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Sovngard

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Messages posté(e)s par Sovngard

  1. C'est vrai que l'alimentation électrique du principe du chaingun propose plusieurs avantages:

    - double alimentation avec n'importe quel calibre

    - évite les problèmes liés aux munitions défectueuses car le cycle actionné par le moteur électrique va l'extraire de toute façon

    - offre un gain de poids (sur la nouvelle mitrailleuse lourde Rheinmetall RMG 50 en tout cas).

    Les anglais utilisent depuis 20 ans des mitrailleuses de type chaingun sur plusieurs de leur blindés (char Challenger II, véhicule de combat d'infanterie Warrior).

    ...et ils ont eu des problèmes:

    Sur un Warrior, un faux contact électrique a actionné par inadvertance la mitrailleuse L94A1 (un chaingun Boeing  EX-34 de 7.62 mm) qui s'est mise à tirer sans sommation.

    Ce problème est arrivé plusieurs fois et dans un des cas un soldat à été blessé.  :-[

    Moi je reste nostalgique sur la M85  :P

  2. Image IPB

    Une fiche technique de la munition utilisée sur le Steyr ACR

    Désignation : 5,56 mm Steyr Flechette

    Développeur : Steyr

    Année d'introduction: entre 1980 et 1990

    Assemblage: projectile entubé dans un étui en polymère (munition télescopée)

    Longueur de l'étui (la douille):      45 mm

    Poids de la cartouche : 5,1 gramme

    Longueur du projectile (la fléchette): 41,25 mm

    Diamètre du projectile : 1,58 mm

    Poids du projectile: 0,66 grammes

    Portée pratique: +- 1500 m

    Portée maximale: >3500 m

    Vitesse initiale: 1450 m/s

    Vitesse à 600 m: 910 m/s

    Image IPB

    Personnellement, j'ai toujours été septique sur la puissance d'arrêt de ces petites aiguilles  :rolleyes: mais les ingénieurs autrichien prétendaient qu'elles entraient en rotation au contact d'une cible mole...

  3. Sur les bombes guidées par pointeur laser, oui en tout cas.

    Ainsi le contrôle d'une bombe Paveway III peut être totalement perdu si le faisceau de guidage (responsable de l'illumination de la cible) est interrompu.

    Depuis les années 1990, le guidage de ces bombes est secondé par un système de guidage inertiel via un GPS.

  4. Image IPB

    Pour une perforation supérieure de 40 mm par rapport à la DM33, on va pas chipoter...  ;)

    Je suppose que pour leur Type 10, les Jap's ont mis au point de leur côté une jolie flèche en tungstène dont les performances seraient comparables aux dernières flèches allemandes tirées depuis un 55 calibres. :happy:

    Les sud-coréens prétendent bien que leur K-279 en tungstène tiré depuis un 120' de 44 calibres est capable de percer 730 mm d'acier grâce à un "processus d’auto-aiguisage"...

  5. Et bien voilà, j’ai découvert un type de munition de chasse sous calibré, comme les obus flèche employé par les MBT. Et ça à l’air particulièrement méchant contre les grosses bêtes.

    Y aurait-il un intérêt à transposer le principe pour les fusils d’assaut ? Pour percer les blindages toujours plus lourds des blindés légers ou les derniers gilets par-balles ?

    Déjà testé dans le cadre du programme Advanced Combat Rifle à la fin des années 1980

    Le problème c'était les pétales du sabot éjectées après le tir, trop de dommages collatéraux.

    http-~~-//www.youtube.com/watch?v=pJCwC2MBrx4

  6. A ce que j'ai lu, les Japonais ne parlent pas d'installer un L/55 sur leur petit bien protégé Type 10 Hito-maru-shiki-sensha.

    Ils parlent d'un nouveau L/44 fabriqué par Japanese Steel Work, 13% plus léger que le canon Rheinmetall de la même longueur mais avec des performances comparables à celles d'un L/55.  :rolleyes:

    Il faut savoir que le Type 90 utilisait le canon à âme lisse Rheinmetall de 120 mm (produit en Allemagne et acheté par le Japon, pas de construction sous licence).

    L'obus-flèche en tungstène qu'il tirait; c'était la munition JM-33, la version japonaise de la DM33 livrée au Léopard 2 en 1987. Elle percerait aux alentours de 550 mm d'acier à 2000 m.

    Après il y a des munitions optimisée uniquement pour le canon L/55 de chez Rheinmetall, la DM63 par exemple.

  7. Oui c'est bien le char léger T92, malheureux rival du M551 Sheridan  :-[

    Avec son moteur à l'avant, sa sortie de secour à l'arrière ainsi que ses 2 mitrailleuses opérées sous coupoles, il aurait été bien plus utile au Vietnam...

  8. Sur le système Thor Multi Mission System sur lequel sont montés 4 missiles Starstreak, le verrouillage s'effectue par l'émission de chaleur.

    En effet, sur la nacelle abritant les 4 missiles (stabilisée sur le plan vertical comme un canon de char), il y a une caméra thermique qui est capable de se "verrouiller" sur une émission de chaleur, le pointage sur la cible est donc automatique.

    Image IPB

    => La caméra est bien évidemment couplée à l'émetteur du faisceau laser qui envoie les correction à faire au missile.

    Il est logique que tant que le premier missile n'a pas atteint sa cible, il n'est pas possible d'en tirer une deuxième sur une autre cible.  :P

    Une citation d'un petit PDF sur le Starstreak:

    Mode opératoire (du type SACLOS)

    Le tireur poursuit visuellement la cible avec son optique de pointage stabilisée ; le processus utilisé permet au

    dispositif de déterminer la trajectoire à donner au missile pour atteindre le but visé. Il est possible de tenir

    compte de la direction du vent, et d’introduire une hausse supplémentaire pour le tir aux longues distances.

    Le missile est guidé grâce à deux faisceaux laser qui sont projetés et repérés dans une matrice

    bidimensionnelle fictive, générée par le système de pointage. Chaque laser est modulé en fonction de sa

    position dans cette matrice ; cette modulation est détectée par chaque sous-munition, ce qui permet à celle-ci

    de déterminer les corrections de pointage à appliquer ; sa vitesse de rotation baisse rapidement et ses

    empennages canard l’orientent dans la bonne direction.

    Les 3 flèches volent en formation dans un volume de 1,5 m de rayon et possèdent assez d’énergie cinétique

    pour manœuvrer afin d’intercepter une cible faisant une évasive à 9 g, jusqu’à 7.000 m de distance

    http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:ofRTTOVR0IcJ:http://cesane.artillerie.asso.fr/Texte/DocumentsMemorial/5.67.STARSTREAK_%28UK%29.pdf%2Bthor+starstreak&um=1&hl=fr&client=firefox-a&rls=org.mozilla%3Afr%3Aofficial&channel=s&biw=1280&bih=590&ct=clnk

    Plus j'en sais plus je pense que ce système fonctionne de la même façon que le système ADATS suisse.

    On voit bien la boule optique abritant la caméra thermique et l'émetteur du laser.

    Image IPB

    Image IPB

    On voit bien au bout des ailettes les récepteurs recevant les corrections du faisceaux laser

    Par contre j'ignore comment le missile arrive à transmettre sa position au système de pointage  :rolleyes:

    Les missiles antichar TOW et Dragon signalaient leur position en émettant de la lumière via un dispositif pyrotechnique et le Shillelagh envoyait des signaux infrarouge à la manière télécommande de télévision

  9. Le missile Starstreak à un système de guidage par télécommande automatique par laser via un alignement optique (SACLOS en anglais).

    En gros ce système est similaire au système de guidage utilisé par le missile Shillelagh, Dragon,TOW.

    Le missile est donc traqué visuellement après son lancement, sa position est alors comparée par rapport à l'objectif pointé dans le viseur par l'opérateur.

    Un ordinateur envoie des corrections à faire au missile (un certain nombre par seconde) pour qu'il puisse s'aligner correctement dans la ligne de mire du viseur.

    Les corrections sont soit transmise par impulsion infrarouge ou par des fils et plus récemment par faisceaux laser.

    Le tireur doit évidemment garder la cible dans son viseur (dans le cas des missiles antichars portables cité précédemment), on parle donc de guidage semi-automatique même si le missile est pris en main par un ordinateur de façon automatique.

  10. 55 tonnes, c'est le poids du prototype. Avec ses jupes latérales et ses équipements définitifs il montera à 60 en ordre de combat.

    ...

    Ou alors je me trompe totalement  :rolleyes: peut être que l'épaisseur de la coque au niveau du châssis est moins épaisse, ou que la tourelle à une armature en aluminium et fait appel à pas mal de matériaux composite.

  11. En lisant le HS-DSI n20, je viens d'apprendre qu'une des innovations est le pit stop. Quelqu'un pourrait-il exliquer ce que cela recouvre pour le mouvement des munitions sur le pont? Quel est la différence avec l'ancien système?

    Sur les représentations du CVN-78, on voit bien le marquage des élévateurs pour les munitions.

    La suppression de l'ascenseur arrière tribord (appelé couramment "n°3") permet à l'îlot (déjà plus compacte que ceux de la classe Nimitz) de reculer et donc, d'augmenter l'espace entre les 2 ascenseurs tribords-avant.

    Cet espace gagné permet alors de centraliser les fonctions dédiées autrefois au ravitaillement en carburant et à l'armement des avions qui se déroulaient à plusieurs endroits sur le pont.

    ça permet de gagner du temps car on déplace moins les avions et ça demande moins de personnel  ;)

    Après au niveau du blindage mon Science & Vie "Spécial aviation 2011" me dit que le carène d'un navire de classe Nimitz fait 20 à 30 cm d'épaisseur, la coque fait quant à elle 1m50 d'épaisseur.

    Elle est constituée de plusieurs couches d'acier séparées par de l'air, de l'eau ou de la mousse spéciale, tout cela dans le but de limiter les dégâts d'un missile anti-navire en vol rasant ou bien une torpille...quoique je doute fort si c'est une Shkval...

    Le pont d'envol,  blindé, aurait une épaisseur allant jusqu'à 45 cm résultant de l'empilement de couches d'acier de différente dureté.

    A noter qu'entre le pont d'envol et le hangar se trouve aussi une zone d'habitation (sacrifions l'équipage pour protéger es avions  :lol: )

    Le pont du hangar est protégé par une ceinture blindée de 30 cm d'épaisseur et le hangar peut être scindé en 3 parties avec des immenses portes pare-feu.

    L'îlot (ainsi que d'autre espaces vitaux) seraient tapissé avec des couches de kevlar de 64 mm d'épaisseur

  12. Il y a encore quelques temps, encore en 2011, il était bien prévu que l'un des deux futurs porte-avions (le Prince of Wales je crois) soit équipé de brins d'arrêts et de catapultes électromagnétiques (les mêmes équipant la futur classe de porte-avions américains) par l'intermédiaire d'un transfert technologique.

  13. 16 silos au lieu de 24 mais toujours aussi long qu'un sous-marin de classe Ohio (171m) et toujours le même tonnage...

    Mais alors, ils vont mettre quoi dans cet espace libre de 20 m ?

    Une soute pour plus de vivres, une piscine ?  =D

  14. Les M1 Abrams vendu à l'Irak, au Koweit à l'Australie et bientot au Maroc ne possèdent pas le maillage en uranium appauvri inséré dans le blindage avant de la tourelle, la résistance aux obus perforants est donc moindre.

    Après, l'équipement optronique et le blindage des T-90 varient selon les pays où il est exporté, car il y a plusieurs versions dédiées à l'export (respectivement: T-90E, T-90S et T-90S "Bhishma").

    Par exemple,

    Le T-90S utilise un viseur biélorusse, l' ESSA de chez Peleng JSC  à 2 voies jour/thermique.

    Tandis que la version indienne du T-90S, le "Bhishma" utilise en plus du viseur russe 1G46 (jour/infrarouge) une caméra thermique catherine FC, et son blindage frontal au niveau de la tourelle est renforcé avec des inserts en céramique déjà utilisés sur leur char national, l' Arjun.

    J'espère que mon commentaire vous aura été utile  =)

    Par contre, le système de conduite de tir, reste le même sur toute les versions, sauf sur le dernier T-90MS.

  15. Il est quand même utilisé par l' USSOCOM non ? ça fait 58 000 hommes, j'ai vu des chiffres sur une production plus de 25 000 SCAR-H produit et le même nombre de SCAR-L, plus les futur SCAR-SSR (Mk20).

    Pour la perte de qualité suite à une grosse production, je ne suis pas d'accord, les techniques de productions ont évoluées et on étale déjà assez bien les délais de production dans le domaine militaire.

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