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johnsteed

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Messages posté(e)s par johnsteed

  1. il y a une heure, wagdoox a dit :

    Ça dépend sur quoi, moteur fusée, turbine marine ... 

    mais la on parle de reacteur, RR est devant. 

    En vrai la snecma a toujours été le maillon « faible » de la production de chasseur fr. 
    C’est pas forcément la faute de la boîte mais l’état a toujours eu des ambitions non suivi des financements, le résultat ne pouvait être que décevant et pourtant on s’en sort plutôt pas mal du tout. le m88 est à la hauteur des productions de l’époque. Le f135 fait aujourd’hui mieux ... sur le papier. L’avenir est pas forcément radieux, sylvercrest, encore une fois l’état n’a pas fait le nécessaire pour garder le savoir faire et devra payer plus pour developer le nefe  

    dans le civil RR est loin devant quand safran est en joinventure avec ge. 

    Pour fixer les idées, la TET (Température Entrée Turbine), une mesure clée dans un réacteur, visée pour le Nefe est de 2100°K. Celle atteinte pour le moteur F-135 (P&W), le moteur du F-35 est de 2260 °K, et ça fait déjà presque 20 ans qu'il tourne au ban et plus de 10 ans qu'il vole. Son concurrent malheureux, le F-136 auquel a participé RR possède des performances comparables. Le département réacteur de Safran, donc Ex Snecma a du pain sur la planche pour rester au contact ne serait ce au niveau des corps chauds. J'applaudirais des deux mains s'ils parvenaient à devenir leader.

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  2. Il y a 16 heures, wagdoox a dit :

    Si on balance 2x plus d'énergie, ca veut dire que le radar aura une capacité de detection double

    Non, la loi détection / puissance n'est pas strictement linéaire et pas chaotique non plus. C'est au mieux du 2^(1/2) en dimension 2. Si tu doubles la puissance, à sensibilité de détection égale le gain sera de x1,4 max et en pratique beaucoup moins, on est en 2^(1/4) pour schématiser très grossièrement. L'équation du radar est disponible sur internet mais il faut l'adapter au cas par cas si on veut bien comprendre.

    Pour commencer:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Équation_du_radar

    En revanche, il n'est pas interdit de se servir de la capacité supérieure de focalisation pour concentrer davantage l'énergie mise à disposition. Ce qui peut revenir à faire un x4 au max du lobe et à diviser par 2 autour. D'une part ça augmente la puissance rayonnée là où l'on veut regarder et ça rend le système plus discret à côté. Donc la puissance rayonnée moyenne ne renseigne pas tant que ça tant qu'on ne connait pas la performance des équipements.

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  3. Il y a 2 heures, Kelkin a dit :

    Les cellules qui peuvent évoluer en F4.2 ne sont pas encore livrées à la France (j'ai ouï dire que les Rafales indiens étaient les premiers avec le nouvel aménagement de la structure pour ça), donc tous les avions vendu d'occasion sont "incompatibles".

    Air & Cosmos indique pourtant que les Rafale vendus à la Croatie seraient aptes à évoluer jusqu'au F5. Soit Air & Cosmos se trompe, soit nous ne savons pas tout sur ces versions et il y a autre chose

    Citation

    Toutefois dotée de cet appareil, la Croatie pourra le faire évoluer vers les futurs standards F4 et F5 pour bénéficier des technologies caractéristiques des avions de cinquième génération comme la fusion de données, le combat collaboratif et l'intelligence artificielle (automatisation de certaines tâches chronophages pour le pilote, maintenance prédictive, reconnaissance de formes ...)

     

  4. il y a une heure, wagdoox a dit :

    Ca veut dire que le NGAD disposera de 2x20,5=41 T de poussée ?

    Quelques remarques:

    - Le NGAD serait 33% mieux motorisé que le F-22. Le saut est comparable à celui du réalisé entre le F-15 et le F-22

    - Soit le NGAD serait encore plus gros qu'un F-22 donc potentiellement encore plus cher, ce qui laisse songeur pour faire le nombre. Avec 20 ou 25 T à vide, on est plus dans une plateforme que dans un chasseur à ce niveau de masse.

    - Soit le NGAD disposerait d'un rapport poussée / poids encore plus élevé que le F-22 ce qui laisse augurer d'un dragster capable de soutenir beaucoup plus que 9G avec une version sans pilote ou de plonger ce même pilote dans le voile noir à peu près quand il veut.

    - Est ce que les amérciains ne sont pas dans la même démesure qui les a conduit aux même abus qu'avec le F-35 en matière de cahier des charges au détriment d'une cellule plus équilibrée ? A technologie comparable, embarquer un moteur aussi gros revient à embarquer un poids mort supplémentaire dans toutes les phases ou cette puissance n'est pas indispensable. C'est à dire qu'il s'agit du choix opposé à celui qui avait été fait pour le F-35 qui lui renonce peu ou prou au dogfight. On en reviendrait à l'opposée de l'idée qui avait engendré les premières versions du F-4 Phantom dépourvu de canon. Avant que le faible pk des missiles ne déçoivent et fasse évoluer le concept pour voir le retour du canon.

    Bref, j'avoue que ça attise ma curiosité.

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  5. Il y a 10 heures, g4lly a dit :

    SAUF que si tu regarde le sachet noir de profil ... il semble bien qu'il y a deux hélices "minces" en tandem ... et donc des paires d'hélices. Accessoirement je doute que l'ingé qui fait la présentation bute sur ce genre de point technique ...

    Je me suis fais la réflexion aussi mais comme j'ai le préjugé de la fragilité des contrarotatives, je me suis dit que je me faisais des idées et qu'il y avait peut être plusieurs couches de sachet noir.

    Du coup je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'une carène d'hélice mais ça me parait trop irrégulier pour que ce soit le cas.

    Je viens de re-regarder. Sur le premier plan de profil ou l'on voit le sachet noir d'une ligne d'arbre, il me parait assez clair qu'il n'y a pas la place pour autre chose qu'une seule hélice non carénée. Mais bon, vous avez plus d'expérience que moi je pense.

     

  6. il y a 59 minutes, Born to sail a dit :

    J'ai bien entendu 3 paires d'hélices à 5':15'' ?

     ce serait une solution avec des hélices contrarotatives ? ou un simplement un lapsus ?

    A 4'57" il dit aussi "maquette tout à fait représentative du sous-marin en réel"....:biggrin:

    L'interviewer n'a pas relevé. Il est peut être un peu fébrile à l'idée de participer au reportage le monsieur. Parce que si on fait un porte avions capable de plonger, techniquement ça va être quelque chose !

    Ce serait une bonne idée les hélices contrarotatives sur le plan du rendement mais je pense que c'est trop fragile entre autres inconvénients. Mais si on arrive à le faire, tant mieux !

    J'évoque la fragilité pour le contrarotatif car je me souviens être intervenu ici il y a quelques temps pour évoquer la possibilité d'utiliser des pods sur le PANG après en avoir discuté avec un gars de Naval Group. Selon moi ça cumulait pas mal d'avantages. Mais je crois avoir fait la quasi unanimité contre moi par les connaisseurs de ce forum qui m'avaient répondu que c'était impossible à envisager pour des raisons de tenues de structures (face aux torpilles) sur un bâtiment militaire (même si les Mistral en ont mais sont destinés à éviter les situations hautes intensités). Comme ce n'est pas du tout mon domaine, j'ai écoutés bien volontiers d'autant que ma méconnaissance me mettait à cours d'argument. Je n'avais que le témoignage du gars de NG. Mais la conséquence de tout ça c'est que je me pose la question suivante:

    Si aujourd'hui on envisage des pods, jamais seuls mais combinés, à voir s'il s'agit d'un compromis avantages / inconvénients (on accepte de perdre un peu de puissance en cas de coup dur au profil de maniabilité en temps normal) ou est ce qu'il y a eu des progrès au niveau de la tenue des pods aux ondes de chocs ?

    il y a une heure, Born to sail a dit :

    dans ce cas l'effet du pas est bien annulé ?

    Je me permets de répondre en avance de @ARMEN56

    L'effet de pas est différent de celui de l'effet de couple mais ils ont tous les deux la même origine. L'impact du sens de rotation des hélices sur le fluide ou plus exactement la réaction sur le bateau de la force exercée sur le fluide. 

    Or, dans une hélice contrarotative (air pour ce que je connais) les deux hélices n'ont pas tout à fait le même impact sur le fluide car la seconde intervient dans un environnement turbulent de la première ce qui la rend en général moins efficace. Mais en comparaison d'une hélice simple, le moment résultant est négligeable. Sur les hélicoptères il permet de se passer du rotor anti couple par exemple. J'imagine (mais à vérifier) que c'est similaire pour l'effet de pas.

    Une autre manière de compenser ces effets seraient d'avoir des lignes d'arbres et/ou pods, chacun en nombre pair, en sens contraire (comme l'A400). Mais si on choisi l'option à 3 hélices... Du coup l'idée de combiner deux lignes d'arbres et deux pods n'est pas mal du tout car on économise la compensation par braquage du safran ou dissymétrie de coque ce qui est générateur de trainée. Sans compter sur les nombreux autres avantages de la version 2+2 par rapport à 3 lignes d'arbres.

  7. il y a 49 minutes, capmat a dit :

    Les "dessinateurs" semblent oublier ou ignorer que les filets d'air convergent vers l'axe longitudinal de l'avion en intrados et divergent en extrados.

    Je suis d'accord avec votre conclusion générale mais la phrase que je cite me parait inversée au moins en vue de dessus. L'intrados diverge et l'extrados converge vers l'axe longitudinal. Ce qui explique que les tourbillons marginaux en bout d'aile aillent de bas en haut.

    spacer.png

     

    A moins que vous ne parliez d'une vue de profil de la section de l'aile. Auquel cas, effectivement le décollement (divergence) se fait sur l'extrados.

    spacer.png

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  8. Ca continue...

    Top gun descend le F35

    http://www.opex360.com/2021/04/25/aviation-de-combat-quand-le-fondateur-de-topgun-descend-le-f-35/

    Citation

    Le F-35 est si cher que l’on finira peut-être avec une flotte peine de magnifiques porte-avions à propulsion nucléaire flambant neufs mais aux ponts d’envol partiellement vide

    Les pilotes qui ont perdu confiance dans le F-35 l’ont surnommé le ‘pingouin' » car « il vole de la même façon

    ...

    .

    Ca déferle. Comme quoi il y a encore des personnes qui ouvrent les yeux aux Etats Unis.

    :blink:

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  9. Paradoxalement, je pense que la poursuite du F-35 tel qu’il est mené actuellement est favorable au Rafale. Pourquoi ?

    Dans la mesure où le F-35 aurait tenu ses promesses, même raisonnablement, c’est à dire juste assez pour rester acceptable auprès des clients déçus, énervés, spoliés, volés mais clients quand même, il constitue un concurrent avec des faiblesses mais un concurrent quand même.

    Si le F-35 continue d’être développé alors que les clients potentiels commencent à s’en détourner faute de pouvoir en ignorer les faiblesses, c’est le cas le plus favorable au Rafale. En effet, cela pousse la concurrence à dépenser à fond perdu, donc à gaspiller pendant que nous avançons. Nous avons tout intérêt à ce que cette situation perdure et ce, le plus longtemps possible.

    Or, si le F-35 s’arrête, les finances vont aller alimenter des programmes susceptibles d’être des concurrents beaucoup plus sérieux donc plus difficiles à contrer.  

    C’est une affaire d’efficience. Le cas qui nous est le plus favorable est celui où la concurrence gaspille le plus sur la plus longue durée possible.

    Ca, c’est du point de vue industriel. Si jamais un conflit dégénère, ce serait mieux d’avoir des alliés bien équipés le plus tôt possible.

    Mais du point de vue stratégie industrielle, il vaut mieux un concurrent qui se ruine à devenir le plus faible possible le plus longtemps possible (F-35 à partir d’aujourd’hui peut être) plutôt qu’un concurrent très sérieux, soit parce qu’il en a juste l’air auprès des clients (F-35 jusqu’ici) ou soit parce que c’est vrai (futur remplaçant du F-35 qui serait une réussite)

    On pourrait faire un graphique pour illustrer le gaspillage / temps selon les périodes ou l'on pense que le projet va tenir ou pas ses promesses. C'est similaire à un joueur de casino. Plus il joue et mieux c'est.

    C’est donc une affaire de casseroles:

    La poursuite du F-35 est favorable à ses concurrents tant qu’il trimbale ses casseroles avérées que tout le monde connait. (Sauf officiellement le constructeur mais qu ne peut pas l'admettre puisque c'est son produit)

    Je suggère donc de faire la promo du F-35 (en fait de ses déboires) pour mieux dézinguer la concurrence dès que l'on est certain que le programme ne parviendra jamais à tenir ses promesses. 

  10. Il y a 19 heures, Coriace a dit :

    À partir de quel tonnage une propulsion nucléaire est elle intéressante ? Je n'ignore pas que plus que le tonnage, c'est la mission qui qualifié ou non un navire pour cette propulsion (navire dont les magasins de munition et de nourriture doivent bien être alimentée, donc dont l'autonomie est limitée), mais je me demandais si des Frégates Nucléaires seraient possible. 

     

    Dans l'idée des navires de souveraineté ou d'escortes de capital ship qui doivent avoir l'endurance maximale. 

     

    L'idée m'est venue après les communications sur les pérégrinations d'un SNA jusquen Chine. C'est logique, on ne voit pas un SNA, donc pour faire comprendre qu'il est la il faut en parler. 

    Je m’apprêtais à poster un message en rapport avec votre question sur un autre fil. Mais du coup, je vais le greffer ici car il est à cheval sur plusieurs sujets.

    En complément de votre question, on peut remarquer que l’Emeraude revient d’un tour du monde en compagnie du BSAM Seine qui lui est, bien sûr à propulsion classique.

    La marine des Etats Unis a produit plusieurs navires de surface à propulsion nucléaire. Parmi eux, le Long Beach (17 000 T quand même) mis en service à peu près en même temps que l’USS Enterprise et plusieurs classes de navires de surface, les Virginia (11 000 T) et un exemplaire de la classe Leahi, l’USS Bainbridge (9 000 T). Le Long Beach était reconnaissable à son monstrueux kiosque central, au dessin quasi identique à celui de l’Enterprise.

    Si le porte-avions disposait de 8 réacteurs les destroyers en avaient deux chacun. Des modèles différents mais des puissances à chaque fois comprises entre 26 et 30 MW. Pour se faire une idée en termes de dimensionnement, chaque réacteur pèse entre 1500 T à plus de 2000 T selon les modèles. Difficile de monter ça sur un Gowind.

    • Enterprise - A2W: 26,2 MW
    • Long Beach - C1W: <30 MW
    • USS Bainbridge + Virginia - D2G 26 MW

    Depuis les Etats Unis ont renoncé à déployer des réacteurs nucléaires sur des navires de surfaces hormis les porte-avions. L’usage des diesel + turbine / turbo alternateur s’est généralisé.

    Cependant, je pense qu’il existe un marché pour des futurs réacteurs d’une puissance inférieure autour de 10 KW. Dans ce contexte, une frégate Fremm ou FTI en aurait 3 et un BSAM 2.

    Compte tenu du nombre d’applications civiles et militaires pour ces réacteurs, l’effet de série jouerait à plein pour parvenir baisser les coûts au maximum. Chose qui n’a pas été possible avec les réacteurs des destroyers cités plus hauts.

    Une des difficultés rencontrée avec ces réacteurs « piles » se situe au niveau de la conversion thermique vers électricité.

    Si l’on compare avec les réacteurs, à puissance supérieures, les réacteurs classiques, c’est un circuit d’eau qui va alimenter une turbine. C’est lourd, cher, relativement complexe, bruyant pour la turbine et cela nécessite une surveillance constante.

    Pour les réacteurs de la gamme en dessous, on trouve les piles des sondes spatiales. La conversion thermique est basée sur des thermocouples. C’est à la fois beaucoup plus simple, léger, petit et fiable mais le rendement est dérisoire. Quelques % tout au plus (max 10%) quand la conversion par cycle de Carnot monte entre 30 et 40 % pour les turbines. Mais si l'on veut arriver à baisser les coût, le poids et simplifier l'usage pour concurrencer le moteur diesel, il faut essayer de se passer de cette étape.

    Il existe des pistes de recherches pour tenter d’améliorer l’efficacité des thermocouples, ce qui donnerait un intérêt aux réacteurs de 10MW.

    • Les thermocouples de nouvelles génération mais on ne dépassera pas 10%.
    • Les convertisseurs thermoïoniques qui peuvent viser un rendement entre 10 et 20%.
    • Les cellules solaire infrarouge ou thermophotovoltaïques. Encore au stade de la recherche. Cela suppose de trouver des matériaux dont la bande interdite est la plus faible possible pour permettre aux électrons (effet photoélectrique) de franchir la barrière de potentiel avec seulement l’énergie d’un photon infrarouge. Les applications seraient gigantesques. Le rendement peut atteindre 30%.
    • Le moteurs Stirling qui a le mérite de présenter le meilleurs rendement thermodynamique « classique » de l’ordre de 30%. A l'heure actuelle, c'est peut être le plus jouable mais il faut considérer un fluide caloporteur. On élimine la turbine mais pas nécessairement l'eau.

    Dans la mesure où l’attrait des ces réacteurs reposerait sur un capacité à produire de l’énergie de l’ordre de 10MW de manière la plus simple et abordable (c'est le point clé), il me semble naturel d’essayer de se passer de l’eau pressurisée / turbine au profil d’une des solutions présentées ci dessus.

    Si je résume, en plus des SMR, nous devrions nous intéresser à la classe d’en dessous que l’on pourrait baptiser les Mini SMR ou MSMR. J’ignore s’il y a des développements envisagés sur le sujet. Mais entre les applications civiles et militaires, nous pourrions envisager de nous passer complètement du pétrole, pour beaucoup de navires. Il ne resterait juste que le parc aérien de l'aéronavale à fournir en kérosène. 

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  11. il y a 1 minute, Patrick a dit :

    J'avais lu à propos de cette maquette qu'un ingé de Northrop qui commentait la maquette avait fait une remarque concernant les entrées d'air et dit "the air intakes are shaped this way because of stealth" ou quelque chose d'approchant, à un de ses correligionnaires.

     

    Exact.

    Les apex au dessus des entrées d'air ont (aussi) pour fonction de masquer les entrées d'air, vue d'en face et haut, par exemple avec un Awacs ou un chasseur. Je l'ai lu dans un livre anglo saxon également mais je ne saurais plus dire lequel.

    De ce livre, j'en ai simplement le souvenir de commentaires assez favorables au Rafale au contraire du Typhoon qui à ma grande surprise se faisait littéralement descendre. Exagérant peut être ses diagnostics, l'auteur en venait à mettre en doute la capacité du futur Typhoon à pouvoir se montrer supérieur aux productions alors déjà en place à l'est (Mig-29 en particulier). C'était dans les années 80-90 je dirais. Avec le recul je pense quand même que l'auteur s'est un peu emballé concernant la faiblesse du Typhoon même s'il y avait saisi l'idée générale.

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  12. Donc, ça veut dire que pour le programme PANG + Aviation embarquée, rien que pour les Hawkeyes et les catapultes, ce sont près de 3M € directement alloués à l'industrie us.

    Ca donne à réfléchir quand même.

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  13. Il y a 9 heures, Patrick a dit :

    Purement sur les flancs on a pas l'ouverture nécessaire pour profiter à fond d'une antenne AESA et avoir une vision à 360°.

    Si on acceptait de financer une étude et un rééquipement des avions, certes très cher, on pourrait cependant en faire un mini-AWACS relativement capable, avec de 2 à 3 radars de chasseur, dans le nez de l'avion et au pied de la dérive, avec 2 solutions:

    • Une antenne AESA fixe, +/-70°, RBE2 AESA par exemple, dans la queue de l'avion. Avec la possibilité de bloquer les émissions vers certains secteurs. Complétée par un RBE2 AESA monté sur un repositionneur pouvant pointer 50° à droite ou à gauche, pour disposer d'un cône virtuel de 70+50 = 120° x2 = 240° en secteur frontal. (avec un radar émettant sur un cône de 140°). Ça permet de conserver un pinceau de 20° regardant en frontal en permanence grâce aux lobes latéraux même avec le radar complètement dirigé vers la gauche ou la droite, utile en cas de panne.
    • La même antenne AESA fixe dans la queue de l'avion que précédemment. Mais complétée cette fois-ci par deux RBE2 AESA fixes avec chevauchement des lobes latéraux en frontal, mais un angle de vue total de 260° vers l'avant. Avec un chevauchement des lobes sur 20° en frontal.

    Les radars peuvent cesser d'émettre vers certains secteurs pour être plus discret mais on peut aussi les couper par sécurité, ou les mettre en mode écoute exclusivement.

    On aurait 360°, et même un peu plus. Dans le même temps le centre de l'avion reste libre et loin des rayonnements EM pour qu'y soit installé une charge de guerre électronique, d'écoute, etc.

    Et on réutiliserait un radar déjà connu et en parc dans l'AAE. à raison de 28 à 42 de ces radars si on voulait équiper toute la flotte.

    Ça semble jouable, quoique un peu cher.
    Donc il faudrait que le besoin soit clairement exprimé.

    Sinon autant se contenter d'une capacité plus "simple", on ne va pas non plus faire de l'A-330MRTT un équivalent du RC-135 ou de l'E-3F.

     

    Les théâtres de batailles positionnent les chasseurs au front ou à distance de tir. A 10 000 mètres d’altitude l’horizon limite la portée des radars (hors transhorizon) à 400 km au sol. Pendant que les chasseurs sont au front, les MRTT et les Awacs occupent des positions tactiques similaires en faisant des hippodromes à distance raisonnable. Les MRTT accompagnent les chasseurs en attentant leur retour là où les Awacs éclaires et brouillent.

    La priorité consiste à assurer une discrétion maximale aux chasseurs qui sont les plus exposés. Donc idéalement il faudrait que les grosses pièces situées haut et loin éclairent, brouillent et saturent un maximum pendant que les chasseurs se contentent de rester passifs.

    Si on a 1 Awacs et disons 2 MRTT impliqués dans la mission, on peut imaginer que l’ensemble de la flotte optimise son comportement pour favoriser l’éclairage utile sans inutilement s’exposer.

    Un des avantages des AESA c’est qu’il est possible de focaliser le rayonnement de manière très précise. Hors des zones éclairées, le radar ne semble pas émettre. Nous avons donc tout intérêt à éclairer nos adversaires, en particulier ceux qui ciblent nos forces et à saturer une partie de l’environnement sauf là où se situent nos chasseurs qui par contraste se retrouvent dans l’ombre.

    Cependant, il est crucial de ne pas tout éclairer et en particulier nos chasseurs. D’une part parce que les seules zones d’ombres restantes pourrait indiquer où sont nos chasseurs. Ensuite parce que si l’adversaire dispose de radars bi statiques il pourrait déduire la position de nos chasseurs en se servant de nos signaux comme émetteurs d’opportunités. Donc quand il faut émettre il faut le faire précisément et uniquement en cas de besoin.

    La métaphore, c’est que pendant que l’adversaire essaie de tirer nos chasseurs au pigeon, ces derniers tentent de se faire les plus discrets possibles pendant qu’au loin, les grosses structures braquent torches et laser sur l’adversaire. Tirer un pigeon acrobate ce n’est déjà pas facile mais si en plus des petits malins saturent la vision du chasseur, c’est encore plus difficile. Et ça énerve. Demandez aux pilotes de lignes qui ont eu à faire avec des lasers d’amateurs en approche courte finale.

    Le rôle des gros porteurs qui se tiennent loin est de n’émettre qu’à minima en bougeant et à tour de rôle et en se concernant. Un coup en émetteur un autre en récepteur. Encore du réseau.

    Plus les sources peuvent être nombreuses et s’activer ou non de manière aléatoire tel un ciel scintillant, plus l’éclairage est homogène et difficile à contrer. Encore une fois, masquer une torche peut se faire avec la main ou un pare soleil mais comment masquer des sources diffuses ? Plus dur…

    Dans ce contexte, un MRTT qui servirait d’AESA d’appoint n’a pas nécessairement besoin d’être en 360°. S’il longe le front de loin un AESA conforme sur sa dérive peut suffire quitte à en additionner un grand format dans le nez classique ou sur les joues dirigées vers le bas.

    Plus tard, il restera à rajouter dans l’équation les futurs drones.

    Tout ce que voit l’adversaire ce sont des « gros porteurs » au loin qui éclairent de manière aléatoire comme des projecteurs sur une scène de rock et les impacts des AASM qui dégringolent au dernier moment. Si l'adversaire essaie d'approcher ces gros porteurs, à un moment il va tomber sur d'autres chasseurs.

    Ca c’est pour les missions offensives.

    Mais 90 % du temps, chiffre à la louche, les MRTT sont dans des missions tout sauf d’attaque. Ils sillonnent le monde parcourant des milliers de km en quasi permanence. Pour transporter du carburant… Il me semble que l'on peut mieux faire. Quitte à dépenser de grosses sommes pour mettre ces gros porteurs en l’air pendant des jours, autant optimiser l’affaire. Et c’est sur les 90% de sa durée de vie que ça se gagne.

    D’où l’idée de les équiper d’un équivalent de Reco NG intégré à la structure, d’une boule optronique à leur format donc grande et d’un équipement CUGE pour scanner / cartographier partout où ils passent. Et ils passent beaucoup, longtemps et loin…  

    Je crois l’avoir déjà dit mais il y a un moment j’avais imaginé dans le cadre d’un crash programme, transformer deux MRTT en MRTT - B52.

    Il s’agissait d’intégrer deux soutes ventrales, une en amont et une en arrière du caisson central de voilure avec un container rotatif d’AASM / SCALP ou tout autres munitions comparables. Une fois les menaces anti aériennes adverses supprimées, inutile d’engager des chasseurs qui vont passer des semaines à cibler ce qui doit l’être. En une seule passe, deux MRTT convenablement escortés et ainsi équipés pourraient faire un travail équivalent à 30 chasseurs au moins. En une seule mission nocturne l’adversaire se retrouve dans le même état qu’après plusieurs mois de raids avec les moyens actuels. Il n’a plus le temps de réfléchir pour s’adapter. Plus de polémique, de tergiversation, de revirement. Si on décide, c’est terminé dès le lendemain.

    En prime, ça inciterait nos politiques, pour une fois, à envisager une stratégie pour construire la paix une fois les aspects militaires rapidement réglés. Pour ceux qui ne l'ont pas vu, je conseille l'excellent film "La guerre selon Charlie Wilson". C'est très éclairant sur la Libye et bien d'autres théâtres d'opérations.

    Mais bon, je m’éloigne du sujet…

    Tout ça pour dire que les MRTT pourrait avantageusement devenir notre gros couteau suisse. Le petit étant le Rafale. 

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  14. Le 18/02/2021 à 18:07, Bechar06 a dit :

    Le 044 MRTT de l'AAE  ( son 4-ème ) se dévoile  ( MSN 1942 ) 

    A330-200MRTT - French Air Force " MRTT044 ( F-UJCJ ) / 044" - c/n 1942 (?)  / 3965

    Et aussi

    https://www.jetphotos.com/photo/10062917        On arrival after visiting the paint shop at Châteauroux

     

    Les A330 MRTT français semblent se distinguer sur plusieurs points des autres MRTT. En particulier des antennes "échelles" de dessus de fuselage que les autres n'ont pas. Juste au dessus de "L'air" de l'armée de l'air.

    Est ce que nous aurions eu la bonne idée de nous en servir en ROEM en y intégrant une genre de CUGE simplifié ou quelque chose de comparable ? Sans analyer puisque l'équipage n'est pas là pour ça. Mais récolter puis transmettre avec l'antenne satellite qui semble présente, il y aurait une certaine logique.

    Quitte à transporter du carburant, autant mettre la cellule à profit. Après tout quand on voit le temps qu'ils passent en vol, la quantité de zones qu'ils sont amenés à balayer, la taille de la (future) flotte et la taille de la cellule, ce serait bête de s'en priver.

    Si ça ne tenait qu'à moi, il y aurait déjà du aesa sur les flans. Peut être pour une future rénovation...

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  15. Il y a 1 heure, Bechar06 a dit :

    Moi je suggère un pliage maximal:  à la racine des 2 ailes ( ou au moins  au niveau le moins large de l'aile ( là où le bord de  fuite change d'angle ) ) 

    Et également un pliage des 2 empennages vers le haut => Là on en met un max de NGF sur ce futur PANG  

    Et on fait comment pour la maintenance des pylones et de tous les équipements dans l'aile ? Comment cette maintenance teste elle les mécanismes de repliage au milieu des autres machines juste à touche touche ? Quid des problèmes qui se présentent uniquement quand on déplie l'aile juste avant de partir ? Comment la MCO fait elle les tests du SNA avec un missile sous l'aile pour vérifier que le cockpit voit bien le missile connecté en place ? Comment va t on remplacer une sonde dans le réservoir de carburant ? L'aile du NGF n'est pas celle du Hawkeye, elle va emporter beaucoup de choses dessous, et sans parler de l'électronique embarquée un peu partout y compris en bout d'aile.

    De mon point de vue, les ailes repliables sont une mauvaise idée. Si on veut mettre davantage de NGF, on rallonge le porte avion au départ et on aura des NGF plus simples, plus performants et avec moins de sources de problèmes.

    On replie les ailes quand on a plus le choix. C'est une décision par défaut.

    Idée en passant:

    Au pire, si on a vraiment un NGF avec une faible hauteur de dérive, genre ~3m, ça ouvre des perspectives qu'il faut exploiter. Si nous en sommes à devoir en rajouter, on peut les hisser pour les racker dans le hangar, façon mezzanine. Ceux au sol sont placés en roulage à leur emplacement avec les tracteurs classiques. Les autres sont hissés et tournés avec pont roulant sur un rack demi niveau. Si on déduit les surfaces de circulation dans le hangar dépourvues de rack, en face des ascenseurs, ça revient à un peu moins que doubler la surface de ce denier. Je dirais ~75% en plus. On passe de 15 NGF en hangar à 22 ou 23 par exemple.

    C'est plus simple que de toucher à la géométrie de l'avion, c'est moins cher (des structures métalliques et un pont roulant) et tout le monde peut travailler sur sa machine sans gêner l'autre. On peut même se servir du pont roulant pour éviter quelques jeux de chaises musicales en face de l'ascenseur. Tout bénéf !

     

    il y a une heure, Pakal a dit :

    Etant donné que, furtivité oblige,  l'on accrochera plus grand chose sous les ailes

    La furtivité c'est pour entrer en premier avant d'éliminer les menaces air (sol - air et air - air). Une fois que c'est fait, le NGF aura du monde sous les ailes. Réservoirs et munitions en nombres comme le Rafale mais peut être en conteneurs carénés. Donc l'aile sera équipée.

  16. Il y a 8 heures, Patrick a dit :

    C'est un point sur lequel je ne suis justement pas d'accord. Parce que les coopérations qui ne demandaient qu'à réussir n'ont pas manqué. Rarement elles ont échoué par la faute de la France parce qu'on dansait d'un pied sur l'autre (souvenons-nous du missile TRIGAT) mais plus souvent du fait de carabistouilles assez osées de la part de nos partenaires, et pas qu'allemands.

    Je reprends les mots de Dirk Hoke, réputé francophile, qu'il a prononcés quand le FCAS a été lancé:
    "Dassault a fait du bon boulot sur le Rafale".

    Au vu de la façon dont DA est traité aujourd'hui, la formule et ce qu'elle sous-entend a-t-elle encore du sens?

    Il me semble que le programme Trigat n'était pas géré avec des maitres d'oeuvres ou alors allemands. Quand les couts ont explosés, les désidératas changés, nous n'avons pas eu de levier autre que de jeter l'éponge. Ce sont les allemands qui l'avaient initié. Je pense que dans ce cas comme dans d'autres, nous nous faisons avoir pour les mêmes raisons:

    • Il n'y a pas de maitre d'oeuvre capable de cadrer les choses dès le départ avec une feuille de route qui sera tenue. Le côté légal n'est pas suffisamment blindé. Ce qui conduit à nous faire embarquer dans un pilotage à vue qui se réactualise sans que nous puissions y mettre des limites. Si à un moment où à un autre, on nous fait des "carabistouilles", c'est parce que les règles n'ont pas été suffisamment encadrées dès le départ.
    • Si nous ne parvenons pas à imposer un minimum de règle de départ pour éviter ce folklore, c'est parce que nous ne sommes pas assez forts pour convaincre et imposer des manières élémentaires de gérer les programmes. Les autres se permettent jute des dérives parce que nous les laissons faire.

    Pour pouvoir acquérir un leadership, il faut commencer par rassembler. Et pour commencer, on rassemble d'abord les petits et ensuite on va chercher les gros pénibles. Je ne suis pas très foot mais on peut prendre une métaphore parlante:

    • Avant de se coltiner le Barça ou la Juve, en demi finale, il faut passer les premiers tours avec des petits. Sans ça, en face ils peuvent très bien penser que nous sortons de la division d'honneur. Et même s'ils savent que nous sommes pas si débutants, pourquoi ne pas faire comme si, puisque au final, ils y gagnent, au moins en confiance.

    Les pensées de Dick Hoke sont une chose mais les opportunités industrielles en sont une autre. On en revient à Albert Camus: Les gens font le choses car ils peuvent les faire. (c'est sa définition du "salaud" si je me souviens bien mais rien à voir avec la situation que je décris, je n'insulte personne). On peut trouver ça détestable mais dans les affaires, c'est la règle. Pourquoi renonceraient ils à phagocyter DA s'ils en ont la possibilité ? C'est juste de l'opportunisme. 

    Quel est celui qui attire le plus par son leadership ? C'est celui qui a commencé par rassembler, même avec les petits. Si en plus c'est le premier de la classe, c'est gagné.

    Or nous, nous allons souvent chercher ceux qui, pensons nous, sont à notre hauteur, peut être par fierté. Mais si ces équivalents (en masse financière) se révèlent difficiles à gérer, c'est une mauvaise stratégie. Les affaires sont une question de rapport de force.

    • Les états n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts. (C de Gaulle).

    Repris par M Audiard dans "Mort d'un pourri":

    • Des mots comme "belligérants" ou "alliés" n’ont plus de sens. Nous n’avons plus d’amis, nous avons des partenaires. Nous n’avons plus d’ennemis, nous avons des clients. Le Capital ne connait plus de frontière.

     

     

    Il y a 8 heures, Patrick a dit :

    Bingo.
    Mais les deux questions qui tuent, sont:

    "a-t-on besoin de l'Allemagne pour réussir un programme européen?"

    Neuron prouve que non, certes mais faire avaler ça à d'autres sera d'autant plus dur.

    Et surtout:

    "pourra-t-on se permettre d'exclure de ce néo-SCAF les nations européennes qui ont acheté des F-35 au motif qu'ils n'achèteront pas 2 avions furtifs quand ils ne peuvent pas se payer le premier, ce qui est la caractéristique principale des partenaires actuel du FCAS?"

    Revenir là-dessus serait une lourde défaite idéologique et politique. Qui de fait entraînerait une 3eme question:

    "Quitte à revenir sur notre politique opposée au F-35, n'aurait-on pas meilleur compte à proposer aux USA d'impulser un programme bi-national franco-américain, destiné à devenir un produit d'export à succès émulant au rabais les capacités d'un NGAD qu'ils ne souhaiteront pas vendre?"

    Après tout, "if you can't beat them join them"? (mais en tenant compte des risques évidemment)

    Tout dépend de l'ampleur et des aspects du programme.

    • Techniquement, nous n'en avons pas "besoin". Même si plus il y a de talents, plus on a de chance d'avancer loin.
    • Économiquement, au delà d'un certain seuil, les capacités de financement nous font défaut car le succès à l'exportation n'est pas garanti. Donc l'Allemagne est nécessaire sur le plan financier pour dépasser ce cap. A voir dans quelle mesure beaucoup de petits peuvent faire le poids.

    Pour la seconde question, c'est encore une fois une question de contrat. Il faut bien verrouiller les contrats d'entrée de jeu et mettre une "Clause De Gaulle" concernant les engagements de développement et d'achats en face des pénalités draconiennes. Quand on n'est pas certain de l'engagement des autre, c'est la seule solution. Celui qui fait semblant d'acheter rembourse le double aux autres. Exiger un engagement fort est le meilleurs moyen de dissuader d'aller s'éparpiller dans d'autres programmes moins bien ficelés (F-35). Si les partenaires étrangers de ce dernier avaient bien fait les choses, ils auraient leur mot à dire le jour où les us les laissent tomber. Pour une fois les carabistouilles, c'est pour eux. Ils vont peut être expérimenter ce que nous avons souvent vécu. Mais la raison d'être de ces déconvenues est toujours la même. Avoir accepté au départ de signer un contrat mal rédigé.

    Pour la 3ième question, il y a beaucoup de paramètres mais je n'y crois pas du tout. Tout dépend encore des conditions.

    • Est ce que les usa seraient prêts à participer à un projet ou DA aurait 60% et la maîtrise d'oeuvre ? Rien qu'en pensant à la fierté américaine, c'est pire que de convaincre les Allemands de s'en tenir à juste financer le SCAF. Regardez le programme CFM56 issu du F100 us de Général Electric. Au début les usa ne voulaient pas en entendre parler car la technologie était trop sensible. Ils ne voulaient même pas que l'on puisse y ajouter notre partie du moteur à la leur.
    • Est ce que nous voulons faire un petit NGAD ou un équivalent ? Nous avons déjà le Rafale alors notre intérêt me parait limité.
    • Les usa pourraient très bien vendre un NGAD ou un F-22 allégé de ses technologies s'ils le voulaient. Ils se contentent de le faire déjà avec le F-35 aux capacités limités pour les pays du golfe. Ca leur assure une marge de manoeuvre avec la gamme au dessus. 
    • Est ce que les usa accepteraient de ne pas être maitre d'oeuvre face à nous, même sur un petit programme ? Je n'ose même pas y penser.
    • Est ce qu'ils accepteraient que même en étant maître d'oeuvre, nous puisssions avoir accès à des bribes de technologies qu'ils préfèrent se garder ? Regardez les codes sources qu'ils ont refusé de donner aux Anglais sur le F-35. Les usa sont comme tout le monde. Ils ne donnent que si c'est dans leur intérêt. Et ils sont trop gros par rapport à nous pour que nous représentions un intérêt. Leur seul intérêt, c'est de nous éliminer comme ils tentent de le faire pour nos voisins européens. Ca fait des concurrents en moins.
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  17. Une nouvelle hypothèse exprimée ici:

    https://www.europe1.fr/international/une-journaliste-emet-de-nouvelles-hypotheses-sur-la-disparition-du-vol-mh370-4029823

    Les us auraient voulu empêcher une récupération de cargaison par la chine qui aurait mal tournée ? Deux Awacs dans le coup suivie d'une interception par un chasseur...

    Ca parait improbable mais est ce que quelqu'un ici a des arguments pour trouver ça plausible ? Quelle cargaison justifierait ça ? Des avis éclairés ? Quid des ping moteurs sur les satellites ? Ce serait du flan ?

    Je suis perplexe...

    Edit: Désolé, je pensais que c'était un nouvelle plus récente et différente de celle mentionnée plus haut :blink:

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