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  1. Citation

    Après dans mon souvenir les FREMM étaient sensées avoir un double équipage... mais je me suis pas mal rouillé ces derniers temps...

    Non pas de double équipage FREMM ni les BPC. Le double équipage permet d'augmenter le nombre de jour en mer mais le rapport n'est pas non plus mécaniquement proportionnel. Si un navire tient avec un équipage normal 150 jours par an (exemple) un double équipage ne portera pas sa capacité à 300 jours en mer.

    Il faut prendre en compte les besoins importants d'entretien à quai, en cale sèche, l'entrainement, l'intégration des nouveaux etc. L'objectif d'un navire de guerre disponible pour naviguer la moitié de l'année soit 180 jours est déjà très élevé en comparaison des standards actuels.   

  2. Citation

     

    Mais probablement que les FLF vont parallèlement descendre de leur prétendu 1er rang, où elles ont été bombardées lors du pénultième livre blanc au fur et à mesure de l'arrivée de vrais navires de 1er rang de surcroît à deux équipages ?

     

     

     

    C'est probablement la solution qui sera adaptée. Même si l'apport des FLF dans ces missions sera bénéfique en rapport des capacités des A69 (plus grand rayon d'action et endurance, plus d'armement pour les escortes ou les zones de conflit, présence d'un hélicoptère) on va quand meme connaitre une diminution importante du nombre de navire car avec 5 FLF pour remplacer 9 avisos vieillissants le nombre n'y est pas. Et la marine souffre beaucoup de ce phénomène de réduction constante des coques disponibles, car les navires n'ont pas le don d'ubiquité. 

    Quand à l'armement, le 20 mm reste quand même le minimum syndicale envisageable. Ok la mode est aux navires civilisés et cheap parce que l'Etat ne veut pas mettre un rond sur la table mais même les FS classe Floréal qui rentraient déjà dans cette perspective et étaient assez peu armées pour des bâtiments de cette taille emportaient une paire d'exocet, une tourelle de 100 mm, 2 canons de 20 et 4 mitrailleuses de 12,7. 

    En comparaison des grosses unités de premier rang ca ne couterait pas non plus grand chose d'armer décemment nos futurs navires de 2nd rang/surveillance. 

  3. A terme leur position à Marea me semble quand même intenable. Car les kurdes sont loin d'être copains avec eux, et même si les rebelles arrivent à rouvrir la mince route qui relie Azaz a Marea elle sera sous le coup constamment d'être coupée par l'EI. Une vraie plaie à défendre un front comme ca. Ils ferait mieux d'évacuer vers Azaz et de livrer la ville de Marea aux kurdes qui disposent d'un front bien plus cohérent et facile à défendre. 

  4. Surtout qu'on annonce depuis quelques mois un contrat imminent avec l'Egypte pour 2 Gowind 2500 de plus, l'Adroit et un autre patrouilleur. Si l'Egypte signe la volonté de la marine ne pèsera pas pour grand chose ... 

  5. Citation

    Tu es sérieux quand tu dis qu'une brigade aurait suffit à finir la question en 6 mois ? 

    Je voulais dire qu'un déploiement au sol des russes aurait permis de donner au camp loyaliste qui s'appuie sur une grande partie de la population aujourd'hhui (les zones EI sont très faiblement peuplées, des millions de syriens ont quitté le pays, et les réfugiés sont en grande majorité dans les zones loyalistes considérées comme "relativement sures") de prendre un ascendant décisif ces derniers mois qui aurait permis de négocier enfin en position de force pour le régime.

    Comme le dit G4lly la situation est militairement très différente en Syrie comparée à celle en Irak.  Au début de l'année les rebelles étaient au bord de l'effondrement, une brigade blindée de 5000 / 6000 hommes aurait probablement suffit avec l'aviation et le gros des forces syriennes et leurs alliés iraniens et libanais au sommet de leur déploiement pour briser définitivement les rebelles dans ce coin nord ouest qui est le centre de gravité du conflit syrien. Les distances sont très faibles, et les combattants en réalité très peu formés, armés et nombreux, on parle en ce moment d'environ 5000 / 6000 rebelles pour l'entière zone d'Alep (qui est la zone la plus concentrée en combattants rebelles de tout le front), soit vraiment pas grand chose. Certes entre eux quelques missiles AC et véhicules blindés rafistolés permettent d'entretenir une guerre de position larvée, mais rien qui ne pourrait réellement entraver l'action d'une grande unité moderne occidentale correctement soutenue et employée. Gageons également qu'une intervention aussi lourde avec les bombardements et les victoires aurait probablement fait douter plus d'un djihadiste et on peut imaginer des désertions massives en "voyant que c'est foutu".

    Une fois les forces actives rebelles détruites, l'occupation du terrain aurait été problématique mais les russes auraient poussé pour une négociation avec le régime en position de force. Il s'agit de mettre le camp loyaliste dans une situation où il puisse négocier en position de force, et où il doive tout de meme respecter les vaincus sans pouvoir les terroriser. Tant que les rebelles ne sont pas vaincus ils ne négocieront pas de la sorte (on les comprend bien!) et Assad non plus ne négociera pas. C'est la situation actuelle, et on voit bien le résultat. 

    Donc non bien évidemment une brigade n'aurait pas permis de régler la situation en 6 mois, mais elle aurait probablement permis de mettre le camp loyaliste dans une position décisive pour négocier. Et une fois le processus de négociation il serait resté le cas EI, mais bon je ne lui donne pas un grand avenir si il devait faire face à l'ensemble des forces du régime et à ses alliés. D'ailleurs au début de la trêve lors de la reprise de Palmyre l'EI était sur le reculoir face à l'ensemble des forces syriennes. Ce n'est que l'attaque d'AN et des rebelles dans le dos de la SAA à Alep et Hama/Homs qui lui a donné du répit. Belle inversion des rôles d'ailleurs. 

    Je ne pense pas qu'on arrivera comme au Liban à une cristallisation du conflit entre belligérants épuisés en Syrie et que donc une négociation innée soit la clef. Un des camps devra être en position de l'imposer à l'autre pour que ca marche. Toute la question sera que ce camp ne soit pas trop en situation de supériorité pour qu'il doive considérer raisonnablement son adversaire (et là c'est le rôle des puissances qui les soutiennent d'intervenir). La Russie a commis une erreur en pensant que cette situation était arrivée, les camps ne sont pas encore murs pour un cessez le feu.

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  6. Ca leur apprendra à ne pas avoir déployé une brigade blindée complète pour règler la question en 6 mois et d'avoir levé le pied avant que le job soit fini. 

    Plus sérieusement plusieurs sources font état de divergences profondes entre les russes qui souhaitent dès à présent privilégier l'option diplomatique et les iraniens qui souhaitent continuer sur la lancée des 6 derniers mois et gagner militairement de façon décisive contre les rebelles dans la région d'Alep et l'EI dans le centre de la Syrie.

    Le régime syrien se retrouve un peu pris au centre et la relative inaction de la SAA et de ses alliés ces dernières semaines face au regain d'activité des rebelles à Alep, au nord d'Hama et au nord de la proche à Homs semble bien confirmer la dépendance à l'allié russe pour toute offensive majeure. Certes des gains importants ont été réalisés dans la région de Damas et l'EI a été repoussé de l'axe Homs - Palmyre mais aucun succès dans la région nord-ouest (Idleb - Alep) qui est le véritable point de gravité du conflit. Alors que la SAA était sur le point de déboucher sur Jisr depuis les montagnes toute activité est stoppée et suite aux offensives victorieuses au sud et au nord d'Alep idem, voire même des forces du régime sur la défensive, dont les positions au sud sont grignotées ... 

    Peut-être que les russes ont fait une erreur en n'appuyant pas plus, alors que fondamentalement au point où ils étaient engagés ca n'aurait pas changé grand chose. Peut-être que leur confiance dans le règlement diplomatique a relevé d'une vision un peu (trop) naïve, ou bien que cette posture permet de gagner du lest avec l'occident au niveau des tensions internationales en ce moment. En tout le retrait relatif et la pause opérationnelle qui ont suivi laissent clairement des marques coté syrien ... 

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  7. Citation

    Résultat si tu t'approche des terres. que l'ennemi dispose de ravitailleur et de guet aéroporté, si en plus il dispose de gros chasseur furtif ... tu risques de prendre cher.

    Oui mais ce n'est pas la PA qui va chercher à détruire les objectifs côtiers, le PA est là pour assurer la domination en haute mer. Ce n'est pas parce qu'il peut aussi faire du bombardement depuis la mer que c'est son rôle. Les Ohio conventionnels et les SNA américains, de même que les escorteurs qui pourront davantage se rapprocher se chargeront d'envoyer quelques centaines de missiles de croisières pour détruire les radars, postes de commandements, batteries et bases aériennes qui sont constamment observées. Quelques jours à ce rythme et ca ne sera plus vraiment un problème pour que le PA s'approche des côtes ... 

     

  8. Citation

     

    Sauf qu'en général la plupart de ces missiles ont une portée efficace inférieur a celle de l'aviation embarquée du GAN.


     

    De quoi parle-t-on? Du rayon d'action des appareils ou de la portée des armes embarquées? Il faut aussi mentionner que les sous-marins américains peuvent préalablement en toute impunité déclencher une frappe de saturation contre les batteries chinoises à terre et les postes de commandement avec les Tomahawks pour les détruire avant l'intervention de l'aviation embarquée pour traiter le reste.

    Plus j'y réfléchis moins je vois de moyens pour les chinois, ou un autre pays potentiellement adverse (russie exceptée et encore ...) de détruite un GAN US!

  9. Je suis bien d'accord avec vous l'article est un peu tiré par les cheveux sur les capacités de ces nations à détruire un GAN. Par contre elles peuvent interdire à son aviation embarquée d'approcher de leurs côtes avec des batteries terrestres sol-mer supersoniques qui maintiennent le PA éloigné, des batteries sol-air d'interdiction etc. Ce sont des capacités de défense et d'interdiction, pas vraiment offensives. Au final ces pays qui dépendent vitalement des flux maritimes (cf la Chine) pour leur approvisionnement ne pourraient pas controler la haute mer et les détroits maritimes et seraient rapidement mis à genoux du fait de leur déficience en matière première et énergétiques. 

    D'un autre coté il faut se rappeler que nos bons vieux SNA classe rubis réputés pour leur discrétion et la qualité de leurs équipages ont par deux fois l'année dernière fait preuve d'une grande efficacité en exercice contre des GAN US et auraient pu envoyer par le fond quelques dizaines de milliers de tonnes estampillées US Navy. Le sous-marin reste le seul outil, avec peut-être l'aviation navale à très long rayon d'action mettant en oeuvre et en nombre conséquent des missiles de croisière très rapides, capable de mettre en danger un GAN. Et je ne vois que les russes qui pourraient avoir aujourd'hui une chance de couler de cette manière (soum) un GAN US. Sous peine que tous les facteurs tactiques soient favorables. Bref c'est loin d'être gagné ... 

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  10. Citation

    Constat : les A69 sans plate-forme avia font le job de PHM, voire sont overkill.

    Ils ne font pas à proprement parler des missions de surveillance type Action de l'Etat en Mer (police des pêches, patrouille, anti narco) comme les FS mais plutot des déploiements constants dans le cadre de missions plus "militaires". Type Corymbe, Atalante, exercices conjoints avec les marines alliées, escorte du BPC, missions de reconnaissance côtière etc. Bien que parfois quand on en a besoin ils peuvent être amenés à remplir des missions de surveillance et d'AEM parce qu'on a pas trop le choix. L'appellation de Patrouilleur de Haute Mer ne veut pas dire grand chose en soit. 

    Certes une partie de l'armement a été démontée : Exocet, torpilles, mais ils restent bien pourvus pour des navires de patrouille en comparaison des unités modernes : 100 mm, 2*20mm, des 12,7, sonar, radars de guerre etc. Un bâtiment moderne avec les équipements équivalents couterait assez cher pour pas grand chose si c'est pour faire des missions de surveillance et de patrouille selon les standards actuels. D'un autre côté l'absence d'hélicoptère embarqué se révèle préjudiciable pour ces missions. Donc dire que les A69 sont overkill oui et non ... 

    On peut d'ailleurs ajouter que ce sont des bâtiments légers qui ont été pensés pour faire la chasse au soum soviétique sur le plateau continental atlantique au large de brest ou en méditerranée et que leur endurance à la mer est plutot faible du fait du tonnage limité et qu'ils réagissent assez mal pour l'équipage à la grosse mer! 

    Pour les B2M ce sont clairement des navires qui rempliront des missions civiles, et les missions les plus civiles du spectre de l'AEM. Mais dès qu'il y aura une menace même légère on ne pourra pas les employer. Dans ce cas il est d'ailleurs plus probable qu'on envoie une FS et que le B2M dans le même temps reprennent les missions temporairement de la FS. 

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  11. Citation

    BAM c'est pas chez nous mais en Espagne  BAM (Buque de Acción Marítima)

    C'etait un exemple pour illustrer le type de batiment qui pourrait remplacer à terme nos A69 et FS. 

    Citation

    Par contre le remplacement des 9 Avisos (et dans la foulée les FS) va devenir urgent et pour l'instant rien de neuf sur le soleil. Alors soit on réduit la voilure et on ne les remplace pas.

    Comme j'ai dit plus haut, on ne remplacera pas les avisos par une nouvelle classe mais par les FLF et on attendra le début 2030 et la fin de vie des FLF et des FS pour une nouvelle classe de grands patrouilleurs océaniques de 2500 / 3000 t. je pense. 

    Bref tout ca pour dire qu'on est pas prêt de voir les remplacants de nos avisos qui rendent de grands services aujourd'hui! Et si on s'oriente bien vers la solution que je décris pour les années 2020/2030 on devra faire face à une diminution du nombre de navires qui va être problématique pour les missions de la marine en perdant 4 unités (- 9 A69 + 5 FLF) sur ce segment.

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  12. Citation

    Pourquoi pas. Mais, pour les "petits" les PLG sont une bonne base.  Pour les "grands"  , ma "référence" c'est les BAM de l'Armada (dans les 150 millions, armés)  20 nds,  2400 t,  hélico, possibilité de rampe pour les embarcations ou conteneurs missions 1 x 7 6, 2 x 35  accueil supplémentaire 20 Commandos ou Fus  + détachement hélico, accueil 80 personnes pour 48 h;   la même plateforme peut servir pour un bâtiment base plongeurs, un hydro (armement et configu différent, bien sur)  Avec ça, un truc dans le genre, tu peux avoir des patrouilleurs hauturiers, des remplaçants pour les FS, remplacer les BBP,  les Hydro... 

    En fait le programme BASTIMAR (et son avatar aujourd'hui PLG) remplacera les bâtiments les plus légers : P400, PSP etc. Avec un besoin global de 10/15 patrouilleurs. Mais le besoin de remplacement sur le segment FS (6 exemplaires) et Avisos (9 exemplaires) demeure et n'a pas de remplacant. Les BAM devraient donc remplacer ces deux catégories de bâtiments qui sont indispensables à nos opérations aujourd'hui. 

    Ce qui va probablement arriver c'est que les FTI dans la prochaine décennie vont remplacer les FLF comme frégates de 1er rang pour atteindre le format à 15, les FLF vont elles remplacer au fur et à mesure les Avisos qui seront retirés du service à partir de 2020 et les FS serviront jusqu'en 2030 (30 ans). Et à l'horizon 2030 il faudra un programme pour remplacer les FLF et les FS, un bâtiment de 2nd rang au potentiel océanique qui s'apparente effectivement aux BAM

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  13. Citation

    Pour la modernisation des FLF pourquoi ne pas envisager le sea-ceptor de MBDA. Je sais que c'est plutôt anglois  mais le rapprochement sur certains missiles entre la MN et la RN est en train de se faire sur l'ANL par exemple. Et il est quad packable. On va hurler sur le budget c'est un fait mais il suffit de 8 VLS pour en avoir 32 prêts à l'action. Voir ensuite l'intégration avec les systèmes de combat du navire.

    Il faudrait y associer les moyens de détection et de conduite de tir également, et c'est là que l'addition se corse. Surtout sur ces frégates qui ont déjà dépassé le cap de la moitié de leur vie opérationnelle. De plus la menace la plus pregnante si on écoute le CEMM ce n'est pas tant l'AA mais plutot l'ASM. Et c'est surtout pour leur absence totale de moyens de lutte ASM que sont critiquées les FLF. Pas sur qu'il faille dépenser x centaines de millions sur des missiles AA ... Si c'est juste pour l'autoprotection une pièce SADRAL en plus des crotales à la limite ... 

    Une refonte légère avec l'adjonction d'un sonar de coque, d'un hélico ASM et d'une paire de tubes LT règlerait la majorité des critiques émises, ne couterait pas très chère, et procurerait ainsi 5 escorteurs crédibles de plus. 

  14. Ne serait-il pas pertinent d'avoir ce genre de navire dans les autres territoires ultra-marins, comme la Reunion (rayonnement sur Mayotte et les Eparses), la Guadeloupe (rayonnement sur Saint Martin, Saint Bart, la Martinique), eventuellement la Nouvelle Caledonie?

    Ces patrouilleurs font l'objet d'un programme particulier pour deux raisons : 

    - Les bas fonds de leur zone d'évolution autour de la base navale a imposé des patrouilleurs avec un très faible tirant d'eau, contrainte que n'auront pas les patrouilleurs des autres DOM-TOM comme la Réunion etc. 

    - La proximité de la zone de lancement stratégique du centre spatial guyanais imposait un renouvellement rapide de ses moyens de sécurisation maritime. Les autres DOM-TOM n'ont pas de tels arguments de "priorité" à faire valoir si je puis dire, et le renouvellement de leurs moyens de patrouille n'a donc pas été jugé aussi pressant. 

    Enfin le cadre budgétaire étant assez serré la Marine semble vouloir privilégier de petites séries de batiments par à coup, qui auront des équipements et une architecture souvent commune car les mêmes chantiers devraient les réaliser, plutot qu'une grosse série de 10 - 15 patrouilleurs qui l'engagerait trop financièrement sur le moment. 

    Mais oui dans l'absolu les autres DOM TOM ont un besoin avéré de nouveaux moyens de patrouille maritime. 

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  15. Citation

    Ben si... Un fonctionnaire est ténu de suivre la ligne et les ordres du gouvernement en place.

    Citation

    le général introduit la problématique du "traitement pénal"  textuellement : "les auteurs des atteintes aux biens, bénéficient d'un traitement pénal qui leur permet de continuer à exercer leur activité, ce qui fait monter les chiffres de criminalité"...  

    Premièrement si un fonctionnaire est tenu de suivre la ligne politique gouvernementale, il est aussi tenu de dire la pleine vérité aux députés qui disposent du pouvoir de controle parlementaire de l'action gouvernementale. Le général n'a pas dévié dans son action de la ligne et des ordres du gouvernement. Il a également dit la vérité sur la situation aux députés qui lui ont demandé de leur faire un rapport. 

    Quant à la problématique du traitement pénal, si elle dépasse le périmètre opérationnel de la gendarmerie elle reste néanmoins fondamentale pour l'appréhension dans sa globalité de la question de sécurité. Le général ne fait que constater que les carences de la politique pénale constituent une pression forte sur la gendarmerie et ses missions. 

    Sur la forme comme sur le fond le général ne commet donc pas une faute caractérisée. Si ensuite des politiques se sentent visés ce n'est pas étonnant. D'ailleurs la médiatisation de cette affaire n'est pas innocente, et surement pas l'oeuvre du général. La suite c'est l'engrenage qui se met en place. Mais le général reste dans son rôle de directeur opérationnel de la gendarmerie et ne commet pas de faute quand il explique à la représentation nationale les facteurs critiques qui influent sur l'activité opérationnelle de son institution. 

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  16. Les troupes du régime ont entièrement repris le controle des champs pétroliers de Shaer dans la nuit. Cette situation a néanmoins illustré le danger que constitue cette poche de l'EI dans la région orientale de Homs/Hama sur les arrières de la route qui relie Homs à Palmyre. Tant que cette région ne sera pas reprise à l'EI ces terroristes pourront toujours menacer les voies d'approvisionnement du régime vers Palmyre ou Alep. Il serait temps que la SAA s'en occupe, avant même de pousser davantage vers Deir Ezzor, surtout que l'opposition semble y être beaucoup moins importante qu'au nord d'Alep ou qu'a l'est de Palmyre. 

    https://www.almasdarnews.com/article/breaking-syrian-army-fights-back-isis-east-homs/

    Dans la région de la ghouta orientale la SAA a également fait des progrès notable en s'emparant de Rakabiyah. L'assaut serait également en train d'être donné à Al Asafir dans la but de réduire définitivement la poche sud qui s'est formée. 

    Syria_Battle_for_Eastern-Ghouta_May_3.pn

  17. Citation

    Le 2S4 de 240 mm. Il serait utile en Syrie je pense

    Il est utilisé en Syrie, la SAA en possède quelques exemplaires et les russes ont livré des munitions. Il a notamment servi à la reprise de la ville d'Homs. Certaines sources disent qu'il a aussi servi dans la région de Damas. A Alep il ne serait pas de trop malgré ses effets dévastateurs bien souvent sur la population civile. Rien ne remplace une telle puissance de feu actuellement ... 

  18. Citation

    A priori le contrat Australien tend a invalidé l'idée qu'un SSK AIP moderne couterait moins cher que le meme SNA moderne. Si quelqu'un a le cout unitaire barracuda nuke vs barracuda conventionnel ça serait intéressant. On ne parle pas ici d'un vieux kilo avec une génératrice diesel et des batterie au plomb ... mais d'un bidule avec une pile a combustible, plusieurs jour d'immersion a vitesse soutenu etc. Franchement je vois mal nos sous marinier abandonner leur performance en immersion - endurance et vitesse combiné - pour faire des économie de bout de chandelle sur une chaufferie nucléaire, ils préféreraient surement se priver d'un sous marin plutôt.

    Je ne parlais pas du Barracuda shortfin proposé aux australiens mais du scorpène qui est beaucoup plus petit et compact (1500 / 2000 t), dont le design est largement éprouvé, qui n'embarque pas de missile de croisière, et qui est doté du système AIP Mesma. Ce sous-marin est largement reconnue pour ses qualités opérationnelles de discrétion/détection et d'endurance à la mer, en témoigne son succès à l'export. Il se négocie avec l'AIP autour de 500 millions d'euros en prix unitaire (soutien non compris). A titre de comparaison le prix unitaire du Barracuda est aujourd'hui de 1,1 / 1,2 milliards. Quant au soutien et aux couts de vie du navire, les SNA coutent généralement plus cher en raison des normes extremements complexes et contraignantes qui concernent leur propulsion nucleaire. Enfin l'équipage d'un Suffren est 2 fois plus gros que celui d'un Scorpène, et quand on sait combien coute le personnel sur la vie d'un navire ...

    Les russes sont particulièrement contents des dernières séries de kilo entièrement modernisés sortis ces derniers mois des chantiers de la Baltique, la série 636.M. Après si tu parles des vieux 877 des années 80 jamais modifiés c'est sur ...

    Citation

    Je pense que du point de vue de l'etat major ouvrir la porte au soum conventionnel comporte un risque...on aurai vite fait de passer de 6sna et 2-3 ssk aip a 4sna et 2ssk aip...

    Oui c'est un risque. Et c'est bien pour ca que je maintiens que le SSK doit bien être un complément de nos 6 SNA et pas en remplacer une partie. 

    Citation

    juste pour faire des ronds dans l'eau autour de Toulon ou de Brest de manière irrégulière. Je préfère encore investir dans un seul SNA en plus que d'acheter 2 sous-marins classiques. Surtout si on parle de couvrir nos territoires dans le Pacifique.

    Citation

    Quelles missions la France fait qui ne nécessite pas un SNA ... j'aimerai qu'on me les énumère sérieusement. Combien de temps passe nos SNA a patrouiller au abord de Toulon ou de Brest?! 1% du temps? moins? Patrouiller en eaux littorale près de ses bases ce n'est pas vraiment une mission dans lequel un sous marin est indispensable!!! 

    Nos 6 SNA sont en nombre trop juste pour remplir les missions qui leur sont confiées, en témoigne notamment l'interruption forcée de plusieurs de ces missions lors d'Harmattan car la protection du PA et les missions clandestines et de renseignement sur le littoral consumaient toutes nos capacités dangereusement. Toute mission qu'on pourrait pleinement confier à un Scorpène libèrerait le potentiel de nos SNA pour le reste. Il pourrait aussi grandement soutenir et épaulé nos SNA en nombre restreint. Il aurait eu toute sa place en Libye par exemple, ou lors d'une intervention en Syrie, globalement en Méditerranée. Il peut également remplir les missions de protection de Brest, et aller jusqu'au Golf de Guinée ou dans les Antilles. Nos SNA seraient plus libres de remplir leur mission essentielle qui est la protection du GAN ou du GAM, et les déploiements longue durée longue distance. On pourrait même aller jusqu'à faire accompagner ces groupes par 2 SNA ce qui serait une belle plus value, surtout si ils tirent des MdCN, voire si l'escadre ne part pas trop loin la faire accompagner d'un SNA et d'un SSK. 

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  19. Il n'a pas forcément tort sur ce sujet la Cornut Gentille : il ne remet pas en cause la pertinence du SNA mais plutot celle de la doctrine qui veut que nous n'ayons que des SNA. Est-ce réellement efficient d'utiliser un SNA océanique pour patrouiller aux abords des approches maritimes nationales (Brest et Atlantique, Toulon et la Med occidentale)? 

    Etant donnée l'importance de notre domaine maritime et le rôle que nous entendons toujours jouer dans le monde notre flotte de 6 SNA est effectivement très faible. Pourquoi pas commander quelques Scorpène qui coutent 2 à 3 fois moins cher que les Suffren pour remplir ces missions et préserver le potentiel océanique de nos SNA, le tout à moindre cout? 

    Nous avions par le passé des sous-marins conventionnels et des nucléaires, et beaucoup de pays conservent les deux types : russie, chine, inde...

  20. Attendons de voir la négociation, rien ne dit qu'un certain nombre de ces sous-marins ne sera pas construit à Cherbourg. DCNS a proposé plusieurs solutions industrielles : 

    • construction entièrement en France avec comme avantage un prix très contenu et des livraisons rapides, mais comme désavantage peu de retombées économiques en Australie.
    • construction partagée entre France et Australie avec les premières unités construites à Cherbourg pour les livrer rapidement en attendant la montée en puissance de la chaine de production australienne. 
    • construction totale en Australie : grosses retombées économiques pour les australiens mais de longs délais de livraison dus à la nécessite de mettre en place la chaine de production et couts très importants pour batir l'outil industriel. 

    Au final peut-être que l'option 2 sera retenue, et ils seraient contents à Cherbourg, meme pour 2, 3 ou 4 sous-marins!

  21. Citation

    D'après G4lly les russes aussi ont cette crainte, d'où leur refus de support et la volonté de pousser le régime à continuer à se battre en priorité contre l'EI.

    Certaines sources disaient aussi que les russes et les iraniens ne voulaient pas lancer une offensive de grande ampleur médiatisée sur la ville d'Alep en pleine négociation à Geneve. Maintenant que les négociations ont été suspendues et semblent avoir plutot échoué les russes et les iraniens ne peuvent plus être accusés de faire capoter l'opération si ils lancent une grande offensive. Or les syriens ne peuvent se passer pour cette offensive de l'assistance des russes et des alliés chiites. A voir donc dans les prochaines semaines si la question de l'offensive à Alep ne se repose pas ... 

    Les syriens ont cependant repositionné leurs forces à Lattaquié pour enfin prendre Kabani et surtout dans la région orientale de Homs contre l'EI. Ils y ont obtenu d'assez bons résultats récemment en continuent de progresser vers Der Ezzor, ils sont aux portes d'Arak et de l'aéroport T3. Plus au sud la SAA a également débordé le dispositif de l'EI après Qaryatayn et s'approche du croisement stratégique de Busairis. Enfin dans les massifs montagneux au nord de Palmyre la SAA continue d'aérer son dispositif. De son côté l'EI s'est à nouveau cassé les dents sur la défense de la SAA à Deir Ezzor après avoir lancé cette semaine de nombreux assauts et subi de lourdes pertes. 

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  22. Citation

     

    Est-ce que l'on peut imaginer 3 niveaux : section TP / 417/ 600  ;  compagnie TP / x / 1000m  ; régiment /  TE / 12,7... ? 


     

     Jusqu'ici c'était un gros avantage pour le chef de section d'avoir à sa disposition directe un moyen d'agression longue portée, mais aussi d'observation, avec les deux TP rattachés au groupe de commandement. De même les TE ne sont plus dans les compagnies d'éclairage et d'appui mais ventilés au sein d'un groupe de la section d'appui des compagnies, encore une fois à disposition directe du chef de compagnie. Regrouper ces éléments à des niveaux organiques supérieurs et centralisés alourdirait pour leur capacité d'emploi. 

    Par contre il y a vraiment une reflexion à mener en France sur la doctrine et l'emploi des TE, sur le modèle de ce qu'en font les américains notamment.

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