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La DGA et la réforme


Invité grinch
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On va essayer de traiter distinctement la réforme pour éviter de faire un bloc. La marine, ADLA et AdT étant traité. Je vais aborder la DGA et le SSA.

C'est un livre blanc sur la defense et la sécurité nationale. Càd que les missions/moyens dédiées à la police y sera abordé.

En clair, la DGA travaille à l'heure actuelle avec le service technique du SGPN pour développer des moyens d'arrêt à base de filet EM et plus classique. Les programmes de drones du type ci-dessous seront étudiés pour les forces de l'intérieur. Ainsi que des drones plus importants.

Ce livre blanc cache des réorganisations en profondeur de notre mode de pensée. La DGA ne travaillera plus pour l'armée mais aussi pour la police.

Ainsi le DGA a annoncé la création de 4 pôles (aéro, électronique, terrestre et marine) dont 1 géant à Bourges avec l’arrivée de l’ETAS, STAT, robotique terrestre du CEP

Les missions du GESMA seront reprises à  Toulon sauf pour des expertises nécessitant le milieu atlantique. Le CEPr sera recentré sur le moteur M88

L’expertise médicale du LAMA sera sous la responsabilité du SSA qui apportera sa compétence dans la médecine de l'avant et pkoi pas une coopération avec la sécurité civile voire croix-rouge.

Je viens de finir de lire le rapport mis en ligne et une phrase concernant la DGA me fait dire que l'armée va être en phase de coma durant quelque année. La DGA va perdre 5 sites qui seront selon-moi:

  • l'ETAS,  oui
  • le CEG(c'est étonnant, j'espère que l'on ne va pas perdre toutes les compétances/connaissances qui y sont affectés) > vont-ils être demenager à l'ISL pour maintenir toutes les expertises oui et non
  • le CELAR non
  • Le GESMA oui
  • Le CEP non

  • L'ETAS ferme (362 personnes) Néanmoins les pistes d’essai seront conservées
  • le CEG, dont les activités sont trop sensibles pour être privatisé, le CEG sera transféré au CEA DAM
  • le LRBA sera dissous et les activités transférées au CELAR
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A noter aussi:

- une volonté de rapprochement entre les centres d'essais DGA et les "centres" des armées (STAT, CEAM, CEPA, ...). J'espère que cela se concrétisera dans les faits, car ça pourrait avoir des impacts très positifs sur les programmes d'armement.

- le contrôle des exportations, auparavant cogéré par la DGA/DDI (Direction du Développement International) et la DAS (Direction des Affaires Stratégiques, qui dépend du premier ministre) passe complètement à la DDI. Encore une bonne chose, notamment pour une politique d'exportation plus cohérente.

- fermeture du site du CEV à Toulouse.

- une "rationalisation" de la fonction RH. Il était grand temps, il y avait beaucoup trop de gestionnaires/administratifs par rapport aux "opérationnels".

Je n'ai pas tout cité.

En gros, à la fin, la DGA va diminuer de 25% en effectifs.

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- fermeture du site du CEV à Toulouse.

Le Centre des Essais en Vol ?

Mais ils vont faire quoi ? et ou ?

- une volonté de rapprochement entre les centres d'essais DGA et les "centres" des armées (STAT, CEAM, CEPA, ...). J'espère que cela se concrétisera dans les faits, car ça pourrait avoir des impacts très positifs sur les programmes d'armement.

Rapprocher DGA et STAT, c'est comme rapprocher les deux bornes + d'une batterie ...

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En tout cas, le CEG n'a pas été dissous mais transféré au CEA-DAM et les pistes de l'ETAS continue toujours. Encore heureux, je voyais mal des étatiques qualifier un bouzzin sur une piste privée.

Le Centre des Essais en Vol ?

ben à istres

Rapprocher DGA et STAT, c'est comme rapprocher les deux bornes + d'une batterie ...

l'opé d'un coté, le technique de l'autre

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le mets également le SSA dans la boucle.

Le directeur du CRSSA réagit au projet de délocalisation du centre en 2011

par La Rédaction du DL | le 30/07/08 à 06h25

Contrairement à ce que nous annoncions dans notre édition du 26 juillet, le CRSSA (Centre de recherche du service de santé des armées) Émile Pardé ne sera pas délocalisé à Lyon-Gerland, mais à Brétigny-sur-Orge, en région parisienne, courant 2011.

Le médecin général inspecteur Gérard Martet, directeur, fait le point sur l'avenir du centre.

Comment accueillez-vous l'annonce de la fermeture du CRSSA à la Tronche, d'ici 2011 ?

_ « Tout d'abord, il ne s'agit pas d'une fermeture. Il s'agit d'un plan de délocalisation, qui s'inscrit dans les mesures de modernisation de la Défense, énoncées par le ministre Hervé Morin le 24 juillet dernier. Les quatre établissements de santé _ institut de médecine navale de Toulon, institut de médecine tropicale de Marseille, institut de médecine aéronautique de Brétigny-sur-Orge et CRSSA _ vont tous être regroupés au sein de l'Institut de recherche bio médical des armées (Irba), situé à Brétigny-sur-Orge (91). Il s'agit d'une délocalisation dans le cadre d'une restructuration ».

Que va apporter cette refonte ?

_ « Cette mesure permet d'abord une meilleure transversalité entre les grandes équipes de recherche. L'idée, c'est d'avoir un centre qui permette des collaborations au niveau national et international, ainsi qu'avec des équipes de recherche civile, les universités... Regrouper ces quatre centres en un permet d'augmenter les possibilités de projets de recherche, tout en contrôlant mieux les coûts de fonctionnement de la recherche ».

Une réflexion s'engage pour un installer un Laboratoire P4

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Invité grinch

yep

Mais c'est sérieux comme information, peut-être le second en France et ce ne sera pas de trop. 

Certes le centre d’études et de recherches, le laboratoire P4 « Jean Mérieux / INSERM » implantés à Lyon existe déjà et a des missions comme celle de diagnostiquer et de surveiller les agents pathogènes "spéciaux" connus ou nouveaux, naturels ou liés à la malveillance (bioterrorisme) en coopération avec les laboratoires de virologie du CHR de Lyon (HCL) ou le Service de Santé des Armées (CRSSA de Grenoble).

Mais il faut développer la recherche dans le domaine des infections à microorganismes dangereux et contagieux et plus particulièrement dans le cadre du bioterrorisme. En effet, on redoute l’arrivée de cas de varioles mais aussi de souches de charbon ou de peste rendues multirésistantes. L’émergence de pathogènes respiratoires non protégés par la vaccination est malheureusement à prévoir. Ainsi, parmi les virus grippaux, un mutant tel que celui du virus de la grippe espagnole (qui a tué 20 millions de personnes en 1918) peut réapparaître du jour au lendemain. Il a été évalué qu’il faudrait 2 ans pour pouvoir réussir à produire une souche vaccinale protectrice et l’ensemble des éléments initiaux de travail sur des souches aussi virulentes ne pourraient être réalisés qu’à l’intérieur d’un P4.

*Sur le plan du potentiel scientifique, la capacité française à travailler sur ces pathogènes (et à les comparer éventuellement à des souches nouvelles) est liée à l’existence d’un P4 reconnu qui permettra d’accueillir les équipes de recherche, les souches et de leur assurer un conservatoire (en effet, dans la situation actuelle, nous sommes partiellement démunis car nous n’avons pas de collection nationale ni européenne de virus et les laboratoires américains ne nous les enverront que si la sécurité est garantie). Il existe 3 équipes à Lyon mais aussi 2 équipes de chercheurs à Marseille et 2 à Grenoble.

*Sur le plan diagnostique, il faut pouvoir diagnostiquer et identifier, dans des prélèvements, des virus extrêmement pathogènes, en particulier ceux des fièvres hémorragiques. A cet égard, la France occupe une place particulièrement exposée, car les virus des fièvres hémorragiques sévissent plus particulièrement en Afrique noire francophone. Ainsi, des patients, mais aussi des prélèvements, risquent d’arriver dans le pays. La manipulation des virus doit pouvoir permettre de développer des tests diagnostiques utilisables partout, soit par sérologie soit par PCR et ceci nécessite la mise au point de méthodes d’inactivation des virus au moment du prélèvement. En effet, les prélèvements sont actuellement inactivés directement dans les P4, ce qui est une perte considérable de temps et d’énergie. La solution par irradiation utilisait une Gamma caméra à un coût considérable. La mise au point de tubes contenant des agents détergents ou inhibants permettant l’inactivation des virus est un élément essentiel. Elle permettra de réaliser les sérologies et les diagnostics moléculaires directement dans les endroits où ces prélèvements ont été faits.

Sachant qu'il existe environ 15 laboratoires de ce type dans le monde, la plupart étant situés aux Etats-Unis mais, la structure de recherche (NIH) et la structure de surveillance (CDC), associées à des initiatives privées, ont projeté la réalisation d’un parc de 7 à 9 P4 dans les 10 ans à venir sur le territoire américain (2 au CDC d’Atlanta , un à Fort Detrick (MD), 2 pour le NIH (Montana et Maryland), un à Los Alamos (NM), un à Davis (Californie) et un à Galveston (Texas). Par ailleurs, a été construit un P4 en Suède qui est fonctionnel, et 2 P4 en Allemagne. Le P4 géant anglais militarisé est incomplètement réalisé..

Le coût estimé en 2003 de la formation biologistes est de 100 K€ (I.Pasteur + DGA). Le coût annuel de fonctionnement du laboratoire P4, tel qu’il est assuré par la Fondation Mérieux, est actuellement de 2 millions d’Euros par an.

Et puis ce n'est pas gentil de comparer l'EMA et la commission Jean-Claude Mallet à des lapins et des singes.

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yep

Mais c'est sérieux comme information, peut-être le second en France et ce ne sera pas de trop. Certes le centre d’études et de recherches, le laboratoire P4 « Jean Mérieux / INSERM » implantés à Lyon existe déjà et a des missions comme celle de diagnostiquer et de surveiller les agents pathogènes "spéciaux" connus ou nouveaux, naturels ou liés à la malveillance (bioterrorisme) en coopération avec les laboratoires de virologie du CHR de Lyon (HCL) ou le Service de Santé des Armées (CRSSA de Grenoble). Mais il s'agit d'un laboratoire civil et en cas de pandémie grave, où l’étape essentielle d’une réponse adaptée est l’identification et la reconnaissance de l’agent afin de juguler l'infection dans un temps réduits, il vaut mieux avoir deux sur son sol que un. Sachant qu'il existe environ 15 laboratoires de ce type dans le monde, la plupart étant situés aux Etats-Unis mais, la structure de recherche (NIH) et la structure de surveillance (CDC), associées à des initiatives privées, ont projeté la réalisation d’un parc de 7 à 9 P4 dans les 10 ans à venir sur le territoire américain (2 au CDC d’Atlanta , un à Fort Detrick (MD), 2 pour le NIH (Montana et Maryland), un à Los Alamos (NM), un à Davis (Californie) et un à Galveston (Texas). Par ailleurs, a été construit récemment un P4 en Suède qui est fonctionnel, et 2 P4 en Allemagne. Le P4 géant anglais militarisé est incomplètement réalisé..

D'autre part

Le coût estimé en 2003 de la formation biologistes est de 100 K€ (I.Pasteur + DGA). Le coût annuel de fonctionnement du laboratoire P4, tel qu’il est assuré par la Fondation Mérieux, est actuellement de 2 millions d’Euros par an.

Et puis ce n'est pas gentil de comparer l'EMA et la commission Jean-Claude Mallet à des lapins et des singes.

C'est P4 qui me faisait rire => "Reformé P4" qu'ils disaient dans le temps pour les "zinzins" et autres inaptes... D'ou le lien avec le LB et toussa... =D

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