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ZeGrinch

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  1. ZeGrinch

    Les Frégates de la Royale

    Les Mini 6.50... j'en ai eu un pendant un temps. On a tous à bord une radio pour la réception des bulletins météo en BLU sur la bande 1650Hz. Soit une longueur d'onde de grosso-merdo 182km si je ne dis pas de bêtises. Et effectivement, l'antenne est plutôt petite.
  2. ZeGrinch

    Les Frégates de la Royale

    Yes, on parle de théorème de réciprocité de Rayleigh-Carson. Mais si les gains sont (théoriquement) égaux en émission et réception, en émission la longueur de l'antenne influe sur la géométrie des lobes d'émission (diagramme de rayonnement). Et cette géométrie de lobes qui traduit la directivité de l'antenne influe directement sur sa puissance d'émission dans une direction donnée. C'est pour ça que je disais "juste" dans "la longueur active va juste jouer sur le gain de réception"; en émission d'autres phénomènes sont aussi à prendre en compte.
  3. ZeGrinch

    Les Frégates de la Royale

    Mef, les antennes fouets et les nappes HF sont très longues justement parce qu'elles travaillent aussi en émission, d'où une longueur accordée à la fréquence. Sur SM, les antennes sont très longues pour permettre au SM de rester en immersion plus profonde, rien à voir avec la fréquence qu'ils souhaitent capter. Encore une fois, ça dépend de la forme de votre antenne. Si vous regardez les antennes des Centres de Transmission de la Marine, vous vous rendrez compte que leur géométrie les rend omnidirectionnelles.
  4. Chut. Faut pas le dire! Alors oui, une distance plus courte peut suffire, mais plus on a une trace radar longue, plus la précision du retour de bâton sera bonne. De mémoire ça porte jusqu'à 30-35km le bazar, et effectivement il y a un appareil d'alerte acoustique SL2A en plus qui active l'émission radar et permet surtout de rester discret, sans émettre en permanence.
  5. Radars millimétriques. Il suffit de capter les derniers milliers de mètres de la trajectoire pour faire le calcul ballistique inverse et trouver le "point de départ". Donc la portée du radar de contre-batterie peut être bien plus courte que la portée de la batterie d'artillerie adverse, et ça marchera tout aussi bien, voire mieux (moins de risque que l'adversaire détecte la signature particulière d'un radar de contre-batterie). Pour ce qui est de la mobilité du Caesar... le problème est qu'à chaque déplacement il faut tirer à nouveau une cartouche d'assise pour caler le porteur en place, d'où une perte de précision systématique au premier tir après un déplacement.
  6. ZeGrinch

    Les Frégates de la Royale

    C'est en émission qu'il faut accorder la longueur de l'antenne avec la longueur d'onde de transmission. Pas de problème de ce type en réception, la longueur active va juste jouer sur le gain de réception. Les transmission ELF sont quasi impossibles à intercepter, car le récepteur doit avoir une bande passante extrêmement fine pour espérer capter le signal. Et comme la bande va de l'ELF à la VLF, soit de 3 à 30000Hz, bon courage pour trouver la bonne fréquence. Et une fois la fréquence trouvée, il faudra encore cracker le chiffrement de l'information. De plus, l'ELF n'est pas directionelle, c'est une onde de sol. Même si l'antenne est linéaire, comme celle de Mourmansk, elle émet sur deux larges cônes de part et d'autre, sans indiquer de zone en particulier. La HF est plus chiante, car si elle est omnidirectionnelle, sa propagation dépend des conditions atmosphériques et solaires (donc magnétiques), et il peut en plus de la portée limitée y avoir des trous de propagation.
  7. ZeGrinch

    Les Frégates de la Royale

    La remontée des fleuves du Mozambique en chaland de débarquement avait un air à mi-chemin entre Apocalypse Now et Le Crabe-Tambour... Sans prix!
  8. ZeGrinch

    Les Frégates de la Royale

    Plongée à la dérive et baignade le long du bord au large des Iles Eparses. Jeanne 2019. Pendant ce temps le Tonnerre faisait de l'humanitaire au Mozambique.
  9. Effectivement, la mise sur rampe est mécanisée/automatisée, mais il reste quand même à brancher les missiles manuellement un par un sur l'affût. Ce "défaut" de conception vient du fait que les missiles en fourreau sont conçus pour rester en permanence à l'extérieur sur l'affût, d'où des connectiques moins "souples" mais plus résistantes aux intempéries que celles qu'on peut trouver sur les systèmes Tartar puis Standard, l'affût étant vide en temps normal sur ces deux systèmes.
  10. ZeGrinch

    Le successeur du CdG

    Marrant, dans le PowerPoint (de 2018) ils considèrent encore que la machine des Triomphant est turbo-électrique, et que le coeur est en uranium fortement enrichi... Ça m'a toujours étonné qu'on soit les seuls à faire des chaufferies intégrées là où le reste du monde fait des chaufferies à boucles. Il y a quand même pas mal d'avantages et , à part un rechargement qui dure 5 mois contre 40 jours pour les chaufferies à boucles, pas vraiment d'inconvénients. Ah, je vois que je ne suis pas le seul à traîner sur dtic.mil... Je l'ai pas mal utilisé celui-là pendant mes études, surtout les compte-rendus de Carderock et des bassins d'essais David Taylor.
  11. ZeGrinch

    Le successeur du CdG

    Juste pour information, concernant la discussion sur les futurs chaufferies du PANG, les architectures de chaufferies K48, K15 et K22 ne sont, comme leur nom l'indique, que des architectures. En pratique, les K15 de CdG, SNG et Barracuda n'ont physiquement que peu de choses en commun. A l'inverse, les Anglais ont logé le même modèle de chaufferie que leurs Vanguard dans les Astute, d'où la forme de coque très pleine (11,3m de diamètre de coque) et les ponts arrière et avant "surélevés" pour loger à l'arrière la chaufferie et à l'avant les barres de plongée. Le système de turbine est dérivé des Trafalgar. Et ça a pas fait comme papa dans maman aux essais... Quant à voir une chaufferie K22 sur SNLE 4G (les 3G seront en K15)... Oui, puisque cette nouvelle architecture amènera sûrement des améliorations sur les plans technique et sûreté nucléaire. Mais cela nécessitera quand même un gros travail d'adaptation. Et les K15 des SNLE 3G bénéficieront sans doute déjà d'une partie de ces améliorations en plus du RETEX des CdG, SNG et Barracuda.
  12. Pour être précis, à l’heure actuelle, si les FLF avec SAMAHE intégré « flush » au pont peuvent accueillir un NH90 sur leur spot d’appontage, et celles avec le rail saillant avec de grosses restrictions, il est interdit de le rentrer dans le hangar pour des raisons de résistance du pont du hangar... Les douelles de tube d’étambot et de chaises mal montées.
  13. Reste à payer pour l'Etat une fois déduit ce qu'a versé l'assurance de NG si je ne dis pas de bêtises.
  14. ZeGrinch

    Le successeur du CdG

    Je suis bien pire qu’un marin! Sans trop m’avancer, je dirais équilibre des masses et espace de parking difficile à utiliser de toutes façons avec l’absence d’ascenseurs dans la zone (aucun sur bâbord ni à l’arrière tribord).
  15. 24 missile MSBS de 59 tonnes au départ. 22 silos équipés d’un 7-pack de Tomahawks, les deux derniers permettent d’accéder aux DDS. Et une fois virés tous les équipements et personnels liés à la partie « business » d’un SNLE, il y a effectivement beaucoup de place!
  16. ZeGrinch

    Le successeur du CdG

    Entre GTH et ce que je fais actuellement, pour un jeune de 23 ans qui a eu son diplôme d’ingénieur par l’apprentissage, je ne dirais pas que ma jeunesse s’est envolée. Mais sans aller jusqu’à pleurer, il y a des jours où je me demande pourquoi j’ai fait ce choix... Le GTH. La principale contrainte de conception aurait été de réaliser une pompe de 2MW dix fois plus silencieuse qu’une certaine classe de bateaux noirs. Encore aujourd’hui, un outil unique au Monde de par ses performances acoustiques, loin devant celui de l’US Navy à Memphis (ce dernier est plus grand et 4 fois plus puissant en revanche).
  17. ZeGrinch

    Le successeur du CdG

    Quand je pense qu’à 23 ans, j’ai dit non à un Ingénieur Principal de l’Armement qui me proposait de prendre la responsabilité du GTH. Mais je ne désespère pas de retourner travailler à Val de Reuil un jour!
  18. ZeGrinch

    Le successeur du CdG

    Oui, mais pas que. Comme je disais pour les SoDak (merci ARMEN pour les photos d’illustration), et même encore aujourd’hui sur FLF ou BPC/PHA, ces « plans minces » souvent pas si minces que ça font en réalité partie de la quille et soutiennent/rigidifient l’arrière de la charpente. On voit mieux sur cette vue le bossage dans le prolongement de la quille et autour de la ligne d’arbre centrale, ainsi que la voûte très allongé qui générerait un porte-à-faux trop important (peu de volume immergé) sans la présence du bossage sus-mentionné. Ou alors, solution à la CVN-78 avec des formes arrières beaucoup plus remplies, au détriment du rendement propulsif. Ce qui va rapidement leur poser problème puisque les réacteurs n’ont pas été conçus pour être rechargés, et que les Pacha de SSN type Virginia dans le même cas ont déjà reçu des consignes d’économie de combustible. Un comble pour des navires nucléaires, non?
  19. ZeGrinch

    Le successeur du CdG

    Oh, mais il faut bavarder, surtout sur ce genre d’avant-projets! Dans l’histoire, la configuration à 3 hélices a un avantage intéressant, qui est de pouvoir avoir une carène très fine à l’arrière pour limiter sa traînée et optimiser l’emploi de la propulsion, sans pour autant sacrifier la résistance de la poutre navire en zone arrière. Penser South Dakota de l’entre-deux-Guerres qui avaient deux gigantesques « skegs » latéraux pour tenir la charpente arrière tout en minimisant son volume et donc sa traînée. Sur les vues 3D du PANG, le tunnel ligne d’arbre central/bulbe de poupe profilé permet la même chose tout en contenant la surface mouillée au minimum, et en évitant les interactions hélices/skegs génératrices de fortes vibrations.
  20. ZeGrinch

    Le successeur du CdG

    Pour un navire à propulsion nucléaire, les HPOR ne font qu'apporter une complexification inutile et une source supplémentaire d'avaries. Les HPOR, c'est bien quand on a un Diesel qui a un champ moteur vitesse/couple limité (ou alors on fait comme sur FAA avec des coupleurs à remplissage proportionnel pour la manoeuvre et des hélices à pas fixe), ou alors pour les TAG à basse vitesse pour ne pas faire surchauffer les turbines de puissance. Et l'automate de propulsion qui va devoir gérer sa loi d'hélice en jouant simultanément sur les ADV des turbines et l'hydraulique des HPOR, sans parler au PC Prop du dialogue entre l'opérateur réacteur et l'opérateur machine... Mamma mia! Je ne suis pas dans le secret de Leurs Seigneuries, mais envisager des HPOR sur un CVN et lancer des études dans cette direction n'est pour moi qu'une perte de temps qui, sur ce projet, est déjà très limité.
  21. ZeGrinch

    Le successeur du CdG

    Les hélices des FDA/Horizonte (entres autres) sont à mise en drapeau à 90°. En cas d’avarie sur une LA, l’autre permet encore de faire du... beaucoup de noeuds!
  22. ZeGrinch

    Les Frégates de la Royale

    Mmmmhhh, pour la stabilisation, d'expérience, ça dépend de la route, de la vitesse et de la houle. Dans certains cas le calculateur de la stab peut perdre les pédales et augmenter le roulis. J'ai plusieurs fois vu des Ingénieurs de Quart signaler le phénomène et faire rentrer les ailerons par mer forte.
  23. ZeGrinch

    Les Frégates de la Royale

    Les deux "slabs" rajoutés à l'avant de la tourelle sont là pour réduire la SER. Dans certaines conditions, la partie basse de la face avant, presque verticale, peut créer un dièdre avec le pont. C'est une pièce "en option" au catalogue Leonardo.
  24. Le règlement de stabilité a évolué en cours de construction. Et des modifications ont été faites en cours de vie, qui ont notamment rajouté du poids dans les hauts...
  25. ZeGrinch

    Remplacement du FRF2

    Hé, d'un autre côté, les gars de l'évaluation du matériel n'ont que ça à faire que de tirer des cartouches toute la journée, écrire un bout de procédure, puis retourner tirer! Autant dire qu'avant de se faire filmer, il a dû consommer quelques milliers de cartouches avec cette arme. Non, plus sérieusement, il est dans les 300 coups par minute, effectivement. Au FAMAS, je peux... euh, pouvais sortir une rafale de 3 à cette cadence, mais après la dispersion devient trop grande pour du tir précis à plus de 50-75m. Et c'était sans optiques. Mais si tu as l'occasion, essaie de faire des doublettes en jouant juste sur le cran de l'armé. Tu verras, la cadence en semi-auto monte très vite avec cette technique. Par ailleurs, les HK USP-C d'airsoft qu'on utilise en instruction (des Marui je crois, en GBB) ont cette fonctionnalité, voir si ceux de tes fils ne l'ont pas. Autrement, avec une arme d'épaule, le mieux c'est arme vide d'avoir quelqu'un à côté de toi qui te tient l'épaule et tire le levier d'armement alors que tu maintiens la queue de détente à fond en arrière. Et là tu relâches tout doucement jusqu'à sentir et entendre le claquement du cran de la détente. Ça te permettra de mieux sentir où est le point de "retour en batterie" au début. Comme je te disais, en ISTC, l'utilisation du cran de l'armée fait partie de l'instruction de base ; tout le monde n'étant pas encore formé, j'ai connu des directeurs de tir qui considéraient comme une faute de garder la queue de détente enfoncée après avoir lâché une cartouche. Typiquement, en drill d'échec, une cartouche, tu baisses légèrement l'arme pour bien analyser la situation sans relâcher ton doigt, et si nécessaire tu reprends la visée et tu lâches une doublette, sans jamais avoir bougé le doigt de plus de 2mm depuis le premier tir. Mef si tu vas aux Etats-Unis cependant, beaucoup pour contourner les lois sur l'interdiction du tir automatique montent des détentes qui lâchent une cartouche quand tu appuies... et une seconde quand tu relâches légèrement. Alors tu es obligé de les balancer 2 par 2, ce que je trouve un peu con-con, mais si personne ne te prévient, tu as vite fait de balancer la deuxième dans le sol.
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