fraisedesbois
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(émission enregistrée avant les éléctions au Kaz. du 20/11.)
l’émission survole l’histoire des relations entre l’Empire des Tsars (le récit commence finXIXe, mais ne s’attarde pas) - puis l'URSS - CEI - OTSC et les 5 d’Asie Centrale: Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbekistan, Tadjikistan et Turkmenistan.
Évocation des Khanas (Emirats) de Khiva, Kokand et Boukhara, des révoltes/répressions/exodes de 1916 suite à la mobilisation pour le « front ouest », Enver Pacha et le Kirghize Frunze, récit de l’ « intégration » à l’URSS (années vingt), la 2GM, etc, jusqu’à nos jours
L'invité, le cl. Samaran aborde des thématiques/problématiques telles que:
- le tracé (par Staline) des frontières (les foutues enclaves, on l’a vu encore récemment (mais c’est récurrent) entre Kirg. et tadj.),
- la dissymétrie de l’accès aux ressources: l’eau (il y a ceux de « l’amont » et ceux de « l’aval »). Pamir. Les hydrocarbures, le coton.
- le multiethnisme: après la 2gm, le Kaz. considéré comme la « poubelle des peuples » par l’URSS cf. les déportations de Tchétchènes, Tatars de Crimée et autres).
- l’économie: L’Ouzb., champion; mais région trèèès dépendante de la Russie, doit revoir ses circuits d’exportations pour ses matières premières, bref la connectivité
90’s, création de l’OTSC, l’art.IV (le pendant de l’art.V dequivousavez); explication des événements de janvier2022 au Kaz.
Non intervention de l’OTSC lors des récents affrontements frontaliers-enclaves Kirghizistan-Tadjikistan.
J’ai bien entendu: « l’OTSC est en état de mort cérébrale »
et puis pour finir, aujourd’hui, la chine (OSC), la turquie (« États turciques »)…
(j’ai aussi appris que le prénom Attila était très porté en Hongrie)
sympa moi j’ai bien aimé.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Il y a 9 heures, Non inultus premor a dit :Le billet complet de JDoMerchet:
CitationFrance-Allemagne: Scaf, le projet sans avenir
Le système de combat aérien du futur est la principale coopération de défense entre Paris et Berlin. Au-delà des difficultés sérieuses entre industriels, qui retardent son avancée, la question se pose : arrivera-t-il trop tard ?
Le couple franco-allemand traverse une mauvaise passe. Il est indispensable et urgent d’en sortir, comme le dit, par exemple, l’ancien ministre Matthias Fekl, lui-même franco-allemand et chroniqueur à l’Opinion . S’il faut se ressaisir, à Paris comme à Berlin, ce n’est pas une raison pour s’enferrer dans les voies périlleuses d’une coopération mal emmanchée. C’est le cas avec le système de combat aérien du futur (Scaf), un projet majeur auquel il serait sans doute plus raisonnable de songer à renoncer, tant que c’est possible au moindre coût. Ne serait-ce que pour éviter de futures et douloureuses désillusions qui ne feraient que renforcer la méfiance entre les deux rives du Rhin.
Contrairement à ce que pensent de nombreuses voix françaises, parfois teintées d’une absurde germanophobie, ce n’est pas parce que le Scaf est franco-allemand (et également espagnol) qu’il faudrait l’arrêter. C’est essentiellement parce que c’est un programme à contretemps, déjà en retard. « Ce sera un F-35 amélioré, mais on ne l’aura pas avant le milieu des années 2040 », assure un parlementaire. Le F-35 américain, lui, est en service dans de nombreuses forces aériennes, au point de devenir quasiment un standard en Europe.
Bis repetita. Le risque avec le Scaf est de renouveler l’erreur magistrale de l’Eurodrone, développé par Airbus. Ayant raté le coche des drones il y a vingt ans, les gouvernements, industriels et aviateurs européens ont cru bon, en 2015 et après d’autres tentatives infructueuses, de lancer un programme de drone moyenne altitude-longue endurance (Male) pour rivaliser avec les excellents Reaper américains pourtant en service, par exemple, dans l’armée de l’air française. Sauf que, dans le meilleur des cas, ces premiers Eurodrone ne seront pas livrés avant 2029 et qu’il s’agira d’un engin hors de prix : 7 milliards pour 20 systèmes à se partager entre Allemands, Français, Italiens et Espagnols.
Un « système » se compose de trois aéronefs et deux stations de contrôle au sol. Beaucoup de spécialistes doutent de la pertinence du choix d’un bimoteur lourd et certifié pour voler dans l’espace aérien civil. L’appareil n’a toujours pas effectué son premier vol, alors que les Reaper MQ-1 sont opérationnels depuis quinze ans. Tout comme le Heron TP israélien. Même la Turquie a aujourd’hui de l’avance sur les Européens dans ce domaine.
Le Scaf pourrait être « l’Eurodrone à la puissance 1000 », avertit un proche du dossier. On parle d’un programme de 50 à 80 milliards d’euros, pour réinventer ce qui est déjà disponible « sur étagères » – si l’industrie européenne y parvient de manière coopérative. « Le Scaf, ce serait l’addition du F-35 et du F-22», les deux avions les plus modernes de l’arsenal américain. Or, ces deux appareils ont donné de gros soucis à leurs constructeurs et à leurs utilisateurs.
Le Scaf n’est pas seulement un projet d’avion de combat. C’est, comme son nom l’indique, un système qui comprendra plusieurs éléments opérant ensemble : un avion piloté (next generation fighter, NGF), des drones « effecteurs » ou « capteurs », des missiles et enfin les liaisons au sein de cette ménagerie volante (combat cloud). Trois pays y sont associés : la France, l’Allemagne et, depuis 2019, l’Espagne. Du fait de son expertise aéronautique, la France est en position de leader, notamment le NGF dont Dassault est le maître d'œuvre. Airbus defence & space, Safran, Thales, MBDA, MTU sont également impliqués.
Pour mieux comprendre les difficultés du Scaf, il faut remonter à sa naissance, le 13 juillet 2017. Ce jour-là, un Conseil des ministres franco-allemand se tient à Paris. C’est le premier entre Angela Merkel et Emmanuel Macron, fraîchement élu. Le communiqué final annonce que « la France et l’Allemagne conviennent de développer un système de combat aérien européen, sous la direction des deux pays, pour remplacer leurs flottes actuelles d’avions de combat sur le long terme ». La surprise est générale . « Sur la défense, il nous fallait trouver une annonce forte avec l’Allemagne. On a sorti ça », expliquera bien plus tard à l’Opinion une source alors au cœur du dossier. Ni les industriels, ni les militaires de part et d’autre du Rhin ne sont dans la boucle. C’est une pure annonce politique, quasi-immédiatement occultée par la sortie du président Macron contre le général de Villiers.
Tout le monde tombe des nues, parce que la France était, depuis 2014, engagée dans un autre programme Scaf – ou plutôt FCAS, selon l’acronyme anglais – avec le Royaume-Uni. Depis, le Brexit et les difficultés budgétaires britanniques ne favorisaient pas l'élan, mais les deux entreprises Dassault aviation et BAE avaient signé un accord pour développer un drone de combat, à partir de leurs propres démonstrateurs Neuron et Taramis. Exit le FCAS, place au Scaf !
En 2017, le premier vol d’un « démonstrateur » du Scaf – l'étape technologique qui précède le prototype – était prévu « vers 2025 ». Désormais, selon les proches du dossier, ce sera « 2028, dans le meilleur des cas », pour une entrée en service opérationnel « en 2045-2050 ». C’est loin... Ces délais ne doivent pourtant pas surprendre : entre le premier vol du démonstrateur du Rafale en 1986 et la mise en service opérationnelle d’une première version (encore limitée en capacités) en 2002, il s’est écoulé pas moins de seize ans. Et c'était un programme franco-français, sans les complications inhérentes à la coopération européenne. /fin
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L'Inde
dans Asie / Océanie
Le Chef de L'IAF appelle a une collaboration étrangère sur le programme d'avion de chasse du futur
Dans une interview exclusive avec Vishal Thapar de BW Businessworld, le maréchal en chef de l'air Vivek Ram Chaudhari signale le scepticisme sur les échéances de l'AMCA et du LCA Mk-2 et cherche un "plan de développement de secours prudent".
Le maréchal en chef de l'Indian Air Force (IAF), Vivek Ram Chaudhari, a appelé à des collaborations étrangères pour le développement de technologies de niche pour le programme d'avion de combat de cinquième génération AMCA, afin de se prémunir contre les retards.
"Compte tenu des délais et des technologies de niche envisagées pour l'AMCA, il serait prudent de mettre en place un plan de développement/réalisation de secours pour garantir la disponibilité de systèmes et de capteurs alternatifs au cas où les plans indigènes ne parviendraient pas à maturité dans les délais prévus", a déclaré le maréchal en chef de l'air Chaudhari dans une interview exclusive à BW Businessworld.
Le chef d'état-major de l'armée de l'air a fait cette déclaration en réponse à une question sur le fait de savoir si l'IAF souhaite que des collaborations étrangères soient possibles dans le cadre du programme AMCA dans des domaines autres que la technologie des moteurs à réaction.
Tout en exprimant son soutien total aux programmes d'indigénisation, le maréchal en chef de l'air Chaudhari a fait part de la profonde inquiétude et du scepticisme de l'IAF quant à la capacité de l'Agence de développement aéronautique (ADA) de l'Organisation de recherche et de développement de la défense (DRDO) et du secteur public Hindustan Aeronautics Limited (HAL) à livrer à temps les programmes clés d'avions de combat indigènes.
Le programme AMCA (Advanced Medium Combat Aircraft) doit franchir une étape importante, à savoir l'achèvement de la revue critique de conception (CDR) d'ici la fin de 2022. Le directeur du projet AMCA, AK Ghosh, a récemment déclaré que le premier prototype de l'avion de combat futuriste de l'Inde sortirait fin 2025 et que le premier vol aurait lieu en 2026-27.
La seule collaboration étrangère significative recherchée par l'ADA concerne le développement d'un moteur de 110 kN pour propulser le chasseur futuriste. Le français Safran, le britannique Rolls Royce et l'américain General Electric sont en concurrence pour offrir une collaboration soutenue par leurs gouvernements respectifs.
Mais aujourd'hui, le chef de l'IAF a conseillé la "prudence" en matière d'accords étrangers pour le développement de "systèmes et de capteurs alternatifs", au cas où l'effort national ne respecterait pas les délais.
Un véhicule à usage spécial (SPV) dirigé par ADA-HAL et comprenant également des acteurs du secteur privé a été envisagé pour la fabrication de l'AMCA une fois le processus de développement terminé.
Le maréchal en chef de l'air Chaudhari a également souligné que le programme AMCA est dirigé par la DRDO/ADA et que l'IAF apporte un soutien total au projet, suggérant que la responsabilité de la livraison dans les délais incombe à l'agence de développement et à ses partenaires de production.
"Le programme AMCA est dirigé par la DRDO/ ADA. L'IAF dispose d'une équipe dédiée à l'ADA de Bangalore. L'équipe d'essais en vol du NFTC (National Flight Test Centre) est activement impliquée dans les activités de développement. L'IAF est pleinement engagée dans le programme AMCA, pour lequel un calendrier agressif a été fixé par la DRDO", a-t-il déclaré. L'IAF se serait engagée à acquérir un minimum de 140 chasseurs AMCA dans les variantes Mk-1 et 2.
Après avoir signalé le scepticisme de l'IAF à l'égard des délais annoncés, le maréchal en chef de l'air Chaudhari a souligné qu'il ne devait y avoir aucun doute quant à l'alignement de l'armée de l'air sur l'agenda Aatmanirbharta (autonomie). "Toutefois, nous préférerions que les technologies clés soient indigènes pour éviter toute dépendance étrangère pendant le cycle de vie de la plate-forme", a-t-il déclaré à BW Businessworld.
Le plan de modernisation de la flotte de chasseurs de l'IAF dépend essentiellement de la capacité de la DRDO-ADA et du complexe industriel de défense indigène à livrer l'AMCA et le Light Combat Aircraft (LCA) Mk-2 à temps. Jusqu'à présent, la promesse a été de lancer le processus de fabrication des deux chasseurs vers 2030.
Le maréchal en chef de l'air Chaudhari a exprimé la même inquiétude en ce qui concerne le LCA Mk-2. "Le LCA Mk-2 était initialement prévu pour être mis en service en 2018. L'approbation du CCS (Comité du Cabinet sur la sécurité) pour la conception et le développement de l'avion a été accordée récemment. La préparation aux essais en vol est envisagée pour 2024, suivie de l'entrée en service en 2030-31. Il s'agit d'un calendrier agressif et nous espérons qu'ADA et HAL seront en mesure de le respecter ", a-t-il déclaré.
Une grande inquiétude pour l'IAF est le compte à rebours du retrait progressif des flottes de MiG, Jaguar et Mirage-2000 au milieu des années 2030 et la nécessité non seulement de remplacer les appareils retirés du service, mais aussi de se rapprocher du nombre requis. Pour un effectif approuvé de 42 escadrons de chasseurs, l'IAF compte actuellement 31 escadrons.
Le défi pour l'IAF est d'assurer un effectif d'environ 35 escadrons de chasseurs d'ici 2035-36, compte tenu de l'épuisement des stocks dû aux départs à la retraite des anciens avions, dans le cadre d'un changement de politique décisif visant à s'éloigner des importations d'équipements militaires et à s'appuyer sur la conception, le développement et la fabrication locaux. Le maréchal en chef de l'air Chaudhari a souligné à plusieurs reprises que le besoin de 42 escadrons de chasseurs n'était pas négociable pour assurer la préparation à un défi militaire sur deux fronts.
Les trois escadrons résiduels de MiG-21 Bison seront progressivement retirés d'ici 2025. Cela préparera le terrain pour le retrait échelonné - ou la mise à l'index - des six escadrons de Jaguar vieillissants, un processus qui devrait s'achever en 2031-32. Ensuite, les flottes de MiG-29 et de Mirage-2000 commenceront à être retirées progressivement.
Le maréchal en chef de l'air Chaudhari a également énuméré les attentes de l'IAF vis-à-vis du secteur public HAL. "HAL devrait envisager de mettre en place un cadre solide pour le soutien et la maintenance de toutes ses plateformes. Cela nécessiterait un engagement accru avec les MPME et d'autres entreprises privées pour assurer une chaîne d'approvisionnement complète. Nous espérons également que les programmes LUH (Light Utility Helicopter) et IMRH (Indian Multi Role Helicopter) progresseront selon le calendrier défini", a-t-il déclaré. /deepl
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Avec un tir de munition sur des cibles représentatives de la protection de la coque du #navire, cette campagne permet d’affiner la conception de sa structure et la mise au point de son blindage pour assurer la meilleure résistance possible.
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- C’est un message populaire.
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L'Europe se donne les moyens de rester la troisième puissance spatiale
L'Agence spatiale européenne obtient 16,9 milliards d'euros de financements, un peu moins que souhaité, mais suffisamment pour lancer ou poursuivre tous ses projets. Tous les pays augmentent leurs contributions par rapport à la dernière conférence de 2019. Ariane 6 est financée et l'exploration lunaire rentre dans la liste des projets importants de l'Agence.
Le directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA) Josef Aschbacher peut se réjouir : l'appétit des 22 Etats membres de l'Agence pour le secteur spatial reste fort. Réunis à Paris depuis mardi, les ministres ont souscrit 16,9 milliards d'euros pour financer les programmes européens entre 2023 et 2025. C'est environ 1,5 milliard de moins que ce que réclamait l'ESA, mais cela représente tout de même une hausse de 17 % par rapport aux trois années passées (2020-2022) . Dans un contexte post-covid, de guerre en Ukraine, d'inquiétudes sur l'énergie et l'inflation, l'ESA parle d'un très bon résultat.
Tous les pays ont augmenté la mise et tous les programmes proposés sont financés, certains à 80 %, d'autres à 120 %, mais au total, « aucun programme ne sera abandonné, tous se feront », a promis Josef Aschbacher. « L'Europe est au rendez-vous de ses ambitions spatiales », s'est réjoui le ministre français Bruno Le Maire, tandis qu'Anna Christmann, chargée du secteur spatial en Allemagne, souligne que l'Europe veut clairement rester à la pointe de la technologie.
Allemagne, France et Italie mènent la danse
Globalement, l'Allemagne, la France et l'Italie pèsent pour près de 10 milliards d'euros, chaque pays apportant environ 3 milliards d'euros de financements, très précisément 3,5 milliards pour Berlin, 3,2 milliards pour Paris et 3 milliards pour Rome. L'Italie fait un effort particulier avec près de 800 millions de plus qu'il y a trois ans, façon d'affirmer haut et fort sa volonté de jouer la course en tête dans le spatial.
Le Royaume-Uni vient ensuite avec 1,9 milliard, suivi par la Belgique (946 millions), l'Espagne (932 millions) et la Suisse (634 millions). Le président du CNES, Philippe Baptiste salue, l'effort français, en rappelant que si l'on ajoute au budget confié à l'ESA, les financements directs au CNES et à la défense, la France reste bien la première puissance spatiale du continent.
Pour le CNES, le résultat est positif, car le financement d'Ariane 6 est assuré, tandis que le projet de nouvelle constellation européenne Iris défendu par la France obtient plus de 600 millions d'euros de financements, dont 300 millions de la France. Enfin, le président note un relèvement intéressant des engagements de Paris aux programmes d'observation de la Terre.
Un coup de boost à l'exploration
Dans les lanceurs, la paix des braves signée par Berlin, Paris et Rome permet de poursuivre les programmes sur deux voies, avec le pilotage des lanceurs européens Ariane 6 et Vega, tout en ouvrant franchement la porte à la compétition des petits lanceurs européens. « La transition d'Ariane 5 vers Ariane 6 est financée, de même que la montée en cadence pour Vega, mais en même temps, la préférence européenne est confirmée et la porte s'ouvre pour les projets de petits lanceurs, qui pourront lancer des satellites de l'ESA et introduire une saine compétition », commente Géraldine Naja, directrice de l'ESA et pilote du programme Scale Up, qui aide les start-up. Signe de l'enthousiasme général pour les nouveaux acteurs spatiaux, Scale Up a été sursouscrit de 20 %, à 120 millions d'euros.
Globalement, les pays n'ont pas eu froid aux yeux dans l'exploration, ce qui marque une confiance intéressante. « L'Europe aura son atterrisseur lunaire en 2030, avec le programme Argonaute », s'est réjoui le directeur général de l'ESA. La mission Exomars est relancée, l'Europe s'engageant à prendre le relais de la Russie, qui était son partenaire principal. Il y aura donc bien un Rover capable de creuser le sol martien sur deux mètres de profondeur en 2028.
Des projets de véhicules spatiaux originaux, comme Space Rider, le projet de petit camion spatial réutilisable en orbite basse, ou Adrios, le véhicule destiné à attraper les débris en orbite pour nettoyer l'espace, sont confirmés.
Satellites : de nouveaux projets prometteurs
Côté télécommunications, l'ESA peut lancer Moonlight, un projet pour créer une constellation de satellites autour de la Lune afin d'assurer les transmissions des futures missions lunaires. Côté navigation, le projet pour renforcer le système Galileo par une constellation en orbite basse est sur les rails.
Seule légère déception, le programme d'observation de la Terre, qui est généralement celui qui bénéficie du plus large consensus européen, n'a pas réussi à faire le plein. Peut-être par un effet de balancier, puisqu'il y a trois ans, il avait remporté un succès fou, permettant ainsi le lancement d'un nombre de satellites Copernicus très important.
Quoi qu'il en soit, les constructeurs européens de satellites Airbus, Thales ou OHB n'ont pas d'inquiétudes à se faire : entre la nouvelle constellation défendue par le Commissaire Thierry Breton et le programme d'observation « Terra Eo », leurs carnets de commandes ne devraient pas se dégarnir. Il leur sera juste demandé de faire de la place aux start-up. /fin
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il y a 3 minutes, Ciders a dit :
(…) le Kazakhstan a le meilleur jeu potentiel en main de la région et possiblement le meilleur éventail de possibilités géopolitiques.
Mais desquelles penses-tu? Quels sont “les possibles géopolitiques”?
Tu parles, peut-être (?), de l’établissement/développement de voies commerciales vers l’ouest, émancipées du territoire russe, pour le transit des matières premières locales, (et pour la BRI, aussi)? Mais bon là c’est de la géoéconomie.
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par la marge, certes il y a un thread Arménie, ainsi qu'un Russie et dépendances mais c'est pas mal ici aussi, pour commencer
#armenieOTSCrussie
Lors de la session du "CS" de l'OTSC qui s'est tenue à Erevan, le PM arménien "a refusé de signer un projet de déclaration du Conseil de sécurité collective de l'Organisation du traité de sécurité collective (OSTC) dirigée par Moscou et un projet de mesures d'assistance conjointes pour l'Arménie, car elle [Moscou] n'a pas condamné l'agression de l'Azerbaïdjan [non membre de l'OSTC] contre l'Arménie".
(panorama.am, 24/11) Pashinyan refuse de signer le document de l'OTSC sur l'Arménie
Nikol Pashinyan a refusé de signer un projet de déclaration du Conseil de sécurité collective de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) dirigé par Moscou et un projet de mesures d'assistance conjointes pour l'Arménie, car ils ne condamnent pas l'agression de l'Azerbaïdjan contre l'Arménie.
Le Premier ministre arménien a déclaré lors du sommet du Conseil de sécurité collective de l'OTSC à Erevan mercredi que l'évaluation politique par l'OTSC des attaques de l'Azerbaïdjan contre l'Arménie est importante, a rapporté le bureau de presse du gouvernement.
"L'évaluation politique des événements susmentionnés est nécessaire tout d'abord d'un point de vue moral, car elle devrait être une manifestation logique des relations entre alliés. Bien sûr, cela est également important du point de vue de la restauration de l'intégrité territoriale de notre pays, mais ce désir en soi ne signifie pas une intervention militaire. Selon l'article 3 de la Charte de l'OTSC, la priorité est donnée aux mesures politiques lorsqu'il s'agit de protéger collectivement l'intégrité territoriale des États membres", a-t-il déclaré.
"C'est pour cette raison même que l'Arménie propose d'accélérer le travail politique et diplomatique nécessaire avec la partie azerbaïdjanaise, sur la base de la décision du Conseil de sécurité collective de l'OTSC, visant au retrait immédiat et inconditionnel des troupes azerbaïdjanaises du territoire souverain de la République d'Arménie sur leurs positions initiales du 11 mai 2021".
"Une telle position est importante non seulement pour restaurer l'intégrité territoriale de la République d'Arménie, mais aussi pour retenir l'Azerbaïdjan de nouvelles actions agressives contre notre pays. Le risque d'une nouvelle agression azerbaïdjanaise contre l'intégrité territoriale de l'Arménie demeure, a annoncé Stanislav Vasilievich Zas, secrétaire général de l'OTSC, lors de la session extraordinaire du Conseil de sécurité collective de l'OTSC le 28 octobre dernier. Dans ces conditions, l'absence d'une évaluation politique claire de la situation et le fait de ne pas prendre la décision susmentionnée peuvent non seulement signifier le refus de l'OTSC de mettre en œuvre les obligations de l'alliance, mais aussi être interprétés par l'Azerbaïdjan comme le feu vert de l'OTSC pour une nouvelle agression contre l'Arménie.
"Et cela contredit non seulement la lettre, mais aussi l'esprit et la nature des documents fondamentaux de l'OTSC. Par conséquent, sur cette base, chers collègues, en ce moment, je pense que le projet "Sur la déclaration du Conseil de sécurité collective de l'OTSC et les mesures conjointes pour fournir une assistance à la République d'Arménie" présenté pour la signature n'a pas été suffisamment finalisé, et sous cette forme, avec tout le respect dû, je ne suis pas prêt à signer ces documents", a noté Pashinyan.
à la fin, un point-presse convivial et surtout, solidaire:
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Il y a 6 heures, Paschi a dit :
Cela m'a fait penser à cet article du "Monde", réservé aux abonnés :
Trouver des financements pour relancer son économie à la peine est un défi de taille pour le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui n’aborde pas en favori l’échéance cruciale des élections (présidentielle et législatives) prévues en juin 2023.
Depuis l’invasion russe en Ukraine, le 24 février, les déficits n’ont fait que se creuser. En cause, la hausse mondiale des prix des matières premières et de l’énergie (gaz et pétrole) que la Turquie, pays le plus industrialisé de la région, importe massivement, de Russie surtout.
Réélu régulièrement depuis vingt ans sur ses promesses de prospérité économique, le président Erdogan a désormais plusieurs épines au pied. Parmi elles figurent le déficit des comptes courants (solde des échanges commerciaux et financiers avec l’étranger), le déficit commercial chronique, l’inflation des prix à la consommation (85,5 % en octobre), tirée par une facture énergétique qui explose et par la dépréciation continue de la monnaie locale, la livre turque (LT).
« Erreurs et omissions »
Le manque de devises étrangères et le financement du déficit des comptes courants sont des problèmes récurrents de l’économie turque, qui dépend des capitaux étrangers pour se développer. Or le pays ne peut plus compter sur ceux-ci, les investissements étrangers directs étant tombés à leur plus bas niveau, 5,7 milliards de dollars (5,5 milliards d’euros) en 2020 contre 19 milliards en 2007, selon la Banque centrale de Turquie (BCT).
Pour combler les manques, le gouvernement a trouvé une astuce, révélée à la lecture des bilans publiés par la BCT à la mi-septembre. A la rubrique « erreurs et omissions nettes » sont comptabilisées des entrées de capitaux à l’origine non précisée mais dont les proportions sont assez conséquentes.
Ainsi, 5,5 milliards de dollars ont été répertoriés en juillet, ce qui porte le montant de ces mystérieuses entrées de capitaux à 24,4 milliards de dollars pour les sept premiers mois de l’année. De quoi combler une partie du déficit des comptes courants, évalué à 36,7 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de 2022.
Des chiffres hors normes
Une partie de ces mystérieuses entrées de capitaux s’explique par le rapatriement, tout à fait légal, de devises détenues par le secteur privé à l’étranger. Les exportateurs turcs rapatrient leurs gains en Turquie, contraints de se plier aux mesures que le gouvernement a récemment mis en place, les obligeant à convertir en LT 40 % de leurs recettes en devises.
La rubrique sous laquelle ces capitaux sont répertoriés implique que leur origine sera précisée ultérieurement, quand les transferts auront été confirmés. Les données du compte courant sont calculées selon des modèles de dépenses à long terme qui peuvent être révisées par la suite. Les « erreurs et omissions nettes » devraient être une exception, n’afficher que des chiffres mineurs. Dans le cas de la Turquie, les chiffres sont hors normes.
La suite est réservée aux abonnés.
Dans le même sens:
(gerceknews, 22nov.)
Les Saoudiens devraient déposer 5 milliards de dollars dans la banque centrale turque
L'Arabie saoudite est sur le point de déposer 5 milliards de dollars auprès de la Turquie, a déclaré mardi Reuters, citant un porte-parole du ministère saoudien des Finances.
"Nous sommes en discussion finale pour effectuer un dépôt de 5 milliards de dollars auprès de la banque centrale de Turquie", a déclaré le porte-parole.
Alors que la banque centrale turque aurait refusé de commenter la question, un responsable turc au courant de la question a déclaré que les discussions étaient à la phase finale avec l'Arabie saoudite au sujet d'un accord de swap ou de dépôt.
Les transactions de swap de la Banque centrale de la République de Turquie (TCMB) précédemment faites en devises locales s'élèvent à 28 milliards de dollars, selon Reuters. La banque avait signé un accord avec la Chine pour 6 milliards de dollars, avec le Qatar pour 15 milliards de dollars, avec les Émirats arabes unis pour environ 5 milliards de dollars.
Les accords de swap et de dépôt sont d'une importance cruciale pour la TCMB et pour l'économie turque en général, car les réserves de devises de la banque centrale ont été épuisées dans les interventions de marché menées en réponse à une grave crise monétaire au cours des deux dernières années.
Selon l'économiste turc Mahfi Egilmez, ancien sous-secrétaire adjoint du ministère du Trésor et des Finances, les réserves nettes de TCMB au 30 septembre 2022 sont de moins 59,2 milliards de dollars.
Un accord de dépôt avec l'Arabie saoudite aiderait le président turc Recep Tayyip Erdogan à marcher sur un terrain moins glissant avant les prochaines élections de juin 2023.
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La Région Guadeloupe dénonce une cyberattaque «de grande ampleur»
La Région Guadeloupe a porté plainte suite à une «cyberattaque de grande ampleur», précisant avoir interrompu tous ses réseaux informatiques pour protéger ses données. «
Par mesure de sécurité, tous les réseaux informatiques ont été interrompus afin de protéger les données et un diagnostic est en cours», a indiqué la région dans un communiqué lundi. «Un plan de continuité des services est mis en place pour assurer les missions de services publics», précise l'entité locale, qui ajoute avoir déposé plainte et envoyé une notification à la Cnil.
Dans une communication interne, envoyée aux agents en fin d'après-midi et consultée par l'AFP, les autorités régionales indiquent qu'une cellule de crise a été installée et recommande aux agents de redoubler de vigilance. La région a indiqué collaborer avec l'agence de sécurité nationale des systèmes d'information, la police nationale et la gendarmerie.
La Région s'ajoute à la liste des entités locales touchées ces derniers mois par des attaques informatiques, après l'hôpital de Corbeil-Essonnes en août, la ville de Caen fin septembre, le département de Seine-Maritime en octobre et celui de Seine-et-Marne en novembre. En Essonne, une rançon de 10 millions de dollars, ramenée ensuite à un ou deux millions de dollars, selon les sources, avait été demandée au centre hospitalier.
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Il n'est pas à une palinodie près... rapprochement Erdogan - Sissi//MBS
Turquie - en route vers une "Démocratie en exercice"// "démocratie sortante"*
https://intellinews.com/ash-turkey-is-heading-to-incumbent-democracy-263067/
*deepl a du mal à donner une traduction "parlante" pour: « incumbant democracy ». Pour la compréhension, j'exergue le paragraphe dans lequel l'auteur explicite son titre:
"(...) La réalité, dans le modèle de Poutine, est que ce ne sont pas les pays (ou plutôt leurs populations) qui déterminent leurs modèles de démocratie, mais les élites et plus particulièrement les titulaires du pouvoir. Si vous êtes au pouvoir, vous fixez les règles du gouvernement, de la représentation et des élections. Poutine détermine, en utilisant les services de sécurité et les tribunaux, qui peut se présenter aux élections. Il fixe les règles de ces élections. La population de Russie, d'Asie centrale, d'Égypte et d'autres pays n'a pas vraiment son mot à dire - les titulaires du pouvoir imposent leur modèle, qui garantit leur maintien au pouvoir, par la force et la répression. Et maintenant, nous observons des traits similaires en Turquie. (...)"
[les citations longues ne fonctionnent pas, ni les messages trop longs. Je tronçonne, et ça fusionnera]
La vision que j'ai eue de l'ouverture de la Coupe du monde au Qatar ce week-end était celle du président turc, Erdogan, accueillant chaleureusement son homologue égyptien, Sissi. Les deux hommes sont depuis longtemps les ennemis jurés l'un de l'autre - Sissi a violemment chassé du pouvoir en Égypte les Frères musulmans, les islamistes compagnons d'Erdogan, et Sissi considère la version de l'islam politique d'Erdogan comme une menace pour sa propre vision de la démocratie dirigée dans son pays.
Depuis que Sissi a pris des mesures contre les Frères musulmans en Égypte, la Turquie accueille leurs exilés et les médias d'État turcs critiquent depuis longtemps le régime de Sissi.
Les deux hommes semblent avoir des visions très différentes de l'avenir de la démocratie dans la région et font partie de différents camps ou alliances politiques régionaux : La Turquie s'est alignée sur le Qatar, plus libéral sur le plan politique, et l'Égypte sur des monarchies absolues plus restrictives sur le plan politique, comme l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui ont essentiellement signé les chèques pour maintenir le régime de Sissi au pouvoir.
Mais quelque chose semble avoir changé depuis un an environ, et la rencontre entre Erdogan et Sissi en est le reflet.
Le changement dans la volonté d'engagement semble provenir davantage d'Ankara que du Caire. Erdogan doit faire face à des élections difficiles au cours de l'année prochaine, ainsi qu'à une situation économique difficile, notamment une balance des paiements fragile. Erdogan a besoin de dollars pour tenter de combler les énormes trous dans la balance des paiements du pays - le besoin brut de financement extérieur devrait avoisiner les 250 milliards de dollars cette année, les réserves brutes de change d'un peu plus de 110 milliards de dollars ne suffisant pas à combler ce déficit. S'il ne parvient pas à combler ce vide, la lire fondra encore plus par rapport à son niveau déjà massivement déprécié et l'inflation augmentera encore plus par rapport au niveau gonflé de plus de 85 % pour octobre. Il est certain que la combinaison d'une vente de devises et de prix encore plus élevés lui ferait perdre les élections qui doivent avoir lieu en juin 2023.
Quels sont les choix d'Erdogan ?
Il pourrait revenir à une sorte d'orthodoxie du marché en augmentant les taux directeurs pour réduire la demande d'importations, ce qui comblerait partiellement le déficit de financement extérieur, et tenter d'attirer des flux de portefeuille. Cette dernière solution a commencé à donner des signes de stabilisation de la lire il y a quelques années, lorsque Erdogan a engagé Naci Agbal comme gouverneur de la banque centrale. Mais lorsque Erdogan s'est rendu compte que la stabilité de la lire et la baisse de l'inflation impliquaient une baisse de la croissance, il a reculé devant le coût politique attendu et a renvoyé Agbal quelques mois seulement après son entrée en fonction. L'orthodoxie politique semble donc avoir été exclue.
Erdogan doit donc trouver des dollars quelque part pour lui permettre de défendre la lire à l'approche des élections.
Où peut-il les trouver ?
Il pourrait se tourner vers l'Ouest. Mais les marchés exigeraient une politique orthodoxe, ce qui semble avoir été exclu (voir ci-dessus).
Il pourrait se tourner vers les "alliés" occidentaux, l'UE et les États-Unis, pour obtenir des renforts financiers. Mais ils exigeraient probablement aussi une orthodoxie politique articulée autour d'un programme du FMI, ainsi qu'une réforme politique permettant des élections plus compétitives, libres et équitables. Erdogan considère probablement ces deux éléments comme une recette pour sa défaite aux élections - bien qu'après 20 ans au pouvoir, dont au moins la moitié a été marquée par une relation tortueuse avec l'Occident et des promesses non tenues des deux côtés, cela semble également peu probable. Il ne fait tout simplement pas confiance à l'Occident pour tenir ses promesses et je pense qu'en fin de compte, il pense que l'Occident veut qu'il perde les élections - l'Occident veut l'éliminer.
Erdogan est donc contraint de trouver d'autres sources de financement - la Russie et le Golfe.
Les données de la balance des paiements suggèrent maintenant que d'importants flux financiers sont venus de Russie cette année. Et ici, Erdogan semble avoir réussi à tirer parti des tensions et des rivalités entre la Russie et l'Occident au sujet de l'Ukraine.
Poutine semble heureux de soutenir Erdogan pour les mêmes raisons qu'il soutient Orban en Hongrie - tous deux sont considérés comme faisant partie de l'équipe gênante de l'alliance occidentale. Orban et la Turquie s'éloignent tous deux du consensus euro-atlantique, ce qui contribue à diviser les institutions occidentales de l'intérieur. Cela convient parfaitement à Poutine, qui est prêt à faire des chèques à Erdogan et à Orban pour y parvenir. Et les institutions occidentales, comme l'OTAN et l'UE, ne semblent pas avoir de procédure pour discipliner les membres voyous - il n'existe aucun mécanisme pour expulser des pays de l'OTAN ou de l'UE. Ainsi, tant Orban qu'Erdogan jouent essentiellement la Russie contre l'Occident pour obtenir des financements.
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Les besoins de la Turquie en matière de balance des paiements sont pourtant énormes et Erdogan a donc dû étendre sa recherche de dollars au-delà de la Russie et de son allié de longue date, le Qatar, jusqu'au Golfe. Et c'est là que nous avons récemment assisté à des rapprochements avec des pays jusqu'alors rivaux pour le leadership dans le monde musulman - l'Arabie saoudite sous MBS et les EAU sous MBZ. Dans les deux cas, le prix à payer a été l'abandon par Erdogan de ses ambitions de leadership politique plus large par le biais de son projet d'islam politique. Il convient de noter qu'en dépit des concessions majeures faites par Erdogan à MBS lors de récentes réunions, comme la remise de l'affaire Khasoggi aux procureurs saoudiens, peu d'argent a été transféré des Saoudiens vers la Turquie. Mais la dernière concession d'Erdogan pourrait bien avoir été sa rencontre avec le président égyptien Sissi et l'aveu très public que le programme régional d'Erdogan visant à promouvoir l'islam politique est mort. L'argent saoudien devrait maintenant couler à flots.
Mais à mesure que la popularité d'Erdogan a baissé dans son pays, nous avons déjà vu l'étoile de l'islam politique pâlir et Erdogan déployer un modèle démocratique mieux géré, beaucoup plus semblable à celui de la Russie de Poutine, de l'Égypte de Sissi ou même de l'Azerbaïdjan ou de l'Asie centrale.
Les poutinistes ont qualifié le modèle russe de "démocratie souveraine", qui, selon eux, permet aux pays de déterminer leurs propres modèles de démocratie ou de gouvernement plutôt que de se voir imposer le modèle occidental libéral de marché (Poutine considère que les révolutions colorées font partie d'un programme occidental visant à imposer leurs normes de gouvernance aux autres). Mais pour Poutine, il est important que ce modèle ne soit pas nécessairement, et n'est pas, le modèle occidental de démocratie libérale de marché, qu'il considère comme corrompu.
La réalité, dans le modèle de Poutine, est que ce ne sont pas les pays (ou plutôt leurs populations) qui déterminent leurs modèles de démocratie, mais les élites et plus particulièrement les titulaires du pouvoir. Si vous êtes au pouvoir, vous fixez les règles du gouvernement, de la représentation et des élections. Poutine détermine, en utilisant les services de sécurité et les tribunaux, qui peut se présenter aux élections. Il fixe les règles de ces élections. La population de Russie, d'Asie centrale, d'Égypte et d'autres pays n'a pas vraiment son mot à dire - les titulaires du pouvoir imposent leur modèle, qui garantit leur maintien au pouvoir, par la force et la répression.
Et maintenant, nous observons des traits similaires en Turquie. Au fur et à mesure que la popularité d'Erdogan diminue et que les défis économiques s'accumulent, nous le voyons se rapprocher du modèle de gouvernement de Poutine ou même de Sissi. Erdogan a modifié la loi électorale à son avantage et à celui de l'AKP au pouvoir. Il utilise les tribunaux pour menacer les leaders de l'opposition de prison (certains sont déjà en prison) afin d'influencer le choix du candidat qui se présentera contre lui - il est clair que l'affaire contre le maire d'Istanbul Imamoglu a pour but de s'assurer que l'opposition choisisse Kilicdaroglu comme candidat commun de l'opposition, car Erdogan pense avoir les meilleures chances de battre Kilicdaroglu - considérant peut-être que l'héritage alévi de Kilicdaroglu est inéligible dans le contexte de la majorité sunnite turque. Il semble également probable que le parti de l'ethnie kurde sera interdit avant les élections - son leader est déjà en prison.
Il semble donc maintenant assez évident qu'avec des rencontres comme celle entre Erdogan et Sissi et des actions restreignant les libertés de l'opposition, la Turquie s'éloigne d'un modèle proche de celui de la démocratie de marché libérale occidentale, pour se rapprocher d'un modèle plus proche de la "démocratie en place". Nous pouvons débattre de l'opportunité d'utiliser le mot "marché" car, en Turquie, les marchés des changes et des taux d'intérêt se multiplient et l'activité bancaire est fortement gérée de manière de plus en plus non orthodoxe.
Ce que nous savons d'autres exemples de "démocratie en place" - que ce soit en Russie, en Égypte ou en Asie centrale (ou probablement un second mandat du régime Trump aux États-Unis) - c'est qu'il est très difficile de battre ces régimes lors d'élections où l'opposition est confrontée à des conditions très restrictives. Et l'on peut en conclure que l'opposition en Turquie a maintenant une montagne à gravir lors des élections qui auront probablement lieu en mai 2023. /deepl
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Donc, en matière de politique étrangère, Erdogan abandonne son ambition de leadership du monde musulman.
(pour se réorienter vers le monde turcique, aka Asie Centrale, voire Balkans, ce qui est beaucoup plus "naturel", en effet)
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Il y a 3 heures, herciv a dit :
La répression en Iran. Ils ont besoin d'aide. Les mollah sont isolés de leur population maintenant. La moindre intervention armée en Iran se fera avec le soutien de la population.
Iran, République de Mahabad aka République du Kurdistan
(wiki, extrait)
CitationPrésentation
En août 1941, les troupes alliées franchissent les frontières iraniennes lors de l'opération Countenance déclenchée en réation au refus de l'Iran de se ranger derrière les Alliés, cherchant à empêcher l'Allemagne nazi de s'emparer du pétrole iranien1. Les régions pétrolifères du Sud sont occupées par l'armée britannique, tandis que l’armée rouge soviétique occupe la province d’Azerbaïdjan, dans le Nord2.
Le retrait des troupes iraniennes permet aux Kurdes de déclarer l'indépendance de leur république le 22 janvier 1946 : Qazi Muhammad est président de la République et le Premier ministre est Hadji Baba Sheikh (en). Les Soviétiques se montrent plutôt sceptiques, mais acceptent d'aider la nouvelle république en lui livrant quelques milliers de fusils et une imprimerie2.
Bien que l'influence communiste soit très faible, de grands progrès sont accomplis dans le domaine de l’instruction, de l’hygiène publique, des route1s. Des livres scolaires furent imprimés en kurde1. L’agriculture fut confiée à un département spécial, et le commerce extérieur fut strictement contrôlé. On organisa aussi une armée nationale1. Les combattants expérimentés de Moustafa Barzani, qui avaient dû se replier d’Irak, vinrent renforcer le potentiel militaire2.
La République de Mahabad est cependant écrasée moins d'un an plus tard par l’armée iranienne, encouragée et armée par les États-Unis. Après la disparition de la république, Qazi Muhammad, son frère Sadr i Qazi et son cousin Saïf i Qazi sont exécutés en public au centre de Mahabad2.
De son côté, Moustafa Barzani, après une marche de cinquante-trois jours, poursuivi par des troupes iraniennes, irakiennes et même turques, réussit à se réfugier en Union soviétique avec près de cinq cents de ses hommes d’armes. Ceux de ses compagnons qui s’étaient rendus aux autorités militaires de l’Irak, lesquelles leur avaient promis la vie sauve, sont pendus le 17 juin 19472.
Archibald Roosevelt, fils du président des États-Unis Theodore Roosevelt, a écrit dans La République kurde de Mahabad, que le principal problème de la république de Mahabad était qu’elle avait besoin de l’aide soviétique. Mais cette alliance avec l’Armée rouge provoqua un désaccord avec de nombreuses tribus kurdes.
c'est particulier.
edit: à part ça,
57 français sont "otages d'État" en Iran... (merci Boule)- 1
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Le papier complet de V. Lamigeon//Challenges:
CitationLe ministère allemand de la défense et l’Elysée indiquent que les industriels Airbus et Dassault ont trouvé un accord sur le futur avion de combat franco-germano-espagnol. Un cri de victoire prématuré : tout n’est pas encore réglé.
Dassault et Airbus ont-ils vraiment trouvé un accord sur la poursuite du projet de Système aérien de combat du futur (dit SCAF) ? La publication d’un communiqué du ministère allemand de la défense a semblé mettre fin au suspense, vendredi 18 novembre. "Après d'intenses négociations, le SCAF a obtenu des accords industriels pour la prochaine phase du programme, se félicitait le communiqué. La voie est libre pour la suite du programme." Quelques minutes plus tard, Airbus confirmait l’information dans une déclaration transmise à la presse. "Nous pouvons confirmer que les discussions entre l'industrie et les gouvernements sur la prochaine phase du SCAF ont abouti, ce qui représente une grande avancée pour ce programme phare de la défense européenne", assurait l’avionneur européen, dont les filiales allemande et espagnole portent les intérêts industriels de Berlin et Madrid dans le programme.
La messe semble donc dite : après un an de négociations tendues entre Dassault et Airbus sur le partage des tâches, la voie est libre pour poursuivre le plus grand programme militaire européen -estimé entre 80 et 100 milliards d’euros-, destiné à développer, d’ici à 2040, un successeur au Rafale et à l’Eurofighter Typhoon. Un projet très ambitieux comportant des avions de chasse NGF (New Generation Fighter), ainsi que des drones accompagnateurs ("remote carriers"), le tout fonctionnant en symbiose grâce à un cloud de combat. En fin d'après-midi, l’Elysée dégainait à son tour un communiqué, assez étrangement transmis aux seules agences de presse, saluant un "grand pas en avant". Le ministère espagnol de la défense confirmait également dans la soirée un accord industriel.
Divergences persistantes
Fin de l’histoire, donc ? Pas vraiment. Au lendemain de l’annonce allemande, ni Dassault Aviation ni le ministère français des armées n’ont confirmé l’accord industriel. Et pour cause : celui-ci n’est pas encore totalement bouclé. "98% des sujets sont réglés, mais Dassault ne signera pas si les 2% restants ne sont pas résolus", assure un proche du dossier à Challenges. A bien y regarder, les communiqués du ministère de la défense allemand et de l’Elysée divergent d’ailleurs sur un point : le premier évoque clairement la conclusion d’"accords industriels"; le second parle quant à lui un accord "sur le point d’être conclu". "Il y a, à l’évidence, une tentative allemande de tordre le bras à la France, estime-t-on dans le camp français. Si Berlin, mais aussi l'Elysée, avaient voulu énerver Dassault, ils ne s’y seraient pas pris autrement."
Certains termes des communiqués publiés le 18 novembre n’ont rien fait pour apaiser le débat. Dassault a fixé, depuis un an, une ligne rouge pour la poursuite du projet : il doit, comme le prévoient les accords initiaux sur le SCAF, être le maître d’œuvre du pilier 1 du projet, l’avion de combat lui-même. Mais le communiqué allemand, s’il confirme que le travail est "sous la responsabilité globale de la France", évoque aussi une "démarche de coopération d’égal à égal". Ce quasi-oxymore n’a pas échappé aux négociateurs de Dassault à Saint-Cloud, qui pourraient y voir une énième tentative de contestation du leadership de l’avionneur français sur le projet. Interrogé par Challenges, Dassault Aviation se refuse à tout commentaire.
Les points de friction peuvent-ils être réglés avant la visite de la première ministre Elisabeth Borne à Berlin, prévue vendredi prochain 25 novembre ? L’échéance est jugée tenable par les sources interrogées par Challenges, "même si Dassault peut encore tout bloquer si tous ses conditions ne sont pas respectées", assure un observateur. Mais même si l’accord est validé, un certain degré d’incertitude demeure, parce que le Bundestag doit donner son aval à la poursuite du programme. Or la chambre basse allemande, très méfiante sur les dossiers de défense franco-allemands, veut absolument faire avancer de pair les programmes SCAF, sous maîtrise d'oeuvre française, et MGCS (char de combat du futur), sous pilotage allemand.
Le démonstrateur encore loin de voler
Problème : le projet MGCS est au point mort, du fait des de l'entrée en scène de l’allemand Rheinmetall, qui, selon les jours, exige sa part du projet, ou propose de le saborder au profit de propre solution, le projet de char de combat KF-51 Panther. L’arrivée du géant allemand menace les grands équilibres laborieusement trouvés entre son compatriote KMW et le français Nexter. Résultat : faute d'avancée sur le dossier, le Bundestag pourrait rechigner à donner son feu vert à la poursuite du programme SCAF. La validation de la phase dite 1B du projet d'avion de combat, qui doit aboutir à une définition des caractéristiques d’un premier démonstrateur du futur avion NGF, est donc encore loin d'être acquise. Et même quand ce sera le cas, il faudra encore remettre l’ouvrage sur le métier en 2024, pour lancer la phase 2, c’est-à-dire la réalisation, l’assemblage et les tests en vol de ce démonstrateur qui doit voler en 2027. A Paris, comme à Berlin et Madrid, le SCAF promet encore de belles empoignades.
edit: pardon je n'avais pas vu le lien donné par laurent simon, haut de page
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
[edit: sabot de la] catapulte du CdG
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Le 17/07/2022 à 00:54, Ciders a dit :
Et au Burkina, les djihadistes commencent à faire sauter des ponts :
(lefigaro, 19nov.)
Paris n'écarte pas un départ de ses forces spéciales du Burkina Faso
Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu n'a pas écarté un départ des forces spéciales françaises basées au Burkina Faso, où des manifestations contre la présence française ont eu lieu vendredi, au moment où la France met fin à son opération antijihadiste Barkhane au Sahel. «Il est évident que la révision de notre stratégie générale en Afrique interroge toutes les composantes de notre présence, y compris les forces spéciales», déclare Sébastien Lecornu dans un entretien au Journal du Dimanche.
«Sabre (le contingent des forces spéciales françaises basé dans la région de Ouagadougou, ndlr) a eu un rôle clé ces dernières années dans la lutte contre le terrorisme au Sahel», souligne-t-il.
La France, qui déploie encore quelque 3.000 militaires au Sahel, après avoir compté jusqu'à 5.500 hommes, s'est donnée six mois pour finaliser sa nouvelle stratégie en Afrique. «Nous travaillons à une organisation du format de nos bases militaires existantes. Elles devront garder certaines capacités, pour protéger nos ressortissants par exemple, mais aussi se tourner davantage vers la formation des armées locales», explique Sébastien Lecornu. «Il n'est plus question de lutter contre le terrorisme "à la place" de nos partenaires, mais de le faire avec eux, à leurs côtés», indique-t-il.
Vendredi, une manifestation contre la présence de la France au Burkina Faso, miné par les violences jihadistes, a visé l'ambassade de France à Ouagadougou et la base militaire de Kamboisin, en périphérie de la capitale, où est stationné un contingent de forces spéciales de la force Sabre.
Paris, qui a déjà quitté le Mali avec qui il entretient des relations exécrables, souhaite néanmoins conserver une présence militaire au Sahel, notamment au Niger. «Sa déstabilisation aurait un impact épouvantable», met en garde le ministre.
«D'autres pays nous demandent également un accompagnement dans la lutte contre le terrorisme. Pour que ce travail s'installe dans la durée, la question de la formation des officiers et des sous-officiers des armées africaines va être centrale». Le président Emmanuel Macron s'est donné en novembre six mois pour finaliser la nouvelle stratégie de la France en Afrique.
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Le futur navire amiral de la marine turque, le TCG Anadolu, effectue ses premiers appontages d'hélicoptères
La marine turque compte les jours avant la mise en service de son futur navire amiral, le TCG Anadolu. Le LHD (Landing Helicopter Dock) a effectué les premiers exercices d'appontage et de décollage d'hélicoptères lors des essais en mer, marquant ainsi une étape importante.
Le ministère turc de la Défense a annoncé sur Twitter que les hélicoptères AH-1W Super Cobra et SH-70B de la marine turque ont atterri sur le TCG Anadolu le 18 novembre 2022. L'événement marque une étape importante pour l'Anadolu, qui subit actuellement des essais en mer.
Une autre étape importante pour le TCG Anadolu a été le déploiement du char de combat principal turc ALTAY le 7 octobre 2022. Dans le cadre de cette activité, le char Altay, qui a été transféré du chantier naval par un LCM (Landing Craft Mechanized), a été déployé sur le LHD, puis renvoyé au LCM et un essai d'opération de débarquement a été effectué sur le rivage.
Le 17 septembre 2022, l'Agence turque de l'industrie de la défense (SSB) a organisé une visite de presse à bord du TCG Anadolu, et le chef de la SSB, le professeur Ismail Demir, a révélé qu'ils prévoient de livrer le LHD à la marine turque d'ici la fin de l'année.
Le 4 mars, la marine turque a hissé le drapeau turc sur le LHD, et les essais en mer ont commencé en juin 2022.
Le TCG Anadolu sera le premier "porte-drones" au monde
Le TCG Anadolu aurait prévu d'être transformé en porte-drones après que les États-Unis aient rompu le partenariat avec la Turquie sur le projet de F-35 JSF. En conséquence, Baykar, un fabricant turc de drones, a annoncé début 2021 qu'il travaillait sur un UCAV spécifique appelé TB-3, une version améliorée et à aile pliante du drone TB2 éprouvé au combat, qui serait déployé à bord du TCG Anadolu.
Ismail Demir a souligné que le processus d'intégration du système de drone se poursuivra après la livraison de l'Anadolu. Il sera en mesure de mener des opérations aériennes avec des drones TB-3 une fois l'intégration du système terminée. Il a également souligné que l'avion de combat sans pilote Bayraktar KIZILELMA (MIUS) et l'avion HURJET seront déployés sur le futur LHD.
"Dans la prochaine phase, en plus des drones et des hélicoptères TB3, KIZILELMA et Hürjet seront capables de décoller et d'atterrir de ces navires. Les travaux de conception se poursuivent." Ismail Demir, chef de SSBnone
Vous pouvez lire les détails sur la façon dont le LHD turc récupérera et lancera les drones ici.
/deepl
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Tokayev réélu au Kazakhstan.
(je devance)
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
alleyesonwagner.org Monitoring Wagner's activities across the globe.
Un an de Wagner au Mali
Cela fait environ un an que les mercenaires du groupe Wagner sont arrivés au Mali. Durant cette période, de nombreux rapports ont fait état de violation des droits humains et de massacres dans tout le pays. L’expansion de Wagner au Mali s’est accompagnée d’une campagne d’influence publique visant à discréditer la présence de la France, tout en faisant l’éloge de l’implication de la Russie et du groupe Wagner. Cette campagne d’influence associée aux protocoles de sécurité de Wagner, un accès limité à Internet et à l’absence de couverture médiatique crédible dans les zones rurales du pays, rend de plus en plus difficile la vérification des allégations d’abus et, par conséquent, d’établir les responsabilités. Dans ce rapport, All Eyes On Wagner (AEOW) détaille l’arrivée de Wagner au Mali, ses principales activités dans le pays et fait aussi la recherche et la collecte des allégations de violation des droits de l’homme.
Ce rapport utilise une combinaison d’informations provenant de sources ouvertes, de déclarations médiatiques et de rapports humanitaires complétés par des sources humaines locales afin de vérifier les allégations d’abus des droits de l’homme. À ce jour, AEOW a identifié au moins 23 cas de violations des droits de l’homme et d’assassinats avec un degré élevé de certitude. Ce rapport mettra en évidence les principaux cas qui ont été vérifiés.
L’avenir de Wagner au Mali est incertain. Néanmoins, ce rapport apporte une contribution importante à notre compréhension de l’expansion et de l’influence récentes de la Russie dans les pays étrangers et de l’utilisation de Wagner comme un vecteur de ces intérêts. Il est fort probable que Wagner restera présent au Mali et au Sahel et continuera à renforcer son influence dans la région, s’assurant ainsi un accès aux ressources naturelles lucratives du Sahel.
https://drive.google.com/file/d/1N7fGSSRtEcihBIO5aKZOEBlUSdgO6xqz/view (58pages, Fr.)
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synchro avec des massacres de "dissidents kurdes" rapportés en Iran.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
heu... La maison/musée de l'ayatollah Khomeini incendiée par les manifestants en Iran? (la vache!)
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Il y a 14 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :
Entendu qu'il "serait actuellement" en discution l'acquisition possible de 4 Shortfin ... E. Macron aurait même pu se rendre en Australie dans les semaines prochaines mais agenda trop chargé. Il serait peut-être question d'un déplacement en janvier prochain ... En tous cas le réchauffement n'est pas que climatique pour le coup ici, et il semble que la ligne entre Paris et Canberra est très active !
Quoi qu'il en soit, les vents sont favorables.
Prenez çà comme ça et faites en ce que vous voulez, peux pas sourcer ... [] ->
On notera la concordance des temps entre la publication du papier des "Échos" reproduit hier par Pic et la soumission de demande de devis (RFQ) du MoD des Pays-Bas pour le remplacement des Walrus.
jdçjdr
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il y a 22 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :
Entendu qu'il "serait actuellement" en discution l'acquisition possible de 4 Shortfin ... E. Macron aurait même pu se rendre en Australie dans les semaines prochaines mais agenda trop chargé. Il serait peut-être question d'un déplacement en janvier prochain ... En tous cas le réchauffement n'est pas que climatique pour le coup ici, et il semble que la ligne entre Paris et Canberra est très active !
Quoi qu'il en soit, les vents sont favorables.
Prenez çà comme ça et faites en ce que vous voulez, peux pas sourcer ... [] ->
4 Shortfin, ce serait un stop-gap alors.
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU MINISTÈRE DES ARMÉES Paris, le 15 novembre 2022
Mission ANTARES : déploiement du groupe aéronaval, autour du porte-avions Charles de Gaulle
Le 15 novembre 2022, le Groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles De Gaulle débute la mission Antares.
Les 3 000 militaires français et étrangers de cette force aéromaritime internationale sont engagés dans les zones d’importance stratégique pour les intérêts français et européens, en Méditerranée et jusqu’en océan Indien en fonction de la situation internationale.
Le groupe aéronaval intègre déjà des bâtiments de combat grecs, italiens et américains.
La mission Antares prépare également les armées à l’engagement de haute intensité avec nos alliés, dans tous les milieux et champs.
La guerre entre la Russie et l’Ukraine représente une menace majeure pour la stabilité et la sécurité de l’Europe. La France, puissance d’équilibre et acteur militaire de premier plan, déploie le groupe aéronaval dans le cadre de la mission Antares.
Aux côtés de ses alliés et partenaires stratégiques, le groupe aéronaval contribue directement au renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’OTAN sur le flanc est de l’Europe, ainsi qu’à l’opération Inherent resolve au Levant. Le groupe aéronaval demeure en mesure de se déployer en mer Rouge et en océan Indien. Ce déploiement participe à la capacité d’appréciation autonome de situation, indispensable à la France pour prévenir les crises.
Face aux démonstrations de puissance des principaux compétiteurs de la France et de l’Europe, le GAN démontre les capacités de la France à intervenir en maîtrisant toute escalade. Les opérations maritimes et aériennes du groupe aéronaval sont coordonnées avec les alliés.
Lors de la mission Antares, les marins du GAN se préparent en coalition aux possibles engagements futurs, qu’ils soient hybrides ou majeurs, dans le haut du spectre de la conflictualité. Le choix de l’étoile Antarès pour nommer ce déploiement souligne la prise en compte de la ruse guerrière et de l’ensemble des milieux et champs de la conflictualité, tant face aux contestations actuelles que dans la préparation des guerres de demain.
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Ah et puis,
trouvez
Charliele Suffren- 3
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Le 16/11/2022 à 15:20, Hirondelle a dit :
Le CdG et sa Task force 473 a appareillé avec peu de communication de la part de l’EMN.
NavalNews nous donne la composition probable de la TF:
https://www.navalnews.com/naval-news/2022/11/french-csg-deploys-for-mission-antares/ (...)
Je vois le Suffren!
[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...
dans Europe
Posté(e)
désolé je ne trouve pas le sujet MGCS. Bon, on nous dit que SCAF et futur MBT franco-allemand sont "liés". Au sujet du SCAF on a eu les déclarations de cette semaine,
et maintenant paf le MGCS:
(latribune, 25.nov)
Armement : le programme franco-allemand MGCS (char du futur) enfin relancé
Un accord industriel a été trouvé entre Rheinmetall et Nexter. Ce qui relance enfin un programme jusqu'ici au point mort.