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Messages posté(e)s par Claudio Lopez

  1. il y a 25 minutes, Ziggy Stardust a dit :

    Ça n'est absolument pas ce qui s'est passé ? La volonté politique de faire le scaf vient des deux côtés, et le Tempest était très loin à cette époque.

    Le FCAS partait d'un projet commun franco-britannique de trouver un successeur au Rafale et au Typhoon dès 2010 et puis en 2016 les anglais ont compris que cela ne pouvait pas fonctionner car les 2 pays ont leur champions industriels qui n'allaient pas sacrifier une partie de leur savoir faire si ils allaient appliquer le principe du best athlète

    Les français n'allaient jamais sacrifié le savoir faire de Dassault; Thales et Safran

    Les anglais n'allaient jamais sacrifié le savoir faire de BAE, SELEX et Roll Royce

    Et une fois les anglais partie faire leur life, les allemands se sont portés candidats en 2017 pour remplacer les anglais avec une Merkel très pro européenne de construire le SCAF ... et là la suite on la connait... :

    Les industriels allemands avaient eux une autre idée de la collaboration SCAF et surtout une autre idée de la notion de Best athlète..

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  2. Il y a 21 heures, bubzy a dit :

    Au fait, est-ce qu'on en a parlé des Philippines en tant que prospect potentiel ?

    C'est un prospect de fan boy : pays desargente qui a beaucoup souffert de la crise du covid qui est sous forte affluence américaine.

    Bref le pays qui lui vendra des avions neuf devra lui faire une offre à la "brésilienne".  Offre à crédit 100 % avec le versement de la première traite lors de la réception du premier avion. 

    Bref peu de monde ira se bousculer à Manille pour ce client aux finances incertaines

  3. Il y a 13 heures, Patrick a dit :

     

     

    À part MAM et Hervé Morin, franchement je ne vois pas qui serait très critiquable. Sylvie Goulard n'est pas restée bien longtemps, mais elle n'a fait aucune esclandre ni lancé de polémique stupide!

    Bizarre de voir MAM dans ta liste, elle a été la première après la fin de la guerre froide à rehausser les crédits militaires qui avaient été raboté jusqu'à l'os durant les années Jospin au point que nos pilotes n'arrivaient plus à faire leur quota de vol "Otan".

    Elle a même été beaucoup appréciée des militaires pous sa pugnacité à défendre son budget. 

    Finalement, on a eu Morin et Longuet  qui ont été à l'ouest et qui ont obtenue leur poste pour des questions de partages de portefeuilles pour un retour d'ascenseur éléctorale

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  4. https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/industries/le-carton-commercial-du-rafale_VN-202308290295.html

    Interview qui ne nous apprend rien de ce que l'on sait déjà. 

    Juste pour montrer que Trappier reste optimiste pour l'avenir pour parler de ce "moment Rafale" grâce à la qualité de son produit, au contexte internationale et à la politique indépendante de la France... 

    Une petite pique à Airbus concernant le scaf qui rappelle que le scaf ne pourra se faire que si ils respecteront le leadership de Dassault avec toujours l'exemple du Neuron pour montrer qu'une collaboration entre plusieurs pays peut fonctionner avec un bon leadership... 

    Comme, il n'y a pas d'infos nouvelles, donc du coup il est obligé de radoter sans cesse notre Éric :biggrin:

  5. Il y a 12 heures, Benji10 a dit :

    Le CEMAA Ukrainien 

    Vous avez mal compris cette liste,:biggrin: c'est pour savoir quel est la liste des avions qu'ils seront prêt à recevoir gratis :biggrin:.

    Je ne savais pas qu'il nous restait du Rafale en rab déjà que l'on a du racler les fonds de tiroirs pour la Greece et la Croatie e :biggrin:

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  6. https://meta-defense.fr/2023/08/16/japon-arabe-saoudite-programme-gcap/

    Les analyses de Meta-défense peuvent être pertinente...mais sur les saouds, c'est particulier... 

    En effet, les saoudiens sont en train de se prendre des râteaux à répétition depuis plusieurs années... 

    Des râteaux de la part des américains qui ne leur vendent que des F15 mais à la seule condition que tout l'entretien touchy soit réalisé par des sociétés américaines. 

    Et surtout concernant le refus de la  non vente des 48 Typhoon par l'Allemagne et là on leur refuse de nouveau l'accès au Tempest qui est à la base un programme BRITANNIQUE ! 

    MBS est en train d'avaler des refus à répétition mais malgré tout, les lobbyistes  Anglo-Americans installé en arabie arrivent déployer des trésors d'imagination ou des cadeaux avantageux intéressants pour éviter qu'ils aillent voir ailleurs.... Prendre du Rafale par exemple 

     

    Quand je dis cadeau avantageux, ce n'est pas nécessairement des valises de billets. Ce serait surtout des facilités accordés aux enfants des émirs "royaux" de différents clans d'intégrer les grandes écoles US et anglaises, d'augmenter les échanges culturels (c'est surtout plus dans un sens que dans l'autre), les programmes de développement de pseudo sociétés high-tech en arabie en joint venture , etc

    Bref, on peut dire que les lobbyistes font sacrément bien leur boulot car si on avait été à la place des anglais, cela ferait longtemps qu'ils nous auraient dégagé...

    Le soft power Anglo-Americans reste super efficace 

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  7. https://www.avianews.ch/post/jakarta-finalise-la-dernière-tranche-de-rafale

    Bon apparemment, chez Avia news, on est beaucoup mieux informé que la presse française, car selon eux, l'Indonésie aurait payé la dernière tranche du contrat Indonésien :bloblaugh:

    Donc selon Patrick, c'est les 42 Rafales qui auraient été mis en vigueur ! :biggrin:

    Trappier, petit cachot:biggrin:tier ! À moins que Éric ne soit pas au courant :biggrin:

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  8. Le 12/08/2023 à 16:49, gianks a dit :

    La nouvelle a également été rapportée par la presse généraliste italienne

    https://www.repubblica.it/esteri/2023/08/12/news/tempest_caccia_arabia_saudita_uk_italia-410870051/

    L'article publié dans "La Repubblica" fait état d'une opposition japonaise claire. L'Italie et le Royaume-Uni sur des positions plus favorables

    Je ne comprends pas cette opposition japonaise. L'arabie saoudite prendra le worskshare que les autres voudraient bien leur laisser et comme ils n'ont aucune culture industrielle, ils auront des éléments basiques à développer. Mais par contre, les autres partenaires ne cracher ont pas sur le chèque saoudien. 

  9. Il y a 2 heures, Julien a dit :

    Ca ferait tellement gueuler l'Algérie rien que pour ca on devrait le faire si on a l'opportunité

    Tu te trompes ! L'Algerie va avoir des Su-57 ! L'alter ego du F22 voir plus ! Car comme tout le monde le sait , Le SU-57 mange du F16 Viper Block 62 au petit déjeuner , puis enchaine avec le Rafale F3R au déjeuner , et se fait du Typhoon T4 au gouter et finit sa journée ave cle F35 au diner !

    Sérieusement, un Rafale F4 pour le Maroc sera une éventualité crédible d'ici quelques années car les marocains vont tôt ou tard chercher à monter en gamme et ils savent que leur F16 ne vont pas évoluer ad vitam eternam

    Et comme on leur a fait comprendre poliment qu'ils ne pourront pas faire partie du club F35 ..L'amour propre marocain a été écorné...

    Du coup, le retour du "Rafale Marocain" n'est pas impossible

    Biensur en espérant que d'ici là que les relations franco-marocaine se soient apaisés et que l'économie marocaine soit en relative bonne santé...

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  10. Il y a 15 heures, Ziggy Stardust a dit :

    Contrat annulé pour les Gowind roumaines. Si je comprends bien, dû à un problème de financement

     

    https://m.defenseromania.ro/romania-a-anulat-contractul-corvetelor-sfarsit-de-drum-in-epopeea-corveta-multifunctionala_623976.html

     

    Il me semble intéressant de rappeler que fin 2016, le deal précédent, toujours pour 4 corvettes et attribué à Damen, a aussi été annulé dans des circonstances similaires.

    Apparemment, les roumains auraient tenté de faire une "indienne" en rajoutant des conditions qui n'étaient pas prévue au départ.

    C'est à dire  qu'ils auraient exigé que Naval Group se porte garant sur la qualité des Godwind construit en... Roumanie ! 

    C'est à dire que Naval Group rattrape tout les malfacons et les éventuels défauts de fabrication de son partenairer roumain ... AU FRAIS DE NAVAL GROUP !

    Bref, le type de deal intenable .

    Peut être que les roumains n'avaient effectivement pas les sous pour ce contrat et qu'ils aient imposé cette condition afin de ne pas porter la responsabilité de l'échec de ce contrat.

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  11. Il y a 12 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Allemagne vs Inde : La France doit-elle réviser sa doctrine de coopération industrielle de Défense ?

    Un Metarticle

      Révéler le contenu masqué

    Peu après son accession à l'Élysée en 2017, le président Emmanuel Macron entreprit de donner corps à un des objectifs clés de son action internationale et européenne, en s'accordant avec la Chancelière allemande Angela Merkel pour faire du couple franco-allemand le pivot de l'émergence d'une Europe de la Défense.

    Pour y parvenir, les deux chefs d'État annoncèrent une ambitieuse coopération industrielle au travers du lancement de 5 grands programmes industriels de défense franco-allemands : l'avion de combat de nouvelle génération SCAF pour remplacer à horizon 2040 les Rafale français et Typhoon allemands, le char de combat de nouvelle génération MGCS pour remplacer en 2035 les Leclerc et Leopard 2; le programme CIFS d'artillerie à longue portée pour le remplacement des Caesar et Pzh2000 ainsi que des LRU de l'Armée de Terre et de la Bundeswehr, l'avion de patrouille MAWS pour le remplacement des Atlantique 2 et des Orion P-3C ainsi que le programme Tigre III et son missile antichar à longue portée, pour moderniser la flotte d'hélicoptères de combat Tigre et remplacer les missiles Hellfire et Spike actuellement employés.

    Lancés alors que les tensions entre Angela Merkel et Donald Trump étaient à leur paroxysme, ces programmes s'étiolèrent rapidement lorsque Berlin et Washington adoucirent leurs positions, et encore davantage après l'arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche.

    C'est ainsi que successivement, l'hélicoptère Tigre III et son missile, le système d'artillerie CIFS et l'avion de patrouille maritime MAWS furent, si pas strictement abandonnés, Berlin n'ayant jamais arbitrés ouvertement à leurs sujets, en tout cas mis aux oubliettes jusqu'à ce que Paris entreprennent de developper ces capacités d'une autre manière, face à la pression opérationnelle et aux échéances qui se dessinaient.

    Après avoir frôlé l'explosion en vol autour des tensions opposant Dassault et Airbus DS au sujet du pilotage du premier pilier du programme SCAF, la conception de l'avion de combat NGF lui-même, celui-ci finit par être sorti de l'ornière, il y a peu, pour lancer la phase de conception du prototype, à grand renfort d'une intervention ferme et déterminée des ministres de tutelles français, allemand et espagnol, mais non sans accuser un retard significatif ayant amené la France à lancer un programme Rafale F5 beaucoup plus ambitieux et donc capable d'assurer l'intérim tant dans le domaine opérationnel que commercial.

    Quant au programme MGCS, il est aujourd'hui à l'arrêt, notamment après que Berlin y a imposé en 2019 l'intégration de Rheinmetall, venant déstabiliser en profondeur le partage industriel équilibré initial entre le français Nexter et l'Allemand KMW, pour l'occasion rassemblés dans la coentreprise KNDS.

    En outre, celui-ci fait désormais face à la reprise de la demande mondiale en matière de chars lourds suite à la guerre en Ukraine, entrainant une reconfiguration profonde du marché et donc d'importants glissements de calendriers potentiellement très bénéfiques pour l'industrie allemande, mais catastrophiques pour l'industrie et les armées françaises.

    A ce tableau déjà largement entamé au sujet de l'éventuelle construction de l'Europe de la défense sur la base du couple franco-allemand, le nouveau chancelier Olaf Scholz a annoncé, fin aout 2022, le lancement de l'initiative European Sky Shield, visant à mutualiser et organiser les moyens de détection et d'engagement des pays européens dans le domaine de la lutte anti-aérienne et anti-missile.

    Si 14 pays européens ont rejoint l'initiative à son lancement, la France n'y participe pas, sans que l'on sache vraiment s'il s'agit d'un refus de Paris ou d'une initiative allemande ayant volontairement exclu la France et surtout ses solutions industrielles dans ce domaine.

    De fait, force est de constater que les objectifs visés en 2017, ne sont plus d'actualités, alors que nul n'est en mesure de prédire si MGCS et même SCAF arriveront bien à leur terme. Mais les difficultés rencontrés par Paris ces dernières années avec l'Allemagne, ne sont pas spécifiques à ce pays, tant s'en faut.

    En effet, traditionnellement, la France considère ses voisins directs (Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni et Belgique), comme des partenaires potentiels dans ce domaine, et a multiplié les initiatives ces dernières décennies à ce sujet, sans qu'elles aient connu de meilleures destinées que les programmes franco-allemands.

    Ainsi, il convient de se rappeler le retrait unilatéral de Londres des programmes PA2 visant à concevoir un modèle de porte-avions commun, puis FCAS qui devait concevoir un drone de combat, ou encore des destroyers anti-missiles communs à la France, l'Italie et la Grande-Bretagne.

    Par ailleurs, des initiatives lancées lors des accords de Lancaster House, il ne subsiste que le programme de guerre des mines navales et le missile antinavire léger ANL/Sea Viper proches de leur entrée en service, alors que le programme de missiles de croisière FMC/FMAN, après de nombreux stop&go, semble désormais sur une trajectoire solide pour une entrée en service en 2028.

    La situation n'est guère meilleure concernant la coopération avec l'Italie, avec qui la France a efficacement conçu le système anti-aérien SAMP/T Mamba et le missile Aster, ainsi que le destroyer anti-aérien Horizon après le retrait des Britanniques, mais qui s'est heurtée à de profondes divergences au sujet du programme de frégate FREMM dont les modèles français et italiens ne partagent que 15% des composants, et encore davantage autour de l'initiative ayant visé à rapprocher Fincantieri et Naval Group, pour au final ne donner naissance qu'à Naviris, bien loin de "l'Airbus Naval" initialement envisagé.

    Les coopérations avec l'Espagne ont été moins nombreuses et moins ambitieuses, ceci expliquant qu'elles se sont souvent mieux passées, en dehors de celle ayant visé un rapprochement entre DCNS (devenu depuis Naval Group) et Navantia dans le domaine des sous-marins pour concevoir le Scorpène, qui se termina devant les tribunaux sur des accusations de pillage industriel de DCNS contre son partenaire espagnol, et le retrait de Madrid du programme Scorpène pour developper son propre modèle, le S-80.

    Dans les faits, seule la Belgique, pourtant vertement critiquée, en particulier par la France, pour son choix du F-35 plutôt que d'un appareil européen, s'est montrée un partenaire solide dans le domaine de la défense ces dernières années, avec le programme CaMo pour doter les armées de terre des deux pays des mêmes matériels et doctrines pour une grande interopérabilité, et le programme McM de guerre des mines confié à Naval Group et au belge ECA, du fait des pressions de la partie belge sur la partie néerlandaise du programme.

    On le voit, tout indique que la doctrine visant à considérer ses voisins directs comme les partenaires privilégiés de la France pour le développement de programmes industriels de défense, est loin d'être efficace, bien au contraire.

    Non seulement a-t-elle un taux de réussite particulièrement faible, ce quel que soit le pays, mais elle engendre, le plus souvent, des délais et des surcouts venant handicaper l'effort de défense français, et parfois l'effort industriel lui-même.

    A l'opposée de ce spectre, se trouvent les clients de l'industrie de défense française, ceux-là mêmes qui permettent à la France de conserver une industrie de défense globale et efficace, et qui contribuent de manière très sensible au financement de l'effort de défense national.

    Il s'agit de pays comme la Grèce et la Belgique en Europe, l'Égypte, le Qatar et les Émirats Arabes Unis au Moyen-Orient, de l'Inde et probablement de l'Indonésie en Asie, ainsi que le Brésil et, dans une moindre mesure, l'Argentine, en Amérique du Sud.

    Pour Paris, même si ces pays contribuent considérablement à l'effort de défense national français, et si leur arbitrage en faveur d'équipements français, contribuent à créer un rapprochement géopolitique avec eux, ils ne sont, le plus souvent, considérés que comme des clients, certes stratégiques, mais avec lesquels il n'est pas, pour l'heure, question d'entreprendre des programmes communs destinés potentiellement à équiper les armées françaises, comme c'est le cas avec l'Allemagne, du Royaume-Uni ou de l'Italie.

    Or, tous ces pays, aujourd'hui, souhaitent développer leur industrie de défense et leurs capacités technologiques, et sont prêts à produire d'importants efforts pour y parvenir.

    En outre, étant plus en demande dans ce domaine que les pays européens, et donc moins concurrents de l'industrie de défense française, la coopération bilatérale ou multilatérale serait simplifiée, permettant des montages industriels efficaces tant pour eux que pour préserver et accroitre les compétences industrielles et technologiques françaises.

    Enfin, nombre de ces pays disposent d'importantes capacités d'investissements, potentiellement supérieures à celles de nombreux pays européens, et d'une organisation de gouvernement à la fois plus permanente et plus centralisée que les démocraties européennes, particulièrement volatiles et donc soumises à de certains revirements selon les résultats des échéances électorales.

    Nous avons, à plusieurs reprises, évoqué dans des analyses publiées sur ce site, de telles coopérations potentielles, qu'il s'agisse de concevoir un char de combat de génération intermédiaire avec l'Inde, d'un Rafale de guerre électronique avec les Émirats Arabes Unis, ou d'un successeur au Mirage 2000 avec la Grèce et l'Égypte.

    Par ailleurs, le profil des besoins de ces pays a beaucoup plus de chances de correspondre à celui de nombreux autres pays dans le monde, plutôt que l'Allemagne ou la Grande-Bretagne, ce qui donnerait un avantage concurrentiel certain à ces matériels sur la scène internationale.

    Notons également que des pays comme l'Inde, la Grèce, l'Égypte ou l'Indonésie, ont des personnels parfaitement qualifiés et susceptibles de s'intégrer sans difficultés dans les processus des industriels français, comme l'a montré la construction des sous-marins de la classe Kalvari en Inde.

    Ils ont également des couts de revient sensiblement inférieurs à ceux de leurs homologues européens, ce qui permettrait de disposer potentiellement d'un avantage concurrentiel sur le marché export loin d'être négligeable.

    Enfin, si la coopération entamée avec l'Allemagne dans le cadre du programme SCAF ou MGCS, engendrera certaines pertes de compétences dans le domaine industriel et technologique pour les grands groupes de défense français, de telles coopérations permettraient, au contraire, de les étendre, et donc de renforcer la pérennité des industries françaises appartenant à la BITD.

    On le voit, au-delà d'un fantasme européen qui n'existe que dans la vision du président français, et qui est le plus souvent loin d'être partagé par nos partenaires européens, la doctrine de coopération industrielle de défense française, focalisée sur les voisins directs, n'est visiblement pas la plus efficace pour amener la France et son industrie de défense vers une position dominante alors que le marché se réorganise rapidement dans ce domaine depuis quelques années, sous l'effet des tensions mondiales.

    A l'inverse, se tourner vers les clients traditionnels de l'industrie de défense française, ceux qui depuis des décennies, font précisément vivre cette industrie, et qui aujourd'hui sont clairement en demande de ce type de coopération, porterait de nombreuses opportunités tant dans le domaine opérationnel en permettant d'équiper les armées sans devoir assumer intégralement les couts de développement, que dans le domaine industriel et technologique en préservant et étendant les compétences des industriels, et du point de vue politique, en positionnant la France comme un partenaire clé pour tous ces pays appelés à jouer un rôle croissant sur la scène internationale.

    Alors que la prochaine visite du premier ministre indien Narendra Modi en France à l'occasion du défilé du 14 juillet est porteuse de nombreuses attentes, dans le domaine aéronautique avec la probable commande de 26 Rafale M, ainsi que dans le domaine naval avec la possible commande de trois sous-marins Scorpene supplémentaires et une coopération franco-indienne dans le cadre du programme de sous-marins nucléaires d'attaque indiens, il est certainement temps pour la France de réviser sa doctrine de partenariats et de coopération industrielle de défense, pour se tourner vers ces pays qui, aujourd'hui, sont les plus prometteurs et probablement les moins contraignants.

     

    En 2030, la question va finir par se poser à tout les pays équipés de Rafale. Et on a la chance que 3 de ces pays ont des moyens financiers considérables : Émirats, Qatar et Inde.

    Et on sait que l'inde a des ambitions industrielles et que les Émirats ont aussi des velléités de développer un début d'industrie de pointes. 

    Donc, il est probable que le plan B du scaf se fasse avec les pays du club "Rafale" qui voudraient participer à la construction du NGF avec l'inde en partenaire principal 

    Après concernant, les drones, le cloud et les differents sous système, il est possible que le scaf soit maintenu... Car on aura déjà avancé beaucoup avec Airbus, Indra et je vois mal repartir d'une feuille blanche... 

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  12. il y a une heure, Bechar06 a dit :

    Le CLOU était quasi d'ORfèvre  ... Mais  il a rouillé  car conditions Australiennes ( Assemblage, MCO... ), le MARTEAU est australien ( équipages, mécaniciens surtout... ) ...  Malheureusement 4 aviateurs ont trinqué grave 

    Combien d'accidents mortels avec les autres NH-90 ailleurs ?? 

    Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/NHIndustries_NH90  rubrique "Accidents"   à rapporter à l'ampleur de la flotte opérationnelle   

    Sauf que NH90 dit "marine" est celui qui ne doit pas tomber en panne car il survole les mers...

    Et que une panne moteur pourrait devenir dramatique comme on vient de le voir... 

    Toutefois, en dépit des problèmes liés à la maintenance/fabrication australienne, cela fait tâche et envoie une autre couche sur le manque de fiabilité du NH90. 

    Je ne comprends pas pourquoi il n'y ait pas eu de remise en question fondamentale sur ce programme qui malgré son succès commercial est une calamité en déboires industriels 

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  13. il y a une heure, emixam a dit :

    Oui enfin la france reste quand même le client principal de Dassault, donc Dassault s'arrangera toujours pour satisfaire son client principal.

    De plus en cas de soucis je pense que l'état peut préempter tous les Rafales en cours de finalisation...

    Effectivement, c'est le principe de la réquisition. 

    À partir de 2025, on aura 30 Rafales de "stock" par an sur la chaîne de montage, et  tant que les Rafales sont sur le sol français, ils pourront être réquisitionné à tout moment.... 

     

     

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  14. Il y a 3 heures, castle68 a dit :

    Blague à part, après le Mali, le BurkinaFaso, le Niger à présent.

    Trouvez pas que cela commence à faire beaucoup ?

    je reste toujours effaré par la passivité de la France et de l'occident face aux Russes (pardon aux touristes wagnérien) ! 

    Ici, je ne pense pas que ce soit un coup des russes... 

    Et même si les russes seraient dans le coup, quoi faire ? 

    Le Niger est un êtat souverain et surtout la France n'a ni les moyens et ni l'envie de participer à une affaire intra-nigerienne. On sait tous que ces coups d'état en Afrique sont toujours issues des mêmes raisons sociales/ethnique/ et de promesses non tenues, de soldes/pensions/retraites non versés, de manques de moyens dans les casernes, et surtout des moyens détournés pour des enrichissement personnels etc... 

    D'ailleurs, à priori, les putschistes ne semblent pas anti-France.. 

    Wait and see

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  15. Ça y va depuis hier en article de presse sur l''exceptionnelle année 2022 qui a explosé le record de 2019... De 16 milliards.... 

    Sauf que l' on ne va pas signer des contrats de type Émirats tout les ans ! En plus, ce contrat sera étalé sur au moins 8 ans... . 

    Biensur, on sait que ce sont les ventes de Rafale qui porte ces ventes au firmament avec quelques fois des commandes de NAVAL GROUP avec ses FDI et Scorpene. Sinon le reste, y a pas grand chose excepté Thales. Il y a aussi les A400M et les 330 MRTT mais là le gâteau est  partagé à plusieurs :biggrin:

    Bref on attend Nexter toujours avec son VBCI qui restera notre plus grand échec en armement terrestre 

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  16. Il y a 11 heures, mgtstrategy a dit :

    Toc toc devinez quel président était a l'Elysée pr discuter coopération économique et culturelle?

     

     

    Chili

    Encore une fois, je suis étonné qu'un vieux briscard du forum comme toi puisse faire ce genre d'analogie... 

    On ne va pas lister tout les présidents étrangers qui vont rendre visite à Macron et penser toujours qu'il y aurait une opportunité de ventes de Rafale... 

    Oui, le Chili a beaucoup plus d'argent que la Colombie ou l'argentine, le Pérou etc.. et qu'il s'agit du pays d'Amérique du Sud le plus riche après le Brésil. 

    Mais je pense qu'ils ont d'autres priorités que de vouloir s'offrir de nouveaux jouets sachant que leur F16 ont été modernisés il me semble...

    Bref, ce sera des négociations pour augmenter les échanges économiques et culturels comme c'est inscrit dans l'agenda... 

    Après si tu as des informations plus précises en off, il faut le dire plus clairement :biggrin:

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  17. Il y a 12 heures, emixam a dit :

    Mouais, il n'y aurait que 2 clients potentiels.

    Car les pays européens typhoon... font pas y compter.

    Et au Moyen-Orient Oman est americo-britanniques, le Qatar a déjà des Rafales (donc potentiellement intéressé par son successeur).

    Reste l'Arabie Saoudite et le Koweït, vu le blocage allemand sur les Typhoons il y a une possibilité que l'AS passe chez Dassault (le Koweït étant aligné sur les Saouds..).

    Bref un client Typhoon qui passe chez Dassault. J'y croirais si et seulement si les Saouds franchissent le rubicon en achetant des Rafales. 

    Biensur que je n'ai jamais pensé aux pays membres du consortium eurofighter, je pensais à leurs clients "captifs" du golfe comme le Koweït et l'arabie saoudite... 

    Pour revenir au débat, nous savons bien que le NGF ne sera pas le vrai successeur du Rafale/Typhoon car il sera beaucoup trop gros, trop chère trop spécifié pour être l'avion à tout faire et former la force aérienne de base en Europe ... Déjà que les avions d'aujourd'hui sont presque devenus hors de prix pour des économies comme la nôtre. 

    Il faudra donc un avion de chasse "low cost" pour accompagner le NGF et vu les tergiversations des "partenaires" du programme scaf, le NGF a de bonnes chances de ne jamais pouvoir être développé lorsque l'on devra se décider sur le vrai partage industriel du travail. 

    On n'arrête pas de tous se répéter, le plan B sera le successeur du Rafale et il n'y a que Dassault en Europe qui pourrait faire un avion "abordable" et "homogène" car les Tempest et le NGF sont en train de devenir un F22 bis . 

    Comme le souligne Wagdoox, la conception du drone en duo sera aussi importante que l'avion lui-même 

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