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akramov

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  1. Tu parles, En Algérie à la fin des années 80 une usine modèrne de fabrication d'armes legeres et de munitions a été construite, bien qu'assez modèrne et avec des techniciens compétants, l'utilisation d'un mauvais alliage au début de la production a fait que des centaines de AK47 chauffaient au bout de trois chargeurs, le canon se dilatait tellement que les balles ne faisaient que quelques mètres. c'est dire qu'il n'est pas donné à n'importe quel artisant de forger sa propre kalash. PS: pour l'usine Algérienne les choses se sont réglés
  2. je vais faire rire tout le monde mais je crois que cette info a été donnée par Science et vie y a quelques années =D plus sérieusement ce genre de charges peut vraiment détruire une task force?
  3. c'est clair que les islamistes ne sont pas les seuls terroristes, ce sont ceux, parcontre qui "activent" le plus à l'échelle mondiale. Il y a effectivement eu des combats en Algérie, il y a encore des attentats, mais le cas Algérien nous enseigne comment transformer l'extrémisme "révolutionnaire" (dans le sens masses et non progrès) en un mouvement terroriste marginal traqué y compris par la population. de ce point de vue ci l'exemple Algérien est bon à prendre. si vous voulez plus de détails sur l'exemple Algérien dites moi je suis à votre service
  4. comment ça nucléaire? tu parle de la charge? 8 Km c'est pas loins quand tu a une bombe atomique qui explose. encore une question, la technologie utilisée est bien le HMD hydro magneto dynamic. parraitrais qu'il a des applications possible non pas sous l'eau mais en l'air, is it true?
  5. Ce serais un bon début. Le plan Saoudien étais pas mal, retrait inconditionnel et traité de paix palestino israelien + reconnaissance immédiate et établissement de relations de bon voisinage avec Israel. Si on y ajoutait un retrait d'Irak et d'Afghanistan, une garantie d'égalité des religions signé par les pays de l'ONU (faut qu'elle serve cette vieille dame), plus des aides au développement. ca ferais beacoup de mal aux terroristes
  6. D'autres pays sont des paradis des armes, j'ai vu de mes yeux un marché au Yemen où l'on te vendait une copie Pakistanaise d'AK47, qu'on te donnait trois balles et qu'on t'indiquais un mur pour essayer l'engin. le tout pour (selon la gueule du client) 100 à 400 USD.
  7. je crois qu'on s'éloignes du sujet, ma question étais de savoir si l'occident avec ses valeurs civilisationnelles pouvait lacher un peu de lest, de façon à amener les djihadistes à la table des négociations et sincèrement je n'ai pas envie d'entendre les raisonnements simplistes à la "ils ne veulent pas négocier". pour les vaincres (comme ce fut le cas en Algérie) il faut leur enlever les raisons qui les poussent à se battre et les mettres en portafaux avec l'islam. c'est juste un avis. pour ce qui est de la question berbere, je suis pour la liberté d'expression, de religion et de pratiquer n'importe quelle langue.
  8. l'Islam reste religion officielle d'Etat en Algérie , et l'article 11-1 du code pénal Algérien punit de 2 à 5 ans de prison , tout citoyen qui tenterait ou convertirait un musulman à une autre religion ... Il ne faut pas aussi oublier le printemps Berbère de 2003 et le fait que les Berbères peuvent enseigner leur langue que depuis quelques années et au prix du sang versé .. http://www.waac.info/amazigh/human_rights/CMA_UN_12nov01_fr.html Le peuple Algérien est tolérant et l'un des plus acceuillant et chaleureux que je connaisse , seulement , il est instrumentalisé par le pouvoir depuis 1962 , il faut savoir que le FIS (ancetre du GIA , GSPC ) a été crée par le F.L.N dans les années 80 (afin de se maintenir au pouvoir , laissant au peuple que deux choix : la corruption ou les "barbus" .. ) et les campagnes d'arabisation massives ne furent pas non plus un exemple de tolérance de la part du régime en place (uniformisation , négation des identités culturelles et linguistiques ) . L' article 11 prévoit une peine d'emprisonnement de 2 à 5 ans ainsi qu'une amende de 500.000 à 1 million de dinars pour quiconque incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion, ou en utilisant à cette fin des établissements d'enseignement, d'éducation, de santé, à caractère social ou culturel, ou institutions de formation, ou tout autre établissement, ou moyen financier , quiconque fabrique, entrepose, ou distribue des documents imprimés ou métrages audiovisuels ou par tout autre support ou moyen qui visent à ébranler la foi d'un musulman» Je ne savais pas pour les Evangelistes Américains , mais il est vrai qu'il y a de plus en plus d'Algériens , et particulièrement de Berbères , qui se convertissent au Christianisme , une religion qui ne leur est pas étrangère puisque les Berbères furent christianisés trés tôt par l'intermédiaire des Romains occupant largement la région du 2e siècle av-JC , jusqu'au 6e siécle ap-JC et que l'un des plus grand esprit Chrétien de cette période , St-Augustin , était Berbère ( à noter aussi que beaucoup de Berbères était de confession juive pendant cette période ) . Tu a une vision un petit peu réductrice de la chose, c'est vrai que dans ce que tu produit comme argument il y a du vrai, mais c'est loin d'être la vérité. Le code penal a été abrogé, la question berbere n'a rien a voir avec la religion, c'est purement politique donc discuttable. Pour ce qui est des évangélistes américains c'est un témoignage réel que je te donne. J'ai moi même assisté à l'ouverture d'un temple baptiste dans une ville del'inétrieur d'algérie. J'ai bien vu les méthodes utilisées qui offusquaient même le dioscèse catholique présent depuis des milliers d'années dans cette ville (Constantine pour ne pas la citer) dioscese parfaitement intégré au sien de la population. Je sas aussi qu'il y a des actions de daawa en Europe, ce que je dis juste c'est qu'en gros il est beacoup plus facile d'ouvrir une yeshiva à Paris (et tant mieux qu'il y en ai) qu'une école coranique, surtout qu'il a plus de musulmans que de juifs en France. "Pour contrer les islamistes créez de bons musulmans"
  9. Bonjour mes amis, comme l'indique le titre du post j'ai toujours été intrigué sur la différence qu'il y avais entre ces deux engins, et si le Shkval est meilleur pourquoi avoir autant tarder à fabriquer des missiles sous marins? Gracias
  10. sans vouloir tomber dans la facilité, si l'occident a réellement ces valeurs civilisationnelles dont on nous rabat régulièrement les oreilles, je pense que la tâche de bien traiter (ou du moins avec égalité) les musulmans sur leurs terres, leur incombe en premier. C'est l'inverse qui se produit, les conflits actuels où il y a engagement US, sont directement suivis de campagnes d'évangélisation de groupes protestants Américains (c'eut ete des cathos je voudrais bien mais là....). Je dis ca aussi pour les pays où il n'y a pas -encore- conflit, en Algérie par exemple il y a des campagnes d'évengélisations faites par des Américains. Ces campagnes sont connues de l'Etat et de la population, parceque la constition Algérienne respecte le choix religieux de ses concitoyens, que l'Etat laisse agir. D'ailleurs je suis moi même pas contre dans le fond. Ce qui me chagrinne c'est que lancer la même campagne en France, ca releverais du suicide et de l'expulsion. j'essaye vraiment de rester objectif et impartial mais déconnez pas il faut que l'occident lache du lest. El Qaida disparraitra d'elle même par manque d'arguments.
  11. Perso je suis pour! faut un début à tout
  12. La Russie vise la lune en plus de l'arctique, encore une fois pour une histoire de ressource naturelle (spéciale dans ce cas précis) l'Helium 3. Il reste que la Russie a compris vite que la domination mondiale passais par la domination de l'énergie. Autre chose la fonte des glaces du pôle nord favorisera l'ouverture d'une route maritime traversant le Canada. A terme je pense qu'avec une route Nord ce sont les détroits et canaux (Suez en particullier) qui von en patir. (c'est limite HS??)
  13. en effet cette position se défend, mais si, un jour, il y a demande de négociation de leur part. Disons un package amnistie + règlement relativement satisfaisant de la question palestinienne (retour aux frontières de 65) + disons je ne sais pas une sorte de revendication identitaire à la noix de genre respect du port du foulard islamique en occident ou égalité dans le traitement dans les pays occidentaux entre musulmans juifs et chrétiens (autant de medersas clean que de yeshivas que d'écoles catho). Je pense que ce serais plus que jouable. Je ne pense pas qu'une guerre d'anéantissement soit possible ni même souhaitable. La démarche doit être aussi axée sur la religion musulmane, l'exemple Algérien a démontré que des contre fetwas qui dénoncaient le Djihad en Algérie ont eu un effet immédiat et ont engendrées des redittions au sein des groupes terroristes. Il faut une solution à ce problème de terrorisme islamiste. encore une fois ce n'est que mon humble avis
  14. Ce serais la pire chose à faire! bombarder La mecque et médine serait un suicide mondial et engendrerais probablement un divorce entre les USA et le reste du monde. Concernant la guerre contre le terrorisme, à mon humble avis, la crise persistera tant qu'il n'y a pas de solution, tout barbares qu'ils sont les terroristes islamistes cherchent à aller vers des négociations globales. Si principe de négo il y a, cela veux dire que d'emblée le principe du compromis est accepté. Bush aurait peut-être du accepter l'offre de cessez-le-feu proposé par Al Qaida il y a une année. Je sais qu'on ne négocie pas avec les terroristes. Pourtant l'éxemple Algérien est parlant, la concorde civile (puis nationale) même si elle fout la nausée à la plupart des gens (moi le premier) a prouvé qu'il étais possible de sortir d'une guerre civile à large spectre même si le terrorisme subsiste. Il faudrais aller aux négociations, avant qu'un idiot fasse exploser une bombe sale à Tel Aviv ou New York et qu'un non moins idiot répluqie sur la mecque. je sais que mon post va faire rire beaucoup de monde mais bon j'ai dit ce que je pensais de cela
  15. Un jolie sac de noeuds donc, je ne savais vraiment pas que c'étais une plate-forme de vente d'armes. Autre chose dans l'article il est question de soldats cosaques. Certes connus pour êtres (historiquement) de grands guerriers, que représentent-ils aujourd'hui dans l'effectif de l'Armée Russe? sont-ils l'équivalent des Gurkhas British?
  16. akramov

    Hello les gentils membres

    Oui pas de Shilkas (malheureusement) sous la bannière tricolore. mais plus bas sur la carte il y en a quelques unes de pas rouillées ;)
  17. j'avais mis le mot 'analyse' entre guillemets. la source n'est à mes yeux pas crédible mais pas au point de dire que le Dniestre est un long fleuve tranquille
  18. Excellent film! il est passé sur canal il y a quelques mois (sans dec) les Afghans étaient un peu trop Rambotisés mais globalement tu sent que le film est 100% Russe, y a de l'authenticité et du réel dans l'air. le fil s'appelait la neuvieme compagnie (en français oeuf corse) au cas ou!
  19. akramov

    Hello les gentils membres

    Mes amis vous avez raison je ne me suis pas présenté, j'ai la trentaine, marié et j'ai une petite fille (une guerriere), ma passion pour l'armement m'est venu quand j'étais petit j'aimais bien les modèles réduits d'avions. en grandissant j'ai dévoré les livres d'histoire militaire. ma seule expérience militaire a été (comme pas mal de monde) lors de mon service national. j'ai servi dans la défense contre aéronefs, pendant le cours cursus de formation j'avais montré tellement d'enthousiasme que l'on m'a gardé à l'école pour donner un coup de main aux instructeurs. une de mes plus belle expériences a été de descendre des ballons sondes à la Shilka. Sinon je suis fan du jeu opération flashpoint. plus terre à terre je suis actuellement chef d'entreprise web et c'est pas très joyce :D
  20. Bonjour, j'ai plusieurs fois entendu parler de cette petite république indépendante mais pas reconnue par la communauté internationale. En naviguant j'ai trouvé cette 'analyse', j'aimerais la partager avec vous et avoir d'autres avis et infos. merci En 1992, les États-Unis tentèrent d’écraser militairement la Transnistrie par Thierry Meyssan* Dans la confusion de l’explosion de l’URSS et des proclamations d’indépendance des États soviétiques, celle de la Transnistrie fut si peu médiatisée que les États-Unis, pressés d’asseoir leur influence, firent opposition à sa reconnaissance par l’ONU et tentèrent de l’écraser en soutenant une invasion Roumano-Moldave au-delà du Dniestr. Mais ils sous-estimèrent gravement les généraux de Moscou opposés à Boris Eltsine, qui par les moyens de la 14e armée stationnée sur place permirent la victoire de la résistance populaire emmenée par l’actuel président de la Transnistrie, Igor Smirnov. Récit des événements méconnus qui aboutirent à un statu quo remis en débat par les discussions sur le statut du Kosovo et le retrait russe du CFE. Aux débuts de l’Union soviétique, la Transnistrie était une République autonome (RASSM) au sein de la République soviétique socialiste d’Ukraine (RSSU). Mais à la suite des accords de Munich au cours desquels la France et l’Angleterre abandonnèrent la Tchécoslovaquie au IIIe Reich, l’URSS, isolée, prit l’initiative de conclure un accord avec l’Allemagne pour ne pas être la prochaine victime de l’expansionnisme nazi et de la lâcheté ouest-européenne. Cependant, loin de se contenter de sauver Moscou, le pacte signé par les ministres des Affaires étrangères Joachim Von Ribbentrop et Viatcheslav Molotov, le 23 août 1939, prévoyait le partage de toute l’Europe centrale. L’une des conséquences de ce jeu d’influence fut l’annexion par l’URSS d’une partie de la Roumanie, son rattachement administratif à la république autonome déjà citée (RASSM) et, ainsi, la formation de la nouvelle République soviétique socialiste de Moldavie (RSSM) où l’on parlait à la fois le roumain et le russe. Cinquante ans plus tard, les peuples qui furent victimes du Pacte Ribbentrop-Molotov reprirent leur liberté à la faveur de l’effondrement de l’Union soviétique. Malgré l’opposition du président Mikhail Gorbatchev, les pays baltes et la Transnistrie tentent de proclamer unilatéralement leur indépendance en 1990. Moscou envoie bientôt ses troupes spéciales pour rétablir l’ordre dans les pays baltes, mais ne prend pas au sérieux la petite Transnistrie et n’y intervient pas. Chisinau n’est pas plus inquiet : dans cette période de décomposition de l’URSS, la Moldavie pense son avenir avec la Roumanie dont elle partage la langue et admet donc la séparation à court terme d’avec la Transnistrie russophone. Le 19 août 1990 à Moscou, un groupe de généraux nostalgiques du rêve soviétique renverse le président de l’URSS Mikhail Gorbatchev, mais rencontre l’opposition du président de la Russie Boris Eltsine. En trois jours le putsch échoue. Dans la confusion générale, l’Estonie et la Lettonie quittent définitivement l’URSS. La Biélorussie et la Moldavie suivent le 25 août, la Transnistrie (pour la seconde fois) le 1er septembre, puis toutes les autres républiques soviétiques, une à une, durant deux mois. Dans sa déclaration d’indépendance, la Moldavie ex-soviétique déclare solennellement nulles et non avenues toutes les conséquences politiques et légales du Pacte Ribbentrop–Molotov, y compris le rattachement forcé de la Transnistrie dont elle avait bénéficié [1]. Mais échappant à tout contrôle politique, les services secrets modlaves tentent d’empêcher l’inévitable séparation d’avec la Transnistrie en enlevant le leader transnistrien Igor Smirnov, alors qu’ils se trouvait en territoire urkrainien [2]. Tiraspol ne varie pas et proclame sans tarder son indépendance comme nous l’avons vu ci-dessus. De plus, le nouvel État exige la libération immédiate de son président sous peine d’interruption du gaz et de l’électricité qu’il livre à la nouvelle Moldavie [3]. En définitive, Moldaves et Transnistriens confirment leur indépendance par référendum et désignent leurs nouveaux dirigeants. Des escarmouches meurtrières opposent les Unités spéciales du ministère moldave de l’Intérieur à la Garde nationale transnistrienne. Non seulement elles échouent à déplacer la frontière vers l’Est, mais la ville russophone de Bendery, située sur la rive occidentale du Dniestr, se ralie à Tiraspol. Cessez-le-feu. Les États-Unis, qui se réjouissent de la dissolution de l’URSS, s’activent pour récupérer dans leur giron les nouveaux États. Les Moldaves n’ont d’yeux que pour le niveau de vie occidental, tandis que les Transnistriens prétendent réaliser le rêve abandonné de Gorbatchev : conserver les acquis du socialisme tout en adoptant la liberté d’entreprendre et la démocratie (Perestroïka) ainsi que la transparence dans les médias (Glasnost). Indamissible pour l’Oncle Sam qui est en train de dynamiter la Yougoslavie et espère en avoir définitivement fini avec le socialisme ! Dès lors, Washington va s’ingénier à manipuler Chisinau contre Tiraspol. C’est dans ce contexte que doit être interprété l’enlèvement d’Igor Smirnov par les services secrets moldaves et plus encore, les évènements qui suivirent. Le 28 février 1992, les États-Unis font entrer triomphalement huit nouveaux États à l’ONU, dont la Moldavie. Mais pas la Transnsitrie post-soviétique. Du coup, celle-ci passe du statut de nouvel État en attente de reconnaissance internationale à celui de région séparatiste moldave. Au regard du droit international, il sera possible de maquiller une conquête militaire de la Transnistrie en une simple opération de restauration de l’ordre public face à des sécessionnistes. À l’issue d’une brève visite du secrètaire d’État, James Baker III, Washington installe son dispostif. Les opérations seront dirigées depuis Bucarest par l’amabassadeur John R. Davis Jr, qui fit merveille en manipulant Solidarnosc en Pologne. Le chef de poste CIA sera Harold James Nicholson [4]. Une représentation diplomatique est ouverte à Chisinau où opérera le colonel Howard Steers. Les conseillers militaires US constituent de bric et de broc une force moldave. Chisinau, nouvellement indépendant, n’ayant pas encore d’armée, Washington obtient que Bucarest détache des officiers roumains et prête des blindés. Et pour constituer les rangs, on recrute dans les prisons. Les détenus de droit commun seront amnistiés s’ils participent aux combats. Ils ne pourront être rémunérés, mais seront autorisés à se constituer un butin. Ils pourront même s’approprier les maisons des Transnistriens qu’ils tueront [5]. À Tiraspol, on est rapide à comprendre le renversement de situation. D’autant que, compte tenu du casernement sur place des 8 000 hommes de la 14e armée russe, les familles de militaires représentent la moitié de la population transnistrienne. S’appuyant sur les structures syndicales dont il est issu, Igor Smirnov organise à l’avance une défense populaire. De plus, il est « spontanément » rejoint par les légendaires cosaques. Quelques volontaires rallient Tiraspol pour encadrer militairement la population [6]. Reste à trouver des armes. Et des armes, il y en a en quantité dans l’arsenal de la 14e armée russe. Cependant l’état-major russe, qui doit faire face à bien d’autres conflits au même moment dans l’ex-espace soviétique, se déclare neutre [7]. Le 15 mars, une foule encercle l’arsenal et exige qu’on lui livre les armes. Après un long et pesant face-à-face, les officiers renoncent à défendre l’arsenal. La foule s’empare de 1 000 kalachnikov, 1,5 millions de cartouches et 1 300 grenades qu’elle remet aux cosaques Juste à temps. Chisinau, qui a décrété l’état d’urgence, s’apprête à reprendre Bendery. Igor Smirnov en appelle à la Communauté des États Indépendants (CIS) pour qu’elle envoie des observateurs et face respecter le cessez-le-feu, mais Boris Eltsine refuse de s’impliquer [9]. Toutefois Bendery abrite le casernement d’une unité de la 14e armée russe, laquelle annonce, elle, qu’elle ne restera pas sans réagir à une offensive moldave quels que soient les ordres de sa hiérarchie. On négocie. Le vice-président russe, le colonel Alexander Routskoy, fait le déplacement pour jouer les médiateurs, mais les Moldaves, soutenus par les États-Uniens, refusent de répondre à ses appels téléphoniques et encore plus de le recevoir. Ils n’ont pas tort car Routskoy se rend à Bendery où il prononce un discours enflammé en faveur de la Transnistrie [10]. Puis, le bouillant Alexander Routskoy retourne à Moscou où il essaie vainement de mobiliser la Douma [11]. Reculant avec prudence, les Moldaves acceptent le déploiement d’observateurs militaires de la CIS [12] et les cosaques sont démobilisés [13] Répondant à la visite du vice-président Rutskoy, les Moldaves reçoivent, eux, le président roumain Ion Iliescu pour discuter de la fusion des deux États. Mais Illescu, qui craint d’être happé dans un conflit militaire, se contente de bonnes paroles et s’abstient de signer les protocoles qu’on lui présente [14]. Les négociations se poursuivent, mais quelle que soit la bonne volonté des diplomates, elles se heurtent à la multiplicité des protagonistes. Ainsi en Russie, Routskoy ne fait plus figure de tête brulée isolée. Le général Albert Makashov monte à son tour au créneau [15] et d’autres personnalités encore. Finalement Boris Eltsine tranche : il ordonne à la 14e armée de préparer son retrait total. À Chisinau, le président moldave Mircea Snegur et ses conseillers US interprètent cette nouvelle comme le feu vert tant attendu. Ils prennent le commandement direct de toutes les forces disponibles (police, douanes, armée) et requièrent l’approbation du Parlement pour « écraser les séparatistes » et en appellent à l’ONU [16]. Une foule de femmes encercle à nouveau l’arsenal de la 14e armée russe. Cette fois, elles s’emparent d’une trentaine de blindés sans que les soldats russes ne les en empêchent [17] . Revirement à Moscou dans le contexte des difficiles négociations états-uno-russes sur le désarmement : soudain, le très conciliant ministre des Affaires étrangères Andreï Kozyrev « n’exclut pas que la Transnistrie revienne un jour à la Russie » [18]. À Chisinau, les partisans de la Grande Roumanie organisent des manifestations contre les « séparatistes » au cri de « La valise, la gare, la Russie ! ». Le 20 juin 1992, la Moldavie attaque la Transnistrie. L’objectif n’est pas de prendre des sites stratégiques, mais de semer la terreur dans la population pour la contraindre à l’exode. Les soldats tirent sur les civils, n’importe où. Les rues principales de Bendery sont jonchées de cadavres [19]. Rompant le rang, des chars de la 14e armée russe sortent des casernes pour combattre l’envahisseur. Trois sont détruits [20]. L’un d’entre eux orne aujourd’hui de monument aux morts de ces jours tragiques. Le président Mircea Snegur intervient au Parlement de Chisisnau et déclare, dans un discours retransmis à la télévision : « La Russie a déclenché une guerre non déclarée contre la Moldavie. Le Dniestr est une zone occupée par la 14e armée russe » [21]. De son côté, le gouvernement de Bucarest dément avoir détaché des pilotes auprès de l’armée moldave [22]. Ce que dément la 14e armée russe selon laquelle une dizaine d’avions roumains participent aux combats Les premiers jours de combats seront particulièrement meurtriers —plus d’un millier de victimes civiles— et décisifs. Il est immédiatement évident qu’une résistance populaire bien organisée, encadrée et armée, viendra à bout d’un adversaire, certes supérieur en nombre et en équipement, mais démotivé et agissant comme une troupe mercenaire. En réalité, même si les combats vont encore durer trois semaines, la guerre est déjà terminée. Le 29 juin, le chargé d’affaires US, le colonel Howard Steers, présent à Bendery pour coordonner les opérations militaires, échappe de justesse aux tirs de snipers transnistriens [24]. Boris Eltsine décide de reprendre la 14e armée en main. Le 30 juin, il nomme le général Alexandre Lebed à sa tête avec pour mission d’y mettre toutes les unités au pas et de désengager la Russie du conflit. Comme il se doit, cette reculade s’accompagne de déclarations martiales qui ne trompent personne [25]. Pour palier à ce désengagement, les « patriotes » russes renvoient les cosaques à Tiraspol [26]. De son côté, Washington accorde aux Moldaves « la clause de la nation la plus favorisée », comme une sorte de dédommagement pour cette équipée ratée. Le 3 juillet, Boris Eltsine et Mircea Snegur signent à Moscou un accord de cessez-le-feu. Depuis lors, la Transnistrie (rebaptisée Pridnestrovie pour souligner qu’elle ne se limite pas à la rive orientale du Dniestr mais comprend aussi Bendery) vit en paix sous la protection des derniers soldats de la 14e armée russe. Petit îlot d’un demi-million d’habitants, elle refuse toujours de s’aligner sur l’OTAN et l’Union européenne, et se voit en rétorsion privée de reconnaissance internationale. Quatorze mois après avoir repoussé les forces états-uno-roumano-moldaves, les Transnistriens surent prouver leur reconnaissance à leurs amis Russes. En septembre 1993, lorsque le président Boris Eltsine appuyé par Washington tente d’étendre ses pouvoirs par la force et dissout illégalement le Parlement, les députés russes s’insurgent, le destituent et le remplacent par le vice-président Alexander Routskoy. Les parlementaires se retranchent dans leur hémicyle avec le général Albert Makashov, tandis que des volontaires transnistriens viennent assurer leur défense. Mais Eltsine bombarde le Parlement et donne l’assaut. Les insurgés, dont Routskoy et Makashov, sont incarcérés. Quatre mois plus tard, ils seront graciés.
  21. akramov

    Le concept de l'APC volant.

    Le MKIII déployé en Algérie est vraiment beau, il résisterais (selon un ami pilote) à de longues rafales bien appuyées d'un FMPK prises en pleine face ou dans la queue. reste qu'avant d'avoir un blindage réactif je pense que c'est la puissance d'acquisition et de feu au sol qui peuvent faire la différence. même nu si on dégomme tout ce qu'il y a autour on n'a rien à craindre. C'est la principale qualité de Mi 24 MKIII actuellement. mais en dehors de cet appareil, je pense que même un tout petit hélico, s'il a une bonne puissance de feu et un bon système d'acquisition, ca pourrait faire de lui une arme imbattable. imaginnez une combinaison Gateling + Smertch, ça fait peur non?
  22. J'ai eu le déplaisir d'assister un jour (en 93) à un spéctacle équivalent. un entraineur d'athlétisme s'étais reçu une balle dans le haut du dos. la balle avait pénétré mais n'avais endommagé ni os in organe vital. C'étais une balle d'AKM 47 qui avais été tirée en l'air lors d'une émeute qui avait eu lieu à 2000 m à vol d'oiseau de là. le pauv gars s'en est remis mais ca l'avais pas mal choqué!
  23. Bonjour camarades aprsè de longs mois de lecture j'ai enfin décidé de franchir le pas. j'espère être bien auccueills et j'espère contribuer à ce forum bonne chance à vous
  24. akramov

    Ports du monde

    Je confirme pour l'Algérie, Mers El Kébir (Grand Port) est la plus grande BN, avec des installations anti atomiques et un moillage dans le rocher. Le port accueil depuis quelques annés l'entreprise de construction er réparation des navires ECRN, qui fabrique des corvettes de la classe Djebel chenoua (Mont Chenoua) (3 unités) et les patrouilleurs de la classe Kebir (7 unités)
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