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Messages posté(e)s par ippa

  1. 3 minutes ago, Philippe Top-Force said:

    *Par exemple, Allemagne, UK, Australie, Japon ont des H135 pour la formation et on va vendre aux USA des H135 pour former des pilotes aéronavales US Navy

     

    ouarf on sait bien pourquoi on ne commande pas de H135 : ils sont produits en Allemagne et du coup c'est bloquant pour nous... Après, c'est certainement dommage pour nos armées, pour notre fameuse industrie sans doute mieux... Pas nouveau ce genre d'arbitrage! FTI, qui a dit FTI ? ;)

  2. dans la foulée :

    Des policiers témoignent: «On est obligé d’accepter des instructions illégales»

    https://www.mediapart.fr/journal/france/130319/des-policiers-temoignent-est-oblige-d-accepter-des-instructions-illegales?page_article=1

    "Or, depuis le début des manifestations des gilets jaunes, s’insurge l’officier, « les consignes sont les suivantes : placer systématiquement les gilets jaunes arrêtés en garde à vue. Il s’agit souvent d’arrestations préventives. C’est-à-dire qu’en termes de droit, rien n’est respecté. Dans le mail que nous avons reçu, il est écrit noir sur blanc que l’état-major ordonne que la garde à vue doit être systématique. C’est complètement illégal »."

    "Il n’est pas le seul à avoir refusé d’appliquer ces directives. Faute d’être entendu par ses supérieurs, Thomas*, 34 ans, a dû s’arrêter pour épuisement professionnel, ne supportant plus d’« enfreindre la loi, alors qu[’il est] là pour la faire respecter »."

    "Le 8 décembre, par exemple, plus de la moitié des 820 personnes mises en garde à vue ont fait l’objet d’un classement sans suite. Et sur les 264 personnes présentées à un magistrat, 160 ont reçu un simple rappel à la loi, acte qui n’est pas inscrit sur le casier. « Ce jour-là, précise Thomas*, on a dû entasser les gens. Alors que notre commissariat a 16 places en cellules, on y a placé plus de 30 personnes. Et sur ces 30, 25 ont fait l’objet d’un classement sans suite. »  "

    "« C’est une entrave aux droits fondamentaux : les arrestations préventives se poursuivent par des gardes à vue abusives. On pourrait dire que les gilets jaunes, c’est un peu la goutte d’eau… », poursuit Thomas*. Depuis un an et demi, les effectifs se réduisent. Sur les 17 OPJ initiaux du service, il n’en reste plus que 6. "

    "Les syndicats Alliance et Unité SGP-FO ont réagi dans des tracts, dénonçant le « burn out » des OPJ. Ils demandent le recrutement d’officiers supplémentaires et la diminution de la capacité d’accueil des gardes à vue. « Des tracts, c’est tout ce qu’ils savent faire, estime Thomas*. Ils n’ont pas compris que ce sont les ordres, la politique en matière de maintien de l’ordre qu’il faut changer pour que l’OPJ puisse retrouver sa mission initiale. Mais le syndicalisme policier, c’est un syndicalisme de jaunes. Ils sont dans un consensus perpétuel avec la hiérarchie, en échange d’avancements de carrières. À mon sens, c’est de la corruption. »

    Sylvain* et Thomas*, qui ont préféré parler sous couvert d’anonymat, savent que leurs témoignages déclencheront une enquête en interne pour retrouver ceux qui ont « osé contester la hiérarchie ». Ils rappellent le sort réservé à Alexandre Langlois, secrétaire général du syndicat Vigi, syndicat de police minoritaire, passé en conseil de discipline, le 20 février dernier, pour avoir notamment dénoncé la « dérive autoritaire » du gouvernement lors des manifestations des gilets jaunes. "

    Maintien de l’ordre : Les gendarmes mobiles sont au bord de l’épuisement
    http://www.opex360.com/2019/05/17/maintien-de-lordre-les-gendarmes-mobiles-sont-au-bord-de-lepuisement/

    "Sur les 13.000 tirs de LBD, un peu moins de 1.000 ont été effectués par des gendarmes, qui ont eu, de leur côté 450 blessés à déplorer [dont 190 « moblots »]. Pour le chef de l’IGGN, cela s’explique par la solidité du commandement, le sens de la responsabilité des militaires ainsi que leur préparation à affronter des situations comme celles que l’on a connues ces dernière semaines.

    « Un gendarme qui tire une grenade ou une balle de défense ne le fait pas tout seul, quand il en a envie. Il tire parce qu’on lui en a donné l’ordre. Et l’ordre a été confirmé deux fois. C’est un commandant d’escadron qui donne l’ordre, un chef de groupe qui le transmet au tireur en lui désignant l’objectif, la distance et la hausse avant de dire feu."

    Comme quoi une mise en oeuvre bien différente des LBDs est possible... et même faite en France !

    Enfin, cet article Violences policières : les images décryptées https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/video/2019/05/16/violences-policieres-les-images-decryptees_5463052_4355770.html

    Ils ne regardent pas les pires actions filmées mais les actions les plus communes, comme l'usage du tonfa ou le lancement des grenades de désencerclement, et ça donne ça en conclusion :

    "Pour y voir plus clair, nous avons collecté et passé en revue des centaines de vidéos tournées ces six derniers mois et avons demandé l’aide d’Aline Daillère, juriste et auteure de « L’ordre et la force », un rapport publié en 2016 par l’Association chrétienne pour l’abolition de la torture. Et ce qu’il ressort de son analyse, c’est que bon nombre des actions documentées constituent bien des abus voire des bavures et que, loin d’être des cas isolés, elles témoignent de la nécessité d’une remise cause profonde de la manière dont est conçu le maintien de l’ordre en France."

    Et même l'expert qui apparait à la fin, très modéré dans ses propos et dans la caractérisation des actions de la police en tant que "violences policères" pointe du doigt une stratégie et un raidissement contre productif car soudant  les manifestants devant une telle violence et de tels abus...

  3. 6 minutes ago, true_cricket said:

    Le rechargement des missiles demande du matériel spécialisé : une grosse grue, des élévateurs possiblement. Demande une plate-forme stable donc très certainement à quai.

    Embarquer tout cela en permanence, pour un rechargement du navire totalement en autonomie me semble bien hypothétique. A mon sens, soit le navire a besoin des missiles tout de suite, et le rechargement prend trop de temps pour un usage tactique -dommage mais le navire est perdu, qu'il puisse se recharger ou pas-. Soit le rechargement peut se faire en retrait de la zone de danger, et là c'est la manœuvre logistique qui doit être planifiée avec brio pour recharger dans un port de soutien.

    L'entre-deux correspond à un faible créneau : on a le temps de recharger, mais pas le temps d'atteindre un port de soutien ou d'attendre la livraison des missiles.

    ça a déjà été discuté sur le forum. La grue occupe de la place dans le silo missile (donc un peu moins de missiles) et la recharge en mer est pas simple. Les US faisaient mais ils ont abandonné, seuls les chinois ont des grues de rechargement pour les lanceurs verticaux actuellement. J'sais pas s'il y a des images de recharge en mer... @Henri K.?

  4. On 5/6/2019 at 3:09 AM, Patrick said:

    Les gilets jaunes ont fait des petits?
    C'est quoi ce ton sensationnaliste à deux balles?

    C'est pas mon sensationnalisme mais un article que je cite, et il est chiffré plutôt que juste outrancier, ce qui constitue déjà une bonne base de travail.

    On 5/6/2019 at 3:09 AM, Patrick said:


    C'est drôle ça rappelle les fake news entourant le contrat Rafale en Inde.

    marrant parce que là l'article reprend les chiffres EDF, les chiffres de la cour de compte et ceux de Greenpeace sans dire lequel a raison : le seul argumentaire est qu'EDF est très à la peine économiquement, ce qui me semble indéniable, que les travaux en cours coûtent bien plus chers qu'annoncés, qu'il y a beaucoup d'investissements à faire et qu'il faut s'attendre à une hausse des prix de l'électricité, sachant que ces hausses sont demandées notamment par EDF lui même.

    Où est la fake news là dedans ? 

    Et du coup perso ça m'interroge parce qu'ici beaucoup disent que le nucléaire est le plus économique : ça l'est assurément sur l'exploitation courante, mais le coût actuel n'est certainement le coût qu'EDF aimerait qu'on paie à l'avenir. Du coup je me demande dans quelle mesure cela va augmenter.

    On 5/6/2019 at 3:09 AM, Patrick said:

    Juste une question: comment tu mets à niveau la sécurité de nos anciens réacteurs pour qu'elle corresponde à celle de l'EPR?

    Moi je mets aucune centrale nucléaire à niveau, pas mon taff, désolé lol :)

    On 5/6/2019 at 3:09 AM, Patrick said:


    Tu reconstruits les bâtiments réacteurs comme par enchantement pour leur ajouter les installations nécessaires autour et surtout en dessous?
    Dis-moi ça serait pas les mêmes mecs qui peuvent transformer une 4L en Ferrari des fois non?

    Moi je ne suis pour rien dans cette affaire. Il parait que c'est une demande de l'ASN et pour les coûts correspondant tu as ceux d'EDF, cour des comptes et Greenpeace. Je présume que la cour des comptes doit être la plus proche de la vérité vu le passif des 2 autres, et cela doit impacter le coût du nucléaire (amortissement voir même frais de fonctionnement plus élevés).

    On 5/6/2019 at 8:06 AM, WizardOfLinn said:

    Normalement, si tu as compris quelque chose aux discussions qui précèdent, tu devrais être toi même capable de démonter assez facilement point par point ce texte.
    On a déjà parlé de l'EPR, de Fukushima, de la durée de vie des réacteurs.

     

    Euh, désolé mais il me semble pas qu'on ait débattu de l'impact sur le coût de l'électricité dans les années à venir. Quand je lis ici que le nucléaire est moins cher que le reste il s'agit des chiffres actuels me semble t il : comment vont ils évoluer ? 

    1 hour ago, hadriel said:

    Les opérateurs prennent un assurance mais le plafond est bas, et après c'est effectivement l'état qui reprend.

    donc il y a un avantage en nature du nucléaire sur ce sujet

    1 hour ago, hadriel said:

    Pour ce qui est du chiffrage, c'est quasi impossible à faire vu que l'impact dépend du sens du vent quand un accident arrive: si il souffle sur une grande ville et qu'il faut l'évacuer c'est vraiment la merde, c'est difficile à représenter avec une moyenne.

    Clairement, ça me paraît un exercice difficile, surtout pour un néophyte. Je n'ai même pas d'ordre de grandeur quant au coût de l'assurance d'un site SEVESO 2... Quelqu'un aurait une idée de fourchette "grosse maille" du coût qu'aurait une assurance pour nos 58 réacteurs en service ? Genre 1 million/an/centrale ? 10 millions/an/centrale ? 

  5. On 5/5/2019 at 12:55 PM, g4lly said:

    Ensuite la chimie du béton le rend impropre à la biocompatibilité... Donc il ne sera pas  colonisé facilement pas les végétaux.

    Quand tu dis cela tu veux dire que le béton immergé sous les éoliennes restera vierge de vie marine ou que la vie marine ne le détruirera pas vite ?

    Perso j'ai l'impression que la vie colonise facilement le béton en surface, après qu'elle ne le détruise pas rapidement ça me parait cohérent avec du béton prévu pour durer au moins 20 ans...

    Mais le fait que la colonisation me semble rapide me laisse perplexe sur cette ligne : 

    On 5/5/2019 at 12:55 PM, g4lly said:

    Et j'ai bien peur qu'un seul mètre de terre naturelle ne suffise pas a transformer la zone en pâture.

    Au final rien que l'interdiction de pêche autour des éoliennes offshore doit permettre à la vie marine de fleurir. Et elle en a grandement besoin, cf : https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/may/09/seas-stop-eating-fish-fishing-industry-government

    C'est un peu comme Tchernorbyl : au final l'absence d'humain a fait du coin un bonheur pour la nature lol :)

  6. On 5/7/2019 at 5:19 PM, hadriel said:

    Bon j'ai intégré les couts d'exploitation dans mon simulateur et c'est quand même le nucléaire qui revient le moins cher:

    https://github.com/gosnold/simulateur_energie/raw/master/analyse énergie courte.xlsx

    D'ailleurs j'ai été étonné du coût d'entretien des éoliennes, il est égal au cout de construction étalé sur 20 ans, ça fait beaucoup.

    J'avais entendu que l'industrie nucléaire n'a pas à payer d'assurance pour ses activités, contrairement à toutes les autres industries, car aucun assureur n'était prêt à le faire, et que du coup les Etats couvrent eux même les risques nucléaires, soit un coût payé par la collectivité et non l'industrie en question. Est ce vrai ?

    Si oui il serait intéressant d'intégrer cette notion dans le calcul, sous réserve de pouvoir trouver des chiffres de base crédibles, avec la possibilité de pouvoir jouer sur le risque d'accident majeur (1 tous les 50/100/1000 ans par exemple).

  7. Enfin, on m'a envoyé ce lien récemment https://www.insunwetrust.solar/blog/le-solaire-et-vous/augmentation-prix-electricite qui dit entre autres:

    Quote

    Le coût de production de l’électricité issue du nucléaire va exploser

    Depuis de nombreuses années, l’idée que l’électricité issue du nucléaire est bon marché est solidement ancrée dans l’inconscient collectif.

    Or c’est faux.

    La raison ? Seuls les investissements passés et présents pour la construction et l’entretien des centrales sont pris en compte.  Les investissements futurs sont passés sous silence alors qu’ils sont colossaux, comme nous allons le voir.

    L’élément déclencheur d’une nouvelle prise de conscience a été l’explosion à la centrale de Fukushima Daishi il y a un peu plus de 8 ans.

    Les conséquences d’un accident nucléaire majeur sont catastrophiques et ont des répercussions à l’échelle mondiale, sur des dizaines de milliers d’années.

    C’est pourquoi l’Autorité de la sûreté nucléaire (ASN), gendarme français du nucléaire, a été contrainte de se pencher sur la question de la sécurité du parc nucléaire de l’Hexagone.

    Elle a donc préconisé un certain nombre de mesures pour améliorer la sécurité des centrales.

    Coût de la remise aux normes post-Fukushima ? Selon EDF, pas moins de 10 milliards d’euros.

    Ce serait même deux fois plus si l’on appliquait les normes de sécurité du nouvel EPR.

    Mais ce n’est pas tout.

    Lorsque les premiers réacteurs nucléaires ont été conçus, on ne s’était pas embarrassé d’un détail : celui de leur durée de vie.

    Or elle ne dépasse pas 40 ans.

    Certains composants stratégiques ne pourront même jamais être changés (comme la cuve ou la piscine de refroidissement).

    EDF a donc mis au point un plan, le « grand carénage », pour mettre à niveau et étendre la durée de vie du parc nucléaire à 60 ans (il inclue également la mise aux normes de sécurité post-Fukushima).

    Selon EDF, ce grand carénage coûtera 55 milliards d’euros sur 15 ans.

    Mais tout le monde n’est pas d’accord sur ce montant, pourtant déjà très salé.

    Pour la Cour des Comptes, il avoisinera plutôt les 100 milliards d’euros sur 20 ans.

    Quant à Greenpeace, elle avance le montant titanesque de 224 milliards.

    Au-delà d’une simple bataille de chiffres, le constat est sans appel :

    Déjà lourdement impacté par des dettes qui ne cessent de s’aggraver (http://www.leparisien.fr/economie/edf-quand-la-dette-et-les-investissements-sur-le-nucleaire-plombent-le-groupe-15-04-2019-8053338.php) , EDF n’est pas assez robuste pour supporter le coût titanesque du plus grand chantier de son histoire.

     

    Mais encore

    Quote

    La dette d’EDF s’envole

    Aux milliards du grand carénage s’ajoutent ceux des chantiers emblématiques d’EDF : l’EPRet le site Cigéo.

     

    ① L’EPR de Flamanville : la facture va tripler

    EDF construit en France à Flamanville (mais aussi à l’étranger) des réacteurs nouvelle génération utilisant une technologie révolutionnaire : le réacteur pressurisé européen (EPR).

    Mais le chantier a accumulé des malfaçons, mettant en péril l’intégrité de la cuve du réacteur, ainsi que des retards.

    Le montant de la facture est astronomique :

    Le chantier a déjà 7 ans de retard, n’est toujours pas fini et a coûté 10,9 milliards d’euros.

    Il devait durer au départ de 2007 à 2012 pour un coût total de 3,5 milliards d’euros.

     

    ② Cigéo : l’État a-t-il encore sous-estimé le coût du chantier ?

    Cigéo est le nom donné au site d’enfouissement des déchets nucléaires les plus dangereux, ceux dits « à vie longue » (ils sont radioactifs pendant plusieurs centaines de milliers d’années).

    Les déchets seront enterrés à 500 mètres de profondeur dans le sous-sol argileux de la commune de Bure (Meuse).

    Autant dire que c’est un projet ultra-sensible.

    Pour l’État, EDF doit budgéter 25 milliards d’euros pour mener à bien le chantier.

    Mais selon l’Agence nationale du traitement des déchets radioactifs (l’Andra), il faudra qu’EDF débourse 34 milliards d’euros au bas mot.

    Vous pouvez mettre des commentaires sur le site, dites le si vous le faites, dans tous les cas je vous lirai ici !

    • Haha (+1) 1
  8.  

    Défauts de soudure de l’EPR de Flamanville : «La dérive de trop»

    L’expert indépendant sur le nucléaire, Yves Marignac, conseiller auprès de différentes institutions comme l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), juge très inquiétante la récente annonce de nouveaux problèmes de soudure sur le chantier de Flamanville (Manche).

    Yves Marignac est directeur de Wise Paris, cabinet de conseil indépendant sur les questions nucléaires. Pour ce conseiller auprès de différentes institutions comme l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ou l’Agence de l’énergie nucléaire (AEN), les soudures de l’EPR Flamanville (Manche) représentent le problème de trop, pour une industrie nucléaire qu’il juge « à la dérive ».
    http://www.leparisien.fr/economie/defauts-de-soudure-de-l-epr-de-flamanville-la-derive-de-trop-25-04-2019-8059923.php

    On 4/19/2019 at 9:47 AM, Delbareth said:

    Cela dit, je ne comprend moi-même pas complètement pourquoi les EnR qui sont censées être économiquement compétitives par kWh produit ont été si coûteuse à l'Allemagne. Bon, je sais que les prix ont baissé récemment et étaient plus haut avant, mais je ne pense pas que ça explique tout. Sinon ça voudrait dire qu'un pays pourrait faire maintenant la même transition que l'Allemagne pour beaucoup moins cher.

    dans le lien https://www.sauvonsleclimat.org/fr/base-documentaire/electricite-allemande-prix-negatifs-consequences cité plus haut il est dit

    Quote

    On tient là une des raisons, souvent ignorée, du coût élevé de l’électricité distribuée outre-Rhin puisqu’il faut financer un double parc, sa partie verte donnant lieu à la fameuse taxe EEG (triple de notre CSPE),

    Or la CSPE en France est, d'après https://www.fournisseurs-electricite.com/guides/taxes/cspe :

    Quote

    Prélevée sur l’ensemble des consommateurs d’électricité et proportionnelle au nombre de kWh consommés, la contribution aux charges de service public de l’électricité représente environ 100 euros par an en moyenne en 2018.

    Tripler la bestiole ça doit piquer sur la facture..

  9. 19 hours ago, g4lly said:

    Pas plus que le pétrole ...

    ... c'est extraire de l'énergie convertible de la nature qui a un coût ... pas la production de vent ni de pétrole.

    Il me semble que les sources pas chères de pétrole sont exploitées depuis un bail et que les récentes sont de plus en plus chères, que ce soit par fracking (plein de puits de petits débits et de court terme), le pétrole bitumeux canadien ou l'offshore en haute mer.

    Bref, le pétrole est sur une courbe de coût ascendante : fini le temps où il suffisait de se baisser.

    D'ailleurs on va vers la même chose pour l'éolien : les bons spots seront pris en 1er et après ce sera moins bien, mais on part de si loin et la dispo semble telle que le problème n'est pas pour demain il me semble.

    Chose marrante pour le photovoltaïque c'est le contraire : l'intégrer dès la construction d'un bâtiment revient bien moins cher que le faire ensuite, et en plus l'orientation/exposition est alors optimale.

     

    Pour les batteries, il faut inclure les économies dues à la production de masse et la recherche accrue vs les coûts/dispos des matières premières. Perso les articles que je voie sur ce dernier point vont tous dans le sens d'une réduction des coûts et nombreux même dézinguent les questions de ressources, genre pour le lithium la plus grosse source au monde est sous exploitée (recherche rapide pour retrouver une source https://www.lesechos.fr/industrie-services/industrie-lourde/le-lithium-un-tresor-qui-divise-lamerique-du-sud-1002063 sans doute pas la meilleure mais ça étayera déjà un peu mes propos).

    Enfin, lorsqu'on compare pétrole et électricité, perso je me dis aussi que le rendement doit jouer : pour le pétrole on est à 50% dans le meilleur des cas (les usines avec besoin constant), 42% théorique pour les meilleurs moteurs diesels et à priori bien moins en pratique (de 14 à 26% en pratique dit https://fr.wikipedia.org/wiki/Rendement_d'un_moteur_à_explosion ), et cela après des décennies de recherche sur le sujet (j'avais lu qu'on avait gagné 10 points de pourcentage dans les dernières décennies) .

    Pour un moteur électrique on parle de plus de 80% de rendement de quoi pondérer les besoins respectifs.

  10. 7 minutes ago, herciv said:

    Je n'avais pas visualiser à quel point "premières frappes" signifiait "première frappe" voir aucune si la signature du f-35 est déjà connue.

    Ce qui veut dire aussi que tout emploi complémentaire utilisant la furtivité relève de la propagande. 

    hum, dans le cas du F117 cela ne s'est pas limité à une seule intervention.

    De plus en cas de vraie guerre chaude il y aurait un brouillage intensif, de quoi compliquer la capture d'une signature précise.

    Après ce sera l'éternel jeu du bouclier et de l'épée: chacun devra s'adapter. Si les F35 commencent à tomber comme des mouches à longue distance faudra déterminer ce qui permet de les identifier de loin... Après un avion à la signature radar plus faible facilite la tâche de ce côté là.

    Mais clairement ce n'est pas l'arme absolue utilisable à l'infinie, qui plus est si le souci vient de la torchère qui lui sert de moteur ^^ 

    • Upvote (+1) 1
  11. 15 minutes ago, g4lly said:

    Le souci ce n'est pas.nous on est les plus vertueux côté CO2...

    ... Le souci c'est plutot les autres. Et mon petit doigt me dit que les émissions ne vont pas cesser plus que ça. C'est beaucoup trop pénalisant economiquement.

    Donc c'est surtout au comportement des autres qu'il faut se préparer.

    En fait on émet toujours trop par tête de pipe, faudrait être sous les 4 tonnes pour pouvoir se la ramener : on a encore des efforts à faire... 

    Et en fait c'est se mentir : beaucoup du CO2 émis par des tiers l'est pour notre propre consommation, via les importations, du coup les émissions qui découlent de l'économie française sont bien plus importantes.

    A l'inverse c'est aussi une chance : si on commence à consommer en tenant compte du bilan CO2 alors nos fournisseurs devront s'adapter. Taxe carbone mon amour!

    De plus, les autres pays ne sont pas forcément si réfractaires : la Chine et l'Inde font beaucoup pour se passer du charbon, via nucléaire + solaire pour la 1ere et le solaire pour la seconde. Je n'ai pas les chiffres globaux, c'est même certainement pas assez en l'état, mais c'est déjà bien et... mieux que nos actions récentes!

    Enfin, si on s'attaque sérieusement au sujet, les pistes sont hyper nombreuses, comme juste planter (beaucoup) d'arbres https://edition.cnn.com/2019/04/17/world/trillion-trees-climate-change-intl-scn/index.html ou juste mieux gérer les réfrigérants https://www.drawdown.org/solutions-summary-by-rank . 

    Alors bien sûr faut qu'enfin on commence vraiment à s'adapter, mais s'y limiter serait contre productif. Adaptons nous ET limitons le CO2. D'ailleurs la plupart des actions d'adaptations vont aussi dans le sens de la limitation du CO2, juste obliger les gens à avoir des toitures claires serait win win sur les 2 plans. Laisser perdurer la mode des tuiles noires est juste irresponsable.

    A l'inverse notre comportement actuel augure juste très mal de la suite qu'elle qu'elle soit (?), tant il est débile. 

    • Upvote (+1) 3
  12. 7 minutes ago, g4lly said:

    Si on arrête toute production de gaz a effet de serre aujourd'hui... L'inertie du système fait que de toute façon on passera pas un pic d'énergie dans le système très supérieur a ce qu'il n'est aujourd'hui... Et donc un système nettement plus actif... Qui se matérialisera par un environnement moins accueillant.

    c'est très bien représenté dans les graphes du GIEC, on est entièrement d'accord. Mais le plus tôt on cesse le CO2 le mieux tout de même. Et à l'inverse plus on attend plus ce sera pire, voir sans retour cf l'étude sur le risque de passer en mode terre chaude passé +2°C.

    Quote

    En France on est des enfants gâtés née l'environnement et on est pas du tout près a supporter sans broncher plus de temepetes d'inondations de sécheresses etc.

    Donc il faut s'y préparer autrement qu'en roulant en Zoé.

     

    Quand tu dis "faut s'y préparer" cela inclue t il de réduire au max nos émissions de gaz à effets de serre ? Perso je ne comprends pas ça en lisant ton "faut s'y préparer".

    Sans réduire nos émissions "s'y préparer" semble perdu d'avance... Déjà que plus on attend plus on se complique la donne, juste ne pas le faire c'est se condamner.

    A l'inverse d'ailleurs les gouvernements Macron ou Hollande n'ont rien fait jusque là ne serait ce que pour se préparer sans limiter les émissions. Par exemple on a importé du foin d'Espagne l'an passé... pourquoi ? Les Espagnols, eux, stockent l'eau de pluie puis irriguent leur champs, cf https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Environnement/INFOGRAPHIE-secheresse-menace-lagriculture-lelevage-2018-10-09-1200974861. Dans le même temps dans le Jura on en est à réduire la taille des cheptels...

  13. 19 hours ago, g4lly said:

    La question maintenant c'est comment on va se préparer à vivre avec.

    J'ai un mal fou avec cette acceptation, genre "l'ennemi est trop fort on a perdu inutile de nous battre", particulièrement sur un forum mili. J'ai trop le parallèle de 1940, avec certains répondant à l'appel du 18 juin et les autres disant "c'est foutu so be it".

    Surtout que se préparer à vivre je voie mal comment ça peut bien se passer : si on reste réellement sur business as usual je doute que nos pays restent comme ils le sont, entre des migrations de plein de gens des zones les plus affectées, sécheresses et récoltes en bernes. Si ça continue comme business as usual en matière de CO2 la seule option "viable" sera de partir nous aussi pour des régions plus clémentes, plus proches de l'arctique. Est ce ça se préparer à vivre avec ? 

  14. 3 hours ago, g4lly said:

    C'est juste des abrutis qui font de la politiques ... la question c'est surtout pourquoi on les laisse jouer avec l'énergie.

    On les attend toujours sur la biodiversité ...

    et si les abrutis étaient surtout ceux qui ne prennent pas assez au sérieux la menace du réchauffement climatique ?

    Après rien n'empêche des gens intelligents de faire des contre propositions, mais se contenter de bâcher les propositions pour réduire nos émissions de CO2 c'est pousser fort pour aller dans le mur. Pour rappel, passé +2°c Terre risque de partir en mode "terre chaude", comme au Crétacé, avec stabilisation ensuite entre +3/+10°c, cf ce papier, avec des schémas bien faits https://www.pnas.org/content/115/33/8252

    D'ailleurs l'obsession du "non au renouvelable à tout prix, la taxe carbone est débile" est fun : même si on allait dans le tout nucléaire faudrait des sous pour financer cela et une taxe carbone digne de ce nom sera bienvenue. A votre avis quel devrait être le montant d'une taxe carbone pour arriver à la neutralité carbone en 2050 ? 

  15. 38 minutes ago, true_cricket said:

    Et donc? Il n'y aurait pas d'autres solutions, telles que recentrer les urgences sur les urgences et faire en sorte que les personnes n'aillent pas aux urgences pour des non-urgences, par exemple?

    En 28s, j'ai une autre propitiation que la sempiternelle "augmenter les effectifs".

    Ce que je trouve symptomatique c'est que tu attaques le syndicaliste pour son unique proposition mais pas les gouvernements successifs qui ont laissé la situation en arriver là.

    La solution des effectifs a le mérite de corréler ceux ci avec les passages, ce qui semble logique. Après que qq'un se penchant sur le sujet de façon approfondie propose mieux, ça doit assurément exister, dommage que nos gouvernements aient rien fait.

    Toi tu supposes d'entrée que l'abus d'usage est la cause principale et tu dis d'adresser ce souci sans savoir s'il est véridique ni même proposer de solution : bâcher les gens qui subissent puis les gens qui viennent chercher des soins est il tellement mieux que de réclamer plus d'effectif en tant que syndicaliste ?

     

  16. On 4/21/2019 at 10:40 AM, true_cricket said:

    C'est toujours la même rengaine, ce genre d'article en devient usant. Concrètement, ils disent une fois encore que tout est de la faute du manque d'effectifs et du méchant gouvernement. Même les agressions (rien à voir avec les personnes qui commettent les agressions, c'est juste un problème d'effectifs on vous dit). Et que la seule réponse à l'augmentation de la demande serait d’augmenter les effectifs. Qu'il n'y a aucune autre solution possible.

    Sérieusement, ils comptent se remettre en question un jour?

    Compare un peu l'évolution du nombre de passage aux urgences et l'évolution des effectifs...

    Le syndicaliste donne ces chiffres : "En 2002, il y avait 12 millions de passages, maintenant nous en comptons 22 millions." et "Aujourd'hui, par exemple, l'activité des urgences augmente de 3% chaque année...". Vu que nos gouvernements récents voient la santé que comme un poste de dépenses et rien d'autres, désolé Monsieur le citoyen, hé bé à un moment ça coince. 

  17. 6 minutes ago, elannion said:

    Ne pourrait on pas voir la chose de manière inversée ? A savoir les US savent que ce marché d'avions de combat est pour la France et qu'ils n'ont rien à gagner quoi qu'il arrive.

    Donc ils n'ont pas de scrupule à aller charger les indiens sachant qu'ils auront pas grand chose à perdre (du moins sur ce contrat d'armement, déjà perdu de fait).

     

    franchement venant de Trump je ne chercherai pas aussi loin. L'Iran c'est le Mal, coupons leurs ventes de pétrole & basta : c'est plus important que de vendre quelques avions (et ça plait à ma base électorale et plein d'amis).

    Et je parie que dans le fond Trump se pense capable de leur vendre ce matos s'il le veut vraiment, mais  il s'en fout. 

  18. On 4/19/2019 at 9:02 PM, hadriel said:

    Y'a aussi une annexe à ce rapport, qui aborde les cas ou tout ne se passe pas comme prévu: l'EPR, la centrale thermique de Landivisiau ou  les interconnections prennent du retard

    https://www.rte-france.com/sites/default/files/bp2018_analyses_complementaires_vf.pdf

    Et c'est pas brillant, avec la fermeture des centrales à charbon en 2022 on se retrouve en sous capacité en cas d'hiver froid si deux de ces risques se réalisent. En fait on aura 0 marge, à un tel point que l’arrêt total du charbon est risqué: faudrait pouvoir reconvertir ces centrales pour bruler de la biomasse en cas de grosse pointe hivernale.

    Typique de nos gouvernements des 10 dernières d'années, à grand coups d'annonce avec rien derrière... Se réveiller en 2019 pour tenir avant 2022 une promesse de campagne faite en 2016/2017 : c'est ridicule. Gouverner c'est prévoir qu'ils disaient!

    On 4/8/2019 at 9:42 AM, WizardOfLinn said:

    Pour démystifier et comprendre les risques sanitaires, il faut descendre un peu dans le détail pour comprendre ce qui est dangereux exactement, et donc les conduites à adopter.
    Un accident nucléaire avec rupture du confinement libère différents éléments qui ont des caractéristiques et effets différents.
    A moins de fixer et défier le dragon droit dans les yeux, comme les liquidateurs de Tchernobyl, ce qui est dangereux est surtout l'irradiation interne produite par des éléments absorbés par voie respiratoire ou digestive, la peau est déjà une bonne barrière contre l'irradiation externe.
    Ensuite, il faut considérer les affinités chimiques : est-ce qu'un élément est utilisé de façon importante par les organismes vivants ?
    C'est le cas de l'iode, par exemple, fixé par la glande thyroide.
    Et il se trouve que la fission produit des isotopes radioactifs de l'iode, avec différentes périodes :
    iode-123 : 13.2 h / iode-125 : 59.4 j / iode-129 : 15.7 Ma / iode-131 : 8 j
    Dans les heures qui suivent un accident, cet iode peut être absorbé et fixé par la thyroide, où la dose va être délivrée pendant toute la décroissance.
    La parade est d'absorber immédiatement de l'iode non radioactif en quantité suffisante pour saturer la glande thyroide, et d'évacuer la zone le temps que ces isotopes radioactifs disparaissent de l'environnement, soit quelques mois.
    L'iode-129 a une période très longue, plus de 15 millions d'années, mais par là même est peu radioactif, en plus d'être produit en quantité négligeable, on considère surtout l'iode-131.
    Le strontium est fixé dans les os, où il prend la place du calcium, mais devrait pour cela être absorbé dans l'alimentation, ce qui n'est pas immédiat. On va donc éviter de manger les fruits et légumes de zones contaminées, et de boire du lait.
    De ces deux exemples, on peut aussi comprendre que l'état sanitaire de la population a une importance : l'absence de carences alimentaires est déjà une protection.
    Les habitants de Fukusima, au bord de la mer, vivant dans un environnement riche en iode, et ont certainement fixé moins d'iode radioactif que ceux de Tchernobyl.

    Il y a des éléments comme le césium, qui vont persister pendant des dizaines d'années, ce qui pourrait être dangereux s'ils sont ingérés de façon régulière dans l'alimentation.
     On peut donc avoir des zones interdites pour l'agriculture pendant des dizaines d'années, sans pour autant être inhabitables ni justifier une évaluation longue/permanente, ce qui n'est pas bien différent de nombreuses régions où les sols sont pollués par des substances variées (et, qui contrairement aux éléments radioactifs, ne disparaissent pas toujours d'elles même avec le temps s'il n'y a pas d'opération de dépollution), et où il y a peu ou pas d'agriculture parce que ce sont des zones urbaines ou industrielles.
    Ca reste bien sûr un grave préjudice économique si la zone affectée par les retombées radioactives était justement une région agricole, et donc on pourra aussi chercher à retirer plus rapidement cette radioactivité, en enlevant et isolant la couche de terre supérieure.

     

    Je ne cherche pas à mystifier ou quoique ce soit. Si on regarde les accidents précédents ils ont eu un fort impact économique, bien plus évident que l'impact sanitaire. Du coup si désormais on constate à posteriori que l'impact sanitaire est vraiment faible, quid de l'impact économique ?  

    Quelqu'un sait comment se décompose cet impact économique ? Est ce qu'une faible dangerosité constatée à long terme permettrait de le réduire sensiblement ?

  19. On 4/4/2019 at 11:29 PM, ippa said:

    Et le lien des "Chernobyl health records" donne ça https://www.who.int/ionizing_radiation/chernobyl/en/... joli pavé, voyons ce qu'il contient...

    Mais je ne vois rien qui donne les chiffres ci dessus, du moins jusque là...

    Dans la page "Report of United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation (UNSCEAR)" http://www.unscear.org/unscear/en/chernobyl.html , on peut lire en conclusion :

    The accident at the Chernobyl nuclear power plant in 1986 was a tragic event for its victims, and those most affected suffered major hardship. Some of the people who dealt with the emergency lost their lives. Although those exposed as children and the emergency and recovery workers are at increased risk of radiation-induced effects, the vast majority of the population need not live in fear of serious health consequences due to the radiation from the Chernobyl accident. For the most part, they were exposed to radiation levels comparable to or a few times higher than annual levels of natural background, and future exposures continue to slowly diminish as the radionuclides decay. Lives have been seriously disrupted by the Chernobyl accident, but from the radiological point of view, generally positive prospects for the future health of most individuals should prevail.

    A propos les pro nucléaires, est ce que cela veut pour autant dire qu'au prochain accident nucléaire il ne faille plus évacuer autour de la centrale ? Ou alors n'évacuer qu'un temps ? 

    • Confus 1
  20. Et le lien des "Chernobyl health records" donne ça https://www.who.int/ionizing_radiation/chernobyl/en/... joli pavé, voyons ce qu'il contient...

    Mais je ne vois rien qui donne les chiffres ci dessus, du moins jusque là...

    Dans la page "Report of United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation (UNSCEAR)" http://www.unscear.org/unscear/en/chernobyl.html , on peut lire en conclusion :

    The accident at the Chernobyl nuclear power plant in 1986 was a tragic event for its victims, and those most affected suffered major hardship. Some of the people who dealt with the emergency lost their lives. Although those exposed as children and the emergency and recovery workers are at increased risk of radiation-induced effects, the vast majority of the population need not live in fear of serious health consequences due to the radiation from the Chernobyl accident. For the most part, they were exposed to radiation levels comparable to or a few times higher than annual levels of natural background, and future exposures continue to slowly diminish as the radionuclides decay. Lives have been seriously disrupted by the Chernobyl accident, but from the radiological point of view, generally positive prospects for the future health of most individuals should prevail.

  21. On 3/11/2019 at 4:49 PM, Picdelamirand-oil said:

    Le même auteur en Anglais

    It Sounds Crazy, But Fukushima, Chernobyl, And Three Mile Island Show Why Nuclear Is Inherently Safe

    https://www.forbes.com/sites/michaelshellenberger/2019/03/11/it-sounds-crazy-but-fukushima-chernobyl-and-three-mile-island-show-why-nuclear-is-inherently-safe/

    https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/apr/04/chernobyl-nuclear-power-climate-change-health-radioactivity

    In 1986, the Soviet minister of hydrometeorology, Yuri Izrael, had a regrettable decision to make. It was his job to track radioactivity blowing from the smoking Chernobyl reactor in the hours after the 26 April explosion and deal with it. Forty-eight hours after the accident, an assistant handed him a roughly drawn map. On it, an arrow shot north-east from the nuclear power plant, and broadened to become a river of air 10 miles wide that was surging across Belarus toward Russia. If the slow-moving mass of radioactive clouds reached Moscow, where a spring storm front was piling up, millions could be harmed. Izrael’s decision was easy. Make it rain.

    So that day, in a Moscow airport, technicians loaded artillery shells with silver iodide. Soviet air force pilots climbed into the cockpits of TU-16 bombers and made the easy one-hour flight to Chernobyl, where the reactor burned. The pilots circled, following the weather. They flew 30, 70, 100, 200km – chasing the inky black billows of radioactive waste. When they caught up with a cloud, they shot jets of silver iodide into it to emancipate the rain.

    (...)

    Fortunately, Chernobyl health records are now available to the public. They show that people living in the radioactive traces fell ill from cancers, respiratory illness, anaemia, auto-immune disorders, birth defects, and fertility problems two to three times more frequently in the years after the accident than before. In a highly contaminated Belarusian town of Veprin, just six of 70 children in 1990 were characterised as “healthy”. The rest had one chronic disease or another. On average, the Veprin children had in their bodies 8,498 bq/kg of radioactive caesium (20 bq/kg is considered safe).

    A priori Veprin est désormais Mahilyow, cf. http://www.maplandia.com/belarus/mahilyow/veprin/, et comptait 360 918  habitants en 2011 (106 000 en 1956), cf. https://en.wikipedia.org/wiki/Mogilev 

     

  22. 38 minutes ago, christophe 38 said:

    ce n'est pas faux, mais, le peuple, que connait il des enjeux, des textes, des traités ???

    Il voterait selon quel raisonnement ??

    enfin, le referendum est, à mes yeux, un vote sanction contre (ou pour) celui qui le lance (pour la majorité des citoyens)...

    les enjeux passent ensuite.

     

    donc, laisser le peuple décider, c'est trop chaud.

    en fait tant que le peuple était globalement satisfait, il laissait les élites décider.

    Là ça fait 30 ans qu'on multiplie reculs sociaux, austérité, politiques bénéficiant aux entreprises/seuls plus riches et sourde oreille/répression. Et ça s'accentue avec Hollande/Macron (chez nous) ou les Tories depuis 2012. 

    Donc la solution pour que le peuple fasse à nouveau confiance c'est qu'il soit à nouveau globalement satisfait. Même le FMI de Lagarde disait récemment que l'austérité des Tories au Royaume Uni aurait pu produire les mêmes effets sans en faire porter le poids aux plus pauvres comme cela a été fait.

    A l'inverse si à chaque fois le peuple semble perdre aux choix réalisés, autant aller complètement à contre sens des préco de ces élites qui les tondent depuis si longtemps : ça semble ne pas pouvoir être pire (à tort) et au moins cette fois si ça se trouve les élites trinqueront avec. Et au moins ça change que de se faire tondre en donnant son accord :)

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