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Messages posté(e)s par Canal Directo

  1. Le A 10 a été conçu et construit par et pour l'armée de l'air la plus riche du Monde dans un contexte de guerre froide de très haute intensité. Il est en ligne depuis 30 ans il sera maintenu en ligne à coup de milliards et n'a pas de successeur de sa catégorie.

    Les généraux de l'Air Force ont voulu sa peau une bonne demi douzaine de fois et il ne doit d'être utilisé aujourd'hui que parce qu'il a été produit il y a 30 ans ... dans des circonstances différentes

    Après lui il y aura autre chose mais certainement pas d'équivalent.

    Certes mais quand on voit les délires technologiques couteux des derniers programmes américains, on peut se demander si la vision de ces généraux est finalement la meilleure ou même réaliste vu les contraintes budgétaires nouvelles.

  2. beaucoup de choses très intéressantes dans cette interview, où l'on voit qu'une grande partie du problème est une fois encore politique et que la solution résidera en grande partie dans l'avenir des touaregs au sein des états sub sahariens, ce n'est pas tant eux qu'il faudra cintrer que les animistes du sud ...

    On ne crée pas d'états viables et de gouvernement fiables quand la défiance et la haine opposent ainsi deux communautés c'est impossible.

    Euh... Plus de 90 % de la population malienne est musulmane, la même chose pour le Niger. Il ne s'agit pas vraiment d'un conflit de religion, d'autant plus que les touaregs étaient considérés comme moins religieux que les gens du "sud".

    Il faut pas trop abuser du prisme "Nord musulman, sud chrétien ou animiste" en Afrique même s'il est parfois valable (Nigeria, Tchad...), d'autant plus que la religion n'est en général pas la question centrale.

  3. En fait ses bouquins traitent très peu d'opération françaises et en général c'est plutôt les américains qui sont à la manoeuvre. De plus il traite surtout de l'actualité du moment, le dernier est sur le Mali par exemple.

    Ce qui serait effectivement intéressant ce serait de (re)lire un tome sorti dans les années 1980 avec le recul que l'on a aujourd'hui.

    Sur l'Afgha, celui-là par exemple : http://www.bibliotroc.fr/6403-echange-livre-sas-95-loi-martiale-a-kaboul-gerard-de-villiers.html

  4. C'est sur que c'est avant tout de la fiction. Mais ce qu'il y a d'intéressant dans ses romans, c'est la justesse de la toile de fond, du background qui sous-tend toutes les intrigues. Connaissant un peu l'Afrique (de l'Ouest surtout), je dois dire que les descriptions qu'il fait des atmosphères et des situations dans les romains qui se déroulent dans cette région sonnent toujours très vrais.

  5. Excellent article du NY Times sur Gérard de Villiers le père de SAS, la fameuse série de romand d'espionnage qu'on ne présente plus.

    http://www.nytimes.com/2013/02/03/magazine/gerard-de-villiers-the-spy-novelist-who-knows-too-much.html?ref=books&_r=4&pagewanted=all&

    On apprend, ou plutôt on a la confirmation, dans cet article du fait que ses romans sont documentés par des informations transmises par les meilleurs sources du renseignement mondial. Parmi les sujets abordés, on peut citer :

    L'attaque du consulat américain de Benghazi

    Nearly a year ago he published a novel about the threat of Islamist groups in post-revolutionary Libya that focused on jihadis in Benghazi and on the role of the C.I.A. in fighting them. The novel, “Les Fous de Benghazi,” came out six months before the death of the American ambassador, J. Christopher Stevens, and included descriptions of the C.I.A. command center in Benghazi (a closely held secret at that time), which was to become central in the controversy over Stevens’s death.

    L'assassinat de Sadate

    In 1980, he wrote a novel in which militant Islamists murder the Egyptian president, Anwar Sadat, a year before the actual assassination took place. When I asked him about it, de Villiers responded with a Gallic shrug. “The Israelis knew it was going to happen,” he said, “and did nothing.”

    Les sources d'inspiration derrière le héros principal et les relations de Villiers avec Marenches

    In 1980, he wrote a novel in which militant Islamists murder the Egyptian president, Anwar Sadat, a year before the actual assassination took place. When I asked him about it, de Villiers responded with a Gallic shrug. “The Israelis knew it was going to happen,” he said, “and did nothing.”

    L'assassinat de Rafik Hariri

    I had no idea what kind of “substance” until a friend urged me to look at “La Liste Hariri,” one of de Villiers’s many books set in and around Lebanon. The book, published in early 2010, concerns the assassination of Rafiq Hariri, the former Lebanese prime minister. I spent years looking into and writing about Hariri’s death, and I was curious to know what de Villiers made of it. I found the descriptions of Beirut and Damascus to be impressively accurate, as were the names of restaurants, the atmosphere of the neighborhoods and the descriptions of some of the security chiefs that I knew from my tenure as The Times’ Beirut bureau chief. But the real surprise came later. “La Liste Hariri” provides detailed information about the elaborate plot, ordered by Syria and carried out by Hezbollah, to kill Hariri. This plot is one of the great mysteries of the Middle East, and I found specific information that no journalists, to my knowledge, knew at the time of the book’s publication, including a complete list of the members of the assassination team and a description of the systematic elimination of potential witnesses by Hezbollah and its Syrian allies. I was even more impressed when I spoke to a former member of the U.N.-backed international tribunal, based in the Netherlands, that investigated Hariri’s death. “When ‘La Liste Hariri’ came out, everyone on the commission was amazed,” the former staff member said. “They were all literally wondering who on the team could have sold de Villiers this information — because it was very clear that someone had showed him the commission’s reports or the original Lebanese intelligence reports.”

    When I put the question to de Villiers, a smile of discreet triumph flashed on his face. It turns out that he has been friends for years with one of Lebanon’s top intelligence officers, an austere-looking man who probably knows more about Lebanon’s unsolved murders than anyone else. It was he who handed de Villiers the list of Hariri’s killers. “He worked hard to get it, and he wanted people to know,” de Villiers said. “But he couldn’t trust journalists.” I was one of those he didn’t trust. I have interviewed the same intelligence chief multiple times on the subject of the Hariri killing, but he never told me about the list. De Villiers had also spoken with high-ranking Hezbollah officials, in meetings that he said were brokered by French intelligence. One assumes these men had not read his fiction.

    Lockerbie et la piste iranienne

    I asked de Villiers about his next novel, and his eyes lighted up. “It goes back to an old story,” he said. “Lockerbie.” The book is based on the premise that it was Iran — not Libya — that carried out the notorious 1988 airliner bombing. The Iranians went to great lengths to persuade Muammar el-Qaddafi to take the fall for the attack, which was carried out in revenge for the downing of an Iranian passenger plane by American missiles six months earlier, de Villiers said. This has long been an unverified conspiracy theory, but when I returned to the United States, I learned that de Villiers was onto something. I spoke to a former C.I.A. operative who told me that “the best intelligence” on the Lockerbie bombing points to an Iranian role. It is a subject of intense controversy at the C.I.A. and the F.B.I., he said, in part because the evidence against Iran is classified and cannot be used in court, but many at the agency believe Iran directed the bombing.

  6. Oui il y a notamment le colonel El- hadj Gamou

    http://www.maliweb.net/news/la-situation-politique-et-securitaire-au-nord/2013/01/17/article,119223.html

    "Selon une source proche de la présidence, la semaine dernière, le colonel El- hadj Gamou a été reçu par le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré.

    Le chef d’Etat major de l’armée a ordonné au colonel-major El Hadj Gamou, cantonné depuis 9 longs mois au Niger voisin, de prendre position à Ménaka, l’extrême nord du Mali, pour couper la route à d’éventuels fuyards islamistes. Gamou s’est déjà exécuté vendredi, menant un assaut sur Ménaka mais sans combat, la ville étant depuis longtemps désertée par les rebelles islamistes engagés sur le principal front de Sévaré. Il s’est replié ensuite au Niger en attendant certainement des renforts.

    Le colonel El-Hadj Gamou, faut-il le rappeler, dispose de 8 semi-blindés BRDM, de 77 véhicules 4 X 4 et de 500 soldats dont 396 issus de sa propre ethnie, les Touaregs Imaghads. De source proche de la hiérarchie militaire, le Mali tient à mettre le colonel Gamou à l’épreuve pour tester sa loyauté et son efficacité, lui qui n’a cessé, au cours de la guerre, de multiplier les pirouettes et les simulacres."

    Bon faut pas trop prendre la dernière phrase au pied de la lettre, c'est du journalisme malien nationaliste et donc légèrement myope quand on sait que Gamou est à peu près le seul haut gradé qui soit resté dans le nord ou aux alentours (Niger) pendant que ses collègues tapaient des sprints pour rentrer à Bamako et s'y servir une part de gateau avec Sanogo.

    +1000

  7. Il faut voir un double effet. Ce que les américains ont par cette action et ce que le tiers qui aurait pu l'avoir n'aura pas et de qui il s'agit et quel surcoût cela occasionne.

    L'effet du "tiers qui ne l'aura pas", franchement je ne vois pas l'intérêt d'un point de vue strictement économique. Après s'il s'agit  d'une question stratégique de contrôle des ressources, peut-être... Et encore pas sur que cela vaille le coût vu le coût financier, politique et humain.

  8. Ce n'est pas parce qu'il y a une parité fixe entre CFA et euros qu'il ne peut avoir d'inflation (ou même d'inflation différente). Après tout, le taux d'inflation entre la France et l'Allemagne n'est pas forcément le même.

    En ce qui concerne les relations entre les notions de politique monétaires, taux de change fixe et circulation des capitaux, voir le trilemme de Mundell : http://fr.wikipedia.org/wiki/Triangle_d'incompatibilité

    Le triangle d’incompatibilité ou triangle de Mundell, est un principe économique développé par Robert Mundell et Marcus Fleming dans les années 1960, selon lequel, dans un contexte international, une économie ne peut pas atteindre simultanément les trois objectifs suivants :

    avoir un régime de change fixe

    disposer d’une politique monétaire autonome.

    avoir une parfaite liberté de circulation des capitaux (intégration financière)

    Par contre, si l’un de ces objectifs est abandonné, les deux autres deviennent réalisables.

    Par conséquent il est parfaitement possible d'avoir un régime de change fixe (parité fixe entre le CFA et l'euro) et une politique monétaire autonome si on renonce à la libre circulation des capitaux. C'est exactement ce  que la zone CFA fait.

  9. Je vous trouve très dur avec le MNLA.

    Loin du confort de nos écrans et de nos claviers, ils ont entamé la "libération" de la partie Nord. Ils ont du faire des alliances de circonstance sur le terrain, pas par opportunisme mais parce qu'il faut être réalistes...

    Les groupes religieux extrémistes ont donc certes aidés au début, mais surtout ils ont chassé le MNLA dès la première occasion : le MNLA ne se réclame pas du salafisme, et rien que pour cela ils n'étaient pas les bien venus (je me demande où commence 'l'infidèle' dans les doctrines en vigueur chez les salafistes).

    De plus ce n'est pas le MNLA qui a commis les exactions qui nous choquent le plus (nous occidentaux)

    A ce titre, je ne trouve donc pas choquant qu'on essaie de les intégrés dans le jeu politique. Il ne faut pas oublier qu'il faudra commencer par tenir le terrain, sans crainte que l'on nous tire dans le dos. De plus, avec le MNLA dans notre camps, je pense que les extrémistes perdent tout appuie dans la population, et seront donc plus facile à débusquer (et à traduire en justice)

    En fait comme ils le disent sur Maliweb, les mecs du MNLA qui disent contrôler Kidal ce sont juste des gars d'Ansar Dine qui ont troqué leurs badges d'islamistes contre celui du MNLA... Bref le MNLA ne représente pas grand chose. Ils sont prêts à s'allier au plus offrants, hier c'était les islamistes et aujourd'hui c'est la France. Ils ne peuvent être considéré que comme allié de circonstance. Rien de plus. De plus la population, à Gao comme à Tombouctou, est loin de les soutenir. D'ailleurs lorsqu'ils ont été chassé de Gao par le Mujao, cela a été considéré, dans un premier temps, comme un soulagement par les habitants qui en avaient marre non seulement de leurs exactions mais aussi du fait qu'une minorité, les touaregs, aient le toupet d'imposer à la majorité des habitants du nord leur combat pour "l'autodétermination".

  10. En effet, comment nos Rafales  et nos hélicos vont faire la différence entre les membres du MNLA et les membre d'AQMI ?

    Ils ont tout les deux les mêmes armes et les mêmes moyens de transports : Le Pick-up avec au dessus la 12,7 mm !

    Si ils veulent vraiment faire cette guerre, il va falloir qu'ils communiquent leur moindre fait et gestes et à notre état major...

    Serait pas étonné que les colonnes du MNLA soient accompagnées d'éléments du Service Action...

  11. Les touaregs n'ont pas de pays mais un vaste territoire de nomadisme qui s'étend sur plusieurs pays. Je ne pense pas qu'il faille donner un territoire comme une réserve d'indiens avec un peseudo gouvernement ou créer un 2nd état d'Israël ..etc.

    Il ne faut pas regarder avec nos yeux d'occidentaux, il faut essayer de comprendre ce peuple. Personnes ne peut les diriger , ils ont toujours fait des renversement d'alliance en fonction de leurs intérêts commerciaux.

    Les Touaregs sont un peu comme les roms en Europe. Il faut la reconnaissance d'un peuple et peut être un passeport spécifique inter-régional : Niger, Lybie, Algerie, Malie, Mauritanie et Maroc

    Il faut leur garantir des routes commerciales.

    Faites les exister comme peuple nomade et vous verrez que tout redeviendra normal. Le plus dur, c'est d'obtenir l'acceptation des pays limitrophes au Sahel.

    +1

  12. Je te renvoie à Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_%C3%A9conomiqueOr l'Allemagne à clairement une politique mercantiliste, et la France fait clairement partie des victimes de cette politique vu l'évolution du commerce bilateral. Où est l'abusrdité ?

    Oui c'est un sujet complexe, mais dans le cas du commerce bilatéral france-Allemagne, je ne vois pas comment tu peux affirmer que c'est sans importance. Pour rappel, la balance commerciale globale de la France est très deficitaire (-70G€ en 2011), celle de l'allemagne est très exedentaire (+160G€ en 2001). Il y a  -35G€ en 2011 entre la France et l'Allemagne, alors que c'était globalement équilibré 10-15 ans auparavant. C'est avec l'Allemagne que la France à le plus gros déficit, et c'est de loin avec la France que l'Allemagne fait son plus gros excedent, le tout avec la même monnaie. Ajoutons que le France à perdu beaucoup de parts de marché dans le monde, peut-être en partie au profit de l'Allemagne, et il y a une concurrence frontale entre entreprises françaises et allemandes dans de nombreux secteurs (c'est pas vraiment des économies complémentaires).

    La "guerre économique" est un concept nuisible, particulièrement lorsqu'on l'utilise pour qualifier les relations entre deux pays membres d'un même espace économique de libre échange.

    c.f. L'article de wiki que tu cites

    Paul Krugman estime que le concept de guerre économique dérive de la dangereuse obsession de la compétitivité et du désir de procurer des frissons :

    « Tout d’abord, l’image de la compétition est plus excitante et le frisson fait vendre. Le sous-titre de l’énorme succès de librairie que fut l’ouvrage de Lester Thurow Head to Head est « La future bataille économique entre le Japon, l’Europe et l’Amérique » ; la quatrième de couverture annonce que « la guerre décisive du siècle a commencé […] et l’Amérique a peut-être déjà décidé de la perdre »15.

    Mais pour lui, la diffusion du concept de « guerre économique » est un vrai problème car elle menace les acquis du commerce international et risque de déboucher sur une guerre commerciale qui n’a pas lieu d’être :

    « Un autre danger, beaucoup plus grave, serait que cette obsession de la compétitivité conduise à des conflits à propos du commerce international, voire à une véritable guerre commerciale. »

    ou mieux cette note d'éconoclaste http://econo.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=25&Itemid=35&codefaq=19

    ...premièrement, ce que l'économie sait depuis 1701, c'est qu'on ne s'enrichit pas en exportant, mais en important. Les exportations ne sont là que parce que les autres pays souhaitent qu'on les paie.  deuxièmement, parce qu'il est impossible à la fois d'attirer les capitaux et d'exporter plus qu'on importe. C'est comptablement impossible : à toute sortie de bien correspond une sortie de capitaux équivalente.

    Un exemple pour montrer à quel point la balance commercial bilatérale est quelque chose de peu d'importance. Imagine que le commerce entre la France et un autre pays (l'Espagne par exemple) n'est constitué que de produits textiles finis (Tshirts, Jeans et cie). Imagine que la France importe les étoffes utilisées pour produire ces vêtements d'Allemagne (là encore c'est l'unique produit échangé entre les deux pays). Cela signifie donc que la balance commercial entre la France et l'Allemagne est déficitaire de 100 Md Euros par exemple alors que la balance avec l'Espagne est excédentaire de 105 Md Euros (le montant des importations d'Allemagne + la valeur ajouté locale).

    Si on suit ton raisonnement et que l'on examine séparément les balances bilatérales on devrait à la fois être catastrophé par le déficit avec l'Allemagne et s'extasié pour l'excédent avec l'Espagne, alors qu'en fait ces chiffres n'ont de sens que lorsqu'ils sont mis en perspective dans le contexte global qui est celui du commerce internationale. Cela arrive qu'on importe plus de certains pays (les pays pétroliers par exemple) alors que l'on va exporter plus vers d'autres. Bref c'est normal et ce qui compte c'est la balance commerciale "globale" avec tous les partenaires commerciaux, pas les différentes balances bilatérales.

    De plus en ce qui concerne la balance commerciale "globale", je vais juste me contenter de citer ce document des études éco de Natixis sur la désindustrialisation

    http://cib.natixis.com/DocReader/index.aspx?d=44756D4F6C466633546675626A5363623256526A71513D3D

    Particulièrement les graphiques et les commentaires qui vont avec de la page 2.

    Nous pensons que la balance commerciale pour les produits manufacturés (graphiques 1a-1b) n'est pas un bon indicateur de l'ampleur de la désindustrialisation.

    En effet, des excédents commerciaux peuvent venir non pas de la solidité de l'industrie, mais de la faiblesse de la demande intérieure de produits manufacturés, comme en Allemagne, au Japon et en Italie (graphiques 2a-2b).

    En gros l'excédent commercial de l'Allemagne s'explique en partie par le fait que les Allemands se serrent la ceinture pour limiter leurs coûts de production et par conséquent exporter plus, ce qui entraine donc une moindre hausse du pouvoir d'achat et une chute de la consommation intérieure et donc naturellement des importations. Rien de particulièrement vertueux donc, au contraire leur politique mercantiliste peut-être vu comme leur faisant plus de mal que de bien.

    En ce qui concerne cette fameuse balance commerciale déficitaire de la France cette autre note de Natixis http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=61120 démontre (page 3) que, hors importations énergétiques, la balance commerciale est relativement équilibrée. Bref encore une fois, il faut aller au-delà des statistiques immédiates et des gros titres.

  13. Juste quelques observations :

    - la guerre économique est un concept totalement absurde, surtout pour décrire les relations entre la France et l'Allemagne.

    - le fait que la balance commercial bilatérale entre la France et l'Allemagne soit déficitaire n'a aucune importance en soi. Ce qui compte c'est la balance globale, et encore les choses sont plus complexes que excédentaire = positif, déficitaire = négatif.

  14. La question est de savoir si il y a eu combat pour conquérir cet aéroport ou si tout cela a été abandonné ...

    Mais vu l'avancé des choses, on ne s'attendait pas à une remontée si vite sur GAO. =)

    AQMI et consort doivent être paniqué en ce moment. =)

    C'est dans la logique des choses. Les djihadistes sont peut-être des fous de Dieu mais ils ne sont pas totalement irrationnels. Ils ne vont pas combattre frontalement une force qui leur est largement supérieure.

  15. C'est l'autre tactique des républicains/conservateurs, surtout au niveau des Etats plus qu'au niveau fédéral (il y a quelques partis républicains dans un certain nombre d'Etats qui sont sévèrement gratinés): attaquer par le flanc ce qu'ils ne peuvent prendre de face. Dans beaucoup d'Etats, sur cette question d'avortement, les gouvernements républicains montrent une tendance marquée à sur-règlementer (genre mettre tant de règlements, qui plus est impossibles à observer, que le business est insolvable et/ou son exercice impraticable) les cliniques du planning familial (en plus d'encourager, voire de financer, le harcèlement, voire des tactiques de terreur, des personnels de ces centres par des "mouvements citoyens", qui agissent souvent en toute impunité) et, d'une manière générale, à rendre la pratique du droit à l'avortement impossible. Plusieurs Etats n'ont ainsi plus de centre du tout, ou un seul à l'échelle de l'Etat, vidant ainsi le droit de sens.

    L'abus législatif est une autre tactique: tordre le sens des textes (et le faire en permanence et en grande quantité) pour obtenir de fait ce qu'ils ne peuvent obtenir en droit. Les conservateurs/tea-partiers ont tellement abusé de ce type de procédé dans tous les domaines que cette question pourtant extrêmement technique et difficilement télégénique est devenue un des sujets majeurs de l'actualité, notamment autour de la personne du sénateur Harry Reid pour la réforme de la procédure du Filibuster dont les conservateurs ont plus qu'abusé dans les dernières années.

    Le problème c'est qu'à force de défendre ce type de positions extrêmes, le parti républicain n'est plus qu'une caricature de lui-même. S'ils veulent un jour reconquérir la Maison Blanche, il faudra qu'il comprenne qu'ils sont besoin d'une base électoral qui va au-delà des tea-partists, survivalists et autre cinglés de ce type.

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