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Le capitaine Marbot à Eylau


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Le capitaine Marbot à Eylau

Eylau, le 8 février 1807 - le capitaine Marbot, aide de camp du Maréchal Augereau, narre la fin du 14e régiments d'infanterie de ligne dont il fut un témoin oculaire. La monture du général, une jument au caractère extrêmement difficile à contrôler, dénommée Lisette, va paradoxalement lui sauver la vie au cours de la périlleuse mission qui va lui être confiée...

http://aigleconquerant.free.fr/recits/marbot-eylau.htm

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je ne connais pas du tout cette bataille et le napoléonnien m'est assez étranger :lol:

attendu que cette charge de cavalerie serait "la plus importante de l'histoire de France" j'aimerais trouver un (des) sites proposant plans, unitées engagées, déroulement, oppsition, rôle de l'action dans la bataille...

bref tout !!!

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Wikipédia...Pouahhh!

Par contre pour les autres liens merci Davout ;)

Eylau!

Quelle Bataille!

Le point d'orgue, une charge héroïque, fantastique, non pas par sa fougue ou sa vitesse, mais jamais on ne vit et on ne reverra dans l'histoire, au moment clé d'un combat, une telle formation de cavalerie charger une telle masse d'infanterie!

Dans un paysage désolé, sombre, balayé en permanence par une tempête de neige, tantôt aveuglant les uns, tantôt tétanisant de froid les autres.

Environ 80 000 Russes et Prussiens font faces à l'avancée téméraire d'environ 65 000 Français (pour simplifier) et faisant suite à un premier combat sanglant, la veille à Hoff.

Enfin de matinée, alors que la bataille fait rage, que le sort semble être en faveur des Armées Coalisées, pour porter le coup décisif, une colonne Russe de 4 000 grenadiers soutenues par près de 9 000 soldats d'élites, s'avance, irrésistible, implacable.

On apporte Augereau blessé d'un coup de biscaïen. Il se plaint que son corps d'armée n'est pas été soutenu et secouru!

Mais que faire, que voir dans cette tourmente?

Une accalmie se présente, permettant au grand stratège de mieux évaluer le danger...

"Quelle audace! Quelle audace!"

De la hauteur du cimetière d'Eylau, Napoléon peut voir que la situation des français n'est pas brillante.

"Faites donner les Chasseurs à cheval et les Dragons de la Garde, et appelez moi Murat!" Dit l'Empereur.

"Nous laisseras tu dévorer par ces gens là?"

Murat s'éloigne, et n'y va pas de "main morte"!

Il va prendre la tête d'environ 90 escadrons de Chasseurs, de Dragons et de Cuirassiers.

La cavalerie progressant à la rencontre de l'ennemi se formait le plus souvent "en bataille".

La "bataille" était une formation tactique rectangulaire en rangs serrés avec la plus large face regardant l'ennemi, perpendiculaire à l'axe de progression.

Retirons nous bien l'image d'épinale  d'une cavalerie fonçant "ventre à terre"!

Lorsqu'elle chargeait au galop, ce qui était le cas le plus fréquent, sa vitesse maximale de progression était d'environ 18 KM/H!

A Eylau, les cavaliers de Murat animés d'une "furie héroïque" s'avancent beaucoup moins vite à cause de la neige qui couvre le sol et qui tombe, formant de lourds rideaux poussés par le vent!

Ils chargent au trot, voir même au pas, du fait des terribles conditions météorologiques, rendant le terrain particulièrement difficile! 

En ces temps héroïques, il était convenu qu'au galop les escadrons se succèdent par vagues légèrement obliques, mais les circonstances gouvernent tout!

Là, le choc serra frontal, direct, lent mais brutal et irrésistible, en colonne serré, par pelotons, par régiments, par divisions!

La puissante et impressionnante colonne russe en est stopée, perforée de pare en pare....

Sayônara

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J'avais lu dans l'excellent "anatomie de la bataille" de Keegan qu'effectivement les charges de cavalerie ne ressemblaient en rien aux film de JOHN FORD

Murat quel allant mais quelle légèreté! il fera massacrer des milliers de ses cavaliers qq semaines plus tard vers Königsberg par une charge dictée par sa soif de gloire

à Eylau sur 12000 cavaliers il y eu 3376 morts si j'ai bien lu...

Des taux de perte insupportables

et pourtant

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En effet Pascal remarquable livre!

Quant aux pertes, secours, soins sur et surtout situation sanitaire après les batailles!! Lire les mémoires de Larrey

Médecin en Chef de La Grande Armée, est édifiant et terrible!

Sayônara

A ce sujet, un site sur le service de santé de la grande armée :

http://www.napoleon-servicedesante.com/index.php

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