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Janmary

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Messages posté(e)s par Janmary

  1. Absolument Kalligator. Les plongées sur l'épave d'une part, et les récits de rescapés du Bismark d'autre part, confirme que les blindages n'ont pas été percés, mais que le batiment avait été sabordé.

    La raison en était principalement le module de stabilité de ce batiment (avec une largeur de 36 mètres) permettant de réunir une cuirasse de ceinture importante...

    La plupart des cuirassé de la seconde guerre mondiale coulés par torpillage ont généralement bien encaissé une torpille. C'est la multiplicité des coups qui ont entrainés un manque de stabilité du batiment. Les bâtiments Japonais, croiseurs en particulier, chargés haut (centre de gravité haut) ont été particulièrement sensibles à la multiplicité des coups qui ont entrainés leurs pertes. C'est également valable pour les Britanniques avec le "Prince of Walles" et le "Repulse" coulés à Kuantan touchés par nombre de torpilles et bombes par les avions Japonais.

     

    A l'époque les cuirassé étaient conçus pour "encaisser" des bombes de 250 kg lancées à 3000 mètres d'altitude. Les Marines laissant aux fantaisistes le soin de lancer des bombes plus lourdes;

    Lors des deux conflits mondiaux, la règle implicite des marines étaient que les charges (bombes et torpilles) explosent à l'extérieur du navire. Calculés avec des cuirasses importantes (dont les cuirasses de ceinture conséquentes), ces derniers n'avaient rien à craindre d'un avion torpilleur avec une torpille de 440/450 ou d'une torpille de 533 d'un sous-marin ou d'un destroyer (mention spéciale pour la torpille Japonaise « Long Lance de 610 mm).

    Source = Entretien lors d'un stage à l'ENSTA (ex école du génie maritime), sur un tout autre sujet, sur les  règles de construction des bâtiments et des cuirassés des années 30 et la conception de la nouvelle force navale Française; J'ai encore les notes personnelles sur la vitesse en fonction de la longueur, la puissance en  fonction.du tonnage et l'étrave, la puissance des canons en fonction du cube du calibre, etc. (La mention torpille de 610 est rajouté au texte par moi même). Pour beaucoup de Marines en 1939, nombre de cuirassés et d'autres bâtiments n'avaient pas encore été refondus et mise aux nouvelles conceptions qui s'annonçaient en matière de calibre d'artillerie et protection / vitesse..

    C'était un aperçu minimum mais passionnant en plus de la formation pou laquelle nous étions venus. Le stage était relatif aux systèmes électroniques (contre-mesures, codages des informations, recherche et détection, notes sur les AWACS et  satellites, etc.etc.) utilisés dans le cadre d'une Marine comme suite au conflit des Malouines (Falkland)  Un des auteurs de ce stage avait rédigé un article simplifié dans une revue dans laquelle j'ai moi même écrit un article plus tard sur la vision nocturne sous un nom d'emprunt. Mais on sort du sujet.

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  2. En effet, comme Pascal l'indique, à savoir =

    pourquoi vouloir à tout prix percer le blindage, comme l'écrit chaba il est beaucoup plus simple de rendre le bâtiment inopérant en frappant ses superstructures et ses aériens, y compris pour un navire cuirassé.

    Comme disaient les humoristes de l'époque, les torpilles coulent les bâtiments avec des trous d'eau et  les bombes coulent les bâtiments avec des trous d'air. Nous pourrions rajouter la bataille de Midway ou les bombardiers en piqués américains coulèrent par dégâts considérables les porte-avions Nippons (et torpillage pour l’exécution finale). Certes, ce n'était pas des cuirassées.

    A l'époque les cuirassé étaient conçus pour "encaisser" des bombes de 250 kg lancées à 3000 mètres d'altitude. Les Marines laissant aux fantaisistes le soin de lancer des bombes plus lourdes et de plus grande altitude. Confirmez vous cet élément Pascal (j'avais noté cela lors d'un séminaire à l'école du génie civil pour une  tout autre formation) ?

    Les  roquettes mises au point pour la lutte antichars perçaient la plupart des cuirasses et des tourelles. J'ignore quelle épaisseur pour les cuirassé en fonction des blindages liés au calibre des tourelles du batiment.

    Sans aller jusqu'aux aux bombes "Tall Boy" de 6 et 10 tonnes conçus par Wallis de chez Vickers (un marteau pilon pour écraser un bateau tel le Tirpitz), des bombes de 250, 500, 800 et 1000 kg suffisent pour créer des dommages graves aux superstructures, en particulier si une propulsion additionnelle par fusée à poudre est de mise sur des bombes d'une tonne permettant de multiplier par 2,5 l'épaisseur perforée au prix de moins de 10% en poids de poudre vis à vis du poids total suffisant pour mettre hors de combat un Tirpitz.

    En ce qui concerne l’artillerie comme le spécifie Pascal, il faut se souvenir également du Bismarck et de ses superstructures ravagées par les canons de 406 du Nelson Britannique. Les coups courts tombant en dessous de la ligne de flottaison et pénétrant dans les œuvres vives (1° guerre mondiale) sont également gravissimes pour un batiment même protegé comme un cuirassé.

    Janmary

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  3. En effet Rogue0.

    Il faut se rappeler la fragilité des frégates Britanniques engagées aux Falkland (Malouines) contre les Argentins. Il faut dire qu'elles avaient encaissées un missile Exocet dans les œuvres vives.

     

    Rogue0.

    Cf plus haut pour mon scepticisme sur les charges creuses.
    Source pour l'Exocet ?
    De mémoire, la plus grosse charge creuse de missile en usage courant, c'est la WDU-20/B du  Maverick B/D/H.
    Une charge creuse de 57kg et près de 300mm de diamètre, c'est overkill même pour perforer un cuirassé (ou même un MAUS truffé au Chobham).
    Quelle cible navale mériterait une pure charge creuse de 165kg ?

     

    Lors des deux conflits mondiaux, la règle implicite des marines étaient que les charges (bombes et torpilles) explosent à l'extérieur du navire. Calculés avec des cuirasses importantes (dont les cuirasses de ceinture conséquentes), ces derniers n'avaient rien à craindre d'un avion torpilleur avec une torpille de 440/450 ou d'une torpille de 533 d'un sous-marin ou d'un destroyer (mention spéciale pour la torpille Japonaise « Long Lance de 610 mm).

    Les études des bâtiments coulés à la mer au combat ou par surprise confirment que c'est la stabilité des navires, touchés par des multiples charges qui ont entrainés la perte desdits navires en particulier les croiseurs Japonais chargés haut car avec une artillerie importante (15/16 canons de 155 mm).

    Des 1936, des ingénieurs du Génie Maritime proposèrent des torpille de 200 à 500 kg avec des charges d’explosifs puissants de 100 à 200 kg avec la multiplication des coups pour entrainer la mise en cause de la stabilité des navires. Des 1940, la firme Française Hotchkiss Brandt proposa le sous-calibrage des munitions. (Un 75 mm par exemple tirait des munitions de 55 mm avec « une jupe » à 75 mm ce qui augmentait considérablement la vitesse et la distance de l’obus (comme le canon « Allemand tirant des obus d’un canon « conique » de 28 / 20 mm). Cette technique fut reprise par les Allemands sur nombre de leurs canons et obusiers du reste).

     

    Les mêmes ingénieurs navals proposèrent donc un sous-calibrage des charges de leurs torpilles (calibre 440/450 mm) en 280 mm (entre autre) qui auraient dû pénétrer les cuirasses et exploser dans les œuvres vives des bâtiments. Des 1942, ils proposèrent également des charges creuses sous forme multiples en bombes, torpilles et même obus avec sous-calibrage pour augmenter les distances de tirs par l’artillerie navale.

     

    Il est vrai que des charges creuses de 57 kg perforant en 300 mm commencent à être sérieuses. Mais les très grands bâtiments tel les porte-avions sont protégés avec des aciers spéciaux en multicouche, très cloisonnés et compartimentés qui doivent nécessiter pareils charges, du moins c’est ce que je pense, sans certitude bien.

    Quand aux charges de 165 kg, elles peuvent être utiles pour les bunkers ou certaines fortifications souterraines. La aussi, c’est du moins  ce que je pense, sans certitude bien sur.

    Janmary

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  4. Belle rhétorique Gibbs le Cajun !

    Rien à redire.

    Je lis ces temps -ci - dans l'ordre des idées que tu développes - les ouvrages de Pierre Servent, qui fut colonel, professeur à l'école de guerre, journaliste, historien  et expert sur les conflits d'aujourd'hui et d'hier. Cela donne à réflexions et à méditation.

    Aujourd'hui - depuis la nuit des temps et accentués par les Francs-tireurs, partisans et guérilléros depuis la seconde guerre mondiale parce que plus récent et donc plus connus par les ouvrages, les films de guerre, les intervenants -  utilisent tous les procédés possibles et imaginables pour inspirer la peur à l'ennemi comme armes de guerre..

    Les viols, décapitations, meurtres des prisonniers, maltraitance des populations civiles (qui souffrent plus que les militaires dans certaines configurations), bombardement massif par artillerie et/ou par avions (l'avion qui passe haut dans le ciel ne fait pas de prisonniers - Douhet, général Italien concepteur des bombardements stratégiques), et. Tout est fait dans ce sens.

    En fait, le questionnement reste "Que deviennent ces pays après pareils traitements". Pour la Tchétchénie, ce sont des générations qui auront a subir une guerre impitoyable qui à entrainés des morts, des souffrances innombrables. Et ce n'est pas le seul pays dans ce cas !

    Janmary

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  5. D'autant que même lorsque les intérêts vitaux d'un pays ne sont pas attaqués, mais qu'une Nation agresse autrui - et le choix se porte bien sur sur le III° Reich (*), l'Empire Japonais, mais également sur la Guerre Russo-Turc avec la déportation des Arméniens lors du1° conflit mondial (**) - ou dès le départ des opérations, il était prévue et réalisé le massacre des Juifs, des Tziganes, des Slaves, etc.

    (*) La lecture des attendus du Procès de Nuremberg (26 volumes dont je n'ai pas tout lu, uniquement quelques extraits) est assez significatif quand à la décision du plan d'opération "Barbarossa" était lié à ce que l'Espace Vital à l'Est devait engendrer 20 millions d'assassinats de Slaves pour y implanter SS et Allemands pour la colonisation.

    (**) Des excellentes émissions la télévision avec National Géographic (chaine 114),  Histoire (chaine 117) et Toute l'Histoire (chaine 122) passent l'histoire de la 1° guerre mondiale et seconde guerre mondiale en ce moment et en boucles décalées (en particulier sur le pourquoi et la réalisation du génocide Arménien).

    Janmary

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  6. Mes excuses pour le retard apporté à un complément sur la conception organique de la 2° DB du Général Leclerc.

    « Le Dieu de la Guerre, à dit Staline, c’est l’Artillerie »,

    A ce titre, a Stalingrad, en 1943, Rokossovski pris l’offensive avec 300 canons par kilomètre de front qui furent engagés lors de l’encerclement final de la 6° armée de Paulus (5000 pièces au total avec 160 au départ, portés à 200 puis 300 au final)

    .Au mois d’août 1944, Tolboukline attaque sur le Dniester ave 224 pièces de tout calibre par kilomètre de front.

    En 1944, au 2° Front d’Ukraine, la proportion de l’artillerie à l’infanterie est de 39 à 18 (39 régiments d’artillerie pour 18 régiments d’infanterie).

    Au 2° Front de Russie Blanche, ce fut 50 Régiments d’Artillerie pour 39 régiments d’infanterie.

     

    Par ailleurs, l’Armée Rouge ayant saisi la doctrine d’utilisation des PanzerDivisionnen Nazis (rapidité, attaque par centre de gravité, enveloppement par les ailes pour arriver à un « chaudron », etc.) réalisent que seuls l’arme antichar puissante (canon de 50 et particulièrement de 76) devait être abondant dans toutes les unités d’artillerie et d’infanterie, avec,

    1° - d’une part, une aviation dont une chasse puissance pour empêcher l’aviation de coopération (Panzer –Stukas) ennemie de nuire et d’assister les forces d’assaut Allemande (Lavochkin La-7, Yakovlev Yak 1, 3,  et 9, Mikoyan-Gurevitch Mid 1, etc.) et,

    2° - d’autre part, une aviation tactique d’assaut puissante (Iliouchine II-2, Petliakov Pe-2 ou « sturmovik »).

     

    L’aviation Soviétique avait l’expérience du combat en vol d’assaut ou vol rasant d’attaque au sol, durant la guerre d’Espagne, à Guadalajara, ou furent détruite (déjà !) deux divisions motorisées Italienne en déplacement.

    De plus, chose peu connue, lors de l’offensive Allemande sur Moscou, les divisions Sibérienne lors de leur contre-attaque en (1941)1942 furent assistés par de rares avions d’assauts Soviétique équipés des premières « roquettes » antichars, qui avait été créé suite à une conférence donnée par l’ingénieur du Génie Maritime Français Camille Rougeron qui avait été invité par les Autorités Soviétiques suite à on ouvrage =

    « L’Aviation de Bombardement ». Volume 1 et 2 parue en 1936 (on trouve des originaux chez les vendeurs internet) ou réédités chez Lavauzelle ainsi que l’ouvrage «Les enseignements de la guerre d’Espagne » parue en 1940. A titre personnel, j’ai les deux éditions de ces ouvrages.

     

    Les Allemands, confrontés à de graves problèmes sur le Front de l’Est, copièrent les Soviétiques, c'est-à-dire,

    1° - Au niveau de la création d’armes antichars multiples et surtout individuelle (Panzerfaust, Panzerschreck, etc.). Il faut souligner que le front de l’Est ne céda jamais suite à une offensive blindée seule et que les pertes furent très importantes lors de la prise de Berlin contre les chars Soviétiques par les armes précitées.

    2° - De modifier la constitution organique des PanzerDivisionnen Allemandes. Le général Leclerc modifia avec les Américains le concept des unités blindés pour en faire « Des groupements tactiques » 

    Constitution de la  2° DB.

    Elle comprend 3 bataillons d’infanterie, 3 groupes d’artillerie, 3 régiments de chars, 1 régiment de reconnaissance, 1 régiment de chars « destroyers » chasseurs de chars, 1 groupe de DCA, 1 bataillon de génie, 1 compagnie de transmission et des services.

    Ces unités sont  – en tout temps – répartis en 4 groupements tactiques, 3 lourds et un léger, chacun sous les ordres d’un colonel.

    Un groupement lourd comprend, 1 bataillon d’infanterie, 1 groupes d’artillerie, 1 régiments de chars, 1 escadron d’automitrailleuses (escadron ou appellation d’une compagnie dans l’arme blindée-cavalerie), 1 escadron de « destroyer », 1 compagnie de génie.

    Le groupement léger comprend 4 escadrons d’automitrailleuses, et un escadron de « destroyers ».

    En 1914, un colonel commandait soit,  3 bataillons, soit à 3 groupes, homogène et semblable entre eux. Désormais, le colonel implique un chef de grande classe, conduisant le groupement dune main ferme avec la connaissance et la maitrise des différentes armes mises en commun pour les nécessités des missions.

     

    Cordialement à vous.

    Janmary

     

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  7. En effet Gibbs le Cajun, Fusilier.

    Les plus sévères dans les jugements furent les généraux Allemands qui furent opposés à la Première Armée Française concernant les objectifs les tactiques du général de Lattre. D'après eux, les événements et la rupture du front  auraient dû être plus rapide si le général avait attaqué là ou il y avait des faiblesses dans le dispositif Nazi.

    Ce qui est caractéristique, c'est que de Lattre malade et alité pour raison de santé durant une semaine avait interdit à son armée de poursuive l'offensive "sans lui". C'est caractéristique du personnage ce qui n’enlève rien a sa valeur intrinsèque naturellement, car il avait l’œil et la maitrise  concernant le coté militaire de l'étude donnée par les cartes, mais le coté "politique" passait avant, tel être le premier à être sur place.avant une autre unité, décider en lieu et place de ses subordonnées, bref, déjà être assimilé "Au Roi Jean".

    Le "clou" fut l'occupation en Allemagne avec des festivités ahurissantes. L'Armée Française vivant sur le pays et de somptueuses fêtes, "nouba", défilés militaires avec sa garde personnelle choisie particulièrement, fut que ce fut le gouvernement Suisse qui offusqua et s'indigna de ce comportement du général et des troupes Françaises au point de protester auprès du général de Gaulle, représentant la France Libre.

    Il fut relevé par le Chef de la France Libre du fait qu'il portait ombrage à sa personne comme avant de Lattre, le général Juin, auréolé d'un certain prestige avec la campagne d'Italie. L'occupation Française commença alors avec le général Koenig (Roi en Allemand) basé à Baden-Baden.

    C'était un petit clin d’œil à l'Histoire.

    Fusilier, effectivement, la 2° DB était calqué organiquement sur les divisions Américaines. Je puis vous donner l'organisation modifié par le général Leclerc qui furent celles également des Panzer-Divisionnen Nazis sur le front de l'Est vers 1943. C'est un peu long, mais pas de probleme.

    Janmary

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  8. 501 CC

    Vous voulez dire  501° RCC (Régiment de Chars de Combat) Fusilier. Ce fut mon régiment lors de mon service militaire.

    Le général Leclerc fut un conducteur de blindé qui su - entre autre - modifier structurellement sa 2° DB en fonction de enseignements de la guerre à l'Est comme le firent les PanzerDivisionen Nazis (nous pouvons y revenir).

    Le général de Lattre était encore à la notion de la guerre de 14-18 en ce qui concerne la tactique des blindés. Cette façon d'agir et sa tactique firent de nombreux morts inutile et lui valu une méfiance justifiée de la part de ses subordonnés.

    Lors du débarquement en Provence, ce furent des Monsabert et autres qui "tournèrent" les ordres de de Lattre pour exécuter les manœuvres qui permirent d'atteindre les objectifs voulus.

    Pareil en Indochine ou il fit des erreurs graves, mais c'est un autre sujet que l'on peut aborder.

    Janmary

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  9. Bonjour

    En effet Fusilier. C'est le général Leclerc "le pragmatique" qui à eu raison, ayant compris - sur le terrain et dans les esprits des autochtones - que la situation n’était plus, en Indochine, celle du servage et du colonialisme. La guerre étant passé par là avec l’occupation Japonaise qui avait "donné l'indépendance" à tous les pays de l’Extrême -Orient au moment de sa capitulation (et non avant ou les Nippons avaient bien exploités ces derniers).

    L’Amiral d'Argenlieu (dont je possède son livre, "Chronique d'Indochine 1945-1947", Chez Albin Michel 1985), est resté un "colonial" pure et dure avec la Souveraineté Française, le retour du drapeau Tricolore, etc  Il aurait mieux fait de rester dans son austère retraite au Carmel.

    Que ce serait passé si le général Leclerc avait continué son travail avec Ho chi Minh ? C'est à dire un partage de l'autorité, un début d'autonomie du pays ou il avait consenti une administration partielle sous l'autorité du leader Viet-Minh puis de sa garde personnelle composée avec une garde mixte Française ET Vietnamienne.

    Et pourquoi, lors du déplacement du leader du Viet-Minh à Paris pour plusieurs mois (pour évoquer le probleme Indochinois, l'Indépendance, l'Autonomie, etc.) le gouvernement Français l’à t-il pas agit alors qu'il fit venir ce patriote, au lieu de le promener à Paris visiter les Salons Parisiens (dont Sainteny) et les parties de pelote Basque ?

    La guerre colonial d'Indépendance était inévitable alors et les avertissements du général Leclerc oublié au profit de ceux de l'Amiral d'Argenlieu qui avait lourdement critiqué le général et le fit repartir en France manu-militari.

    Je pense que le général de Gaulle ne voulait pas apparaitre comme un fossoyeur de l'Empire, mais assumer et rétablir l'Autorité sur les parties de L'Empire occupées et créer une Union Française plus ou moins indépendante dans lesquelles les pays en question eussent été autonomes.

    Janmary

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  10. Bonjour

    Les quelques amis Britannique que je connais sont très partagés, y compris les couples mariés !

    La "City" est contre comme - en général - les instances économiques du pays.

    Le pays est très remonté contre l'Europe, les instances Européennes (Parlement Européen) alors qu'ils profitent et exercent une influence considérable au sein de cette entité.

    Ainsi, ce Parlement subi l'influence des Britanniques sur la Gendarmerie (par exemple) dont ils auraient aimés la suppression parce que militaire, comme la Gendarmerie Belge, Italienne, etc. ce qui a permis de passer notre Gendarmerie sous le contrôle du Ministère de l'Intérieur.

    La Justice à également été influencé par la conception Britanniques, etc.tout comme la concurrence (l’énergie et EDF, SNCF à venir, etc.)

    Source = C'est la fille de mes amis qui travaille comme traductrice au Parlement Européen qui m’a un peu informé ce ce qui s'y passe. Et les Français ne sont pas en odeur de Sainteté a cause - entre autre (les interventions extérieures sont mal comprises également) - du refus de réformer les Administrations Nationales et équilibrer rapidement notre budget National.

    Je pense qu'il est très possible que les Britanniques quittent l'Europe.

    Janmary

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  11. Beau sujet et merci d’afficher ce débat.

    Passionné d'histoire et d'économie, c'est ce que je pense de ces accords et je ne manque pas dans les discussions de faire part de mes convictions sur ses implications actuelles dans les conflits larvés locaux  ou .tels que nous les avons connus, comme les différents conflits et aujourd'hui DAESH.

    Seal connait mes positions puisque nous avons dialogué sur un sujet grave concernant l'Algérie.

    Le problème qui me semble gravissime, c'est que la politique de notre pays (et d'autres) sont toujours partie prenante dans le cadre des problèmes  inhérents au Moyen-Orient. Pourtant, les déboires ne manquent pas, tel notre implication au Liban qui eu pour résultat le drame du Drakkar et d'autres de différentes sortes.

    D'abord, nous ne sommes plus la puissance internationale que nous avons été et que les problèmes se posant a nous, c'est l'Europe, les grands défis  mondiaux de la planète et les relations internationales dans le cadre des institutions mondiales.

    La politique du bâton et de  la canonnière appartient au siècle passé et à accrocher au vestiaire comme l'esclavage et le colonialisme. Les pays Nordiques, l'Allemagne aujourd'hui et la Suisse pour ne parler que de ces entités n'interviennent pas dans ces conflits et se préoccupent plus de leurs économies qui devraient nous inciter à tenter de les rejoindre plutôt qu'à mettre à mal nos finances, notre prestige.

    Certes, nous vendons à des pays du Golf, dont l'activité politique est plutôt trouble vis à vis du terrorisme, nos Rafales. Tout est dit. Sauf, que la marge bénéficiaire de ces ventes  semble faible et que ce bénéfice ne compensera pas les frais du conflit en particulier le montant des missiles tirés. Mais notre constructeur aura du travail, c'est vrai.

    Cela n’empêche pas que nos interventions depuis la fin de la seconde guerre mondiale se succèdent et pas toujours avec le résultat escompté. L'Amérique s'est fourvoyé dans des impasses terribles au Moyen-Orient avec les résultats que l'on peut assister. Ce n'était pas une obligation de les suivre. Ce n'était pas une obligation de faire de la rhétorique envers le Chef d’État Syrien, de faire la guerre au Chef d’État de la Libye, car c'est un gouffre sans fin et c'est une ingérence caractéristique dans un État alors que l'on prend bien garde de ne s'impliquer dans la Corée du Nord ou en Chine.

    C'est ainsi, et effectivement, la base des accords Sykes-Picot est la source (et non la seule) des événements, aujourd’hui, au Moyen-Orient. A l'époque, la mentalité en cours, étaient de la part de la Grande-Bretagne et de la France, la volonté de gérer tous ce qui étaient susceptible de passer sous le contrôle de ces pays qui "rayonnaient" sur la planète de par leurs Empires Coloniaux..

    Autre époque, autre mœurs.

    Janmary

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  12. Bien que je me suis intéressé longtemps - il à de nombreuses années maintenant - aux "hommes grenouilles" de la seconde guerre mondiale et à Lionel Crabb, en particulier,  j'avais  trouvé peu d'information sur ce dernier sur le fond.

    Je crois que c'est Paris-Match - à l'époque, en 1956 peut-être et que j'avais lu - qui avait donné cette information sur Lionel Crabb et son "combat" avec un Italien (jamais confirmé) lors de sa disparition après la visite des croiseurs soviétiques en Grande-Bretagne. Je ne puis donc pas vous répondre ou rajouter un élément sur le point que vous demandait. Mais je suis toujours preneur d'informations et je vais acquérir ce numéro de Lost que je ne possède pas encore.

    Merci pour vos informations. Janmary

    https://fr.sputniknews.com/societe/201411111022971432-les-mysteres-de-l-histoire-russe-la-disparition-mysterieuse-du-capitaine-lionel-crabb/

     

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  13. @ Kiriyama

    Au fait, est-ce que la télévision en Algérie est en arabe ou il existe des chaînes francophones aussi ?

    Malgré l'obligation de l'enseignement et de l'utilisation de la langue Arabe pour "éliminer" le Français (une seule école l’enseigne ou sont regroupés les enfants des coopérants) , les télévisions les plus regardées sont les chaines Française

    De même 400.000 à 500.000 visas sont demandés pour les jeunes voulant aller en France tentés leurs chances au vue du marasme catastrophique qui règne dans le pays et ceci depuis la visite du Président Chirac qui avait la "cote" en Algérie et qui eu un succès considérable lors de son déplacement. La mise en place des visas fut très  mal perçus par le Algériens.

    L'Algérie, c'est une position très étable et son contraire. C'est la critique du colonialisme mais nombres officiels reconnaissent en sourdine la transformation du pays durant cette époque. Plus fort. Le Président Algérien  à même demandé que reviennent certains Pieds Noirs (!!!) par des biais divers pour redynamiser le pays alors que dans la réalité les actions anti-Française se poursuivent (pas de copie de archives restés sur place des ex-résidents Pieds-Noirs, problème  des cimetières dont celui de Mers El Kébir ou les tombes furent rasés de leurs croix remplacés par des dalle en béton avec interdiction de renvoyer les corps, etc.)

    Par contre, pour le terrorisme, les informations mutuelles ne passent pas par le coté politique et sécuritaire des services officiels mais sont traités directement par les responsables des vis à vis. Formidable progrès !

    Le pays n'en fini pas de digérer sa guerre d'indépendance; son temps subi de colonialisme. Une série d'émission sur "L'Histoire" chaine 117 d'Orange fut consacré toute la semaine au conflit Algérien, hier et ce qui en est aujourd'hui. Le pays est dans un état catastrophique et la menace terrorisme (Fis ou pas) vraiment très proche.

    J'ai été très peu de temps servir durant mon service militaire prés de Tiaret, aujourd'hui débaptisé. On ne pouvait pas et on ne peut pas rester insensible a la beauté de ce pays et à cette guerre totalement inutile. Nombre de Pieds Noirs (que je connais par ailleurs) sont retournés en visite voir leurs racines. Tous m'ont dit la gentillesse des Algériens quand il question de revoir leurs maisons, leurs écoles, leurs quartiers. Les larmes n'étaient pas loin et ils sont rentrés très émus.

    Tout cela aurait pu se dérouler autrement, si, si, si....

    Janmary

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  14. Il est vrai que ce fut un peu lamentable Cathax.

    Je m’explique.

    Le général MacArthur commandait aux Philippines. Il avait décidé que Corregidor serait l’ultime bastion de repli et de combat des armées US et Philippines en attente des renforts venant des USA lors d’un conflit avec la Japon, si l’armée Nipponne débarquait dans le pays. Donc, il était conscient - au vue des multiples iles de l’archipel – que ce ne serait pas du tout cuit.

    Or, que constatons-nous ?

    > Les armées Us et Philippines n’avait pas le niveau adéquat de combat.

    > Que l’aviation américaine n’était pas protégé des raids aériens et que les appareils étaient sur les parkings (destruction des Forteresses volantes B17 par l’aviation Japonaise).

    > Il n’avait prévu de combat avec dépôts d’armes, de munitions et de vivre dans le pays pour des combats retardateurs voir de guérillas (un peu inconnu alors à l’époque). Pourtant, la guérilla Philippine combattit avec un certain succès dans l’ile sud de  Mindanao durant tout le reste du conflit et – primitivement – c’est là que devait se réaliser le débarquement retour des Forces armées US avant de s’apercevoir que la « colonne vertébrale » Nippone était cassée et que le débarquement pouvait se faire dans l’ile de Luzon.

    > Comme beaucoup de généraux, il comptait sur les renforts extérieurs pour se sortir d’une position des plus inconfortables malgré les milliers de kilomètres séparant le pays des USA.

    > Amener des renforts, munitions et le nécessaire au combat d’une armée aurait nécessités, au mieux un convoi, par défaut, effectivement, un ou des forceurs de blocus. Je pense que l’aviation Nippone n‘aurait pas laissé passer ces navires au vue du blocus naval et aérien sur les archipels. Le général a eu assez de chance pour passer ce blocus sur une vedette lance-torpille pour se rendre en Australie.

    > J’ai peu d’information, par contre, sur les forceurs de blocus.

    Cordialement.

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  15. HS

    En effet, Sovngard.

    La version au 501° RCC ne comportait pas de mitrailleuse sur le tourelleau (anti-aérienne ou combat sol-sol, une de 50' coaxial, couplé au canon,  et une de 30' pour la partie droite du châssis (co-pilote).

    Je pense que les mitrailleuses de 30' étant la dotation de notre régiment, les mitrailleuses ont été changés par rapport aux modèles de base de ce char.

    Les moteurs effectivement étaient des Continental V12 dans la version US et OTAN mais nous avions des Lycomming dans mon escadron. Pourquoi ? Je l'ignore !

    Quand j'avais fait mes classes et mis les mains dans le cambouis (du fait que j'avais un BEI mécanique), avant d'être le radio d'escadron, je me souviens bien de ces moteurs en V, très gourmand en essence et avec une maintenance continuelle hiver comme été (bougies, filtres divers, d’où ma motivation d'aller exercer une autre fonction car pas très excitant comme travail en particulier en maintenance de nuit)

    Les Fiches techniques de ce char mentionnent effectivement les caractéristiques que tu affiches.

    Le 501° R.C.C. avait été déplacé pendant 6 mois de Rambouillet (notre casernement en France) à Kaiserslautern pour compléter les Forces Françaises en Allemagne en dotation partiellement incomplète à l'époque et de ce fait en plein dans la crise de Berlin.

    Cordialement.

     

    Fin HS

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