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Claudio Lopez

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Messages posté(e)s par Claudio Lopez

  1. Il y a 15 heures, Ziggy Stardust a dit :

    Contrat annulé pour les Gowind roumaines. Si je comprends bien, dû à un problème de financement

     

    https://m.defenseromania.ro/romania-a-anulat-contractul-corvetelor-sfarsit-de-drum-in-epopeea-corveta-multifunctionala_623976.html

     

    Il me semble intéressant de rappeler que fin 2016, le deal précédent, toujours pour 4 corvettes et attribué à Damen, a aussi été annulé dans des circonstances similaires.

    Apparemment, les roumains auraient tenté de faire une "indienne" en rajoutant des conditions qui n'étaient pas prévue au départ.

    C'est à dire  qu'ils auraient exigé que Naval Group se porte garant sur la qualité des Godwind construit en... Roumanie ! 

    C'est à dire que Naval Group rattrape tout les malfacons et les éventuels défauts de fabrication de son partenairer roumain ... AU FRAIS DE NAVAL GROUP !

    Bref, le type de deal intenable .

    Peut être que les roumains n'avaient effectivement pas les sous pour ce contrat et qu'ils aient imposé cette condition afin de ne pas porter la responsabilité de l'échec de ce contrat.

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  2. Il y a 12 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Allemagne vs Inde : La France doit-elle réviser sa doctrine de coopération industrielle de Défense ?

    Un Metarticle

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    Peu après son accession à l'Élysée en 2017, le président Emmanuel Macron entreprit de donner corps à un des objectifs clés de son action internationale et européenne, en s'accordant avec la Chancelière allemande Angela Merkel pour faire du couple franco-allemand le pivot de l'émergence d'une Europe de la Défense.

    Pour y parvenir, les deux chefs d'État annoncèrent une ambitieuse coopération industrielle au travers du lancement de 5 grands programmes industriels de défense franco-allemands : l'avion de combat de nouvelle génération SCAF pour remplacer à horizon 2040 les Rafale français et Typhoon allemands, le char de combat de nouvelle génération MGCS pour remplacer en 2035 les Leclerc et Leopard 2; le programme CIFS d'artillerie à longue portée pour le remplacement des Caesar et Pzh2000 ainsi que des LRU de l'Armée de Terre et de la Bundeswehr, l'avion de patrouille MAWS pour le remplacement des Atlantique 2 et des Orion P-3C ainsi que le programme Tigre III et son missile antichar à longue portée, pour moderniser la flotte d'hélicoptères de combat Tigre et remplacer les missiles Hellfire et Spike actuellement employés.

    Lancés alors que les tensions entre Angela Merkel et Donald Trump étaient à leur paroxysme, ces programmes s'étiolèrent rapidement lorsque Berlin et Washington adoucirent leurs positions, et encore davantage après l'arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche.

    C'est ainsi que successivement, l'hélicoptère Tigre III et son missile, le système d'artillerie CIFS et l'avion de patrouille maritime MAWS furent, si pas strictement abandonnés, Berlin n'ayant jamais arbitrés ouvertement à leurs sujets, en tout cas mis aux oubliettes jusqu'à ce que Paris entreprennent de developper ces capacités d'une autre manière, face à la pression opérationnelle et aux échéances qui se dessinaient.

    Après avoir frôlé l'explosion en vol autour des tensions opposant Dassault et Airbus DS au sujet du pilotage du premier pilier du programme SCAF, la conception de l'avion de combat NGF lui-même, celui-ci finit par être sorti de l'ornière, il y a peu, pour lancer la phase de conception du prototype, à grand renfort d'une intervention ferme et déterminée des ministres de tutelles français, allemand et espagnol, mais non sans accuser un retard significatif ayant amené la France à lancer un programme Rafale F5 beaucoup plus ambitieux et donc capable d'assurer l'intérim tant dans le domaine opérationnel que commercial.

    Quant au programme MGCS, il est aujourd'hui à l'arrêt, notamment après que Berlin y a imposé en 2019 l'intégration de Rheinmetall, venant déstabiliser en profondeur le partage industriel équilibré initial entre le français Nexter et l'Allemand KMW, pour l'occasion rassemblés dans la coentreprise KNDS.

    En outre, celui-ci fait désormais face à la reprise de la demande mondiale en matière de chars lourds suite à la guerre en Ukraine, entrainant une reconfiguration profonde du marché et donc d'importants glissements de calendriers potentiellement très bénéfiques pour l'industrie allemande, mais catastrophiques pour l'industrie et les armées françaises.

    A ce tableau déjà largement entamé au sujet de l'éventuelle construction de l'Europe de la défense sur la base du couple franco-allemand, le nouveau chancelier Olaf Scholz a annoncé, fin aout 2022, le lancement de l'initiative European Sky Shield, visant à mutualiser et organiser les moyens de détection et d'engagement des pays européens dans le domaine de la lutte anti-aérienne et anti-missile.

    Si 14 pays européens ont rejoint l'initiative à son lancement, la France n'y participe pas, sans que l'on sache vraiment s'il s'agit d'un refus de Paris ou d'une initiative allemande ayant volontairement exclu la France et surtout ses solutions industrielles dans ce domaine.

    De fait, force est de constater que les objectifs visés en 2017, ne sont plus d'actualités, alors que nul n'est en mesure de prédire si MGCS et même SCAF arriveront bien à leur terme. Mais les difficultés rencontrés par Paris ces dernières années avec l'Allemagne, ne sont pas spécifiques à ce pays, tant s'en faut.

    En effet, traditionnellement, la France considère ses voisins directs (Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni et Belgique), comme des partenaires potentiels dans ce domaine, et a multiplié les initiatives ces dernières décennies à ce sujet, sans qu'elles aient connu de meilleures destinées que les programmes franco-allemands.

    Ainsi, il convient de se rappeler le retrait unilatéral de Londres des programmes PA2 visant à concevoir un modèle de porte-avions commun, puis FCAS qui devait concevoir un drone de combat, ou encore des destroyers anti-missiles communs à la France, l'Italie et la Grande-Bretagne.

    Par ailleurs, des initiatives lancées lors des accords de Lancaster House, il ne subsiste que le programme de guerre des mines navales et le missile antinavire léger ANL/Sea Viper proches de leur entrée en service, alors que le programme de missiles de croisière FMC/FMAN, après de nombreux stop&go, semble désormais sur une trajectoire solide pour une entrée en service en 2028.

    La situation n'est guère meilleure concernant la coopération avec l'Italie, avec qui la France a efficacement conçu le système anti-aérien SAMP/T Mamba et le missile Aster, ainsi que le destroyer anti-aérien Horizon après le retrait des Britanniques, mais qui s'est heurtée à de profondes divergences au sujet du programme de frégate FREMM dont les modèles français et italiens ne partagent que 15% des composants, et encore davantage autour de l'initiative ayant visé à rapprocher Fincantieri et Naval Group, pour au final ne donner naissance qu'à Naviris, bien loin de "l'Airbus Naval" initialement envisagé.

    Les coopérations avec l'Espagne ont été moins nombreuses et moins ambitieuses, ceci expliquant qu'elles se sont souvent mieux passées, en dehors de celle ayant visé un rapprochement entre DCNS (devenu depuis Naval Group) et Navantia dans le domaine des sous-marins pour concevoir le Scorpène, qui se termina devant les tribunaux sur des accusations de pillage industriel de DCNS contre son partenaire espagnol, et le retrait de Madrid du programme Scorpène pour developper son propre modèle, le S-80.

    Dans les faits, seule la Belgique, pourtant vertement critiquée, en particulier par la France, pour son choix du F-35 plutôt que d'un appareil européen, s'est montrée un partenaire solide dans le domaine de la défense ces dernières années, avec le programme CaMo pour doter les armées de terre des deux pays des mêmes matériels et doctrines pour une grande interopérabilité, et le programme McM de guerre des mines confié à Naval Group et au belge ECA, du fait des pressions de la partie belge sur la partie néerlandaise du programme.

    On le voit, tout indique que la doctrine visant à considérer ses voisins directs comme les partenaires privilégiés de la France pour le développement de programmes industriels de défense, est loin d'être efficace, bien au contraire.

    Non seulement a-t-elle un taux de réussite particulièrement faible, ce quel que soit le pays, mais elle engendre, le plus souvent, des délais et des surcouts venant handicaper l'effort de défense français, et parfois l'effort industriel lui-même.

    A l'opposée de ce spectre, se trouvent les clients de l'industrie de défense française, ceux-là mêmes qui permettent à la France de conserver une industrie de défense globale et efficace, et qui contribuent de manière très sensible au financement de l'effort de défense national.

    Il s'agit de pays comme la Grèce et la Belgique en Europe, l'Égypte, le Qatar et les Émirats Arabes Unis au Moyen-Orient, de l'Inde et probablement de l'Indonésie en Asie, ainsi que le Brésil et, dans une moindre mesure, l'Argentine, en Amérique du Sud.

    Pour Paris, même si ces pays contribuent considérablement à l'effort de défense national français, et si leur arbitrage en faveur d'équipements français, contribuent à créer un rapprochement géopolitique avec eux, ils ne sont, le plus souvent, considérés que comme des clients, certes stratégiques, mais avec lesquels il n'est pas, pour l'heure, question d'entreprendre des programmes communs destinés potentiellement à équiper les armées françaises, comme c'est le cas avec l'Allemagne, du Royaume-Uni ou de l'Italie.

    Or, tous ces pays, aujourd'hui, souhaitent développer leur industrie de défense et leurs capacités technologiques, et sont prêts à produire d'importants efforts pour y parvenir.

    En outre, étant plus en demande dans ce domaine que les pays européens, et donc moins concurrents de l'industrie de défense française, la coopération bilatérale ou multilatérale serait simplifiée, permettant des montages industriels efficaces tant pour eux que pour préserver et accroitre les compétences industrielles et technologiques françaises.

    Enfin, nombre de ces pays disposent d'importantes capacités d'investissements, potentiellement supérieures à celles de nombreux pays européens, et d'une organisation de gouvernement à la fois plus permanente et plus centralisée que les démocraties européennes, particulièrement volatiles et donc soumises à de certains revirements selon les résultats des échéances électorales.

    Nous avons, à plusieurs reprises, évoqué dans des analyses publiées sur ce site, de telles coopérations potentielles, qu'il s'agisse de concevoir un char de combat de génération intermédiaire avec l'Inde, d'un Rafale de guerre électronique avec les Émirats Arabes Unis, ou d'un successeur au Mirage 2000 avec la Grèce et l'Égypte.

    Par ailleurs, le profil des besoins de ces pays a beaucoup plus de chances de correspondre à celui de nombreux autres pays dans le monde, plutôt que l'Allemagne ou la Grande-Bretagne, ce qui donnerait un avantage concurrentiel certain à ces matériels sur la scène internationale.

    Notons également que des pays comme l'Inde, la Grèce, l'Égypte ou l'Indonésie, ont des personnels parfaitement qualifiés et susceptibles de s'intégrer sans difficultés dans les processus des industriels français, comme l'a montré la construction des sous-marins de la classe Kalvari en Inde.

    Ils ont également des couts de revient sensiblement inférieurs à ceux de leurs homologues européens, ce qui permettrait de disposer potentiellement d'un avantage concurrentiel sur le marché export loin d'être négligeable.

    Enfin, si la coopération entamée avec l'Allemagne dans le cadre du programme SCAF ou MGCS, engendrera certaines pertes de compétences dans le domaine industriel et technologique pour les grands groupes de défense français, de telles coopérations permettraient, au contraire, de les étendre, et donc de renforcer la pérennité des industries françaises appartenant à la BITD.

    On le voit, au-delà d'un fantasme européen qui n'existe que dans la vision du président français, et qui est le plus souvent loin d'être partagé par nos partenaires européens, la doctrine de coopération industrielle de défense française, focalisée sur les voisins directs, n'est visiblement pas la plus efficace pour amener la France et son industrie de défense vers une position dominante alors que le marché se réorganise rapidement dans ce domaine depuis quelques années, sous l'effet des tensions mondiales.

    A l'inverse, se tourner vers les clients traditionnels de l'industrie de défense française, ceux qui depuis des décennies, font précisément vivre cette industrie, et qui aujourd'hui sont clairement en demande de ce type de coopération, porterait de nombreuses opportunités tant dans le domaine opérationnel en permettant d'équiper les armées sans devoir assumer intégralement les couts de développement, que dans le domaine industriel et technologique en préservant et étendant les compétences des industriels, et du point de vue politique, en positionnant la France comme un partenaire clé pour tous ces pays appelés à jouer un rôle croissant sur la scène internationale.

    Alors que la prochaine visite du premier ministre indien Narendra Modi en France à l'occasion du défilé du 14 juillet est porteuse de nombreuses attentes, dans le domaine aéronautique avec la probable commande de 26 Rafale M, ainsi que dans le domaine naval avec la possible commande de trois sous-marins Scorpene supplémentaires et une coopération franco-indienne dans le cadre du programme de sous-marins nucléaires d'attaque indiens, il est certainement temps pour la France de réviser sa doctrine de partenariats et de coopération industrielle de défense, pour se tourner vers ces pays qui, aujourd'hui, sont les plus prometteurs et probablement les moins contraignants.

     

    En 2030, la question va finir par se poser à tout les pays équipés de Rafale. Et on a la chance que 3 de ces pays ont des moyens financiers considérables : Émirats, Qatar et Inde.

    Et on sait que l'inde a des ambitions industrielles et que les Émirats ont aussi des velléités de développer un début d'industrie de pointes. 

    Donc, il est probable que le plan B du scaf se fasse avec les pays du club "Rafale" qui voudraient participer à la construction du NGF avec l'inde en partenaire principal 

    Après concernant, les drones, le cloud et les differents sous système, il est possible que le scaf soit maintenu... Car on aura déjà avancé beaucoup avec Airbus, Indra et je vois mal repartir d'une feuille blanche... 

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  3. il y a une heure, Bechar06 a dit :

    Le CLOU était quasi d'ORfèvre  ... Mais  il a rouillé  car conditions Australiennes ( Assemblage, MCO... ), le MARTEAU est australien ( équipages, mécaniciens surtout... ) ...  Malheureusement 4 aviateurs ont trinqué grave 

    Combien d'accidents mortels avec les autres NH-90 ailleurs ?? 

    Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/NHIndustries_NH90  rubrique "Accidents"   à rapporter à l'ampleur de la flotte opérationnelle   

    Sauf que NH90 dit "marine" est celui qui ne doit pas tomber en panne car il survole les mers...

    Et que une panne moteur pourrait devenir dramatique comme on vient de le voir... 

    Toutefois, en dépit des problèmes liés à la maintenance/fabrication australienne, cela fait tâche et envoie une autre couche sur le manque de fiabilité du NH90. 

    Je ne comprends pas pourquoi il n'y ait pas eu de remise en question fondamentale sur ce programme qui malgré son succès commercial est une calamité en déboires industriels 

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  4. il y a une heure, emixam a dit :

    Oui enfin la france reste quand même le client principal de Dassault, donc Dassault s'arrangera toujours pour satisfaire son client principal.

    De plus en cas de soucis je pense que l'état peut préempter tous les Rafales en cours de finalisation...

    Effectivement, c'est le principe de la réquisition. 

    À partir de 2025, on aura 30 Rafales de "stock" par an sur la chaîne de montage, et  tant que les Rafales sont sur le sol français, ils pourront être réquisitionné à tout moment.... 

     

     

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  5. Il y a 3 heures, castle68 a dit :

    Blague à part, après le Mali, le BurkinaFaso, le Niger à présent.

    Trouvez pas que cela commence à faire beaucoup ?

    je reste toujours effaré par la passivité de la France et de l'occident face aux Russes (pardon aux touristes wagnérien) ! 

    Ici, je ne pense pas que ce soit un coup des russes... 

    Et même si les russes seraient dans le coup, quoi faire ? 

    Le Niger est un êtat souverain et surtout la France n'a ni les moyens et ni l'envie de participer à une affaire intra-nigerienne. On sait tous que ces coups d'état en Afrique sont toujours issues des mêmes raisons sociales/ethnique/ et de promesses non tenues, de soldes/pensions/retraites non versés, de manques de moyens dans les casernes, et surtout des moyens détournés pour des enrichissement personnels etc... 

    D'ailleurs, à priori, les putschistes ne semblent pas anti-France.. 

    Wait and see

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  6. Ça y va depuis hier en article de presse sur l''exceptionnelle année 2022 qui a explosé le record de 2019... De 16 milliards.... 

    Sauf que l' on ne va pas signer des contrats de type Émirats tout les ans ! En plus, ce contrat sera étalé sur au moins 8 ans... . 

    Biensur, on sait que ce sont les ventes de Rafale qui porte ces ventes au firmament avec quelques fois des commandes de NAVAL GROUP avec ses FDI et Scorpene. Sinon le reste, y a pas grand chose excepté Thales. Il y a aussi les A400M et les 330 MRTT mais là le gâteau est  partagé à plusieurs :biggrin:

    Bref on attend Nexter toujours avec son VBCI qui restera notre plus grand échec en armement terrestre 

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  7. Il y a 11 heures, mgtstrategy a dit :

    Toc toc devinez quel président était a l'Elysée pr discuter coopération économique et culturelle?

     

     

    Chili

    Encore une fois, je suis étonné qu'un vieux briscard du forum comme toi puisse faire ce genre d'analogie... 

    On ne va pas lister tout les présidents étrangers qui vont rendre visite à Macron et penser toujours qu'il y aurait une opportunité de ventes de Rafale... 

    Oui, le Chili a beaucoup plus d'argent que la Colombie ou l'argentine, le Pérou etc.. et qu'il s'agit du pays d'Amérique du Sud le plus riche après le Brésil. 

    Mais je pense qu'ils ont d'autres priorités que de vouloir s'offrir de nouveaux jouets sachant que leur F16 ont été modernisés il me semble...

    Bref, ce sera des négociations pour augmenter les échanges économiques et culturels comme c'est inscrit dans l'agenda... 

    Après si tu as des informations plus précises en off, il faut le dire plus clairement :biggrin:

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  8. Il y a 12 heures, emixam a dit :

    Mouais, il n'y aurait que 2 clients potentiels.

    Car les pays européens typhoon... font pas y compter.

    Et au Moyen-Orient Oman est americo-britanniques, le Qatar a déjà des Rafales (donc potentiellement intéressé par son successeur).

    Reste l'Arabie Saoudite et le Koweït, vu le blocage allemand sur les Typhoons il y a une possibilité que l'AS passe chez Dassault (le Koweït étant aligné sur les Saouds..).

    Bref un client Typhoon qui passe chez Dassault. J'y croirais si et seulement si les Saouds franchissent le rubicon en achetant des Rafales. 

    Biensur que je n'ai jamais pensé aux pays membres du consortium eurofighter, je pensais à leurs clients "captifs" du golfe comme le Koweït et l'arabie saoudite... 

    Pour revenir au débat, nous savons bien que le NGF ne sera pas le vrai successeur du Rafale/Typhoon car il sera beaucoup trop gros, trop chère trop spécifié pour être l'avion à tout faire et former la force aérienne de base en Europe ... Déjà que les avions d'aujourd'hui sont presque devenus hors de prix pour des économies comme la nôtre. 

    Il faudra donc un avion de chasse "low cost" pour accompagner le NGF et vu les tergiversations des "partenaires" du programme scaf, le NGF a de bonnes chances de ne jamais pouvoir être développé lorsque l'on devra se décider sur le vrai partage industriel du travail. 

    On n'arrête pas de tous se répéter, le plan B sera le successeur du Rafale et il n'y a que Dassault en Europe qui pourrait faire un avion "abordable" et "homogène" car les Tempest et le NGF sont en train de devenir un F22 bis . 

    Comme le souligne Wagdoox, la conception du drone en duo sera aussi importante que l'avion lui-même 

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  9. Il y a 7 heures, wagdoox a dit :

    En fin de compte, rafale + neuron + cloud = 6 gen et espadon en avion de 7gen. 
    le rafale restera la bete de somme de l’aae jusqu’en 2080. 
    ca serait con de faire un fca avec 10 ou 15 ans de retard

     

    Si je comprends bien la strategie commerciale de dassault, l’idee est sortir le successeur du rafale en 2040 pour avoir une solution commerciale en 2045. Soit exactement 30 ans apres le premier contract export du rafale. Et donc de servir les clients traditionnels. 

    Encore une fois, il ne faut pas dire cela trop fort ! :biggrin:

    Le scaf devra servir à développer toute les briques technologiques pour le super Rafale et le Neuron. 

    Et les allemands ont du mal à admettre qu'ils ne pourront pas freiner les ambitions  et atténuer son leadership de Dassault et réalisent que c'est peine perdue... Même si ils continuent à jouer les divas sur le scaf et même sur le NGF, ils réalisent que le plan B de Dassault est déjà lancé et qu'il continue sa life de son côté sans qu'ils puissent agir dessus.  Ce sera cet avion qui sera proposé aux clients successeurs du Rafale actuels et même probablement aux clients du Typhoon :mechantc:

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  10. https://www.lefigaro.fr/societes/dassault-aviation-attend-de-nouveaux-contrats-rafale-20230720

    Attention, pas de news fracassantes. 

    Trappier attend surtout la mise en vigueur de la deuxième tranche de 18 Rafale , voir aussi la troisième tranche du contrat Indonésien et surtout de la mise en vigueur de la commande pour les 42 Rafale prévues pour l'armée de l'air. 

    Pour les 26 indiens, il espère la mise en vigueur pour début 2024.

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  11. il y a 38 minutes, mgtstrategy a dit :

    Pourquoi pas Autriche? Pour moderniser les T1, il faut passer par la case T3 - T4. 

    Pquoi pas?

    Pour un vieux briscard du forum comme toi, cetre réflexion me surprend beaucoup :laugh:.

    Tu as oublié pourquoi la RAF et même la lutfwaffe n'a pas souhaité moderniser leurs T1 ? 

     

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  12. il y a une heure, jojo (lo savoyârd) a dit :

    Ah nan ! Ils partaient avec le 4000 ... Si la France signait pour la quinzaine qui avait été évoquée. Il restait beaucoup à financer sur le 4000, ne serait-ce que le système de combat, le nouveau radar Cyrano, puis tout le reste ... Ils ne voulaient pas partir seuls pour tout ça, et ils l'avaient précisé à l’époque.

    On ne le dira jamais assez, Marcel Dassault n'aimait pas construire des gros avions car il estimait à juste titre que les gros avions coûteraient trop chère et qu'il avait peur de ne pas en vendre et ses craintes se s'étaient concrétisés avec le Mirage 4000 car même l'armée de l'air française le pensait trop chère pour ses moyens. Et pourtant, on avait un "budget guerre froide" à cette époque ! 

    Donc pas surprenant que l'arabie ait fait volte face... Surtout que la France n'avait pas réellement de client captif contrairement aux États-Unis et la Russie. 

    Vous me direz et le Rafale dans les années 2000 ? Le Rafale coûte plus chère que le 4000 ! Et cela même si on compte l'inflation ! ... Sauf que l'électronique embarqué a drastiquement évolué depuis les années 80 et à fait gonflé les prix et tout les avions moderne ont suivi cette hausse drastique excepté les avions russes. 

  13. il y a 3 minutes, Delbareth a dit :

    C'est quoi le cas qui fait craindre à tout le monde un retour en arrière "tant que le premier acompte n'est pas versé" ?

    Je veux dire on a eu un cas où le client annonce qu'il achète, signe un contrat, et finalement annule (je parle pas d'AUKUS) ?

    Aukus, c'est une annulation en pleine construction, ça va carrément plus loin.. 

    Les premiers acomptes avaient déjà été versé à Naval Group mais les australiens ont été malin en subdivisant le contrat en de multitude sous contrats, un peu comme l'évolution du programme SCAF avec plusieurs phases... 

    Âpres Dassault a déjà connu une annulation de contrat en pleine livraison suite à un changement politique ! C'était lors du contrat avec le Pérou lorsque l'opposition de gauche avait gagné les élections et qu'ils voulaient annuler l'achat dss mirage 2000 pour les verser dans le social sauf que les deux premiers exemplaires de la commande étaient sur le point d'être livrés ! Et qu'il y avait 8 mirages "péruviens" sur la chaîne de montage... 

    Heureusement, Dassault et la France ont su jouer toute leur diplomatie et les péruviens sont revenus à la raison. Néanmoins, Dassault a du faire un compromis et n'a pu livrer que 12 avions au lieu des 24 ou 18 commandés initialement... 

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  14. Effectivement, selon la tradition de chez Dassault, un contrat n'est signé que si le premier accompte est versé. 

    Mais bon, on ne va pas bouder notre plaisir, comme l'a si bien expliqué Patrick, le gros des négociations ont été avalisé et il ne resterai que les détails à finaliser. 

    Donc, il est très fort probable à 99,9 % que la signature définitive se fasse lors de la prochaine visite de Macron en Inde en septembre. 

    Donc à moins d'une crise cardiaque de Modi, il n'y a pas plus grand chose à craindre... Et cela même si l'oncle Joe pourrait sortir n'importe quel lapin du chapeau sauf que les indiens tiennent à leur souveraineté et ils veulent aussi être itar free sur leur porte avion 

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  15. il y a 3 minutes, Ziggy Stardust a dit :

    Ça m'étonnerait étant donné que la phase 1A s'est finie l'année dernière 

    Vous plaisentez ? Ou alors on ne parle pas de la même chose. Ce sont les budgets de phase 1A  1B qui ont été financé à la fin de l'année  dernière. Là, les ingénieures viennent tout juste de commencer à travailler dans la phase 1A 1B et elle est censé durer 3 ans je crois..

     

    EDIT MEA CULPA ! C'est bien la phase 1B qui commence après vérification !:biggrin:

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  16. il y a 11 minutes, Kamelot a dit :

    Rien ne dit, pour le moment, qu'un NGF "commun" sera développé après le démonstrateur... Bien des Reynolds vont se calculer d'ici là ! :tongue:

    Effectivement. moi aussi,  je pars du principe que chacun va faire sa vie après la phase 1A du SCAF..., Déjà lors de la phase de conception du démonstrateur , les protagonistes vont aller au CLASH...

  17. il y a une heure, R force a dit :

    Il me semble que ca faisait partie du package global des négo.  Mais si ca se trouve on a encore baissé notre culotte face aux germains...   J'espère que non.

    Mais faut il beaucoup le craindre ?   Le NGF est promis à être un avion lourd, très technologique donc cher et avec des technologies sensibles, donc naturellement difficilement exportable.

    Ca fait 2 ou 3 ans que je me dis que DA aurait intérêt à développer éventuellement sur fonds propres un Super Rafale VLO, avec des M88 survitaminés (par exemple ceux qui vont servir au démonstrateur NGF...) et le système d'arme du rafale, largement amorti par le legacy Rafale, et qui continue gentiment d'évoluer à la pointe de la technologie.  Celui là ne devrait rien à personne point de vue export, serait plus abordable pour des puissances moyennes (l'Inde à cet horizon devrait avoir ses propres avions, donc ne serait plus un client) et assurerait à ces clients une transition douce avec le Rafale en dotation (si déjà équipé).

    Cela est prévue sauf que Dassault ne peut pas le dire trop fort car le SCAF finance aussi pour tester/développer des briques technologiques qui seront utiliser pour le Super Rafale/Rafale NG/ Rafale F6 ou le super eurofighter lol

    En effet, le NGF ne sera quasiement pas exportable sauf à des petro monarchies du golfe qui ont les moyens 

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