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Gence

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Messages posté(e)s par Gence

  1. Il me semble que les Chinois avaient un projet de reconstruction pour valider leur conclusion, je ne sais pas où est-ce qu'il en est.

    Henri K.

    Effectivement, ils ont bien un projet de reconstruction :

    Chinese explorer Zheng He and his fleet sailed on diplomatic and business missions in the early 15th century, reaching as far as northeast Africa. Now more than 600 years later, a replica of his flagship, the so-called "Treasure Ship", is being built in Nanjing, capital of east China's Jiangsu Province.

    http://www.china.org.cn/video/2012-07/14/content_25904873.htm

    Et voici quelques photos:

    http://news.xinhuanet.com/english/photo/2012-07/12/c_131711610.htm

  2. D'autant que les "otages" ne sont pas les meilleurs...

    L'Italie, L'Espagne, et le Japon sont englués dans des problèmes économique. Ce n'est donc certainement pas vers eux que la Russie demandera du Cash...

    Et quitte à menacer des alliés des USA, autant menacer ceux qui ont du cash (pays du golf par exemple) ou au moins une situation financière propre (Norvège par exemple)

    Qu'un gouvernement menace d'utiliser une arme nucléaire, c'est déjà vu : La Corée du Nord... Et tout le monde, y compris ses propres alliés ont dénoncés de tels projets...

    Enfin, le PIB, ce n'est pas du cash dont on peut disposer comme cela... surtout en 48h... Soyons un peu réaliste...

    Tes scénarios sont vraiment particulier... :rolleyes:

  3. Il ne vaut pas aussi oublier que le prix du char varie selon la version, un exemple, le T-72M1 comparé au T-72B  ;)

    Effectivement...

    Je n'ai pas été jusque là dans ma petite enquête du jour, mais voici un petit graphique comparatif des prix de MBT glané sur Wiki. Les sources vont de notre Sénat (2001) à Forecast International (2006)en passant par d'autres sources (2011) Mais cela donne au moins un ordre d'idée.

    Image IPB

    Uploaded with ImageShack.us

  4. En cherchant à faire un tableau comparatifs des prix de MBT, je suis tombé sur un document du Sénat datant de 2001 :

    Le coût total du programme Leclerc s'élève à 5,7 milliards d'euros (37,4 milliards de francs) dont 3,85 milliards d'euros déjà votés en crédits de paiement. Les crédits de paiement prévus pour 2002 s'élèvent à 323 millions d'euros. Le coût unitaire moyen est de 8 millions d'euros (52,5 millions de francs), en dépassement de 20 % par rapport aux devis initiaux, en raison des surcoûts du maître d'oeuvre industriel et de la réduction de cible.

    La Cour des comptes31(*) évalue au double le coût unitaire d'acquisition global d'un char Leclerc, soit 15,9 millions d'euros (104,4 millions de francs), en tenant compte notamment des coûts de développement, d'industrialisation, de pièces de rechange et de systèmes d'armes annexes, de munitions spécifiques, d'infrastructures, d'instruction et d'entraînement.

    Du coup, lorsqu'un T-90 est estimé à 2,3 millions d'euros par Forecast International (2006), je suppose que pour comparer à un leclerc, il faudrait prendre la valeur de 8 millions + l'inflation et non celle de 15,9... Est-ce que mon raisonnement est bon?

  5. D'après un rapport de l'assemblé national : http://www.assemblee-nationale.fr/rap-info/i3302.asp (2001)

    La maintenance du système de combat du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle, par DCNS, s'élève à 30,5 millions d'euros

    Un IPER de SNA coute 90 millions d'euros

    Quelques contraintes environementales :

    La remise en état des circuits de fréons des bâtiments a couté plusieurs dizaines de millions d'euros (pas de chiffres donnés)

    La mise en conformité des navires avec la convention Marpol qui interdit le rejet des « eaux noires » a couté quelques millions d'euros (pas de chiffres donnés)

    Le coût des opérations de désamiantage a été évalué par le Chef du bureau de soutien des navires et des formations à terre de l'Etat-major de la Marine à 150 millions d'euros.

    Evoquant les allocations budgétaires consacrées au MCO, le Vice-amiral Yves Lagane a indiqué que le budget total s'élevait à 3,5 milliards de francs (533,5 millions d'euros), 50 % de ce montant étant affectés à l'entretien des 11 bâtiments de la Marine à propulsion nucléaire et le reste aux 65 autres unités de combat. Il a fait valoir que 32 bâtiments naviguaient en permanence à la mer, 12 étant hors de leur port de base. Il a ajouté que les navires de la Marine avaient effectué 700 escales hors de métropole l'année passée.

    Les chiffres datent un peu mais donnent des ordres de grandeurs

  6. Un peu de maintenance :

    Source : cours des comptes :http://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=cours%20des%20comptes%20prix%20des%20%C3%A9quipements%20militaire&source=web&cd=1&ved=0CC4QFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.ccomptes.fr%2Fcontent%2Fdownload%2F53100%2F1415224%2Fversion%2F1%2Ffile%2F1_1_achats_maintenance_ministere_defense.pdf&ei=vp-QUfjQF4zU4QTv9ICYAw&usg=AFQjCNGjdMMtjNBv2uwhHMKqsv-iwduo_w&bvm=bv.46340616,d.bGE

    Les services de maintenance interarmées

    du ministère de la défense.

    La structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des

    matériels terrestres (SIMMT) a été créée en octobre 2010. Elle compte 798

    agents en 2012. Elle conçoit, contractualise et pilote la maintenance des

    équipements et en assure la logistique. La SIMMT a repris les missions de la

    direction centrale du matériel de l’armée de terre (DCMAT) qu’elle exerce

    désormais pour l’ensemble des armées et des services du ministère.

    Les marchés de maintenance qu’elle passe consistent principalement

    en l’achat de pièces de rechange pour les véhicules militaires mais aussi en

    achat de prestations de maintenance d’équipements complexes comme les

    chars Leclerc ou les véhicule blindés de combat d’infanterie (VBCI). Elle a

    consommé 500 M€ de crédits budgétaires en 2011.

    Le service du soutien de la flotte (SSF) a été créé en juin 2000 pour

    assurer la maîtrise d’ouvrage de la maintenance des bâtiments de surface et

    des sous-marins de la Marine nationale. Son effectif est de 788 agents en

    2012. Il achète des services de réparation et d’entretien de navires pour

    840 M€ en 2011.

    La structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des

    matériels aéronautiques (SIMMAD) a été créée en décembre 2000 alors que

    le taux de disponibilité des aéronefs militaires était très dégradé. Elle dispose

    d’un effectif de 977 agents en 2012. La SIMMAD achète des prestations

    d’entretien et de réparation pour tous les matériels aéronautiques militaires

    des trois armées (moteurs, transmissions, et autres sous-systèmes des

    aéronefs, télémétrie, canons, systèmes de conduite de tir, etc.) pour un

    montant total de 1,75 Md€ en 2011.

  7. Les systèmes d'information et de communication du ministère de la défense :

    source : Rapport de la court des comptes

    http://www.ccomptes.fr/content/download/1739/17371/version/4/file/Systeme-information-communication-ministere-defense.pdf

    L’agrégat « systèmes d’information et de communication » du ministère de la défense en chiffres

    En 2011, les systèmes d’information et de communication représenteraient 2 808 M€, soit de l’ordre de 8 % du budget du ministère de la défense, pour une estimation de 25 013 emplois.

    Les crédits d’investissement et de fonctionnement s’établissent à 1 280 M€. Ils sont consacrés aux deux tiers aux dépenses opérationnelles, avec une part prépondérante des réseaux de communication et de télécommunications pour lesquels une convergence technologique est possible au sein de l’ensemble du ministère. Ces crédits sont gérés à plus de 85 % par le chef d’état-major des armées et par le délégué général à l’armement. Le directeur général des systèmes d’information et de communication (DGSIC) du ministère est responsable d’un budget opérationnel de programme de 100M€.

    La masse salariale représenterait de l’ordre de 1 528 M€. La direction interarmées des réseaux et des systèmes d’information (DIRISI) en gère un tiers et les armées près des deux tiers. L’armée de terre représente à elle seule 44 % du total de la masse salariale.

    En termes techniques, on recense 12 000 serveurs, 220 000 postes bureautiques, 720 applications d’administration et de gestion et 628 systèmes d’information opérationnels et de commandement.

  8. Coût de la participation de la France à l'OTAN en 2011 : 325.86 millions d'euros

    Source : Rapport de la court des comptes sur la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN

    http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Rapport-sur-la-reintegration-de-la-France-dans-le-commandement-integre-de-l-OTAN

    Le même rapport, page 71, donne les coûts salarials en fonction des grades et des armées.

    Exemples:

    Un colonel de l'armée de terre a "Coût indiciaire brut salarial moyen en euros" de 47 758.47€ pour l'armée de terre, et son pendant le l'armée de l'air est de 46 595,12€

    Pour un militaire du rang, c'est 18213.96 pour l'armée de terre, et 17 797,94 pour l'armée de l'air. 16 788,02 pour la marine...

  9. je viens de trouver l'adresse d'une armurerie française. C'est principalement pour le tir sportif, mais cela peut donner une idée du prix des armes de points et de leurs munitions.

    http://www.armureriebarraud.com/accueil.php

    Un Glock 17 par exemple à un prix de vente de 615€ chez cet armurier.

    Et le prix d'une 9mm parabellum à un prix de vente (ramené à l'unité) allant de 0,05€ à 0,06€ suivant le fabricant et le conditionnement.

  10. Voici un fil destiné aux coûts des matériels, sous systèmes, pièces, matériaux, services,... en lien avec les sujets qui nous intéressent sur ce forum.  C'est des données qui ne sont pas faciles à trouver et qui sont importantes pour mieux comprendre la réalité et ne pas écrire n'importe quoi sur un paquet de fils de discussion de ce forum.

    Donc si vous connaissez ou avez trouvé quelque part des prix catalogue, les prix réels, les coûts de maintenance, les coûts de fabrication, de R&D, ce serait pas mal de mettre ces informations ici. J'essayerai de maintenir à jour un tableau récapitulatif sur ce 1er message.

    Je remarque qu'il y a 2 notions d'abordées dans ce poste : le coût et le prix.

    Ce sont deux notions bien distinctes qu'il faut veiller à ne pas mélanger... Le coût de R&D, de production, et de vente (comprenez par là les efforts marketing et commerciales pour faire signer un contrat...) + la marge donnera le prix catalogue. Viendront ensuite s'ajouter les coûts de maintenance, de stockages, et d'utilisations.

    Ajoutons à cela la différence entre le prix catalogue et le prix de vente (souvent inférieure)

    Exemple : pour le Charles de Gaule, ce que l’État français à payé est un coût d'achat. Mais pour DCNS, c'est un prix de vente...

    Je commence avec le M88 (à cause de http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,20938.0.html )

    Quelqu'un à des infos et des sources sur les coûts d'acquisition et de maintenance du M88-4E (ou les précédentes versions) ? Cout d'acquisition, cout de maintenance,... ?

    Comme je n'ai rien trouvé, j'ai cherché ces infos pour le concurrent EJ200 qui doit avoir un coût similaire, mais ce n'est pas très clair :

    11M$ sur http://www.deagel.com/Fighter-Aircraft-Engines/EJ200_a001716001.aspx

    6M$ sur http://forum.keypublishing.com/showthread.php?49596-EJ200-unit-costs

    6.5M$ sur http://www.business-standard.com/article/companies/eurojet-pips-ge-in-lca-engine-bid-110092000043_1.html

    Pour le f414-ge-400 :

    4.5M$ sur http://www.bga-aeroweb.com/Engines/F414-GE-400.html

    4M$ sur http://www.defenseindustrydaily.com/326M-to-GE-for-80-F414-Engines-Equipment-and-Spares-06239/

    3.8M$ sur http://www.yourindustrynews.com/blog/?p=1140

    4.85M$ sur http://www.geaviation.com/press/military/military_20010620.html mais avec des pièces sétachées et des services

    Donc 4M$ de coût unitaire je suppose.

    Les différences de prix sont donc peut-être du à la différence entre un prix catalogue et un prix de vente (après remise commerciale)... Il est même possible que ce soit un écart entre le prix catalogue en début de projet, et le prix catalogue au lancement de la production (cf F-35  :-X)

    L’enquête que tu lances Carl est très intéressante, mais ne va pas être évidente du tout  :P

  11. Mais ensuite comment on fait pour obtenir la longitude ? Et comment on fait pour connaitre son cap (en avion ou bateau) ?

    Pour connaitre son cap, il faut absolument une boussole.

    Avant la création d'une boussole, rare étaient les bateaux à quitter la côte des yeux... Sinon, sans boussole, le seul repère (approximatif) est le soleil. Il se lève toujours du même coté  ;)

    Pour la longitude, il faut absolument une montre de qualité pour calculer la différence entre l'heure solaire (à l'endroit ou le calcul est fait) et l'heure de référence au méridien de Greenwich.

  12. C'est utilisable de jour un sextant ?

    Oui. Le principe est alors d’aligner le soleil par rapport à l'horizon, on obtient alors une hauteur angulaire et par un calcul mathématique, on obtient la latitude.

    Pour la navigation à l'estime, il faut mesurer la durée du trajet (sablier, montre etc) et relever régulièrement la vitesse. Au tout début, on jetait à l'eau un bout de boit (ou quelque chose qui flotte) à l'avant du bateau et on comptait le nombre de secondes qu'il fallait au bouchon pour arriver à l'arrière. Connaissant la longueur du bateau, on obtenait ainsi une vitesse.

    Par la suite, un morceau de boit a été attaché à une corde (ba oui, ça commençait à couter cher  :P). On jetait le bout de boit pendant un temps donné. Lorsque le temps impartit était terminé, on bloquait la corde et on la remontait en comptant le nombre de noeuds répartis sur la corde de manière régulière (14,4m entre chaque) . On obtenais alors un nombre de "noeuds". Le terme est resté et sert d'unité de mesure à la vitesse des bateaux.

    Un très bon film est "Master and Commander". On y voit l'utilisation de sextant, de la corde à noeuds etc. Le film se veut réaliste et aborde tout les sujets et problèmes de la navigation à l'ancienne. Je le recommande chaudement.

  13. le dossier s'allourdit ... après les spratley, malborough, Senkaku voila Okinawa ...

    [...]

    "Le temps est venu de reconsidérer des problèmes non résolus concernant les îles Ryukyu", ont écrit Zhang Haipeng et Li Guoqiang, chercheurs à l'Académie chinoise des sciences sociales (CASS).

    [...]

    Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine... (sur fond musical et autre)  :P

    Après l'échec cuisant de 1870, nous avons été jusqu'à faire une guerre mondiale pour récupérer 2 régions... que l'on a reperdu en 1940 et regagnées en 1945... On ne peut pas reprocher à la Chine d'avoir des vues sur ce qu'elle considère comme lui appartenant...

    Pour des rochers inhabité... une solution à terme serait un condominium... mais pour ça, il faut que les deux (trois?) parties fassent des compromis (des quoi??  :rolleyes:)

    Pour Okinawa, il suffit ( :P) de faire voter les habitants pour savoir chez qui ils veulent aller...

  14. Bump !

    Faire une carte est souvent très utile pour clarifier un article. Mais je n'y connais pas grand-chose en matière de dessin (je redimensionne sous Paint et c'est à peu près tout), et je galère pour faire des cartes, même des trucs simples comme ajouter des icônes pour légender. En plus sous de la Paint de Windobe 7, le copié-collé transforme le fond transparent d'une image prise sur internet (par exemple les smileys du forum) en un fond noir...

    Est-ce que vous avez des outils à recommander pour de genre de tâche ?

    Et éventuellement, des outils pour faire des icônes type standard OTAN (APP-6 machin) ?

    Il y a éventuellement PowerPoint (Microsoft Office) qui pourrait être plus simple d'utilisation que Paint.

    Sinon, dans la suite Office, il y a Visio qui est un logiciel pour faire des schémas. Il permet de gérer plusieurs calques et permet de garder en mémoire des formes (les fameuses icônes OTAN par exemple)

  15. Justement la jeunes generation dont je pense encore faire partie (40 ans ) ce dit que l'on a fait de la guerre un spectacle de telerealite. Comprend on le prix humain de ce(s) conflits quand on est engonce dans un fauteuil douillet entoure de son "THX". Allons nous voir ces films pour apprendre quelques chose ou seulement pour le spectacle qu'ils offrent?

    Je comprend ton raisonnement, et je pense que concernant le publique des films, on trouve les deux. Ceux qui y vont pour le spectacle/divertissement, et ceux qui y vont pour le coté historique/psycologie des personnages/aspect politique/artistique/etc.

    Il arrivent même parfois que certains y vont pour le premier aspect et ressortent moins ... ignorant  :P

    Quand on regarde le fillm "Joyeux Noel" avec Danny Boon... Combien de personnes sont ressortis du cinéma en se disant : "incroyable, des français, anglais et allemands qui fraternisent dans les tranchés? je ne savais pas que ça avait eu lieu..."

    Dans tous les cas, on a le choix : Rester derière la télé, à regarder Nabila et ses fameux "Nan mais allo quoi... C'était la guerre mondiale de 1978..." Ou aller voir un film d'action dont on ressortira peut-être moin c..

    Alors oui, un fauteil confortable n'aide pas à comprendre l'horreur des situations et le couts humain que cela représente... mais cella permet "d'apprendre" à un max de gens sans qu'ils aient besoin de "lire" (oh mon dieu, deux gros mots en une phrase :lol:) que des opérations ont été lancé pour prendre des ponts ("un pont trop loin") que des anglais se sont retrouvé à aider des japonais à construire un pont (Le pont de la rivière Kwai) Que des pilotes Noir ont pu voler pendant la seconde guerre mondiale et qu'ils ont même mieux protégé les bombardiers que les blancs, sencé être supérieure... (Red tails)

  16. Merçi

    A mon avis cela doit bien descendre la note ,méme si au final cela ne change pas grand chose .

    Si ce n est sur le manque d information ou la non vérification de ces informations de la presse non spécialisée quand il s agit de la défense .

    Mais cela est valable pour tout les dossiers !

    NB / y aurait il un journaliste parmi les membres qui pourrait m expliquer cela ?

    Sur le manque d'info et/ou la non vérification des infos? Je pense que c'est relativement simple a expliquer, car répondant certainement à la même logique que les autres corps de métier : Délais très court pour faire de l'argent et manque de personnel...

    Je m'explique :

    Le premier à publier une info sensationnel, attirant la curiosité et/ou la polémique est sur de vendre du papier (dans le cas d'internet, il s'agit d'attirer un internaut sur sa page pour activer une publicité et en récolter le fruit) Le dernier à publier n'aura que des clopinettes puisque tout le monde sera déjà au courant (et n'a donc plus besoin de lire l'article en question)

    A l'époque du papier, l'info était imprimée à une heure fixe. Il y avait donc un peu de temps pour relire les articles, corriger les fautes d'orthographes, sauf pour les infos de dernières minutes...

    A l'heure d'internet, c'est du temps réel... Il faut donc faire du Ctrl+C, Ctrl+V très rapidement si on veut que les pub sur les sites rapportent un max...

    Il n'y a qu'à compter le nombre d'encarts publicitaires sur le site d'un journal en ligne pour comprendre. Pas moins de 15 pub différentes sur "20 minutes"... >:(

    C'est pour ça que mon site d'info préféré, c'est Air-Defense.net. L'info y est aussi rapide qu'ailleurs, mais sans pub, et avec des experts pour discuter de la fiabilité des sources ;)

  17. Pendant le soldat Ryan j'ai vus un ancien sortir en pleurant car trop proche de la realite qu'il avait vecue. il s'agissait d'un film sur un conflit qui date de plus soixante ans. Faut-il etre aussi realiste sur un conflit dont les repercussions n'ont toujours pas finis de secouer ce coin du monde?

    Lors de la comédie musical "La mélodie du bonheur" donné il y a un an ou deux à Paris, ils avaient pour la scene de fin, fait entrer des acteurs déguisés en officiers SS pour surveiller le publique (les acteurs SS se "baladant" dans les allées principales et scrutant les spectateurs) tandis que d'autre, en simples soldats, mitrailleuses en mains se positionnaient entre le public et l'estrade...

    La scène en question : Un officier de la marine autrichienne, père de famille, se voit obliger de reprendre du service pour le compte des allemands. Contre, il décide de déserter et de fuir avec sa famille. Helas, des officiers SS viennent le chercher pour "l'escorter" à son affectation... Le père pretexte un concour de chant local pour fuir. La famille est donc obligés de chanter au concours de chant mais du coup, sous surveillance de l'armée allemande...

    Le publique, qui était spectateur jusque là est devenu acteur. Et il faut le reconnaitre, c'est très très très bizard comme sensation. On a beau savoir que ce sont des acteurs, la pression qui jaillit est assez impressionnante. Par contre, on comprend d'un coup, d'un seul, toute l'horreur qu'il y a derrière la comédie musicale. Ce qu'était l'époque etc etc. On éprouve un fort sentiment de colère contre les "gardes" mais on sent que l'on ne peut rien faire... C'est vraiment étrange comme sensation...

    Quelques personnes agées ont effectivement fait des malaises, mais je pense que c'est justement par ce genre de mises en scènes que les jeunes générations (dont je fais partis) comprendront le mieux notre passé.

  18. Sur la dernière image postée par Henri K., je me demande si la vue d'une "flotte" de porte-avions (on en devine au moins 2) détruite par une pluie de missiles a été choisie au hasard ou pas.

    Si c'est volontaire, il y a quand même un fort message placé derrière je trouve...

    Pas plus je pense que les vidéos de "démo" des chasseurs occidentaux qui abattent du chasseurs Russes ou chinois à la pelle, bombardent des colonnes de blindés soviétique sans sourciller etc.

  19. Certaines photos d'appareils sont absolument splendides, ça donnerait presque le regret d'avoir inventé le moteur à réaction. Le charme des hélices sans doute.

    Quant on pense que l'on ne construit qu'un Rafale par mois aujourd'hui. 

    On fabrique 44 (quarante quatre) A320 par mois sur un site de production français... soit 2 par jours...

    On n'est donc pas loin (au vue de la complexité des avions d'aujourd'hui et au vue de leurs tailles) des rythmes de productions de l'époque... (4.2 bombardiers B-29 par jours fin 1945)

    Et nous ne sommes pas en guerre (sauf économique  =| )

    Les 1 Rafales par mois correspondent à un étalage de la production pour coller à un calendrier budgétaire du client (l'état Français). A noter que chez Dassault, Falcon et Rafales ne sont pas "séparé" en terme de production, et que les opérateurs peuvent passer d'une ligne à une autre. Notamment grâce à des standards au postes sur tablettes (http://www.usinenouvelle.com/article/falcon-la-fabrique-des-avions-numeriques.N196138)

  20. Déja plus de 60 sites web qui ont relayés l'info quand sa fonctionne il y en a pas plus de 5 .

    Le derniere echec date des années 90

    Je pense que ce n'est pas la date du dernier accident qu'il faut regarder, mais le nombre de tir depuis cette date...

    Si il y a 1 tir par semaine, 20 ans sans accident, c'est extraordinaire. Si il y a 1 tir par ans, ça fait 95% de réussite (c'est bien) si il a 1 tir tout les 10ans, ça ne fait plus que 50% de fiabilité et là, c'est franchement mauvais...

    Si on en croit l'article précédemment posté, ce serait le sixième tir (soit 84% de fiabilité). Sur 16 missiles embarqué, il y en aurait donc que 13 qui sont dispo...

    Par contre, est-ce que ce chiffre est acceptable ou non, la je ne saurais-dire...

  21. C'est dû à quoi ces écarts de productions entre belligérants ? Outre le nombre de travailleurs qui doit jouer il y avait des différences d'organisation qui justifiaient des cadences à ce point supérieures ? Si oui lesquelles ?

    À noter également l'apparition de "standard" (regles de montages) aux postes, de postes de travail organisés pour une tâche uniquement avec marquage des positions des outils etc. Le but était de former rapidement des femmes n'ayant aucune connaissance technique à faire le travail de ceux partis aux fronts. Il fallu donc simplifier les tâches aux possibles etc etc

    Après guerre (années 50), les japonais (dont l'un des Toyoda et de Taiichi Ono (ingénieur Toyota)) découvrirent ces méthodes de travail, ils les ont formalisées et les améliorées (des japonais quoi ;) ) et créèrent un ensemble de méthodologies appelé TPS (Toyota Production Système) connu depuis les années 1990 sous le nom de "Lean manufacturing".

    Edit : Taiichi Ono créa le "KANBAN" (système de réapprovisionnement par cartes) après avoir observé des supers-marchés américains...

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