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Beachcomber

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Messages posté(e)s par Beachcomber

  1. Je ne cherche pas à minimiser les affrontements âpres et sanglants qu'il y a eu pendant cette guerre, mon focus était plutôt de pointer la difficulté à organiser les flux dans cette immensité archipélagique.

    Les stratégies de "containment" (étouffement ?) et de dénis d'accès restent privilégiées dans cette zone géographique, qui verra donc au bout du bout des batailles navales et prises d'assaut par la mer de morceaux de terre en cas de conflit (c'est inévitable en effet, mais je reste persuadé que l'affaiblissement par destruction logistique sera un préalable).

    Pour revenir au sujet, sans maîtriser plus que ça les évolutions technologiques en cours, je subodore que la conflictualité sous-marine a de beaux jours devant elle (soums, drones, gliders, mines plus ou moins intelligentes), donc que les FDI auront leur place sur ce théâtre puisque ce sera un pis-aller à une présence plus massive mais coûteuse de sous-marins....

    edit : je ne maîtrise pas les subtilités des termes containment ou A2AD auxquels je préfère les traditionnels blocus / contre-blocus même si les développements technologiques impliquent aujourd'hui bien d'autres domaines que le purement naval comme le cyber ou le spatial

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  2. Les coques planantes sont des coques en V , très confortables à grande vitesse qui se comportent comme des hors-bord (ça gîte intérieur virage par exemple), et « auto-redressantes » sur la vague d’après en cas de forte gîte sur un gros choc de déferlante latérale, par exemple (je sais pas si c’est clair, en tous cas ça marche bien et ça rassure le marin)

    A 30nds la coque aura « déjaugé », donc moins de résistance au frottement

    Après les solutions coques planantes / hydro-jet se retrouvent essentiellement sur vedettes rapides et Fast Crew Boat dans le civil avec les mêmes inconvénients : ça aime pas le poids ni partir longtemps, et ça impose un compartimentage compliqué en machine (gros besoin de puissance, lignes d’arbres très longues, maintenance compliquée du fait des cloisons - normes Pax)

    Du coup en usage militaire il faut faire des choix curieux : une partie des jets est externe (écopes, commandes), l’usage de l’aluminium semble indispensable (et ça résiste mal au feu) - du coup ça peut être un bon canot pour du « hit and run », sûrement pas pour partir loin / longtemps, ni pour prendre des coups

  3. il y a 29 minutes, Scarabé a dit :

    Les 5 BSAA serait plus polyvalents il semblerait également que les 2 RIAS ne changent pas d'affectation ( Brest et Cherbourg ) comme prévu au départ.   

    En effet, ça semble cohérent avec le choix des AHTS : les Abeilles Bourbon et Liberté restent en chiens de garde à Brest et Cherbourg, et les supply se retrouvent à Boulogne et Toulon en « remorqueurs polyvalents » aptes toutes fonctions avec donc des transformations a minima.

    C’est moins efficace en remorqueur d’assistance, surtout dans le gros temps, mais ça offre d’autres options de travail de « génie maritime » que les RIAS ne permettent pas.

    D’ailleurs en Pas-de-Calais le précédent navire à financement conjoint franco-britannique était l’Anglian Monarch, un AHTS également, de même que les Mérou et Carangue en Méditerranée, anciens supply...

     

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    Mérou 

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    Anglian Monarch

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    Carangue 


    Du coup je vois pas trop quelles seraient les modifications envisagées sur les coques...

  4. il y a une heure, Fusilier a dit :

    Si j'ai bien lu, il va y avoir des transformations du pont arrière; fermeture du cul , etc... 

    Il y a aussi des modifications à faire sur les systèmes hydrauliques et winch, qui sont assez lourdes

    L’intérêt de ce type de navire c’est qu’au niveau des « entrailles » les moyens sont là (centrale hydraulique surdimensionnée, espace dispo pour l’évacuation de plateforme qui autorise le repêchage massif de naufragés en cas de collision / incendie / attaque terroriste d’un ou plusieurs ferries - scénario catastrophe des CROSS depuis toujours, cuves adaptées au pompage d’hydrocarbures en cas de marée noire, etc.)

    Globalement c’est un bon choix, et je pense que les marins des Abeilles sauront donner un avis pertinent aux travaux à envisager. Après le BV parlera en fonction des structures existantes, l’état donnera son point de vue sur les missions qu’il entend confier, et ECONOCOM tranchera en fonction des devis... c’est à ces niveaux là que je suis plus dubitatif :smile:

  5. Je reviens rapidement sur le remplacement des Abeilles Flandres et Languedoc en y incluant mon petit bémol :

    Les navires choisis (AHTS), bien qu’étant parfaitement dessinés pour leur mission première, sont différents de ceux qu’ils remplacent


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    Les flancs sont hauts, le cul ouvert et il n’y a pas de roof central. Ça permet de stocker plus en plateforme et de bénéficier du pont roulant sur la totalité du pont principal.

    C’est parfait pour l’offshore quand on souhaite remorquer quelqu’un qui  coopère, mais la spécificité de l’Anchor Handling impose de travailler à plat pont (raison pour laquelle le cul est ouvert et parfois équipé d’un rouleau).

     

    spacer.png


    L’Abeille Liberté présente une plage arrière bien différente

    L’avant du cintre est l’espace sécurisé, avec la remorque au dessus des têtes (ne balaie pas les marins qui s’y trouvent) et la possibilité de travailler autour du roof (changement de la remorque quand elle casse, c’est fréquent). 
    Sur le premier étage du tableau arrière de la passerelle se trouvent les winchs pour le passage du va-et-vient indispensable quand le navire assisté ne peut ou ne veut pas coopérer (pas d’énergie à bord pour hisser la remorque, ou raisons humaines si l’armateur ne veut pas de la connexion, si l’équipage est absent, terrorisé, incompétent, etc.)

    La partie arrière dégagée permet une vision et une action panoramique pour la manipulation du lance-amarre et permet de voir venir les pions dans le gros temps. La lisse arrière permet de travailler debout sur remorque établie en cas de besoin.

     

    En conclusion je dirais donc que la solution choisie est la meilleure compte-tenu des modalités de l’appel d’offre : le problème de base étant bien cet appel d’offre sur 10 ans qui ne permet pas l’investissement dans un navire spécialisé, ni la garantie de développer / préserver le savoir-faire.


    Plus généralement cette procédure présentement inadaptée mais généralisée dans le système politique actuel privilégie l’acteur historique au premier appel d’offre mais voit des solutions purement financières se généraliser par la suite, au détriment de l’efficacité opérationnelle et des compétences de long terme.

    D’ailleurs si monsieur Hellequin, le président de Mor Glaz, se dit satisfait des compétences et du savoir-faire préservé, c’est surtout qu’il fut représentant syndical du temps qu’il naviguait aux Abeilles et que 10 ans de gagné c’est déjà ça de pris pour les collègues. Sur le fond il a raison puisque le remorquage d’assistance ne sera jamais non plus un sport de masse.

    Les circonstances actuelles sur le marché offshore permettent l’achat à coût raisonnable de ce type de coque, mais ça ne sera pas toujours le cas avec éventuellement des solutions de moins en moins adaptées pour rester dans l’enveloppe attribuée.
    Je suis personnellement plus dubitatif quand aux transformations qui seront apportées aux AHTS, mais ça seul l’avenir le dira...

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  6. De mon point de vue l’intérêt est plutôt sur les études « inutiles » et retours d’expérience : présenté comme une coque à tout faire, elle bénéficiera d’études et de structures qui concerneront les versions les plus équipées, et l’utilisateur d’une version plus light pourra utiliser le réseau pour équiper son navire en crash program si besoin. On peut également envisager le développement conjoint d’équipements non essentiels au lancement, et qui pourront s’ajouter au fil des immobilisations... 

    C’est à mon sens le principal intérêt d’un tel programme, avec aussi le début d’une réflexion commune autour des besoins des marines du sud de l’Europe - c’est déjà un embryon de vision stratégique autour d’intérêts communs 

  7. Soutes quasi vides pour nettoyage (dès l’entrée en cale), peaks et caisses eau douce très certainement vidangés après attinage pour refaire les peintures (on pose le canot à plat puis on vidange l’eau qui reste à bord) : les pleins sont refaits à flot donc rien ne presse pour le remettre dans ses lignes

  8. Il y a 9 heures, true_cricket a dit :

    Il faut quand même avouer que même si le niveau du navire est maintenu au top tout au long de sa durée de vie, celui-ci se réduit relativement aux autres navres plus récents : les nouveaux navires ont généralement des systèmes d'armes plus performants.

    Par exemple, le Tartar est quand même moins efficace qu'un Aster, garder un navire qui a un système d'arme capable de lutter contre de moins en moins de menaces n'est pas la meilleure dépense.

    Je suis d’accord avec cet argument d’autant que la France, théoriquement, n’a pas d’ennemi et doit donc être en mesure de faire face à n’importe qui (ce qui est plus compliqué avec du matériel dépassé). On pourrait ajouter qu’elle est membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU, que les symboles blabla mais on n’est pas dans un forum politique alors on va s’arrêter là :biggrin:

    Toujours est-il que ce n’est évidemment pas la réalité des Grecs qui ont un ennemi déclaré, la Turquie, celle-ci ayant me semble-t-il choisi une armée de masse plutôt qu’une armée technologique (dites-moi si je me trompe).

    Ce n’est pas péjoratif dans mon propos, étant personnellement persuadé qu’une armée dite technologique n’a d’intérêt que pour faire la guerre loin de chez soi (ça limite les contraintes logistiques) mais que si on doit faire la guerre à son voisin rien ne remplace la masse...

    D’autant que les turcs ont su développer, en parallèle de leurs matériels acquis au fil du temps, des armes et doctrines redoutables comme leurs drones low-cost sacrifiables qui ont changé la donne en Syrie, Lybie, Arménie : tout ça pour dire que les responsables militaires grecs doivent pas être tous les jours sereins ces temps-ci.

    Alors avec les Rafales ils ont gagné une arme fantastique contre les High Value Target que sont AWACS, avions ravitailleurs ou de guerre électronique, bases navales ou logistiques, etc. MAIS, face à une menace de masse, il me semble que seule la masse peut rééquilibrer le balancier : un destroyer gratos avec le plein de munitions, même s’il n’est menaçant que contre une partie du spectre, si ça peut éviter une guerre je dis que c’est toujours ça de pris.

    En revanche ce qui est plus inquiétant (pour la MN) c’est qu’on parlait pour le programme FDI commun en cas de commande hellénique de 32 VLS avec 8 MDCN : déjà ça laissait 24 silos Aster c’est mieux que 16, mais surtout je suppose que l’achat / don des Rafales (probablement  de Scalp avec) ait sonné le glas des 8 MDCN ce qui pour le coup est plutôt dommage pour la cohérence de notre flotte... Si quelqu’un a des infos !?!

  9. il y a 22 minutes, Bechar06 a dit :

    Ce Sultan ne sera pas éternel  + La Turquie fut, jusqu'à peu, bien plus moderne et laïc que beaucoup d'autres pays musulmans

    Tout à fait, mais si on regarde un peu rapidement (je ne suis malheureusement pas spécialiste), les seuls à l’avoir « arrêté » sont les russes en Arménie et en Syrie, et chaque fois en mettant des troupes au sol en face...

    Les Grecs ont du se sentir bien seuls cet été quand les « alliés » regardaient ailleurs où se contentaient de mots.

    Maintenant vont-ils choisir le cheval américain ou un européen ? La proposition française a en tous cas le mérite d’être claire et me semble honnête et complète, sans à mon avis qu’un changement à la tête de l’état n’y change grand-chose.

    Les conflictualités étant amenées à se développer la ministre a raison, de mon point de vue, d’accélérer le programme FDI en espérant des ventes flash comme les égyptiens sont devenus spécialistes.

    Je remarque que quand le monde est en paix la France vend peu d’armes, mais que quand ça se tend les ventes repartent : je me dis que quand le besoin s’en fait sentir on n’hésite pas à casser la tirelire et à s’équiper avec du matériel qui fait mal, et que ça on sait faire. Est-ce que les grecs auront les moyens de s’offrir des Belharra ? Le simple fait d’envoyer le Jean Bart sur place montre en tous cas leur intérêt et une certaine transparence dans notre négociation, c’est de bonne augure.

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  10. À la fin de la guerre froide, et même quelques années plus tard, ce rôle était dévolu aux inscrits maritimes mobilisés en cas de conflit : les mar-mar et pêcheurs étaient destinés à embarquer sur des chalutiers équipés de funes cisaillantes (ou dragues) pour aller s’exploser sur les champs de mines en amont de la flotte.

    Nos instructeurs nous précisaient même notre espérance de vie : 1/4 d’heure en cas de bataille navale :unsure:

    C’était aussi pour nous motiver à nous engager ou pour le moins à choisir d’être réservistes, ce qui pouvait laisser espérer un peu de choix d’affectation en cas de mobilisation (« sinon tu iras courir sur les plages » - humour de second maitre :rolleyes:)

  11. il y a une heure, Scarabé a dit :

    Peu etre un systeme d'alerte torpille. 

    Lance-leurre anti-torpille ? M&M avait mentionné un tel système au détriment de TLT...

    Il y a 4 heures, Scarabé a dit :

    Le PHA aura ses 2 drones Compactor et un NH90 Marine

    Sans doute l’info principale du programme JdA : avec le sonar de coque et le caïman tu commence à instruire tes midships aux techniques ASM, 2 jours de participation d’un SNA et d’un ATL et ils deviennent des cadors. Si les retex sont bons les unités précieuses (PHA, BRF en tête) ont trouvé leur escorte polyvalente juste en embarquant un caïman (la potentielle présence d’un SNA et l’assurance de l’arrivée rapide d’un ATL faisant le reste du job dans l’esprit d’un commandant de sous-marin hostile).

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  12. Le coté megalo c’est parce qu’à la construction il y a eu négociation pour qu’aucune tour plus haute ne soit construite pendant 100 ans : c’est une remarque inutile que je retire, mea culpa.

    Puisque je sens bien que l’exemple d’une société française irrite je signale que Maersk, numéro 1 mondial de tres loin, construisait, entretenait et faisait naviguer ses bateaux par des danois jusque dans les années 90 : depuis il a fermé ses chantiers, fait construire et entretenir en Asie, et emploie des philippins, indiens, pakistanais, chinois, etc. MAIS garde un beau siège social à Copenhague : l’apparence est sauve et c’est à ce prix qu’on reste numéro 1 :smile:

    Juste pour finir et j’arrête, promis : l’Europe place 3 armateurs aux 1ers rangs mondiaux (Maersk, MSC, CMA) qui doivent réaliser 40 à 50% de chiffre d’affaires avec la Chine contre moins de 5 sans doute avec leur pays d’origine. Les USA font pression sur l’OTAN pour durcir le ton face à la Chine : pensez-vous que ces armateurs auront la fibre patriotique si ça dégénère ?

  13. Et ??? Je vais être méchant mais où sont les chantiers de construction ? De réparation ?  Le manning ? En Asie, et principalement en Chine,, pas de problème...

    On peut toujours réquisitionner le siège marseillais : on ira jamais jusqu’à Athènes :huh:

    Pour être méchant jusqu’au bout je préciserai que cette tour voulue par un libanais mégalomane (qui a transféré le siège de son entreprise du Havre pour voir la Méditerranée, c’est son droit, son argent et sa culture) n’a jamais été remplie qu’au 2/3 au mieux, et que déjà il a transféré la compta en Inde, et bientôt  (déjà ?) le service informatique également ... 

    En cela il n’a guère le choix : le principe de ce business est de transférer le coûteux où il l’est moins, faute de disparaître face à une concurrence féroce, c’est en cela que le modèle est mauvais et le cercle vicieux.

    Il y a une chose positive dans cet exemple : a vouloir être une entreprise globalisée, cette société a constaté que ses employés croates, russes, ukrainiens, polonais, asiatiques rechignaient à venir vivre longtemps au siège marseillais et finissaient par quitter le groupe. Le passage de 24 à 33 navires français sur 500 va dans le sens de la sélection des futurs cadres de l’entreprise, plutôt français pour faire carrière sur place (c’est une expérience pour l’instant, à suivre, sinon le siège déménagera).

    Il n’y a plus rien qui relie ce type d’entreprise à un pays, autre qu’un bel immeuble où le manager local souhaite vivre : c’est une réalité à accepter. 
     

  14. Les conflits de haute intensité changeront peu de chose de mon point de vue.
    Contrairement à tout autre mode de transport un navire passe son temps sur un élément qui n’appartient à personne, a un capital issu de paradis fiscal au secret bancaire opaque, déposé par une société écran / offshore dans une ribambelle de pays complaisants qui n’imposent aucune règle de pavillon, et l’OMI stipule noir sur blanc qu’on ne peut saisir un navire si la compagnie qui le possède n’a pas d’autre moyen de gagner de l’argent (seules les soutes sont alors saisies) - du coup le système one ship- one company est la règle depuis 30 ans (avec ensuite différents contrats d’affrètements qui donnent une cohérence à un armateur).

    Pour le reste une compagnie maritime c’est 3 bureaux, 1 atelier et des agences un peu partout sur la planète : c’est du vent qui se déménage aussi vite qu’il emménage ailleurs. Donc à part la formation du personnel je ne vois pas ce qui la rattache à un état aujourd’hui.

    L’escorte en convoi et la garantie du gain (l’état devenant assureur) peuvent faire pencher la balance si les cargos commencent à couler de part le monde, peut-être.

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  15. Je pense pas surévaluer quoi que ce soit : quand on demande à un armateur de transporter une cargaison, il évalue le risque et le gain, puis s’engage par contrat.

    Si sur la route imposée à son navire il y a un détroit où on risque de lui couler son canot, il demande une assurance et augmente le tarif d’autant.

    Si les assureurs ne veulent plus assurer car le risque leur semble trop important il reste libre de potentiellement perdre son bateau sans recevoir rien en contrepartie : tu déduis ce que tu veux du reste de mon analyse.

    J’ajoute que contrairement à l’aérien les armateurs ne sont pas liés aux états. D’ailleurs quand le gouvernement Sarkozy a essayé de rentrer au capital de CMA-CGM après la crise de 2008 Jacques Saadé leur a fait un gros bras d’honneur en s’alliant à la dernière minute à la famille Yildrim (turque) sans rien dévoiler de sa stratégie pour profiter du spectacle des politiques désemparés qui pensaient pouvoir lui tordre le bras...

    La complaisance permet l’absence totale de règles et de contraintes quasiment partout dans le monde : les armateurs en profitent, les politiques gesticulent.

  16. il y a 21 minutes, Scarabé a dit :

    Rien ne saute les assurances se couvrent en rajoutants des closes dans leur PA (par exemple guerre emeutes  etc..)  Pendant l'etats d' urgence en France des voitures ncendiés volontairment n'ont pas été remboursés. Ils sont pas fous les assureurs

    Tu sais je suis pas assureur et j’y connais pas plus que tout à chacun :smile:

    J’ai posté parce qu’il y a 4 / 5 ans j’ai rencontré un assureur au Havre (place forte de l’assurance maritime mondiale, je l’ignorais aussi) pour un projet dans le cadre de mes fonctions de l’époque, et en déjeunant il m’expliquait que sa boîte était rachetée par un assureur suisse (ça changeait rien pour lui) suite à ce fameux rapport qui préconisait une concentration des acteurs et un renforcement des capacités financières globales...

    Depuis ça a peut-être évolué, j’en sais rien, mais vu l’évolution constante des bateaux et du trafic j’en doute.

    En tous cas les attaques subies récemment  au large de l’Iran ont fait exploser les primes, et c’est pas bon pour le business : ça c’est certain aussi. 

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  17. Aujourd’hui le gigantisme est devenu la norme et le principal problème : aucun assureur n’est plus capable d’assurer seul un porte-conteneurs de 400m, donc ils mutualisent les risques en s’entre assurants. Il y a 4 où 5 ans déjà une étude montrait que si 2 PC géants se percutaient et coulaient ça foutrait par terre le système mondialisé d’assurance maritime...

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