Pousse allemand
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il y a 33 minutes, Alexis a dit :
Un témoignage intéressant, celui d'un Français revenu de la Légion internationale formée en soutien de l'Ukraine après avoir assisté au bombardement de la base de Iavoriv dans l'ouest de l'Ukraine
« C’était un suicide de rester, sans armes, sans munitions » : un Français raconte le bombardement de la base militaire de Iavoriv
Alain Beigel, 57 ans, venait de rejoindre la légion internationale formée à l’appel du président Volodymyr Zelensky lorsque la Russie a frappé, le 13 mars au matin, ce camp situé non loin de la Pologne. « Le Monde » a recueilli son témoignage.
Encore sous le choc, Alain Beigel ne se considère ni comme un « héros », ni comme un « survivant ». Il est pourtant un peu des deux à la fois. Cet homme de 57 ans, cinéaste de profession, a vécu l’enfer lors de son rapide passage dans la légion internationale en cours de constitution en Ukraine. Il fait partie des quelques Français présents sur la base militaire de Iavoriv, lors de son bombardement, dimanche 13 mars, par des missiles russes – l’attaque aurait fait 35 morts, d’après les autorités ukrainiennes, 180, selon le ministère russe de la défense.
Alain Beigel est arrivé la veille sur les lieux pour s’engager aux côtés des soldats ukrainiens, en réponse à l’appel du président Volodymyr Zelensky. Portant de fines lunettes rondes et noires, il se dit scandalisé par « l’agression fasciste de Poutine contre un pays souverain, une jeune démocratie en train de s’émanciper d’un passé soviétique très lourd ». Par « romantisme » sans doute, et aussi par « souci d’être utile », ce volontaire a quitté Paris, contre l’avis de ses proches, sur un vol pour Cracovie, avant de rejoindre en train la frontière ukrainienne. Un minibus l’a alors amené sur la base de Iavoriv, en compagnie d’un Anglais, d’un Espagnol et d’un Néo-Zélandais.
Avant l’invasion russe, l’immense site, bien connu de Moscou pour avoir abrité une base soviétique du temps de la guerre froide, était ces dernières années associé à l’OTAN afin d’y entraîner l’armée ukrainienne. Il sert aussi depuis le début de la guerre de centre de recrutement des volontaires étrangers. Avant de signer « pour toute la durée de la guerre », samedi, Alain Beigel avait bien eu quelques hésitations sur sa condition physique ou son aptitude au combat, vite emportées par « la fraternité » perçue dans la journée entre les volontaires, qu’ils soient américains, polonais, britanniques ou français.
Pas loin de la soixantaine, aucune expérience militaire, beaucoup de bonnes intentions, du courage.
... Du bon sens aussi, quand il a compris dans quoi il s'était fourré ! Je suis content pour lui qu'il soit de retour au pays, il n'avait rien à faire là-bas.
Je crois qu'on a là un exemple clair des raisons pour lesquelles seuls des militaires expérimentés peuvent ne serait-ce qu'envisager de rejoindre une troupe de volontaires étrangers pour une guerre "de haute intensité".
Et quand je dis "envisager" je ne prétends absolument pas que ce serait raisonnable. Je pense exactement le contraire. Mais s'agissant de gens sans expérience aucune... il doit être évident qu'ils n'ont rien à faire là-bas.
Je pense qu'il faut surtout le mental pour ça. C'est à dire avoir conscience au moins partiellement de ce à quoi tu t'engages.
Le second point le plus important à mon avis c'est la condition physique. 57 ans même avec une expérience militaire tu peux être utile mais franchement en unité combattante j'ai des doutes à moins d'avoir conservé une hygiène de vie irréprochable et tiré le gros lot à la loterie génétique.
Dans tous les cas ces brigades étrangères constituées ad hoc me semblent plus un coup de com qu'autre chose. Ceux présent auparavant et intégrés dans les plans Ukrainien préalablement au conflit doivent avoir leur utilité, mais là j'ai l'impression que les Ukrainien ne savent pas très bien quoi faire des nouveaux venu. L'amalgame de différentes nationalités et d'expériences militaires très variés ne va pas être facile et il y a déjà pas mal de témoignage de gars qui sont vite repartis quand ils se sont aperçu de la réalité de là où ils mettaient les pieds.Les "légions étrangères" utilisées efficacement au front on souvent eut une organisation militaire préalable ou une homogénéité nationale (Division Azul) qui les rapprochent plus de corps expéditionnaires ou des unités mercenaires historiques. Les autres types ont souvent mis du temps à se constituer en unités efficaces y compris pour la guerre d'Espagne.
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- C’est un message populaire.
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il y a 17 minutes, FAFA a dit :Je suis peut-être utopiste, mais les réactions au niveau mondiale ont rarement été aussi importante qu'aujourd'hui et le plus incroyable, ce sont les Russes eux-mêmes qui risquent 15 ans de prison pour agiter une feuille blanche mais qui le font malgré tout. Donc peut-être que les choses sont sur le point de changer.
Les voisins les plus proches des Finlandais sont les Russes, il est donc normal qu'ils aient de nombreux échanges avec eux. Par contre cela fait tout de même pas mal de temps que les Finlandais s'inquiètent de ces Russes qui achètent comme par hasard des propriétés situées à proximité d'installations militaires ou civiles stratégiques !
Ce ne sont pas certaines voix, mais plus de 60 % de la population qui souhaite rejoindre l'OTAN. Comme quoi la Russie ne les fait pas beaucoup rêver.
Je pense que l'optimisme vient de la vision tronqué de citoyen occidental. Des manifestations anti-guerre j'en ai vue pour l'ex Yougoslavie, l'Irak. Il y en avait dans les années 30 et même au XIX° (Cause Grec, Boer...) ça na rien empêché
Les médias sont très fort pour accentuer les émotions de l'opinion puis ils zappent et l'opinion suit. D'autre part le monde qui s'offusque y compris en Russie est une classe assez privilégiée, à l'abri de la violence directe et avec une vie plus confortable que la moyenne humaine*. Avec l'avenir qui se dessine je crains que la violence d'état et la loi du plus fort ne revienne sur le devant de la scène. L'équilibre de notre monde était bien ébranlé depuis 2008 et beaucoup de pays en ont souffert. Cette guerre marque pour moi la généralisation à l'occident d'un nouvel environnement plus sombre et bien moins prospère.- 1
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il y a 7 minutes, Métal_Hurlant a dit :
Coup de chapeau à France 2 qui a fait son jt de 20h00 depuis Lviv en Ukraine
Très bons reportages ; Images saisissantes de Marioupol : si les russes ménagent pour l'instant Kiev, Odessa et d'autres villes symboles, la cité qui porte le nom de la Vierge Marie (Marioupol) est méthodiquement détruite, comme si elle devait servir d'exemple pour le reste de l'Ukraine...
Marioupol est à priori défendu par Azov et s'ils se rendent ils savent qu'ils seront la preuve posthume des crimes de guerre de Poutine. Il est évident qu'ils se battrons jusqu'au bout vu qu'ils n'ont pas d'autres alternatives.
Annoncer à tes adversaires que tu ne feras pas de quartiers est le meilleurs moyen de les voir faire Camerone. -
il y a 11 minutes, Kineto a dit :
Que quand il y'a des montagnes de pognon en jeu, personne n'est exemplaire
Pour moi il y a une différence entre les hydrocarbures qui sont stratégiques voir vitaux et les ventes de machine outils surtout que la Russie ne doit pas être le premier client de la filière.
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il y a 35 minutes, Kelkin a dit :
Est-ce que leur économie s'effondre aussi s'ils cessent d'exporter vers la Russie des machines-outils ?
Les annonces faites à la suite du sommet européen vendredi à Versailles sont à titre particulièrement éclairantes : pas une restriction sur les importations de pétrole ou de gaz russes, ce qui signifie que Moscou conservera un confortable flux financier à même de financer beaucoup de choses. La seule nouvelle mesure économique annoncée par l'UE est une fin des exportations des produits de luxe vers la Russie ! Il faut relativiser l'importance de la mesure, étant donné que plusieurs groupes de luxe avaient déjà annoncé la fermeture de leur point de vente. Mais sur le fond, ce sont la France et l'Italie qui en supporteront le coût, alors que l'Allemagne n'a pas annoncé la moindre restriction à la vente de ses machines-outils, bien plus liées à l'effort de guerre russe… Et c'est une mesure positive économiquement pour la Russie puisque cela limitera ses importations et améliorera sa balance des paiements.
Juste histoire de mesurer la proportion d'hypocrisie teutonne.
Celle là je l'avais pas vue et elle est énorme!
Le pire c'est que pour les autres pays occidentaux c'est les français qui sont les cyniques et les allemands les GO/premier de la classe.
Edit: Par contre beaucoup d'occidentaux n'ont pas conscience de ce que représente un arrêt brusque sur >50% des approvisionnement en gaz et pétrole d'un pays. Sans relais rapides disponible ont parlent de la survie des réseaux électrique et logistique avec un risque de milliers de morts voir de dizaines de milliers.
Les politiques qui ont rendu leurs pays aussi vulnérables devraient finir honnis par leurs peuples mais bizarrement ont leur tresse des lauriers.- 1
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il y a 2 minutes, Skw a dit :
Je n'ai pas critiqué le choix sur le fond. Sachant par ailleurs que l'on peut aussi avoir un choix entre le 0 et le 1 : décider de réduire de 10 % tous les imports énergétiques russes, par exemple. Cela aurait été assez coûteux sur le plan économique, mais pas insurmontable au regard des efforts que les décideurs allemands assumés pour le covid. En passant, l'argument des impacts en termes de pauvreté avait été vite balayé à l'époque. Mais pour en revenir au principal : ma critique porte sur la manière d'argumenter ce choix. Cela ne grandit pas les décideurs allemands.
Je pense que la réduction par palier va se faire assez rapidement, mais les paliers vont être très progressif avant d'arriver à 0.
Pour le côté minables de l'argumentaire je suis d'accord.
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il y a 23 minutes, Skw a dit :
Je peux admettre qu'il y ait différentes formes de rationalité qui se confrontent, mais esquiver la problématique ukrainienne en la rangeant dans le registre de l'émotion... Minable, selon moi.
Les allemands n'ont pas le choix. Sans le gaz et le pétrole russe leur économie s'effondre niveau "1945 année 0". Il faut bien prendre conscience de notre dépendance vitale aux hydrocarbures et ne pas sous estimer les effets d'une carence en approvisionnement sur nos économies.
C'est d'ailleurs la même chose pour la plupart des pays d'Europe de l'est qui sont dans la même situation.
Les politiques allemands sont coupables de leurs décisions passées et nous français n'échappons à leur turpitudes que grâce à des acquis historiques qui date des générations précédentes et que les trois derniers mandats présidentiels ont commencé à détricoter (heureusement pas totalement).
On a aussi l'avantage d'être plus à l'ouest comme l'Espagne et donc de nous tourner vers des sources plus proches (Norvège, Algérie).
C'est moche pour l'Ukraine mais on ne revient pas sur 20 ans d'erreurs stratégiques en claquant des doigts.
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Il y a 9 heures, Chaps a dit :
La Russie au centre du jeu du marché des métaux rares ou précieux
https://echoradar.eu/2022/02/26/laspect-mineralogique-du-conflit-russie-ukraine/
où j’apprends que les Emirats sont le 3ième producteur d'aluminium, étonnant...
que le cours d Nickel est suspendu car son prix a été multiplié par 2
et que la Russie produit 80% des saphir de synthèse pour les galettes de semi-conducteur...
Ça va pas simplifier la chaine de production en électronique.
Pour les émirats il s'agit de 3° exportateur.La nuance est importante car la production chinoise par exemple est en très grande majorité absorbée par la consommation interne. L'aluminium étant très énergivore, il y a une certaine logique que les pays à bas coût de l'énergie aient un avantage compétitif.
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il y a 26 minutes, Akhilleus a dit :
Ah les services US
C'etait 5000 tués en une semaine
Puis 2000
Puis 2000 en 10 jours
Puis 6000 en 15 jours
Honnetement on n'y verra clair (peut être) après le conflit
Encore une fois 6000 tués ca me parait énorme (puisqu'il faut compter au moins le triple de blessés) soit au total 24 000 hommes hors de combat sur 190 000. A ce niveau de perte, en général tu stoppes toute opération offensive (on dépasse les 15% de pertes, auquels s'ajoute les prisonniers -dont on a aucun chiffre- ainsi que l'attrition par desertion/dispersion/perte de contact)
La même source donne entre 2 et 4000 soldats Ukrainiens tués. Même principe, on sera dans les 8000 à 16000 pertes en comptant les blessés (toujours avec un ratio x3 qui est conservateur, ca peut aller jusqu'à x5) soit entre 4 et 8% de pertes
Je rappelle qu'une armée à 8% de perte est très peu capable de mener des opérations offensives ou contre offensives
Après je peux me tromper et les services US ont une évaluation juste, on est dans un conflit de haute intensité
Mais du coup, je me demande comment les 2 parties peuvent encore procéder à des opérations coordonnées, combinés et cohérentes.
A ce niveau d'attrition les unités perdent leur structuration et tu te retrouves souvent avec des engagements de sous éléments épars que des unités constituées
Situation qui avantage le défenseur mais quand même, même pour lui on approche du point de rupture théorique d'efficience, même en défense
Pour comparaison historique la bataille de France en 6 semaines c'est environs 8 à 9% de tués et blessés pour les forces Françaises et 6 à 7% chez les Allemands sur les forces engagées. Le BEF c'est 5 à 6% avec la plupart avant Dunkerque (3 semaines).
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il y a 14 minutes, Yorys a dit :
Il semble que ça soit Azov qui défende Marioupol, et... curieusement, c'est aussi là qu'il semble se passer le plus d'atrocités (imputées principalement aux russes évidemment).
Respect pour les soldats ukrainiens qui défendent leur pays... mais franchement les mecs d'Azov semblent être surtout être des pourvoyeurs d'arguments pour Poutine, qui ne leur fera sûrement pas de cadeaux (d'où la combativité : ils n'ont pas trop le choix).
Je pense aussi que la proposition des couloirs d'évacuations vers la Russie à pour but de coincer les plus anti-russes qui souhaiteraient sortir de la nasse. La guerre est larvée depuis 2014 et les services russes doivent avoir des listes de noms . En dehors de la propagande "nazi" hurlée par les russes, ils doivent vouloir décapiter tout ce qui est pro occidental que ce soit miliciens, civil, nazi ou libéral à mon avis peu leurs importe.
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- C’est un message populaire.
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Durant une guerre on n'est pas trop regardant sur la moralité et la probité de ceux prêt à aller au combat. C'est vrai pour tous les pays à travers l'histoire. Pareil pour les appels à des figures historiques mythifiées. Bandera n'est peut être pas le plus propre des héros mais dans l'historie récente de l'Ukraine ils mettent en avant ce qu'ils ont de plus nationaliste et anti-russe.
On peut regretter que les médias d'occident transforment les russes en bouffeurs d'enfants et que le gouvernement russes se justifie en multipliant et extrapolant des nazis mais nous sommes en pleines période de propagande guerrière. Il faudra comme pour tout conflit des années de travail d'historiens après la fin des hostilités pour avoir une vision moins partiale et plus proche de la réalité de ce qui se passe en ce moment.- 6
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il y a 19 minutes, gustave a dit :
Les faiblesses de l'armée russe sont connues: manque d'armes guidées, d'infanterie, numérisation encore très partielle, absence (ou plutôt corps encore embryonnaire) de sous-officiers, absence de maîtrise des opérations aériennes complexes, etc... Inutile d'inventer des théories farfelues.
On semble voir aussi une faiblesse de la logistique au moins pour une opération de cette ampleur.
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Il y a 3 heures, Patrick a dit :
Vous avez aimé: "Les français! arrêtez de vendre des Rafale c'est mauvais pour
le porte-feuille de vos concurrentsl'Europe!"
Vous allez adorer: "Les européens! arrêtez d'être des démocraties, c'est mauvais pourla fortune des oligarques poutiniensla pertinence du modèle russe!"Sauf si on avait pas fermé Fessenheim ce qui a été fait... pour faire plaisir aux allemands.
J'adore les jeux à somme nulle.
Il y a Fessenheim mais aussi le sous investissement dans le nucléaire sur les 20 dernière années. Maintenant la relance du nucléaire au niveau européen risque d'être l'une des conséquence de cette guerre sur le secteur de l'énergie. Malheureusement nous avons beaucoup perdu en compétence et capacité et n'avons pas poussé sur la recherche. Le nucléaire est un secteur peu favorable à l'économie ouverte du fait des investissements lourds exigés à la construction. Le paradigme même de l'UE est un handicap au maintient de cette industrie et les dernières déclarations de Bruno Le Maire indiquent qu'on en prend conscience. Si c'est le cas on devrait être paré pour 2030/2035...
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il y a 13 minutes, hadriel a dit :
Les allemands découvrent qu'ils ne peuvent pas se passer de l'énergie russe:
Champions!
Cet hiver le réseau électrique français n'a tenu que grâce aux importations venu notamment d'Allemagne et de leurs centrales gaz. Le nucléaire est sous investit depuis 1998 en France donc la dessus je ne me moque pas des allemands.
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il y a 54 minutes, g4lly a dit :
150 milliards de mètres cubes ça fait seulement 1200 trajets ... il y a au moins 500 méthaniers en services ... si on les prend tous ça fait 2.5 voyage par méthanier par an ...
Le voyage aller doit durer 7 jours ou quelques chose comme ça. Ça fait 35j de mer par navire existant ... sur 365j.
Je ne connais pas la capacité de charge en réserve des méthanier mais le transport maritime dans sont ensemble est saturé depuis l'année dernière. Les méthaniers existant au prix de l'outil doivent déjà avoir du travail, pareil pour les terminaux. Alors bien sur la montée en capacité est possible comme dans toute industrie mais ça ne se fera pas du jour au lendemain ni même en 3 mois (cf semi-conducteurs, agriculture, nucléaire, rafales...).
Nous payons le prix de nos erreurs passées et les allemands ne font qu'en prendre acte. Pour l'avenir si on met les moyens on pourra trouver une solution mais à court terme on va morfler que ce soit pour l'énergie ou les métaux.
Idem pour l'agriculture. Les européens n'auront pas de problème mais je doutes que les pays importateurs acceptent de mettre en péril leur survie pour punir la Russie si nous ne ne sommes pas capable de remplacer les apport russes et ukrainiens par un moyen ou un autre.
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il y a 9 minutes, MIC_A a dit :
Le sait-il lui même ?
L'effet escompté, prise d'une partie du pays rapide et sans trop de casse ne semble pas atteint, en face c'est plutôt une condamnation presque unanime et un niveau de sanctions rarement atteint.
Ce conflit aura eu l'effet inverse du but recherché, avec un possible rapprochement Otan de pays qui ne le souhaitaient pas avant.
Certes, l'Ukraine sers d'exemple pour ceux à l'avenir ayant songé à s’émanciper mais coté stabilité de ce "glacis" dur dur si ça passe en mode guérilla et possible attentats chez eux pour longtemps !
Le règne de la terreur, belle perspective !Sans compter le risque de déstabilisation de son propre pouvoir. La succession lorsqu'il disparaitra du paysage devrait secouer sévère.
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il y a 55 minutes, Desty-N a dit :
Je vais radoter et m'auto-citer :
Peut-être que le terme utilisé aujourd'hui n'est plus "fournisseur critique" (passé de mode, pas assez anglicisé … ) mais la stratégie mise en œuvre correspond plutôt bien à celle qu'on m'avait enseignée au siècle précédent.
Juste pour info, je rappelle que tous les pays de l'OCDE disposent de réserves stratégiques de pétrole, et que la France a réformé sa politique de stockage gazier en 2018. Dans ces deux cas, j'aurais tendance à penser qu'on en est pas restés à la bête gestion comptable. Et heureusement .On ne parle pas de la même chose. Là tu parles des stock des grands groupes en propre. Safran est LE groupe que j'ai vu débloquer des situations justement. Ils ont fournis de la matière en direct pour des pièces titanes dans la boite où je bossais en 2016.
Le problème que je citais c'est les sous traitants et là je te garanti que les grand groupes ne mettent pas de moyens pour connaitre les dépendances.
Après les alternatives existent mais les coûts vont monter et les délais s'allonger. -
Il y a 3 heures, Desty-N a dit :
On va surement trouver que je radote, mais en l'occurrence, le problème n'est pas vraiment la dépendance au gaz, mais à un fournisseur de gaz. Aujourd'hui c'est la Russie, mais pour moi, il y aurait inéluctablement le même genre de souci, s'il s'agissait de l'Algérie ou des USA.
Et pour continuer dans le radotage, les grandes entreprises, et tout particulièrement les grandes entreprises industrielles, connaissent le thème du "fournisseur critique." (En tout cas, moi on m'en parlait déjà durant mes études voici 25 ans.) La stratégie pour diminuer les risques liés à ce genre de dépendance repose sur deux piliers: les stocks et la diversification des sources d'approvisionnement.
En l'occurrence, on pourrait peut-être voir ce que ça donnerait si certains états essayait cette stratégie, non? Il me semble que si l'Allemagne n'achetait que 25% de son gaz à la Russie et qu'elle avait disposé de réserves gazières pleines à 90% au début de l'hiver, sa situation énergétique serait nettement moins tendue aujourd'hui.Et j'ai un scoop (un peu éventé, puisqu'on peut le lire sur les dernières pages de ce fil) : la France n'achète que 25% de son gaz à la Russie et elle disposait de réserves gazières pleines à 90% au début de l'hiver.
Juste histoire de relativiser un peu la sempiternelle complainte sur l'état de notre pays, que je lis depuis quelque jour sur ce forum.Je suis d'accord pour ce qui est de la diversification des appros et la France est mieux lotie que pas mal de voisins. Par contre depuis 30 que je travail dans l'industrie le concept de fournisseur critique tout ce que j'en ai vu c'est une bête gestion comptable. Pour la plupart des cas où un grand groupe me l'a cité c'est juste histoire de tordre le bras du sous traitant pour qu'il baisse les prix, voir une excuse pour délocaliser. On te retire le marché civil qui représente 90% du CA pour le filer en Chine mais ne t'inquiète pas on te laisse les moutons à 5 pattes qui se montent sur les équipement de défense. Après quelques années la boite coule, tu trouve du taf chez un autre sous traitant et tu vois les mêmes grand groupes réappliquer la même technique sur les même produit et rincer une autre PME...
Les rares fois où j'ai vu des grand noms mettre le nez dans les vulnérabilités et dépendances en appros de leur propre sous traitant c'est quand ça bloquait sévère et qu'il y avait plusieurs mois de retard.- 2
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- C’est un message populaire.
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Il y a 8 heures, Skw a dit :C'est précisément ici que les sanctions économiques lourdes - qui n'auront pas que des impacts financiers mais plus largement des conséquences sur l'outil industriel russe - peuvent avoir un réel impact. Pour l'Ukraine, il est sans doute déjà trop tard. En revanche, si la Russie est dans l'incapacité de se rétablir de l'effort consenti pour envahir l'Ukraine, on peut au moins imaginer que certains pays d'Europe de l'Est auront du répit avant de rejoindre l'Ukraine sur la liste.
A noter que je ne suis pas sûr que des sanctions économiques aussi lourdes soient la bonne voie. Mais je dois avouer que ceux qui crient à l'ignominie quand on frappe durement sur le plan économique, ou encore bondissent face à l'excès des propos du ministre Lemaire, me font légèrement sourire. Sinon, tout va bien pour le futur de l'économie ukrainienne ?
On y verra plus claire dans quelques jours mais les sanctions vont aussi avoir un effet très lourd sur notre propre industrie, y compris de défense. La situations d'approvisionnement du secteur industriel est plus que limite depuis 2020 et n'allait pas en s'arrangeant. Il y avait une difficulté persistante sur les métaux et un surcoût énergétique déjà bien présent. J'ai eut des délai de 6 mois sur de l'aluminium par exemple. Les coût des matières avaient reculé un peu en décembre-janvier mais la situation va devenir inextricable aussi bien en quantité qu'au niveau des coûts.
Cela aura des conséquences sur toute la filière et malheureusement va se répercuté dans d'autre secteurs.
si je sort du petit bout de ma lorgnette je ne pense pas que le bâtiments et l'agriculture vont mieux encaisser le surcoût de l'énergie et des ressources.
Pour l'instant tout le monde est très déterminé mais j'attends de voir d'ici 6 mois.
Je souhaite me tromper ceci dit. Je ne suis pas économiste et depuis 30 ans ont m'explique que l'industrie c'est has been et ça ne compte plus pour rien dans un monde post industriel.Il y a 9 heures, Ciders a dit :Eh bien tout le monde y fera face comme à celle liée au Covid. Nous n'avons pas le choix n'est-ce pas ?
Mais abandonner l'Ukraine ne ramènera pas la croissance pour autant.
Le covid a été géré par un tour de passe passe financier mais les ressources de bases même limitées en volume étaient présentes et tout les secteurs de bases ont tourné.
Là ça va coincer sévèrement sur l'approvisionnement énergétique, agricole et minier. Nous ne développerons pas d'alternative équivalente en un claquement de doigt même si oui elles peuvent exister et que l'économie peut s'adapter. Ca va juste prendre du temps et faire mal chez nous à un niveau bien supérieur au covid sur ces secteurs. Après nos dirigeants ont peut être fait le calcul et pensent que les effets seront plus graves pour Poutine et le feront céder rapidement. Je souhaite que ce soit le cas.
D'ailleurs, la Russie doit être dépendante de ses livraisons autant que nous car elle pourrait d'elle même couper le gaz aujourd'hui. Si elle ne fait pas c'est que Poutine n'est pas si serin de se passer des devises que ça lui rapporte encore.- 6
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Il y a 6 heures, olivier lsb a dit :
La France a réduit le gaz à la portion congrue (certes encore significative). Notre modèle est celui de l'autonomie énergétique, autant que faire se peut, donc nucléaire toussa toussa, vous connaissez la chanson et je ne veux surtout pas ouvrir un débat pro/anti nucléaire ici et maintenant. L'Allemagne a fait le choix du tout gaz, et pire encore, du tout gaz Russe. Sinon elle n'aurait pas autant investi sur le NS 2 et aurait aussi investi sur des terminaux GNL, ce qu'elle n'a pas à l'heure actuelle, contrairement à la France. Maintenant, quand vous annoncez ce type de stratégie à votre économie, pour les 20 ans à venir, tout le monde se conforme à cette nouvelle donne: les fonderies par exemples seront dotées de four à gaz, là ou en France on vient d'inaugurer des fonderies à fours électriques.
Quant à renchérir nos coûts, s'ils sont renchéris pour toute la zone UE, c'est un moindre mal en terme de déséquilibre concurrentiel. Surtout que même pour des groupes étrangers à l'UE, nombreux sont ceux qui ont une partie de leur tissu industriel en Europe, pour servir le marché Européen, donc avec des coûts qui suivront la nouvelle donne post conflit.
Juste pour préciser que durant les dernières années la France a accrue sa dépendance au gaz et que depuis 25 ans le nucléaire n'est plus soutenu comme dans les années 90. A l'époque j'aurai pu citer de tête une dizaine de sous traitant accrédité nucléaire dans ma région, aujourd'hui ils ont disparus où sont passé à autre chose. Lorsque l'on implante des sources intermittentes de production le gaz est la solution rapide à implanter et efficace pour assurer le réseau et nous n'avons de ce point de vue pas fait différemment de l'Allemagne même si l'échelle est bien plus faible.
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- C’est un message populaire.
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Il y a 1 heure, Banzinou a dit :C'est l'hypothèse que j'ai formulé il y a deux jours mais elle n'a pas eu de succès
Intervenir militairement après avoir dit que tu ne le ferais pas serait aux yeux de l'histoire porter la responsabilité de la guerre. Si nous voulions éviter l'attaque il fallait indiquer clairement notre intention de nous en mêler dès le départ. Déployer au début du mois des éléments combattant en Pologne et Roumanie et les renforcer massivement et continuellement aurait envoyé un message. Pour faire cela il aurait fallu assumer la posture d'une entrée en guerre avec la Russie avec tous ce que cela comporte comme risques. Du moment où Biden a donné le signe qu'il laissait les coudées franches militairement toutes interventions ultérieure accrois bien plus le risque nucléaire que si nous avions tenté le bluff dès le début.
Je ne sais pas jusqu'où serait réellement prêt à aller Poutine. Je souhaite que le peuple Ukrainiens souffre le moins possible mais honnêtement je ne souhaite pas que mon gouvernement prenne le risque d'une confrontation directe avec la Russie.
Je ne suis plus réserviste depuis longtemps mais crois moi que je n'aurai jamais accepté d'aller à la guerre pour que Kiev ne sois pas sous domination russe. Les médias ont d'ailleurs pas mal de témoignages de jeunes Ukrainiens en âge qui fuient avec leur familles plutôt que prendre les armes.
Dans les discussions avec mon entourage depuis 4 jours quand j'explique au plus belliqueux qu'entrer en guerre contre la Russie peut amener un risque de frappes nucléaire sur les bases de notre pays la seule réaction que j'ai c'est soit "il osera pas" soit "on interceptera les missiles avant".
N'étant ni psychologue ni expert système anti-missiles je m'en remet à ma doctrine personnelle : ne de jamais parier sur ce que je ne maîtrise pas.- 2
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il y a 3 minutes, Banzinou a dit :
L'Ukraine déploie ses prototypes au combat
Généralement ce n'est malheureusement pas bon signe quand tu en arrive là. Après c'est peut être juste un coup de pub pour aider le moral : Mettre en avant un produit national et moderne pour revigorer le patriotisme.
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Il y a 5 heures, Connorfra a dit :Honnêtement j'ai overdose des réseaux sociaux gangrené par les trolls pro-poutine.
Ce que je suis étonné c'est que l'Ukraine semble tenir bien plus que prévu, je suis étonné de voir encore des oiseaux ukrainiens dans le ciel, de voir que les russes galères bien plus que je pense ils n'avaient prévue.
Je vois aussi avec étonnement beaucoup d'attaques beaucoup trop téméraires de la part des russes, ils y perdent beaucoup de matériel y laissent beaucoup de morts et désastreux beaucoup de prisonniers, je constate aussi la jeunesse de l'armée russe il semble qu'ils est utilisé pas mal leurs conscrits de 20 ans (j'ai toujours pensé que on gagne une guerre avec les hommes d'experiences).
Très clairement si avec une armée occidentale faisaient les mêmes choses en 2022 on parleraient d'amateurisme et de désastre...
Ils vont gagner par la disproportion de leurs moyens mais clairement je trouve les russes pas bon. J'ai sûrement tord et beaucoup vont m'expliquer pourquoi....
Sur le constat de la situation russe je ne jugerai pas après 48h. L'armée Ukrainienne n'a rien à voir avec l'Irak 2003. Même en 1999 nous avions pris 0 risques contre les Serbe et il était apparu post opération que l'armée Serbe avait perdu quasiment rien de son potentiel. Je pense que beaucoup ici n'imagine tout simplement plus ce qu'est une guerre haute intensité contre une armée moderne en termes de pertes humaines et matérielles.
Après les russes ont de mon point de vue fait montre d'un culot monstre, car le rapport de force initial n'est pas forcément dans les standards d'une offensive rapide et écrasante au moins sur les moyens terrestres.
Pour la jeunesse des biffins, c'est la aussi une déformation d'occidental nourris aux guerres expéditionnaires depuis 30 ans. L'infanterie à la base c'est avec des jeunes et passé 30 ans tu n'es plus censé être 1ère classe dans une unité du style para ou alpins. Les professionnels changent la donne, mais même là, du temps de mon SN, si les sous off et au-dessus avaient de la bouteille, les vieux EVAT étaient plutôt dans la CCL qu'en compagnie de combat.
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Il y a 4 heures, Clairon a dit :
Ce qui m'étonne aussi c'est que les russes connaissent 90 à 95 % de l'armement Ukrainien, en particulier l'aspect de défense anti-aérienne et d'aviation, c'est eux en partie qui l'on fabriqué/construit et ils ont visiblement des difficultés à le museler
Clairon
De mon côté ça ne m'étonne qu'à moitié car si les Ukrainiens pensaient ces systèmes inutiles face aux russes, ils ne les auraient pas gardés. En toute logique ces systèmes s'ils sont bien utilisés sont efficaces et résilients. Il faudra attendre les RETEX posts conflits mais je pense que les défenses aériennes types soviétiques/russes sont beaucoup plus efficace que ce que nous ont montré l'Irak en 2003 et la Libye en 2011. Surtout que les russes n'ont pas mené une longue campagne de frappe aux missiles préalable comme l'ont fait les occidentaux face à des ensembles moins denses que la défense Ukrainienne.
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
dans Politique etrangère / Relations internationales
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Des expert peuvent avoir leur utilité c'est sur. Mais je pense surtout au côté "Brigade internationales" et "20 000 volontaires" que l'on nous a vendu, en gros ceux qui vont se manger les 300 dernier mètres d'un conflit.
De mon point de vue faire le tri et amalgamer ces volontaires est au final plus une charge qu'autre chose pour les Ukrainiens. Ils auraient un meilleurs retour sur investissement à former et équipé plus de leur propre jeunes. Je pense que la principale plus value des volontaires étranger relève de la communication à l'égard de l'international.