

    Sinon, ça vaut quand même pas le coup de vous sauter dessus. La discussion sur le sujet est intéressante, même si on peut ne pas être d'accord avec ce qui est proposé.

    Chercheur Fou est quand même pas un troll. Un troll, c'est un type avec un pseudo de geek (genre Linuxshell) ou de camionneur (genre Eric92), et qui balance des: "le rafal il pu, il coute trop d argent alors ke toute facon le f22 c juste le meilleur, lol, les autres il peuv pas lutter".

    Hop, c'était "Comment reconnaître un troll, Première leçon." [30]

    Si vous êtes sages, je vous parlerai ensuite des trolls plus évolués. Comme par exemple le troll "Je dîne tous les soirs avec les grands décideurs de la planète", le troll "Je suis traumatisé par le trou de la sécu" et le troll "Je vois dans le spectre EM et je peux donner la SER d'un avion rien qu'à le regarder", ou encore le troll "Et avec les oreilles je mesure la puissance des radars". [08][08]

  9. Le bombardiers stragégique est complètement caduque, mais sans doute pas le bombardier tout court, c'est vrai.

    Disposer d'un avion dôté d'une grande autonomie et capable de patrouiller longtemps au-dessus d'une zone, prêt à larguer des JDAM ou des AASM sur demande, c'est très puissant effectivement.

    C'est ce que les Américains ont fait avec leurs bombardiers au-dessus de l'Irak, pendant l'offensive, et ça leur permettait d'avoir pendant tout le temps de vol du bombardier au-dessus de la zone une espèce d'artillerie sur commande, prête à répondre à toute demande. On imagine très bien l'atout que cela représente.

    Evidemment, ce type d'emploi induit cependant de disposer de la supériorité aérienne, sans conteste.

    En tous les cas je vois bien au final l'utilité d'un appareil emportant de lourdes charges et dôté d'une grande autonomie, mais il me semble que des appareils hyper-sophistiqués comme le Blackjack ou le B-1 n'ont que très peu d'intérêt, ils sont beaucoup trop coûteux.

  10. Certes, mais ce n'est pas parce que le HARM est utilisé que l'Armée de l'Air aurait tort de ne pas avoir d'équivalent, pour être strictement logique. Ca prouve seulement que d'autres pays ont une vision différente de la France. Après, reste à évaluer la justesse de ces visions.

  11. le F18 était dôté d'un AGP 65 ou 67

    APG-65, également monté sur les F-4 allemands en rétrofit (et les F-4 grecs également, mais sans certitude). Pour l'APG-67, en plus d'avoir équipé le défunt F-20, il équipe au moins le Ching Kuo taïwanais et le T-50 coréen.
  12. Sinon, Wildcat, effectivement tu as l'air de bien connaitre les CDVE du F-16 , mais je te parle des CDVE du Su-27 qui elles sont tout de même nettement plus limités dans leurs capacitées.

    Bien sûr. C'était juste pour dire que créer des CDVE vraiment intéressantes pour un chasseur, c'est-à-dire qui permettent vraiment d'en améliorer les performances, c'est une affaire complexe. [61] Et qu'il y avait donc un pas entre savoir faire des CDVE pour un bombardier, et savoir faire des CDVE optimales pour un chasseur.

    Pour les CDVE du Su-27, elles permettent a priori à l'avion de tenir son instabilité, et permettent une limitation en facteur de charge et incidence. C'est moins complexe que sur les appareils occidentaux de même époque, mais les pilotes ont dû être déjà heureux de cette amélioration. [13]

  13. Le mieux, sur cette photo, c'est de regarder la forme des apex des appareils. Tu peux t'aider du dessin comparatif qui figure au bas de ce lien.

    Les apex du Hornet sont assez fins, et en courbure "double", et les apex du Super Hornet sont relativement larges et forment une seule courbe.

    Si je ne dis pas de bêtise, sur ta photo, il y deux Super Hornet dans la même rangée que le Prowler (un à droite immédiatement, et l'autre à l'extrémité gauche de la rangée), et tous les appareils situés à droite de l'ïlot sont des Super Hornets, à l'exception d'un appareil. Sur le chemin de la catapulte, à l'avant, on trouve trois autres Super Hornets (2ème, 4ème et 7ème en partant de la gauche).

    EDIT: Ce qui nous ferait 19 Super Hornets et 14 Hornets sur le pont, ainsi que trois Hawkeye et un Prowler, ça commence à faire!

  14. Effectivement, en dehors de la taille, l'indice le plus évident pour différencier un Super Hornet d'un Hornet, c'est que le Super Hornet possède des entrées d'air rectangulaires. On peut aussi citer comme indices facilement repérables des carénages de CME plus gros dans les dérives, un décrochement (une "dent") sur le bord d'attaque des ailes, des apex plus gros, et l'absence d'aérofrein dans le dos de l'appareil. De près, tout comme un Rafale par exemple, le Super Hornet se différencie de la génération précédente par un ajustement très fin, très soigné, des différentes parties de l'avion, étudié pour rendre l'avion plus discret. Ca lui donne une apparence plus "lisse" que la génération précédente (tout comme un Rafale comparé à un Mirage 2000, sur ce point).

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