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Libanais_75

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Messages posté(e)s par Libanais_75

  1. Citation

    d'autre part parce que Poutine fait le même calcul et n'a pas (ou plus) nécessairement l'intention de lâcher Assad, Assad qui par ailleurs n'aura plus trop besoin des russes une fois les rebelles poutrés : Daesh ne le gêne pas, il aura sa "Syrie utile", un prétexte pour maintenir une dictature militaire, une forme de levier sur l'Occident (aidez-moi ! ou ne m'emmerdez pas), ça continuera à occuper les kurdes et les occidentaux, les premiers continuant  à occuper les turcs. Ca peut continuer un certain temps. Les déplacements de population ont l'air de marcher tip-top. Bref : Assad, son régime, ses douceurs sont là pour durer. Et il a l'appui iranien.

     

    Bien sûr que si que l'OEI dérange le président Assad. Des attentats sanglants sont commis chaque semaines contre les populations dont il a la responsabilité. Des soldats sont assiégés à Deir-Ezzor, dont la chute pourrait provoquer un véritable massacre et contrebalancer les effets positifs des avancées de ces derniers mois. L'OEI occupe l'armée syrienne sur d'autres fronts, aux alentours de Mahin, à l'est d'Hama, en direction de Taqba et à l'est d'Alep. Penser qu'une fois les rebelles écrasés, la Syrie se contentera des territoires "utiles" qu'elle aura reconquis, c'est complètement insensé. Tu peux dire que l'OEI n'est pas la priorité du gouvernement syrien (ce qui est logique, les rebelles étant nettement plus dangereux), mais certainement pas qu'elle laisse le président Assad indifférent.

    l

    Citation

    'Iran qui rentre de la pire manière qui soit en période électorale par l'interdiction de concourir pour 80% des candidats, dont la totalité des modérés et jusqu'au petit-fils (je crois) Khomeini ( ! ), qui risque donc de traverser une lourde pĥase de turbulences propices aux aventures militaires et aux âneries, sans pouvoir élire un pouvoir intéressé par la paix. Zut.

    C'est passé à 50% depuis deux jours, après examen des procédures d'appel par le conseil des Gardiens.

     

    Citation


    Franchement, je pense que nous (l'occident) on va laisser la Russie, l'Iran et les loyalistes gagner pour peux que nous obtenions quelques éléments comme le départ d'assad. Une fois la Syrie stabilisée ça permettra de désamorcer la bombe des migrants: tarissement du flux et retour d'une partie au pays.

     

     

    J'ai tendance à penser que les américains, qui n'ont certainement pas les mêmes intérêts que les européens, s'en tapent le cul par terre de la crise des migrants. Quelqu'un a dit un jour sur ce fil que tout le monde avait misé un max dans cette affaire (au sens propre, avec les milliards balancés de part et d'autres pour financer les belligérants), et qu'il était devenu difficile de marcher arrière et de "se coucher" en acceptant la défaite, et je dois dire que je suis de cet avis.

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  2. Ce serait vraiment surprenant qu'ils ne se soient pas accordés sur un partage du terrain, par l'intermédiaire des russes. Il est certain en tout cas que le gouvernement syrien vise Tal Rifaat, mais peut-être laissera-t-il les autres zones au nord aux kurdes, leur laissant en même temps la difficulté de devoir gérer à la fois la frontière avec la Turquie et le front avec l'OEI.

  3. Certes mais il me semble que l'Arabie Saoudite était évoquée dans le débat pour expliquer la montée du radicalisme dans les banlieues européennes ou les pays musulmans des Balkans. Sur le vieux continent, c'est bien le wahabisme saoudien qui a fortement contribué à radicaliser tout un tas de jeunes musulmans européens, que ce soit en finançant des mosquées, des cheikhs, via les chaînes satellitaires...

    Le rôle de ce pays dans la situation actuelle est quand même majeur, à l'heure où on ne pense qu'à taper sur les vilains dictateurs chiites Maliki et Assad, comme si on pouvait également les blâmer d'avoir mis à l'écart les malheureuses minorités sunnites..... du Sinaï, du Yémen ou de ce je ne sais quelle banlieue française.

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  4. Pendant ce temps, le tapis rouge est déployé pour les véhicules du convoi d'Al-Sissi. Le tout avant un discours où le dictateur annonce que son pays va devoir se serrer la ceinture et faire des économies budgétaires :

    http://www.buzzfeed.com/hayesbrown/over-sideways-and-under-on-a-sisi-carpet-drive#.mj6Ay2XdX

    Ce type incarne à la perfection la médiocrité du chef d'état arabe, un pantin mégalomane entièrement sous perfusion de l'étranger. Le pire étant que dans 20 ans, il sera probablement encore en poste et je pourrais m'auto-quote car je ne pense pas que d'ici là, il aura sorti l'Egypte de la mouise dans laquelle elle se trouve actuellement.

  5. Je me permets une correction.

    Citation


    La Turquie c'est autre chose. On peut lire des interprétations comme quoi la Russie se serait donné pour objectif avec le gouvernement syrien de couper totalement la ligne logistique qui relie la Turquie aux groupes rebelles, tandis que la Turquie aurait signalé que la coupure de cet axe (le corridor de Jarabulus) serait sa "ligne rouge".

     

    Le corridor de Jarabulus est tenu par l'OEI et ce sont les kurdes qui le convoitent. La fameuse ligne rouge d'Erdogan, c'est que le YPG s'empare de ce point de passage, ce qui leur permettrait par la suite de relier leurs territoires à l'est (Qamishli/Hassaké) et à l'ouest (Afrin). Chose qui semble d'autant plus probable désormais vu que le YPG est en train d'engloutir les territoires rebelles du corridor d'Azaz. 

    http://www.lorientlejour.com/article/966288/syrie-erdogan-ne-laissera-pas-les-kurdes-du-pyd-passer-leuphrate.html

    Pour l'instant, le sultan n'a pas mis ses menaces à exécution, probablement parce qu'il sait que les conséquences diplomatiques pour la Turquie seraient désastreuse. 

  6. Le premier ministre grec Alexis Tsipras conclut sa visite en Iran par un entretien avec le Guide suprême de la Révolution islamique, Ali Khamenei.

     

    http://www.presstv.ir/Detail/2016/02/08/449248/Iran-Greece-Khamenei-Tsipras

    Citation

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    Leader of the Islamic Revolution Ayatollah Seyyed Ali Khamenei says European countries have no independent will in the face of the United States.

    “This criticism applies to Europe that contrary to the past, it has no independent will vis-à-vis the US,” the Leader said in a meeting with visiting Greek Prime Minister Alexis Tsipras in Tehran on Monday.

    He added that the European countries should address this "weak point."

    Pointing to the foreign-backed crisis in Syria, the Leader said, "Terrorism is a contagious and very dangerous malady which can be contained if it is seriously countered by all. However, some are directly or indirectly assisting the terrorist groups."

    On Iran and Greece's resplendent cultural and civilization history, the Leader said the Greek premier's visit to Tehran "can be good beginning to increase the two countries long-term exchanges and cooperation."

    Ayatollah Khamenei said Tehran and Athens have common and convergent stances and highlighted the "independent approach" of the Greek administration.

    "I hope that you can overcome the economic problems and this trip would also serve as grounds for the promotion of the interests of both countries," the Leader said.

    Tsipras said his trip to Iran is a turning point in the bilateral ties and signals the common political resolve for stepping up cooperation at all levels.  

    He added that Ayatollah Khamenei is the leader of a proud and great nation who has played a decisive role in defending the causes and independence of the Iranians.   

    The Greek premier said the current inter-dependent nature of European countries' economies makes any change in the status quo very difficult, adding that a shift in the power makeup is required in the European Union to rectify the situation.

    Referring to the Syrian issue, he expressed hope for positive developments in the Arab country since acts of terrorism have displaced countless Syrians and triggered an influx of refugees into European states, including Greece.    

     

  7. il y a une heure, Dino a dit :

    La zone rouge est la zone des SAA ?

     

    Oui. C'est vrai que la perspective de la carte est pas top.

    http://uk.reuters.com/article/us-mideast-crisis-syria-russia-idUKKCN0VH0UF

    D'après Ramzan Kadyrov, des forces spéciales russes composées essentiellement de tchétchènes combattraient l'OEI directement sur le terrain.

     

     

    Sinon, sur le front sud :

     Les habitants de la localité d'Ibta hissent le drapeau syrien sur un bâtiment de la mairie, après que les groupes soutenus par les pays du Golfe se soient retirés de la ville. Si la libération de Dael est confirmée aussi, l'armée syrienne aura accompli l'objectif qu'elle s'était donnée depuis le début de l'attaque sur Sheikh Miskin : ouvrir une nouvelle voie de ravitaillement vers les forces à Deraa.

     

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  8. Citation

    Cela en revient à ma réflexion d'aujourd'hui, actuellement la majorité des combats sont mené par des troupes étrangères

    A part à Alep où cette présence des forces étrangères alliées à la Syrie est non-négligeable, j'ai du mal à faire le même constat. Les progrès à Lattaquié semblent être le fait de milices pro-gouvernementales, à Deraa c'est l'armée régulière qui est à la manoeuvre avec ces mêmes supplétifs, à Deir-Ezzor c'est la garde républicaine et certaines tribus locales.

  9. Citation

    Les deux seuls camps qui ont des objectif dans le nord d'Alep ce sont les kurdes qui veulent rejoindre les kurdes, et les turcs qui veulent empecher les kurdes de rejoindre les kurdes. C'est favorable au rebelle turcs soutenus certes, mais seulement le long de la frontière, avec l'espoir de reconquérir un territoire rebelles sur le dos de Daesh au nord d'Al-Bab.

     

    Est-il envisageable que l'armée syrienne et ses alliés foncent ensuite vers Azaz pour :

    1- Définitivement en finir avec les rebelles d'Azaz, qui pourraient constituer une menace importante vu que les turcs risquent de doubler leur aide pour maintenir en place cette poche.

    2- Couper l'herbe sous le pied de ces kurdes qui ne doivent pas devenir trop puissants.

    3- Couper l'herbe sous le pied de l'OEI qui pourraient en profiter pour lancer une nouvelle offensive sur Marea.

     

    Bon cela dit on est en train de faire tout un tas de calculs et de prédictions, encore faut-il que Nubl et Zahra soient atteints héhéhé. On a vu, au sud d'Alep, que lorsque les combats sont menés par les iraniens et les milices irakiennes, le front pouvait vite basculer d'un côté comme de l'autre.

  10. Parmi ces 20 000 personnes, combien font partis de groupes qui ne sont pas alliés à Al-Qaïda sur le terrain ?

    Au passage, c'est une énième preuve du brouillon de la stratégie occidentale en Syrie. Cameron, 3 mois plus tôt, nous disait qu'il y avait 70 000 personnes qui ne sont pas affiliées à des groupes terroristes : http://www.theguardian.com/world/2015/nov/30/70000-syrian-fighters-david-cameron-islamic-state-airstrikes

    La France et le Royaume-Uni ne s'échangent-ils pas des informations sur ce qui se passe en Syrie ?

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