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  1. ok (j'apprends); mais le fait de concevoir les divisions blindées comme unités autonomes qui en gros avancent le plus vite possible en liaison avec des actions aériennes, c'est quand-meme à peu près ça, non, ou alors, quelle doctrine ces pzd étaient elles sensées suivre ?
  2. Là, j'avoue que je n'ai pas les munitions qu'il faut pour polémiquer sur un sujet pareil... :-[
  3. ... et à propos d'avoir une guerre de retard, nous (je veux dire l'Europe) passons complètement à coté de ce qu'on pourrait voir comme une guerre culturello-economico-scientifique pour prendre l'ascendant dans la mondialisation de merde; ce n'est meme plus avoir une guerre de retard, c'est ne pas voir qu'il y en a une en cours. (c'est hs ? heu...).
  4. L'Allemagne avait quand-meme développé une forme de guerre inédite en commençant à développer, dès la fin des années 20, en Russie, une guerre de mouvement rapide et coordonnée avec l'aviation, y compris avec utilisation de parachutistes. Evidemment, c'est plus facile pour un futur agresseur qui rumine pendant plus de vingt ans les leçons du conflit précédent en préparant son horrible vengeance que meme on va voir qui c'est le plus fort, d'avoir un peu d'avance concernant ses conceptions de la guerre à venir...
  5. oula, je découvre ce post, il va me falloir une demi-journée pour lire et avaler tout ça (obligé vu mon pseudo); merci Tancrède ! par ailleurs : http://www.canalacademie.com/L-armee-romaine-dans-la-tourmente.html avec Yann Lebohec justement.
  6. mwouai euh jchais pas trop en fait, mais comme c'est le bordel politique en Thailande (contestation du premier ministre), on peut craindre que le gouvernement thai se depeche d'aller souffler sur les braises histoire que le bon peuple pense à autre chose... de ce point de vue, ça pue un peu je trouve.
  7. ...comme quoi on peut parfois sortir des conneries, j'ai entendu ce matin que des unités thailandaises se promènent/font des reco/tout ce qu'on veut dans la zone de ce temple, en territoire cambodgien. Et les cambodgiens ne peuvent pas trop se permettre un conflit avec une puissance locale comme la Thailande.
  8. Oui, il faut essayer d'imaginer les scénarios possibles sur plusieurs décénnies, et là le rattachement me parait une possibilité plausible (désirable, ça c'est une autre histoire...)
  9. Pour le principe, je voterai newropeans s'ils se présentent en be, mais ce n'est pas du à leurs propositions en matière de défense...
  10. Les deux pays revendiquent depuis des dizaines d'années la souveraineté sur quelques km carrés de terre et un temple bouddhiste classé par l'UNESCO et pour l'instant en territoire thailandais, bien qu'une décision de l'ONU l'attribue au Cambodge; il y a eu quelques affrontements avec des blessés et des morts (malheureusement), au moins du coté cambodgien. Apparemment, il s'agissait du résultat de gesticulations nationalisto-regardezautrechosequelactiondugouvernement-internes en Thailande et de rumeurs, suivies d'émeutes anti-thaies au Cambodge; le fond du problème pourrait plutot etre le controle de zones forestières rentables et la possible présence de gisements de gaz. Il me semble que les deux pays ont discuté/calmé le jeu depuis.
  11. Tombée à un mètre de Wen ! Moins doué que son prédécesseur, l'anglais. Et mauvais choix de cible, Wen n'est surement pas aussi mondialement détesté que Bush. Raté pour la célébrité. Et je préfère la coutume belge de l'entartage, moindre portée, moins furtif, moins de pénétration mais plus drole.
  12. En tout cas, le traité pour la non-militarisation de l'espace devient chaque jour plus une blague. Les dernières rumeurs (avec pincettes et tout ça, allez savoir ce qui est exact) : http://www.lepoint.fr/actualites-monde/le-pentagone-vient-il-d-experimenter-des-satellites-tueurs/1648/0/312761 La DARPA (Defense Advanced Research Project Agency) américaine avait lancé en juin 1986 deux micro-satellites aux performances classifiées et inconnues, appelés MITEX ( Micro-satellite Technology Experiment) . Curieusement, le dernier étage de la fusée Delta II 7925 destiné à placer ces petits engins en orbite géostationnaire présentait des caractéristiques très particulières. Alors même que cette partie du lanceur est généralement destinée à disparaître dès sa mission accomplie, ce n'était pas le cas cette fois-ci, ce dernier étage possédant notamment des panneaux solaires. À ce premier mystère qui agite sérieusement depuis deux ans une très petite communauté de cinglés de technologie spatiale , s'en ajoute un second : pourquoi donc envoyer si loin dans l'espace - vers 36.000 km, là où ne croisent que des satellites d'observation et de transmission - des micro-satellites de 200 kg, qui auront pour principale caractéristique de n'être que très très difficilement détectable par les systèmes d'observation basés à terre ? Officiellement, la DARPA ne parlait que de satellite de recherche et de démonstration technologique. Mais les petits malins pensaient que tout ceci pouvait avoir quelque relation avec l'expérimentation de satellites tueurs, comme les projets DART ou XSS-11 . Mais voici que la semaine dernière, le magazine New Scientist nous apprend que les deux petits MITEX, MITEX A , fabriqué par Orbital Sciences, et MITEX B , une production de Lockheed Martin, ont mené une danse inédite à proximité immédiate d'un satellite d'alerte antimissiles, le DSP 23 . Car le petit dernier de ce programme stratégique est en panne , et il faut trouver le moyen de le réparer. Seulement le réparer ? Ne s'agit-il pas plutôt, ou simultanément, de tester des capacités d'approche vers d'autres satellites appartenant à d'autres puissances, et de vérifier d'éventuels moyens de destruction ? Cette hypothèse a été admise auprès du site Spaceflight Now par un expert du Pentagone, qui reconnaît qu'il s'agit d'un "nouvel outil pouvant théoriquement conduire une attaque contre un satellite en orbite géostationnaire". La militarisation de l'espace progresse Pour les puissances moyennes, comme la France, qui disposent de satellites d'observation et de communication militaires, mais ne sont pas en mesure de les protéger, la possession par les États-Unis d'une arme spatiale de cette nature ne constitue pas une menace en soi. Mais il est évident que la militarisation de l'espace progresse, et que deux acteurs, les États-Unis et la Chine, se placent de ce point de vue dans le peloton de tête. Si l'expérience MILTEX est une nouveauté, les États-Unis sont très engagés depuis longtemps dans ce processus. Le 20 février 2008 entre autres, l'US Navy avait détruit avec un missile SM-3 , depuis le croiseur Aegis USS Lake Erie , le satellite d'imagerie NROL-21L (USA 193) du National Reconnaissance Office, en perdition à 247 km de la Terre. Un an auparavant, le 22 janvier 2007, la Chine avait détruit un satellite en orbite à 800 km de la terre avec un missile tiré depuis le sol. Les Chinois avaient alors affirmé que ce tir "ne constituait pas une menace à l'encontre de qui que ce soit ou un moyen de s'engager dans une course pour la militarisation de l'espace". Et ils voudraient qu'on les croie ?
  13. probus

    US Air Force

    C'est pas trop dans la suite de la discussion air force one... http://www.dedefensa.org/article-_blowback_souverain_29_01_2009.html Commentaires peut-etre discutables, mais l'info y est. C'est vrai qu'ils ont plein de merdes avec leurs f15 et 16 actuellement, et que le f35, ben... D'autre part,ils ne devront pas faire face à des intrusions hostiles et massives avant longtemps. “Blowback” souverain 29 janvier 2009 — Le GAO vient de rendre public un rapport, en date du 27 janvier 2009, qui présente une situation et des perspectives extrêmement inquiétantes de la situation de la souveraineté US, dans le domaine du contrôle de l’espace aérien national. Le rapport est intitulé HOMELAND DEFENSE – Actions Needed to Improve Management of Air Sovereignty Alert Operations to Protect U.S. Airspace. Il s’intéresse à la situation de l’USAF et à sa capacité d’assurer sa mission centrale, qui est le contrôle et la surveillance de l’espace aérien des USA, c’est-à-dire par excellence la “mission souveraine” des forces aériennes US. Nous avons souvent abordé ce problème, celui de l’USAF d’abord depuis les déboires qui ont commencé dans sa flotte de combat actuelle, notamment avec le sort des chasseurs F-15 (à partir de novembre 2007), qui assurent une part importante de cette mission de souveraineté et qui présentent des signes de vieillissement inquiétants ; il y a eu des retraits prématurés d’avions vieillis, des interdictions de vol temporaires et prolongées, des restrictions de vol sérieuses et permanentes, – 15% de la flotte aérienne US vit avec des restrictions de vol très exigeantes qui réduisent d’au moins 50% leurs capacités de remplir leurs missions des avions. (L’affaire est résumée notamment par un de nos textes publié le 29 décembre 2007, alors que de nombreux autres textes sur ce site s’attachent ponctuellement ou plus à divers aspects de cette question.) D’autre part, nous avons souvent mis en évidence l’importance spécifique de la mission de “contrôle souverain de l’espace aérien national”, pour prendre une terminologie plus politique de la mission de la “défense aérienne du territoire”. Cette mission est la “mission de souveraineté” par excellence, comme nous l’exposons dans un texte du 10 octobre 2007, texte qui n’est pas lié à l’USAF mais qui, à partir de remarques du ministre français de la défense sur l’avion Rafale, expose effectivement l’importance ontologique de cette mission par rapport à l’importance plus relative des autres missions de combat aérien. Aujourd’hui (ou, plutôt, le 27 janvier), le GAO met en cause la situation de l’USAF, c’est-à-dire sa capacité à assurer sa mission de combat fondamentale et centrale, sa “mission de souveraineté”. Le terme employé est ASA, pour Air Sovereignty Alert, où le terme souveraineté est essentiel puisqu’il désigne le sécurité fondamentale, l’intégrité de la nation. Après avoir observé que le statut des missions ASA est régulièrement et systématiquement négligé (absence d’évaluation systématique de l’état des capacités), le GAO observe : «The Air Force has not implemented ASA operations in accordance with DOD, NORAD, and Air Force directives and guidance, which instruct the Air Force to establish ASA as a steady-state (ongoing and indefinite) mission. The Air Force has not implemented the 140 actions it identified to establish ASA as a steady-state mission, which included integrating ASA operations into the Air Force’s planning, programming, and funding cycle. The Air Force has instead been focused on other priorities, such as overseas military operations. While implementing ASA as a steady-state mission would not solve all of the challenges the units must address, it would help them mitigate some of the challenges associated with conducting both their ASA and warfighting missions.» Le GAO observe de très grandes négligences dans le statut de cette mission. Tout se passe comme si cette mission était considérée comme secondaire (par rapport aux missions de projection de puissance). Il n’y a pas d’unité organiquement affectée à cette mission, à partir d’une structure en place; aucune surveillance sérieuse n’est réalisée pour en mesurer ses capacités… «Because the Air Force has not implemented ASA as a steady-state mission or formally assigned the mission to the units, it does not assess ASA readiness. By assessing the readiness of units that consistently conduct ASA operations, DOD would be better assured that these units are organized, trained, and equipped to perform ASA operations.» Les perspectives sont extrêmement inquiétantes, puisque le GAO détermine qu’en 2020, dans les conditions actuelles de projection des commandes d’avions de combat, 11 des 18 “sites de mission ASA” pourraient n’avoir aucun avion à leur disposition. Le GAO détermine des restrictions considérables des capacités de combat aérien de l’USAF sur les 15 ans, compte tenu de la programmation projetée par l’USAF. Aujourd’hui (2008), il y a, selon le GAO, 2.325 avions de combat USA capables d’accomplir leurs missions (avec une part avec des restrictions). Compte étant tenu de l’arrivée de nouveaux avions et du départ d’avions trop vieux pour continuer à voler, le chiffre tombera à 1.175 en 2020 et à 1.100 en 2025. Il s’agit de l’équivalent pour l’aviation de combat US d’une terrifiante courbe démographique négative. «The Air Force faces two challenges to sustaining its ASA capabilities over the long term—(1) replacing or extending the service life of aging fighter aircraft and (2) replacing ASA units with equipment and trained personnel when they deploy. For example, if aircraft are not replaced by 2020, 11 of the 18 current air sovereignty alert sites could be without aircraft. The Air Force has not developed plans to mitigate these challenges because it has been focused on other priorities. Plans would provide the Air Force information that could assist it in ensuring the long-term sustainability of ASA operations and the capability of ASA units to protect U.S. airspace. » La souveraineté en cause On retiendra deux passages du seul summary du rapport du GAO parce que, alors qu’ils résument la critique principale faite contre l’utilisation et la structuration de l’USAF, il vont implicitement au-delà et mettent en cause la politique extérieure des USA. (Les passages qui nous importent sont soulignés en gras.) • «The Air Force has not implemented the 140 actions it identified to establish ASA as a steady-state mission, which included integrating ASA operations into the Air Force’s planning, programming, and funding cycle. The Air Force has instead been focused on other priorities, such as overseas military operations.» • «For example, if aircraft are not replaced by 2020, 11 of the 18 current air sovereignty alert sites could be without aircraft. The Air Force has not developed plans to mitigate these challenges because it has been focused on other priorities.» De ce point de vue, on comprend aussitôt que le rapport ne met pas en cause l’USAF elle-même, ou pas seulement l’USAF. En “se concentrant” sur d’autres missions que la mission ASA, l’USAF n’a fait que suivre les instructions du pouvoir civil, avec les nombreuses missions, guerres, interventions, projetées hors des frontières du territoire national depuis le début des années 1990. Cet aspect des choses est, sans que cela soit précisément souligné, complètement fondamental. L’état actuel des effectifs de l’USAF, le déséquilibre défavorable à la mission centrale ASA, sont la conséquence d’une politique extérieure sollicitant d’une façon presque exclusive des actions de projection de forces. La politique extérieure des huit dernières années au moins, avec une orientation préliminaire déjà forte dans la décennie précédente, a complètement orienté la structure des forces US vers l’offensive, la projection des forces, etc. Nous sommes moins dans le cas d’une force aérienne sous-équipée, même si c’est le cas dans le résultat, que dans celui d’une “politique impériale” pour un empire qui n’en a pas les moyens. Il s’agit du cas classique d’un “overstetched military” à cause d’une “overstretched imperial policy”. Qui plus est, il s’agit d’une politique immorale du point de vue américaniste, si l’on veut bien s’en tenir à la logique de la situation ainsi décrite. L’expansion des ambitions militaires, le renforcement, au moins budgétaire, de l’appareil militaire, après l’attaque 9/11 et en principe à cause de l'attaque 9/11, ont abouti à cette situation paradoxale et criminelle du point de vue de la sécurité nationale où la défense et le contrôle de l’espace aérien national sont en très grand danger; et l’on sait que l’attaque 9/11 s’est faite par les airs, dans l’espace aérien national… Cette situation paradoxale mesure la complète tromperie conceptuelle qui a caractérisé la “guerre contre la terreur” et établit d’une façon irréfutable combien cette période a été fondée sur une politique faussaire, développant des analyses virtualistes complètement trompeuses. Le résultat est, lui, tout à fait réel. L’affaiblissement grandissant des capacités de contrôle de l’espace aérien national est un problème extrêmement grave pour les USA, et potentiellement explosif. Outre la seule question des avions de combat, c’est toute la structure de l’USAF, orientée vers l’extérieur, qui est ici en cause. Si l’on ne perçoit pas pour l’instant de danger sérieux d’attaque aérienne conventionnelle (bien que ce potentiel existe néanmoins), il existe des situations où l’affaiblissement de la défense aérienne US peut avoir des conséquences structurelles graves pour la sécurité nationale. Outre les attaques terroristes, on peut citer de façon plus réaliste l’activité aérienne de divers trafics ou autres entreprises illicites, certaines pouvant devenir agressives, de la part de puissances illégales et non-étatiques telles que les cartels de la drogue installés au Mexique, qui effectuent de plus en plus d’incursions dans la région méridionale des USA. Dans cette même appréciation prospective éclairée par les choix stratégiques faits en fonction de la politique extérieure US, on sait que le seul avion prévu pour la modernisation massive des forces aériennes US est le JSF. Outre les énormes problèmes qu’il connaît aujourd’hui, comme le GAO l’a lui-même très récemment mis en évidence, le moins qu’on doive observer à son propos est que cet appareil est bien mal adapté pour des missions ASA de contrôle, de surveillance et de défense aérienne du territoire. Malgré tous les efforts de communication de Lockheed Martin et du JSF Program Office du Pentagone, experts dans le maniement des montages de désinformation autour du JSF, ce même JSF reste obstinément, selon la définition de lui donnée en 1996 par le chef d’état-major de l’USAF, le général Fogleman (“a truck-like vehicle”), un “camion à bombes”; qu’est-ce qu’un “camion à bombes” irait faire pour le contrôle et la défense aérienne du territoire? Quant à sa capacité stealth développée pour échapper au radar, qui pénalise toutes ses autres capacités dont certaines seraient utiles au contrôle de l’espace aérien national, son utilité est là aussi problématique; on sait qu’il n’est question, au-dessus du territoire US, que de radars US. Cette situation potentiellement catastrophique mise en évidence par le GAO conduit à une observation centrale. Tous les efforts de la politique extérieure US de ces huit dernières années, ont eu pour but une action de déstructuration des adversaires potentiels des USA, conformément à la dynamique de la globalisation dont le système américaniste est le promoteur et le modèle. Cette action de déstructuration a notamment comme objectif de mettre en cause et de tenter de détruire les souverainetés des autres, puisque la souveraineté est le facteur structurant essentiel. L’on découvre alors que l’un des effets indirects de cette politique est de mettre en cause la souveraineté des USA, en dégarnissant ses défenses, voire en mettant en cause la principale mission structurante des forces aériennes, la mission de souveraineté. Il s’agit d’un effet classique dit de “blowback” (“sale coup en retour”, en général inattendu et imprévu), – selon le terme popularisé par l’historien Chalmers Johnson d’après l’usage qu’en fait la CIA depuis les années 1950. C’est une mesure de la folie qui frappe cette politique extérieure US, à l’image d’une puissance enivrée par un rêve impérial, sans aucune conscience des effets entraînés par les développements de puissance technologique sur lesquels elle a fondé sa force.
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