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  1. Il y a 3 heures, Coriace a dit :

    Quelqu'un a accès au dernier article de la tribune sur Airbus qui brûle du cash pour augmenter ses cadences ? Je serais assez curieux d'en avoir un résumé 

    Citation

    Airbus brûle beaucoup de cash pour augmenter la production d'avions

    Airbus livre, Airbus vend, mais va devoir attendre encore un peu pour profiter pleinement de son dynamisme actuel sur le plan financier. La faute à un environnement toujours complexe et à d'importants investissements pour augmenter la production. Cela ne l'empêche pas de voir plus loin en poussant les cadences de l'A350 à 12 exemplaires par mois d'ici 2028.

    Sans surprise, Airbus fait mieux que Boeing au premier trimestre. Contrairement à son rival américain hier, le constructeur européen a affiché des résultats financiers dans le vert ce jeudi, portés notamment par une remontée des livraisons d'avions commerciaux. Mais pas de quoi pavoiser non plus avec certains indicateurs de rentabilité en baisse et une importante dépense de cash pour appuyer la montée en puissance de la production.

    C'était attendu : la hausse des livraisons à 142 avions commerciaux a eu un impact sur le chiffre d'affaires. Celui-ci augmente d'un milliard d'euros par rapport à la même période l'an dernier et tutoie les 13 milliards. Mais c'est avant tout un retour au niveau d'il y a deux ans, le début d'année dernière ayant été complexe sur le plan de la production d'avions commerciaux. Sans compter que le chiffre d'affaires d'Airbus Helicopters recule nettement (-9 %) et que celui de Defence & Space progresse doucement (+4,3 %).

    « Nous avons présenté les résultats du premier trimestre 2024 dans un contexte opérationnel qui ne montre aucun signe d'amélioration. Les tensions géopolitiques et sur la chaîne d'approvisionnement se poursuivent. Dans ce contexte, nous avons livré 142 avions commerciaux », a analysé Guillaume Faury, président exécutif d'Airbus.

    Rentabilité contrariée

    Dans ce contexte, le résultat opérationnel (Ebit - profit avant intérêt et taxes) dépasse tout de même les 600 millions d'euros, contre moins de 400 millions d'euros au premier trimestre 2023. Ce qui est plutôt positif. Mais Airbus s'appuie aussi sur un résultat ajusté pour éliminer des éléments non récurrents comme la plus-value réalisée sur la vente partielle d'Airbus OneWeb Satellites, et là le résultat est clairement moins satisfaisant avec un recul net par rapport à l'an dernier.

    Cela n'empêche pas le bénéfice net de progresser pour atteindre 595 millions d'euros sur le trimestre.

    Comme Boeing la veille - qui a brûlé pas moins de 4 milliards de dollars de cash en un trimestre - Airbus a affiché un flux de trésorerie disponible largement négatif. L'avionneur européen a dû consommer de la trésorerie à hauteur de 1,8 milliard d'euros, soit le double de l'an passé à la même période. Mais contrairement à son concurrent américain, empêtré dans les problèmes de qualité, il s'agit surtout d'appuyer la montée en puissance de sa production. Dans un communiqué, Airbus a ainsi indiqué que cela « reflète principalement la constitution de stocks prévue résultant de l'exécution de la montée en puissance de l'ensemble des programmes ».

    L'A350 va passer à 12 avions par mois

    Guillaume Faury s'est d'ailleurs réjoui de la bonne dynamique commerciale de début d'année : « Nous avons entamé 2024 avec des prises de commandes solides dans l'ensemble de nos activités. » De quoi pousser encore un peu les feux pour l'A350 pour les prochaines années.

    La forte dynamique des gros-porteurs conforte notre décision d'augmenter la cadence de production de l'A350 à 12 appareils par mois en 2028. Nos plans de montée en cadence se poursuivent, soutenus par les investissements dans notre système de production tout en nous appuyant sur nos piliers fondamentaux que sont la sûreté, la qualité, l'intégrité, la conformité et la sécurité », a annoncé le patron d'Airbus.

    De fait, Airbus a enregistré une hausse de ses commandes nettes avec 170 exemplaires et aucune annulation. Surtout, son carnet de commandes s'est enrichi de pas moins de 71 A350. Et il vient d'annoncer la vente de 30 A350-900 à la low cost indienne Indigo.

     

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  2. Il y a 3 heures, Titus K a dit :

    Surtout que E-3, E-7 et même le projet indien sur base A320 sont tous des monocouloirs … les opérateurs ont pas non plus besoin d’un salle de sport et d’un home cinéma pour les pauses durant les mission :laugh:

    On doit pouvoir mutualiser avec les besoins de la sécurité civile pour y glisser des réservoirs d'eau...

  3. il y a 46 minutes, gianks a dit :

    Le problème est cependant le suivant : nous avons un drone qui se déplace à la vitesse d'un biplan qui nous vise et un 76 OTO sans les options qui le rendraient totalement efficace. Qu'est-ce que nous faisons? est-ce qu'on teste si le canon communique correctement avec le radar principal embarqué ou qu'on tire un ASTER sur le drone ?

    Je pense que si le drone ne représente pas une menace directe, on en profite pour tester,à moindre coût, l'ensemble des armes à notre disposition.

    Je n'ai pas les détails, mais sans doute que si ce drone semblait viser directement la frégate, le commandant de celle-ci n'aurait pas attendu qu'elle soit à portée de 76mm pour agir.

  4. Il y a 6 heures, Bechar06 a dit :

    Oui, pourquoi pas.. Le problème me semble être plutôt côté Français: on installe pas assez de 76 OTO sur les navires français

    Ou tout au moins sans les options qui rendrait le système totalement efficace...

  5. Il y a 13 heures, g4lly a dit :

    On peut imaginer que le missile dans le tube ... flotte aussi dans l'eau, si le tube et remplis d'eau. et donc qu'on soit, vu du missile dans les mêmes circonstance, alors que le sous marin est en surface ... donc que ça ne gênerait pas le missile.

    Je ne sais pas si c'est ce que tu veux dire par là, mais pour moi, un missile reste au sec, de bout en bout.

    Une membrane le protège de l'eau ("coincé la bulle"), et c'est le poids de l'eau qui envahit le tube à la place du missile qui équilibre le soum.

    Donc, un lancement en surface ne permettra pas cet équilibre mais je ne pense pas que ça ai de l'importance si il est l'heure de tirer...

  6. J'ai une question.

    Un SNLE, Français pour l'exemple, doit il impérativement être en immersion pour tirer son missile ?

    L'eau participe t-elle au bon fonctionnement du lancement, ne serait-ce qu'en protégeant le revêtement du soum de la flamme de propulsion ?

    Il me semble qu'on voit (voyait) parfois les soums ex-sovietique procéder à de tels lancements, mais ça semble extrêmement rare..

  7. Il y a 7 heures, Ciders a dit :

    Non non, il était à 16 000 pieds à ce moment-là. Il a ensuite procédé à une descente en urgence, ça a un peu volé dans l'avion mais tout le monde était visiblement attaché donc à part des objets, rien n'a été expulsé de l'avion lors de la décompression.

    Relativement basse altitude alors. J'imagine qu'à 30 000 pieds, les conséquences n'auraient pas été les mêmes... ?

    Mais je le croyais plus bas, c'est vrai.

    N'empêche, le 737 Max reste une purge :angry:

  8. Il y a 1 heure, Titus K a dit :

    On en parlait justement :

     

    @Titus K a partagé un article sur le fil de la marine Italienne, où on trouve cette citation...

    Citation

    Prendre des photos du F35 de dos est totalement interdit. C'est ce que souhaite la société de production américaine Lockheed Martin. Au centre du moteur se trouve un composant que les concurrents et les puissances hostiles aux États-Unis ne devraient en aucun cas voir.

    Une mauvaise traduction, qui veut plutôt dire "l'appareil est centré autour de composants...", ou alors il s'agit d'un boitier magique ?

  9. il y a 46 minutes, capmat a dit :

    Pourquoi aller courir après des programmes de défense très complexes a élaborer, accumulant les délais et les surcouts, nocifs pour la notoriété, pour placer quelques dizaines d'exemplaires ?

    Pour bénéficier de subventions d'état utilisable à terme dans la branche civile ?

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  10. Il y a 12 heures, Rob1 a dit :

    Non, et alors ? :biggrin:

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    Le Point : Que retient du film de Ridley Scott un spectateur qui ne sait presque rien de Napoléon ?

    Patrice Gueniffey : Il retiendra qu'il est un fils de la Terreur révolutionnaire – d'où ce début où il aurait assisté à l'exécution de Marie-Antoinette, l'une des multiples erreurs historiques du film, alors qu'il était au siège de Toulon – qui a terrorisé ensuite toute l'Europe. D'où le bilan final des morts – totalement fantaisiste – donné lors du générique de fin. Rien sur l'homme politique, le bâtisseur, rien sur le géopoliticien, rien sur l'homme de pouvoir, le manipulateur implacable, insensible, caractéristiques qui ne sont pas à son avantage, que ce réalisateur aurait pu essayer de restituer puisqu'il n'aime visiblement pas Napoléon. La seule exception est une brève scène avec l'empereur François d'Autriche que l'on ne saisit pas si l'on n'est pas au fait des enjeux politiques. Pour le reste, nous avons droit à la caricature d'un ambitieux, l'ogre corse, rustre renfrogné, doublé d'un mufle avec son épouse, Joséphine. Au fond, Ridley Scott renoue, involontairement peut-être, avec la vieille caricature qui a été faite de Napoléon juste après sa chute, venue de la Restauration ou de l'ennemi anglais au moment du Congrès de Vienne. Il n'est guère servi, il est vrai, par un Joaquin Phoenix trop âgé pour le rôle qui, du début jusqu'à la fin, affiche un regard vide et une mine sombre. Comme le soulignait Mme de Staël, Napoléon fut célèbre, au contraire, pour son regard de glace et son sourire très séduisant.

    Est-ce au fond le film d'un Anglais sur l'un des héros français controversés ?

    On peut raisonnablement le penser tant il rabaisse systématiquement le personnage. À 24 ans, lors du siège de Toulon, il en fait un pleutre. Lors du coup d'État du 18 Brumaire, il le ridiculise en le faisant se battre et tomber comme un vulgaire garnement. Lors de la campagne d'Égypte, il le fait bombarder les pyramides – ce qui ne fut jamais le cas – alors qu'il emmena des dizaines de savants pour étudier cette civilisation. Lorsqu'il dicte une lettre, il a l'air hésitant, stupide, alors qu'il épuisait ses secrétaires à dicter. Lors du sacre, il n'est pas à agiter la couronne comme s'il avait gagné à la tombola. Et le tout est à l'avenant. Il le rabaisse tellement qu'il donne à croire que Joséphine – incarnée du reste par une excellente actrice, manière peut-être de renforcer ce renversement – lui était supérieure au point de conclure que, la prochaine fois, ce serait elle l'empereur. Certes, la femme est l'avenir de l'homme, mais en souscrivant à une telle vision woke de l'Histoire, Ridley Scott ne se rend pas compte de l'absurdité logique à laquelle il parvient : comment un tel personnage aussi benêt, aussi médiocre et ridicule, serait arrivé à écrire une telle destinée.

    Napoléon, qu'on l'aime ou pas, est un personnage sorti de l'Antiquité, largement au-dessus de son époque. Sa vie donnait l'impression qu'un metteur en scène se cachait derrière, faisant tout pour qu'elle soit spectaculaire. Or, ces scènes sont absentes. Par exemple les flambeaux qui illuminent la nuit la veille d'Austerlitz, ou le passage de la Bérézina. Pourquoi avoir réduit la campagne d'Égypte à un grotesque face-à-face entre le regard éteint de Joaquin Phoenix et le regard vide d'une momie ? Quant à la mise en scène de la guerre, on ne peut imaginer résultat plus conventionnel et plus plat. La preuve que ce film est d'un Anglais est que la séquence la plus réussie est consacrée à Waterloo et à la revanche de Wellington, promu héros de la fin du film. Battus traîtreusement à Toulon, les Britanniques prennent leur revanche et viennent punir le crime. Ils ouvrent et referment le film, ils jouent le rôle du Commandeur dans Don Giovanni. C'est un film contre Napoléon, lequel, certes, ne mérite pas que des compliments, mais sans nuance ni intelligence. Ce film très antifrançais et très pro-Anglais n'est pourtant pas très « anglais » par son esprit, car les Anglais n'ont jamais marchandé leur admiration pour leur ennemi, d'autant plus enclins à le considérer avec respect qu'ils avaient fini par le battre.

    Mais n'est-ce pas aussi mission impossible de faire un film sur Napoléon ?

    Si Kubrick y a renoncé, c'est que cela devait l'être. Je crois qu'il est impossible de traiter avec un minimum de subtilité une vie aussi riche en 2 h 30, et même en 4 heures. Napoléon est un héros universel, avec sa part de lumière et sa noirceur. Il est impossible d'en faire le tour en un seul voyage. Né dans une petite île, il a fini sur un caillou, mais dans l'intervalle il a rempli le monde de son nom. Sans doute faut-il renoncer à embrasser la totalité de cette vie. Le seul film réussi, à mes yeux, demeure à ce jour Monsieur N., d'Antoine de Caunes, une fiction qui montrait un Napoléon captif à Sainte-Hélène, vaincu, amer, refusant la culpabilité, rejetant la faute sur tout le monde. Là, le portrait était creusé, consistant.

     

    Bon, on ne peut pas dire que czt avis donne envie de voir le film... Dommage, j'avoue que j'avais dans l'idée de me laisser tenter, je vais attendre d'autres retours.

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    Gripen

    il y a une heure, FAFA a dit :

    Es-tu certain que le Super Hornet n'a pas d'aérofrein ?

    Il me semble que ceux-ci se trouvent dans le prolongement des Apex.

    En tout cas, ça y ressemble...

    1217358.jpg?v=v40

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  11. Il y a 1 heure, LePetitCharles a dit :

     plus grande rapidité de ravitaillement (débit supérieur). 

    Le "probe and drug" du Rafale avec un débit supérieur à la perche du F-35 ?

    Ça n'est pas l'avantage principal de cette perche, le débit ???

     

    Ou alors c'est le ravitaillement au sol ?

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