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Euromissiles français (1979-1987)


aigle
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L'Histoire :

1979 : l'OTAN prend une double décision : négocier le retrait des SS20 - à défaut déployer 576 euromissiles (108 Pershing II et 468 cruise missiles) tous américains. L'URSS demande l'intégration des missiles français (S3) dans la négociation. Grosse tension franco-américaine (et franco-allemande) du fait du refus de Paris de négocier et d'approuver la double décision publiquemet..

1981 : Mitterrand maintiend la ligne de Giscard : la France n'est pas concernée.

1983 : début du déploiement des missiles dans un contexte de grande tension Est Ouest et de graves divisions de l'opinion publique allemande. Mitterrand approuve le déploiement des Pershing mais continue de dire que la France n'a rien à négocier.

1986 : accord Reagan Gorbatchev pour retirer les SS20 et les euromissiles américains

1987 : traité FNI signé à Washington. Les USA retirent tous leurs missiles - l'URSS en conservent 100 face à la Chine.

L'uchronie :

1979 : Giscard constate que la France est également menacée par les SS20. Il décide d'acquérir une capacité de 1ere frappe équivalente aux SS20 en lançant un programme de 36 à 48 missiles mobiles, monocharges (TN70 à 150 Kt) d'une portée de 3000 Km (le S3M), d'une précision moyenne (250 m ?).

Pour financer cela, il annule le 6è SNLE (l'Inflexible) et décale de 2 ans le programme M4. le nombre ed M4 est réduit de 16 unités (le lot de l'Inflexible).

Techologiquement on est dans le domaine du faisable : la portée est celle du S3, la mobilité est maîtrisée depuis le Pluton et les MSBS, la TN70 est en préparation pour le M4. Les coûts de développement sont donc limités.

Doctrinalement ces missiles substituent une frappe de faible puissance dans la profondeur du pacte sur des objectifs militaires (aéroports militaires, noeuds ferroviaires) ou civils (centrales électriques) à la frappe tactique de la FATAC sur le sol ouest-allemand (les Allemands remercient) pour délivrer l'"ultime avertissemet" avant frappe stratégique sur les agglomérations soviétiques.

1981 : Mitterrand confirme ce choix et annonce que la France renoncera aux S3M si les SS20 sont démantelés.

1983 ou 84 : la France déploit ses S3M en même temps que les Pershing II. Grosses manif pacifistes en France.

L'URSS et l'Allemagne perçoivent la France comme une puissance majeure en Europe occidentale (à la différence de l'Angleterre)

1986 : Reagan et Gorbatchev convient Mitterrand àReykjavik pour convenir du principe du retrait de tous les euromisssiles.

1987 : Mitterrand co signe le traité FNI à Washington. la mission initialement confiée au S3M est reportée sur un binôme Mirage 4000/ASMP.

De Gaulle est parvenu à son but : la France est traitée comme une égale par l'URSS et les USA.

On peut phantasmer une variante : l'URSS conserve 48 SS20, la France 48 S3M, les USA retirent tous leurs missiles intermédiaires... la France acquiert une supériorité nucléaire incontestable sur l'Europe occidentale !

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L'uchronie :

1979 : Giscard constate que la France est également menacée par les SS20. Il décide d'acquérir une capacité de 1ere frappe équivalente aux SS20 en lançant un programme de 36 à 48 missiles mobiles, monocharges (TN70 à 150 Kt) d'une portée de 3000 Km (le S3M), d'une précision moyenne (250 m ?).

Pour financer cela, il annule le 6è SNLE (l'Inflexible) et décale de 2 ans le programme M4. le nombre ed M4 est réduit de 16 unités (le lot de l'Inflexible).

Techologiquement on est dans le domaine du faisable : la portée est celle du S3, la mobilité est maîtrisée depuis le Pluton et les MSBS, la TN70 est en préparation pour le M4. Les coûts de développement sont donc limités.

En fait il s'agit juste de S3 mobile pouvant être transporté par un semi-remorque. Vu que le S3 ne faisait "que" 26 tonnes, il est parfaitement envisageable de s'en servir comme d'un vecteur relativement mobile.

Les TN70 n'étant disponibles qu'en 85, alors que le S3M pourrait l'être dés 81 (il faut juste développer un centre de tir mobile, ça ne me paraît pas si compliqué) il est possible que les premières versions soient mono-tête avec une grosse TN60 (comme le S3 ou les SS4 qui ont précédé les SS20 russes) et qu'il faille attendre une modernisation vers 85/86 pour en faire un missile avec 2 ou 3 TN70 de 150 KT (ça en ferrait vraiment l'équivalent des SS20 à trois têtes)

Doctrinalement ces missiles substituent une frappe de faible puissance dans la profondeur du pacte sur des objectifs militaires (aéroports militaires, noeuds ferroviaires) ou civils (centrales électriques) à la frappe tactique de la FATAC sur le sol ouest-allemand (les Allemands remercient) pour délivrer l'"ultime avertissemet" avant frappe stratégique sur les agglomérations soviétiques.

Le problème de la France, c'est qu'on est un vraiment petit pays (en taille, en nombre d'habitants, en moyens militaires ...) par rapports au deux grands, donc on peut difficilement avoir la même doctrine qu'eux. Ensuite la différence entre le tactique et le stratégique devient très mince quand le missile "tactique" peut atteindre Moscou depuis notre territoire. Une doctrine de frappe sur des objectif militaire en profondeur s'apparente beaucoup à la doctrine de riposte gradué qui était en vigueur entre les 2 grands. Sauf que pour la France on risque de perdre à ce jeux et une riposte graduée nous ferra probablement bien plus de mal qu'à l'URSS.

A mon avis des S3M serviraient surtout à avoir une capacité de seconde frappe en plus de nos SNLE vu qu'ils sont mobiles donc on peut les cacher contrairement au plateau d'Albion. Surtout que si on parle de S3M en nombre assez conséquent (a mon avis on aura du mal à avoir les 36 à 48 missiles dont tu parles, mais rien que 16 équipés de la tête d'origine du S3, ça correspond à un SNLE avec des M20, 16 avec 3 TN70, ça correspond à un demi SNLE avec des M4)

Avec ta doctrine, j'ai vraiment l'impression qu'on se concerte avec les Américains et qu'on se répartie les cibles. C'est peut-être opérationnellement intéressant (capacité de première frappe sur le pacte de Varsovie ?) mais c'est aussi un peu contraire à la politique d'indépendance de la France.

L'URSS et l'Allemagne perçoivent la France comme une puissance majeure en Europe occidentale (à la différence de l'Angleterre)

J'ai plus peur du contraire. La France avait une politique nucléaire différente de celles des Américains et son arsenal nucléaire était aussi différent plus en rapport avec notre politique. Là j'ai peur que nos Euromissiles servent surtout à compléter les effectifs Américains en cas de besoins plus qu'à nous permettre une indépendance.

1986 : Reagan et Gorbatchev convient Mitterrand àReykjavik pour convenir du principe du retrait de tous les euromisssiles.

1987 : Mitterrand co signe le traité FNI à Washington. la mission initialement confiée au S3M est reportée sur un binôme Mirage 4000/ASMP.

De Gaulle est parvenu à son but : la France est traitée comme une égale par l'URSS et les USA.

Mais à quel prix !!! On perd un SNLE (et en plus l'Inflexible qu'on a gardé jusqu'en 2008) Les M4 sont aussi repoussés donc pendant qu'on reçoit nos euromissiles, on perd en crédibilité pour notre FOST. Tout ça juste pour avoir une réponse au SS20 pendant les 3/4 ans ou ils seront opérationnels. Et je crois que la mission du S3M aurait plutôt été reprise par le binôme Mirage 2000/ASMP (ou alors il faut encore rajouter une autre uchronie)

En plus si on signe le traté, il est probable que soit imposé par les 2 grands (les US ne voient pas l'intérêt qu'on les conserve et les Russes considère que des euromissiles français sont aussi dangereux que des euromissiles américains donc c'est tout ou rien) plus que par notre propre volonté (c'est quand même une grosse perte capacitaire, équivalente aux FAS) Je ne suis pas sur que ce soit une bonne chose à long terme.

On peut phantasmer une variante : l'URSS conserve 48 SS20, la France 48 S3M, les USA retirent tous leurs missiles intermédiaires... la France acquiert une supériorité nucléaire incontestable sur l'Europe occidentale !

Je modifierais légèrement les chiffres. Soit on parle de S3M mono-tête et il faudrait donc imposer que l'URSS se contente de 48 têtes nucléaires (soit 16 SS20 ou alors une version bridé spéciale Europe) soit on se dote aussi de S3M tri-tête, et dans ce cas 48 ça me paraît beaucoup, 16 devraient suffire. (personnellement je préfère largement le S3M à 3 TN70 à partir de 85)

Enfin j'ai du mal à imaginer une négociation ou un traité aboutissant à une parité nucléaire (même limité à un domaine particulier) entre la France et l'URSS. Par contre on pourrait envisager que la France garde ses S3M mais que les autres Euromissiles soient démantelé. De toute façon notre puissance nucléaire restera presque "négligeable" à coté des arsenaux nucléaires des deux grands (il y avait presque un rapport de 1 à 100) donc ça ne devrait pas leurs poser de problème.

Pour la composante française, on pourrait même envisager que les S3M complètent ou remplacent les Pluton à trop courte portée (qui auraient même pu en 74 être remplacé par des S2M)

Pour mon uchronie:

Les S3M sont mis en service à partir de 81, mais avec leur unique tête de 1,2 MT, ils ne sont pas très crédibles comme vecteur tactiques (mais on a rien de mieux). En 85, ils sont modernisés et sont doté de 3 TN70 (les 18 S3 d'Albion en profitent aussi)

En 87 suite au traité FNI, la France commence à retirer ses Pluton (pour ne garder que les S3M) et explique que ces vecteurs restant sont désormais tous (pré)stratégique (même les AN52 sont en cours de remplacement par l'ASMP) Les S3M (à 3 TN70) lui permettant d'avoir une capacité de seconde frappe que son petit nombre de vecteur ne lui permet pas d'avoir au même niveau que les autres pays. Le plateau d'Albion qui fait redondance avec les S3M est désactivé dés 93, les S3M restant en service. Très rapidement les S3M ne sont plus en alerte permanente (tout comme les FAS) et restent presque en permanence dans leurs abris (ce qui évite de faire des mauvaises rencontres avec des manifestants pacifistes anti-nucléaires) A la fin des années 90 ou au début des années 2000, un remplaçant à partir des M51 est étudié. Le S51M commence sa mise en service en 2008 (un peu avant le M51, mais faut dire que le missiles S3 commençait à être vieux) et doit rapidement assurer l'alerte opérationnelle pendant l'absence de redondance de nos SNLE (suite à la collision de 2009 ou on n'a eu plus que 2 SNLE en service)

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Merci cher ARPA pour la qualité de votre réponse et pour les nouvelles pistes que vous ouvrez. J'ajoute quelques observations.

Comme vous je crois à l'intérêt du SSBS mobile : il auraît coûté beaucoup moins cher qu'un SNLE et son lot de MSBS - ou alors pour le même prix nous aurions pu avoir un grand nombre de missiles. C'était une option envisagée par Giscard dès les années 1970 et fortement appuyée par Chirac vers1986/87. Mais comme vous le dites, il s'agit d'une autre uchronie.

Pour revenir à l'idée d'IRBM français qui auraient pu délivrer un "ultime avertissement" (voire un peu plus ..) sur le sol de l'URSS, je voudrais souligner les points suivants :

- les Allemands dès 1972 étaient hostiles à l'idée de frappe nucléaire tactique sur leur sol ( y compris la RDA) - lisez par exemple l'"alliance incertaine" de Soutou (Brandt en parle à Pompidou) ou "verbatim" d'Attali (Kohl à Mitterrand)  ; il y avait certainement un "deal" à faire avec Bonn ;

- l'emploi de la FATAC pour délivrer des armes nucléaires sur les arrières des forces ennemies  posait en outre une question de coopération avec SACEUR ... Je n'arrive pas à savoir comment l'armée de l'air comptait s'y prendre (SI VOUS AVEZ DES IDEES là-dessus n'hésitez pas à témoigner)

- les mirages IV avec leur AN22 de 60 Kt n'étaient guère crédibles dans la mission de frappe stratégique par menace de représailles massives dès 1970 : n'avaient ils pas d'ores et déjà la mission implicite d'ébranler l'URSS par des attaques ciblées sur l'Ukraine, la Biélorussie ou les pays baltes ?

- l'emploi du Pluton avait été confié par De Gaulle à la 1ère armée en toute connaissance de cause : l'OTAN devait savoir que solliciter la 1ère armée en renforts revenait à franchir le seuil nucléaire (De Gaulle se méfiait de la doctrine de "flexible response" et pensait que SACEUR n'oserait jamais recourir à l'arme tactique de peur de représailles sur le sol US). Mitterrand rompt le lien entre la Ière armée et les Plutons qui deviennent pré-stratégiques (avec 120 Km de portée ...). cela signifie implicitement mais clairement que la 1ère armée combattra sans armes atomiques.

Bref tous ces éléments ont conduit l'EMA à envisager de délivrer l'"ultime avertissement" assez loin vers l'est sous formes de frappes puissantes mais ponctuelles : avec les mirages IV, les 2000N, voire les S3 d'Albion....Les experts militaires du RPR en parlaient ouvertement entre 1981 et 1986. Bref l'évolution doctrinale n'était pas exclue (voire à demi-faite...). Et ce d'autant moins qu'à la différence de Mitterrand, De Gaulle attachait une grade importance à ce que la France dispose d'un large panel d'options nucléaires (du Pluton au S3 mégatonnique).

En fait ce qui pourrait bloquer mon uchronie c'est que Mitterrand est finalement plus proche des thèses radicales du général Gallois (avec toutefois une faible concession au pragmatisme : l'ultime avertissement) alors de que de Gaulle ou Giscard pensaient que la pluralité des options renforçait la crédibilité de la dissuasion.

Une dernière chose : ne tombez pas dans le masochisme national en qualifiant la France de "vraiment petit pays". En 1980, nous avions le 5è PIB du monde, un siège au conseil de sécurité, une zone d'occupation à Berlin, une force de frappe capable de tuer 50 millions de Russes... C'était du sérieux : Brandt, Schmidt ou Kohl en étaitent parfaitement conscients. La France n'était pas le Portugal !

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Une dernière chose : ne tombez pas dans le masochisme national en qualifiant la France de "vraiment petit pays". En 1980, nous avions le 5è PIB du monde, un siège au conseil de sécurité, une zone d'occupation à Berlin, une force de frappe capable de tuer 50 millions de Russes... C'était du sérieux : Brandt, Schmidt ou Kohl en étaitent parfaitement conscients. La France n'était pas le Portugal !

Euh, je ne parlais pas du tout de notre influence politique ou de notre puissance économique. Si je dis petit pays, c'est juste qu'on avait 5 à 10 fois moins d'habitants que les autres groupes (pacte de Varsovie avec URSS + Pologne +RDA + ... ou OTAN avec USA + GB + RFA + Italie + ...) et si on parle du territoire en excluant nos DOM TOM (qui ont peu de chance de servir de cibles) on a aussi une très petite superficie.

Il faut en plus rajouter que contrairement aux USA ou à l'URSS on n'est pas responsable d'autres pays et on ne dirige pas de coalition qui augmente significativement nos moyens et notre profondeurs stratégique (une frappe nuc en France est inacceptable pour la France, mais l'OTAN donc les USA risquent d'accepter une frappe nuc tactique en RFA tout comme le pacte de Varsovie donc l'URSS devrait en accepter une en RDA)

Mais c'est parfaitement vrai que dans les années 80 la France est loin d'être un pays négligeable politiquement ou militairement. Par contre je me demande si ce n'était pas valable presque par héritage et par le fait qu'on ne s'était pas encore vraiment rendu compte de la perte de nos colonies. 20 ans plutôt la France était presque 2 fois plus peuplé (et avec une population jeune) avec un territoire immense, la perte de nos colonies nous a permis des facilités financières et donc de nous payer l'armée qu'on aurait du avoir, mais on se rend aussi compte qu'on n'en a plus besoin. D'ailleurs en 76 avec le mirage 4000, Dassault propose (dans la tradition des Vautour et Mirage IV) un avion à long rayon d'action, qui serrait parfait pour relier rapidement une de nos bases lointaines et renforcer notre dispositif sur place. Sauf qu'à cette époque la France n'est plus que la France métropolitaine et on n'a plus vraiment de base à l'étranger.

Je dirais presque (mais ça reste un point de vue personnel) qu'on a eu un effet assez proche de celui de la Russie (suite à sa décolonisation avec l'éclatement de l'URSS), on se retrouve avec une armée et un poids politique trop gros par rapport à notre nouvelle réalité démographique ou géographique. A coté de ça l’Angleterre a bien intégré la perte de son empire (et son futur milliards d'Indiens, mais faut dire qu'ils ont l'habitude ce n'est pas la première fois qu'ils perdent une colonie qui serra rapidement plus puissante que la métropole) et se retrouve très vite avec une armée et un poids politique relativement comparable aux pays européens de taille comparables (RFA et Italie qui eux ont le défaut d'avoir perdu la guerre)

En fait ce qui pourrait bloquer mon uchronie c'est que Mitterrand est finalement plus proche des thèses radicales du général Gallois (avec toutefois une faible concession au pragmatisme : l'ultime avertissement) alors de que de Gaulle ou Giscard pensaient que la pluralité des options renforçait la crédibilité de la dissuasion.

Il s'agit véritablement d'un changement de politique ou d'une adaptation de la doctrine aux nouveaux moyens technologiques ?

Pour De Gaule, on ne maitrisait pas le nucléaire ni ces vecteurs donc il fallait tout construire. On a eu des "petits" mirage IVA parce qu'il fallait qu'ils soient livrés le plus rapidement possible, ensuite on a eu des missiles balistiques S2 et M1. La lenteur de fabrication des SNLE (et il en faut plusieurs pour avoir une FOST) a imposé la création du Plateau d'Albion (au début il ne s'agit même pas d'une redondance vu que nos SNLE ne sont pas capable de tirer 24H/24 ni 7J/7) Avec une mise en service de nos SNLE qu'en 71 (et on a eu de la "chance", les militaires américains s'attendait à ce qu'on ait un gros retard), il n'était pas possible de connaitre véritablement leur invulnérabilité lors du lancement du pluton qui nous permet d'avoir une autre capacité de seconde frappe (les positions de nos missiles d'Albion ainsi que nos bases aérienne abritant nos mirage IV sont connues et donc vulnérables à une première frappe contrairement à un char comme il en existe des milliers dans les plaine de l'Europe en guerre) De même la performance de nos missiles balistiques était loin d'être garantie (il s'agit de la première génération), il était plus prudent de développer un autre vecteur (qui même s'il a moins de portée que l'avion et sa bombe lisse est peut-être plus crédible en l'absence de supériorité aérienne et face à une puissante DCA)

De même notre gamme de bombes allant de 20KT à 1,2 MT a peut-être été étudié de plusieurs façons différentes pour éviter de se retrouver sans armes nucléaire en cas d'échec d'une des bombes.

Sous Mitterrand, on a déjà des RETEX. On dispose par exemple de 4 SNLE (donc assez pour une permanence) depuis 76 et des plutons depuis 74. Les FAS (avec mirage IV, mais aussi des vecteurs tactiques comme les mirage IIIE et Jaguar) sont aussi opérationnelles depuis longtemps.

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