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Serge

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Messages posté(e)s par Serge

  1. il y a une heure, ARPA a dit :

    Je crois que ça dépend de la définition de "coupure humide". Je n'ai pas d'info pour le Leclerc, mais le T72 peut (d’après wiki) franchir une coupure humide de 1,2 m sans aucune préparation et de 5 m avec un minimum de préparation.

    Avec un moteur hybride, ça permet "juste" d'avoir une capacité de franchissement (sans préparation) d'une zone humide presque aussi profonde qu'on veut. Mais de toute façon, ça ne résout pas la question de la navigation en eau "profonde" (donc quand on ne voit pas à un mètre devant ce qui pose le problème de la navigation mais aussi de la qualité du sol donc avec un gros risque d'accident)

    Ce que je vois, c'est qu'un véhicule hybride (électrique/thermique) peut fonctionner sous l'eau. Ensuite un véhicule fonctionnant en ambiance NRBC doit être assez étanche pour protéger ses occupants même sous l'eau. J'en déduit juste qu'un char hybride (ce qui à mon sens est l'avenir de presque tous les véhicules) doit être capable de franchir des zones humides très profondes. Je ne vois pas forcement l'utilité d'être capable de rouler sous 20m d'eau, mais être capable de franchir une coupure humide de plus de 2 m peut être utile.

    Alors, tous les blindés ont une capacité de franchissement à gué. Les chars OTAN doivent être à 1,20mm. On dit qu'il n'y a pas de préparation car le pilote a juste à fermer son volet.

    Hors gué, on parle de submersion car le char est sous l'eau. Le char, dans ce cas porte un schnorchel qui a pour fonction la double alimentation en oxygène du moteur et de l'habitacle. Il y a alors deux variantes :

    • Schnorchel étroit qui ne fait qu'alimenter en oxygène. En cas de blocage, l'évacuation se fait avec des bouteilles d'oxygènes. Il faut remplir l'habitacle d'eau puis ouvrir les volets pour sortir. Chaude ambiance. Cas russe, français...
    • Schnorkel large vissé sur le tourelleau du chef de char. Dans ce cas, celui-ci est au sommet du tube et guide le pilote. En cas d'accident, l'équipage peut être sorti par le tube. Cas allemand, sud coréen, pour le TAM...

    Dans tous les cas, au sommet du schnorchel est fixée une bouée avec un brin relié au câble de remorquage du char. Celui-ci est déjà relié aux crochets de remorquage arrière du châssis. Ça permet, en cas de problème, d'envoyer des plongeurs qui vont tenter de fixer le câble de remorquage du treuil d'un char de dépannage resté sur la berge départ. Si la récupération échoue... évacuation.

    Mon explication ne portait pas sur l'effet d'un choix technique du char mais sur la réalité d'aller rouler sous l'eau sans connaître le fond. Tu peux t'envaser comme te faire bloquer par un arbre, un rocher ... ou une mine fluviale. 

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  2. Il y a 8 heures, DarkLabor a dit :


    Sinon, plus sérieusement, ce qu'avaient testé les russes pendant la guerre froide étaient des structures rigides, pas de boudins.

    Il serait intéressant de voir le comportement de boudins sur des plateformes de 50+ tonnes.

    Deux petits rappelles :

    - l'idée dans l'OTAN d'avoir des blindés flottants vient de l'imitation des russes. Or, il faut rappeler que les cours d'eau russes ont des lits beaucoup plus plats que nous et les courants sont plus faibles. De plus, ayant une infrastructure plus rudimentaire, ils ont moins de ponts.

    - pour les boudins, on peut citer le SPz-Marder qui a testé un dispositif gonflable. Immédiatement abandonné. Le K21 a lui des boudins internes sous blindage qui se déploient. Comme l'EFA. Ma question est de comprendre comment ils le rangent au dégonflage. 

    Et pour remettre ma nostalgie du MARS-15 en avant, je voyais bien un véhicule de Reco amphibie. J'aurai :

    • pris le châssis bas ;
    • rallongé d'un galet pour améliorer le ration masse/volume et reculer la masse de la tourelle ;
    • rajouté des bloques de flottaison à l'avant (pour équilibrer la masse moteur), à l'arrière, sur les flancs (un peu comme ce que RTD à fait avec le VAB Mk3 amphibie) ;
    • intégré une tourelle de BMP-2 ou une Delco de 25.

    Il aurait été un PT76 français pour l'export à destination des pays pauvres qui ont peu d'infrastructure et cherchent à développer à bas coût une force mécanisée. Son gabarit est proche du PT76 et du BMP2

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  3. Le 3 juillet 2016 à 21:09, DarkLabor a dit :

    Dans le cas du Leclerc le franchissement de coupures humides profondes a été abandonné au profit d'une utilisation inter-armes avec le Génie qui fournit les moyens de franchissement. Cela permet d'avoir des engins apte au combat pendant toute la manoeuvre. Car, un char qui franchit n'est pas apte au combat et l'on perd du temps à le préparer avant et après franchissement.

    Pour ce qui relève du franchissement de coupure humide, en effet, l'ensemble des doctrines de franchissement dit "en autonome" relève de l'illusion. Que ce soit tant par des véhicules flottants qu'en submersion.

    Dans bien des cas, l'arme du génie possède des matériels pour mettre en place des points de passage. Cela représente un investissement mais c'est rentable (encore faut-il choisir le bon ensemble de matériel).

    Le problème du franchissement autonome est qu'il n'est jamais autonome. Il faut presque toujours des recos de plongeurs puis, des travaux d'aménagement des berges. Et le pompon est qu'il y a toujours de la perte. Dans ce cas, ça va très vite.

    imaginons un franchissement en submersion d'un escadron de 12 Leclerc. Chacun met son schnorchel et ils se mettent en colonne pour passer l'un après l'autre. Supposons que le char 3 reste bloqué au fond. Tout d'abord, il faut récupérer l'équipage qui est peut être mort noyé malgré les bouteilles pour l'évacuation. Et puis, il y a un char sous l'eau qui bloque le passage. Dans ce cas, on a deux chars d'un côté et neuf qui restent à passer mais par un autre point. 

    Ca devient très chaud. 

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  4. Il y a 8 heures, Scarabé a dit :

    Renault propose la version 2 du bastion à l'armée de terre comme VBRM LIGHT

    Dont un exemplaire était à fait des démonstration à Eurosatory  Moi il me semble relativement gros comme véhicule  pour servir d'engin léger.  

    le%2BBASTION%2Bdu%2Bgroupe%2BRenault%2BT

    Donc pour transporter un groupe de 7 hommes, l'équipage, l'ensemble de leur matériel (qui ne rentre déjà pas dedans), tu voudrais un véhicule plus petit ?

    Le résultat serait sympa : pas de blindage, pas d'autonomie. Plus de morts et de défaites en somme. On va pouvoir inscrire plus de batailles perdues sur les drapeaux. 

  5. Il y a 23 heures, leclercs a dit :

    Quand je pense qu'une dizaine d'assassins ont fixé 10000 soldats .... je ne peux que m'interroger sur la stratégie de nos chers gouvernants, je ne m'interroge plus en revanche sur les stratèges de l'EI...

    Le gouvernement a fixé les militaires, pas les terroristes.

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  6. Le 24 juin 2016 à 09:42, Ciders a dit :

    Tu peux nous en dire plus sur le LMV ? Il se vend très bien pourtant. Qu'est-ce qui pose problème en fait, la résistance du plancher aux mines ?

    Le LMV est construit avec une cage tubulaire interne sur laquelle se fixent les panneaux de blindages, les sièges...

    Ce choix a pour conséquence de prendre beaucoup de place intérieure en comparaison d'autres véhicules. 

    Ainsi, pour cette raison, l'armée britannique ne voulait pas de ce blindé. Il a été acheté comme compensation à l'eurofighter avec l'Italie. Elle préférait la proposition ACMAT.

    Il y a 12 heures, jeanmi a dit :

    Ca veut dire qu'on sera obligé de débarqué l'infanterie d'un vbci ou d'un griffon pour tirer un AC (pas terrible) . Au final on se rends bien compte que l'on formate l'armée de terre pour faire uniquement des interventions de moyennes et basses intensités en Afrique .

     

    Comme actuellement.

    Seuls les MEPHISTO tiraient un missile depuis le véhicule. Les autres employaient une griffe. Le MMP pourra bien avoir un emploi similaire.

    il faut rappeler que l'on ne peut rouler avec un MILAN sur griffe sinon à très basse vitesse, en fait pour les derniers mètres vers la position de tir.

    Le 25 juin 2016 à 09:02, BPCs a dit :

    Surtout qu'on se rend compte qu'il a gagné au Brésil contre le Sherpa :

    Et remplissait ainsi le prérequis d'une résistance contre une mine de 6 kg correspondant au niveau 2 : 

    ce qu'illustrait la photo du test ci dessus.

    On a l'impression qu 'il est assez innovant dans sa conception :Le LMV semble avoir une disposition du turbocompresseur  sous le plancher pour diminuer la signature infrarouge et des sièges suspendus aux arceaux.

    D'où probablement son succès à l'export en Espagne GB Russie et Brésil ?

    https://en.wikipedia.org/wiki/Iveco_LMV

    http://www.defesanet.com.br/guarani/noticia/19812/VBMT-LR-–-Tupi-(AVIBRAS)-e-LMV-(IVECO)-Finalistas/

    Peut être la présence industrielle d'Iveco au Brésil est d'une autre importance que RTD ? Pots de vin ? Ou des qualités meilleurs et décisives que personne n'ayant participer aux évaluations ne peut connaître.

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  7. 21t est la charge maximale pouvant être portée car les essieux sont à 10,5t.

    Dans les faits, il est dans les 14t. Mais tu peux monter à 21 en cours de vie. 

    2,7m, c'est avec les rétroviseurs. Sinon, c'est 2,55.

    Petit schéma avant une petite explication sur le problème opérationnel posé :

    RG35+dimensions.png

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  8. Ma réaction portait sur le LMV dont l'agencement interne pose de nombreux problèmes.

    Maintenant, si l'AdT veut donner des blindés qui résistent limites à des mines avec des groupes complets dedans, tant mieux. Les para mourront en premier.

  9. Pour les applications grands volumes, il existe en 6x6. C'est la version IFV qui peut être proposée avec un compartiment en pleine largeure.

    Pour le reste, il y a les deux longueurs de châssis 4x4. Le tout pouvant être décliné en fait à l'infini. 

    Pour le gabari, il rentre. Le Griffon sera large. Et il se dit même qu'il est trop haut au toit. 

  10. Le 10 juin 2016 à 20:36, BPCs a dit :

    après le post de Xav, l'inconnue reste toujours le contenu de la proposition RTD :

    Sherpa

    ou VBR

    ou autre chose comme, soyons fou, un CRAB dérivé en véhicule de transport de troupe comme avait pu être dérivé l'AML 90.

    De mon côté, je ne crois pas un seul instant au VBR. Pas sûr qu'il soit aussi pratique que cela.

  11. Il faut insister sur le fait que le CAESAR est une pièce tractée montée sur un camion.

    La conséquence est que tu n'auras jamais d'automatisation totale du chargement. Une telle automatisation requerrait une masse identique à des automoteurs sur chenille avec un coût très élevé. C'est le problème de l'Archer qui est sur ce créneau. D'où ses déboires. Il est lourd, cher et d'une mobilité douteuse.

    Le CAESAR en 8x8 est une réponse à un autre angle de la question : quel châssis ?

    Il existe des pays qui ne consoivent pas un châssis autrement qu'en 8x8. Ils n'ont pas besoin de transport par avion ou ont des Ilioushines. Ils veulent aussi de gros cylindres. Tactiquement, l'apport est faible mais ils veulent des 8x8.

    La conséquence est la suivante : passer au 8x8 offre de nouvelles marges. Nexter peut alors mieux blinder la caisse, rajouter des obus et charges mais aussi et surtout des aides au chargement. L'équipe de pièce n'a plus alors à manipuler des obus de 45kg. Elle s'occupe des seuls charges propulsives.

    L'équilibre subtile du tracté sur camion n'est pas rompu. Le prix reste contenu et en prime, il y a quelques facilités.

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  12. Il y a 21 heures, collectionneur a dit :

    Au fait, il n'y a rien pour éjecter la douille en dehors de la tourelle pour évité l'encombrement  ? On les remet dans les casiers a munitions ?

    Les douilles non combustibles tombe dans un sac à douille. Celui-ci est vidé par le chargeur au travers parfois d'une trappe en parois de tourelle.

    Sur les chars vraiment blindés, cette trappe n'existe plus car c'est un trou balistique. Dans leur cas, la douille des obus est combustible. Il ne reste du tir que le culot qui tombe dans le sac à douille.

    Sur les chars russes ou dans des cas comme le Stryker MGS, l'ensemble est éjecté de la tourelle.

    Éjecter un reste de douille est assez important car il y a toujours de la fumée et des résidus toxiques. Plus tôt tu éjectes, moins tu en respires.

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  13. Il y a 12 heures, Ojs.Fisher a dit :

    Je croyais que le MGS était un échec, c'est le véhicule ou le concept qui pose souci ?

    Attention à ne pas confondre avec le MGS.

    Ce dernier est en effet la version appui feu direct du Stryker. Il tire une munition de char de 105mm, c'est à dire à grande vitesse. La trajectoire du tir est tendue mais ne va pas très loin en comparaison d'une pièce d'artillerie.

    Le MGS est bien un échec car il ne peut tirer qu'à l'arrêt et pas dans certaines positions (au risque de se retourner). Sa souplesse d'emploi est trop contrainte.

    Le Stryker avec la tourelle T7 est une pièce d'artillerie. Il est optimiser pour faire des tirs courbes sur de grandes distances (24km). Il n'a donc pas besoin à la différence du MGS de pouvoir tirer dans de nombreuses configurations.

    Pour le T7, le tir direct est juste une possibilité. Ce n'est pas un mode recherché. Or, cette tourelle, par son poids et ses obus, se rapproche de ce que l'on peut demander parfois à un MGS.

    Concrètement sur le terrain au Mali, les CAESAR doivent être protégés. Ils ne peuvent réagir face à une attaque. En revanche, une section de tir avec des VBCI-T7 aurait presque une autonomie de protection. Elle pourrait détruire à elle seul un assaillant car les tourelles pourraient être pointées comme celles de chars avec une bonne cadence de tir grâce au chargement automatique. 

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  14. Il y a 8 heures, Carl a dit :

    Juste l'avènement du totalitarisme ? Ouf, on est pas passé loin du point godwin :rolleyes:

    Oui.

    Dès lors que tu es incapable de définir des critères de condamnations, tu entres par définition dans l'arbitraire. Et on sait où cela conduit sitôt le principe institutionalisé.

    Citation

    Cependant, où as-tu lu que le système proposé ne repose pas sur un juge  et des lois ? Nulle part il me semble. C'est donc une supposition que tu as fait tout seul, pour combler les inévitables lacunes d'une explication  nécessairement courte vu que c'est un simple post de forum.

    Tu remarqueras que tu as fait le choix de faire une supposition débile,  non pas parce que tu es débile, mais peut-être parce que tu prend ton interlocuteur pour un débile, ou parce que tu as envie de troller ( ou  pour une autre raison mais ce n'est pas important). Tu devrais essayer l'approche inverse, celle où tu essaye de combler les  informations manquantes par des suppositions raisonnables. Essayes, et tu découvrira que oui, tu peux discuter en dehors des fils sur les  blindés sans que ça tourne au vinaigre.

    Dans un forum, on ne précède pas son apostrophe d'une personne que l'on ne connaît pas par "mon cher". C'est un hautain au minimum d'autant que :

    - tu ne maîtrise absolument le droit comme le montre tous tes postes ;

    - peut-être es-tu face à des personnes sont plus dans ce quotidien de ces menaces.

    Tu serais donc bien avisé de faire des recherches sur les éléments constitutifs de l'infraction. Et quand tu seras face aux éléments matériel et moral, tu pourras t'accrocher pour y faire rentrer ce que tu proposes.

    Et après, pour le vinaigre, il n'y a pas grand chose à faire contre l'esprit magique. En plus, je suis sympa avec toi mon cher Carl car je te mets sur la voie de ce que tu dois chercher pour comprendre l'inapplicabilité de ton idée.

    Citation

    Bref, de toute évidence, c'est un juge qui envoie en isolement, avec un  processus similaire avec ce qui se fait actuellement. Comment diable pourrait-il en être autrement ?

    La sortie en revanche ne dépend pas totalement d'un juge car c'est en partie celui qui est isolé qui décide de son avenir, et en partie un système d'évaluation dans le cas où l'isolé souhaite se réintégrer à la société française.

    Donc qui décide ? Un juge ou le condamné ?

    Ce dernier va décider de rester en incarcération ?

    Et encore une fois : quels sont les critères ?

    Pour le reste, d'autres t'auront déjà répondu.

    Citation

    Et les laisser libre de foutre le boxon, en prenant bien en compte toutes les conséquences, ça coûte combien à ton avis ?

    Celui qui fout le "boxon" sera face à la loi. Il n'y a dès lors pas de problème. Il réunira les trois éléments constitutifs de l'infraction. Les juridictions pénales s'en chargeront, d'autant qu'il y en a une d'exception qui fonctionne bien (même si elle manque de moyens.).

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