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Que fabriquaient les bombardiers russes interceptés près des côtes françaises ?
Un Rafale et Mirage français ont intercepté deux bombardiers russes au-dessus de la Manche le 17 février près des côtes françaises.
Comme un parfum de guerre froide. Le 17 février dernier, au large des côtes françaises, deux bombardiers russes ont joué au chat et à la souris avec les avions de chasse de l’Otan. Sans incident, fort heureusement. L’information, qui n’a été dévoilée que lundi 7 mars par l’armée de l’air française, démontre que les Russes n’ont pas fini de jouer avec les nerfs de leurs voisins européens, le tout sur fond de tension diplomatique sur les dossiers syrien et ukrainien.
# Interceptés au large des côtes françaises
Les deux bombardiers lourds russes TU-160 ont d’abord été repérés dans la matinée du 17 février au large de la Norvège, avant qu’ils ne s’engagent dans le canal de la Manche à proximité des côtes britanniques. Alertés par ses radars, la Royal Air Force décide alors de faire décoller deux de ses avions de chasse, des Eurofighter Typhoon, pour interception. Avertie à son tour de l’approche des deux intrus russes à proximité des ses côtes, la France envoie dans la foulée deux de ses avions de chasse : un Rafale en provenance de Saint-Dizier (Haute-Marne) et un Mirage 2000 stationné en Bretagne.
Escortés de très près par les quatre chasseurs européens, les deux colosses des airs russes finissent par rebrousser chemin en milieu d'après-midi, à seulement quelques dizaines de kilomètres de la ville du Touquet.
"Les bombardiers ont décollé de Russie, ont contourné la Norvège, les îles anglaises, ont été 'pris en compte' par [la chasse] anglaise. Nous les avons pris en compte en Manche", a résumé le général français André Lanata lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes de défense (AJD).
Ce petit ballet aéronautique dans le ciel européen s'est déroulé sans incident. Pour l'éviter, les deux avions russes, capables chacun de transporter 12 à 25 missiles à charges nucléaires, sont d'ailleurs restés sagement au-dessus des eaux internationales. Histoire de ne pas provoquer leurs homologues de l'Otan, sur les dents depuis la répétition de plusieurs manoeuvres de ce type ces derniers mois.
"Les avions russes ont fait demi-tour avant l'espace aérien français. Nous les avons raccompagnés jusqu'à ce qu'ils remontent vers le nord", précise le chef d'état-major de l'armée de l'air française.
# La France sur les dents
Ce n'est pas la première fois que les Russes s'amusent à envoyer plusieurs de leurs appareils chatouiller les côtes françaises. En janvier 2015, deux Tupolev avaient déclenché un instant la panique des services de défense de l'Otan, en s'approchant d'un peu trop près de leurs espaces aériens nationaux. Ne répondant pas aux appels radios, les deux avions avaient fini par faire demi-tour. Une provocation qui n'avait pas manqué de faire réagir publiquement le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian :
"J'ai constaté cette présence un peu intempestive de chasseurs, d'avions russes, qui sont venus se promener pour des raisons que j'ignore à proximité de nos côtes [...]. Nous leur avons fait savoir que nous les avions vus et qu'il était souhaitable qu'ils se retirent. C'est ce qu'ils ont fait", avait lâché le ministre sur iTélé.
Et Jean-Yves Le Drian n'avait pas hésité à montrer les muscles :
"Nous leur avons fait savoir qu'ils devaient se retirer. Ils ne sont pas restés longtemps."
# Une manoeuvre destinée à démontrer "la puissance retrouvée" de la Russie
Plus d'un an plus tard, impossible de savoir combien de fois la Russie a effectué ce type de manoeuvres provocatrices. Moscou nie systématiquement et l'armée française communique au compte-gouttes. La Grande muette, qui mérite une fois de plus son surnom, se contente de dire que cette "gesticulation russe n'est pas fréquente".
Interrogée par "La Voix du Nord", Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste du monde russe, juge pour sa part que ces "violations de l’espace aérien, mais aussi maritime par les avions et les navires russes sont multiples", depuis le début de la crise en Ukraine en 2014.
D'après cette chercheuse de l'Institut français des relations internationales (IFRI), le message de Moscou est double : "démonstration de la nouvelle puissance retrouvée des forces armées russes et un test des capacités de réponse de l’Otan."
Guillaume Stoll
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Le 29/2/2016à21:15, Onyx29 a dit :
Les Tchétchènes, fer de lance de l’Etat islamique
http://www.itele.fr/monde/video/tchetchenes-elite-etat-islamique-romain-mielcarek
CitationLors de la dernière guerre de Tchétchénie, en 2000, les Tchétchènes sont environ 3000, contre 95 000 soldats russes déployés. Pour défendre Grozny, leur capitale, ils installent trois cercles de défense. L'ensemble repose sur un complexe réseau de tranchées et de tunnels, protégés par des explosifs et des mines. Aujourd’hui, l’Etat islamique a fait exactement la même chose pour sécuriser les villes stratégiques de Mossoul en Irak et de Raqqa en Syrie.
[...]
Les Tchétchènes sont les meilleurs combattants. En janvier 2014, face à l'offensive rebelle, Omar al-Chichani avait retourné la situation à Alep. Les Tchéchènes ont l’habitude de se faire bombarder. Ce sont aussi de petits groupes de Tchétchènes qui ont pris l’aéroport de Palmyre. Aujourd’hui, Omar al-Chichani est le seul haut responsable de l’EI à ne pas être irakien.
Cela confirme ce que l'on savait depuis la Première guerre de Tchétchénie.
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Il est aussi temps me semble-t-il de faire un premier petit bilan de la rébellion du Donbass téléguidée par Moscou :
CitationLa population des deux entités autoproclamées – les Républiques populaires de Lougansk et de Donetsk – s’est réduite de plus de moitié. Les banques ont fermé, remplacées pour la RPD par une sorte de banque centrale qui permet depuis un peu plus de six mois de payer de temps à autre les militaires, fonctionnaires et retraités après que l’embargo décrété par Kiev eut très largement appauvri une population assez âgée. Sur les quelque 2,5 millions d’habitants qui restent, un million de retraités serait à décompter. La crise du rouble (devise russe), devenue l’unique monnaie dans la région, n’arrange pas non plus les affaires des habitants de l’oblast de Donetsk. Même si les salaires ont été multipliés par deux, l’augmentation des prix pour les produits de première nécessité fait que la vie est aujourd’hui quatre à cinq fois plus chère pour les habitants. La solidarité est donc le mode économique le plus usité ces derniers temps.
Citation"La résolution de la crise ukrainienne pourrait être accélérée par des facteurs économiques"
Mathieu Boulègue - 12/02/2016
La situation de Kiev va-t-elle rester gelée ?
Non, un élément de taille pourrait faire évoluer la situation dans les prochains mois. Pour commencer, les Etats-Unis sont revenus dans le jeu diplomatique ukrainien depuis mai 2015. Et ce sur demande de la Russie. La raison de ce revirement, c’est la situation financière de la Fédération. Essoufflée par la crise mondiale, elle doit en plus payer pour le redéveloppement de la Crimée, et pour maintenir le Donbass dans une zone grise. Face à la chute du rouble et du pétrole, il est possible que Moscou ait fait un choix tactique: se débarrasser du Donbass, en le rendant à l’Ukraine. Mais sous certaines conditions, notamment une autonomie avancée pour les territoires séparatistes.
Ainsi, la résolution de la crise ukrainienne pourrait être accélérée par des facteurs économiques. La Russie a fait ses calculs : la facture pour maintenir la zone séparatiste urkainienne se monte à environ un milliard. La Fédération n'a plus d'intérêt à maintenir le gel de la situation en Ukraine, et serait soulagée que Kiev cotise pour la réhabilitation de la zone séparatiste. Voilà qui pourrait expliquer le ballet diplomatique russe et américain: la Russie chercherait à brader le Donbass. On verra sans aucun doute une résolution allant dans ce sens dans un prochain "sommet de Minsk II".
Qu’est ce qui bloque encore les accords ?
La Russie souhaite une décentralisation forcée de l’Ukraine, avec un statut spécial pour le Donbass. Cependant, la volonté de Moscou est bloquée par les conflits au sein de l’arène parlementaire sur le statut spécial du Donbass. Le peuple ukrainien devrait, avec la réforme, accepter que cette région pro-russe disparaisse dans une zone grise, ce qui est impensable pour beaucoup de citoyens. N’oublions pas qu’une grande partie de la population en veut aux défenseurs du séparatisme, largement orchestré par Moscou. Ce sont ces crispations qui conduisent aujourd’hui au gel des réformes prévues par Minsk II.
- See more at: http://info.arte.tv/fr/essoufflee-par-la-crise-la-russie-renonce-au-donbass#sthash.OKnjSvBA.dpuf
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Il y a 12 heures , collectionneur said:
L'article m'étonne. Le Raid a canardé des heures sans toucher quelqu'un. Les 2 hommes sont morts dans l'explosion de la ceinture d'explosifs et la femme suite a l'écroulement de l'appartement.
Oui, et en plus le trio n'avait apparemment qu'un pistolet pour se défendre (pas de kalash donc). Tirer des milliers de coups pendant des heures en direction d'un petit espace confiné (la porte n'était nullement blindé par ailleurs contrairement aux premières déclarations) sans réussir à toucher un des occupants, cela apparaît en effet assez surprenant de prime abord. Après les ordres n'étaient peut-être pas de tirer pour tuer.
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Une hypothèse vraisemblable :
Attentats de Paris : Salah Abdeslam a-t-il paniqué ?
Les deux amis qui l'ont aidé à s'exfiltrer disent avoir retrouvé un homme en état de "choc" vendredi. Depuis, le suspect est introuvable.
Publié le 21/11/2015 à 12:04 - Modifié le 21/11/2015 à 15:26 | Le Point.fr
C'est l'homme le plus recherché du pays. Salah Abdeslam, l'un des auteurs présumés des attentats de Paris, aurait-il pris peur au moment de se faire exploser, le 13 novembre dernier ? Si rien ne permet de l'affirmer, c'est aujourd'hui l'une des thèses évoquées par les enquêteurs, rapportent des journalistes de l'Obs.
Selon les derniers éléments de l'enquête, Salah Abdeslam se trouvait dans le XVIIIe arrondissement de la capitale, vendredi dernier. Une Clio, louée à son nom, a d'ailleurs été retrouvée dans la zone, tandis que son téléphone portable a été localisé dans cet arrondissement. Le suspect aurait ainsi conduit les trois kamikazes du Stade de France, avant de revenir se garer dans le nord de Paris.
Le XVIIIe arrondissement visé ?
Il aurait ensuite contacté deux amis, afin d'être exfiltré en voiture. Deux hommes seraient alors venus de Belgique pour lui faire passer la frontière, où ils ont été contrôlés sans être interpellés. Lors de leurs auditions, les deux jeunes belges ont affirmé que Salah Abdeslam se trouvait en état de "choc" et qu'il portait une ceinture d'explosifs.
Des témoignages qui viennent étayer la thèse selon laquelle l'homme aurait reculé au dernier moment. Devait-il se faire exploser dans le XVIIIe arrondissement ? L'hypothèse est plausible. Car si aucune attaque n'a eu lieu dans cette zone, elle avait toutefois été évoquée par Daech dans son communiqué de revendication. Aujourd'hui, le suspect - visé par un mandat d'arrêt international - reste introuvable. Sa trace a été perdue après un contrôle routier effectué près de Cambrai, au lendemain des attentats alors qu'il n'avait pas encore été identifié comme l'un des auteurs des attaques.
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Les BPCs "russes" disposent justement d'un pont et de plots renforcés par rapport aux BPCs français, pour supporter les hélicos russes plus lourds en général. Ceux-là pourraient probablement supporter aussi un V-22... Après je doute quand même que les Américains se dotent de BPCs, sans compter que la Russie a apparemment, par contrat, son mot à dire sur la revente de ces navires.
Le seul candidat potentiel sérieux dans l'Otan me semblerait être le Canada. Sinon, hors Otan, le Brésil donc.
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Le cas des Grecs relève de la même logique. L'économie grecque c'est une économie de rente sans rente, où l'emprunt remplace la rente pétrolière (ou autre) Dans ce sens, les revenus grecs qui relèvent de la dépense publique, sont des revenus de la rente et c'est pourquoi ils ont moins diminué (tout en étant élevés y compris par rapport à une moyenne européenne) que les revenus du privé (quoique là, il faut voir ceux qui peuvent échapper à l'impôt et les autres...)
C'est tout à fait cela. Cela fait d'ailleurs enrager leurs voisins bulgares :
Mais, toute considération politique mise à part, les opinions de Borissov reflètent assez bien l'état d'esprit de la population de Bulgarie (près de 7 millions d'habitants), le membre le plus pauvre de l'UE. En Bulgarie, le salaire minimum et la retraite moyenne sont de 180 euros.
En Grèce voisine, malgré l'austérité, la retraite moyenne est près de 600 euros et le salaire minimum (même réduit) à 580 euros. Beaucoup de Bulgares ont le sentiment de vivre en crise permanente depuis 25 ans, depuis la chute du communisme en 1990, et non pas depuis cinq ans comme les Grecs. Ils sont exaspérés par la "saga athénienne". -
baisser leur imposition contribue à des phénomènes d'accumulation des richesses et du patrimoine par une petite minorité ce qui est tout aussi dommageable à l'économie ( sans parler des effets sociaux )
Tout à fait. La théorie économique du ruissellement (sur laquelle se basaient les néo-libéraux, pas moins idéologiques que leurs adversaires, depuis Thatcher et Reagan) a été réfutée par les faits. Historiquement, les sociétés occidentales ont bénéficié de leurs meilleurs taux de croissance (Trente glorieuses) lorsque les inégalités de revenus et de patrimoine ont été les plus réduites. Elles étaient nettement plus réduites alors que depuis ces trente dernières années où elles se sont à nouveau creusées. Par ailleurs, la psychologie expérimentale a montré que de trop fortes inégalités étaient socialement nuisibles. Le bien-être du maximum de personnes est l'objectif le plus important, non ?
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L'Europe du Nord est plus que jamais globalement très remontée contre la Grèce : le Non est une victoire à la Pyrrhus pour les Grecs et, j'en ai peur, une grosse lézarde dans l'édifice européen, susceptible de mener à l'effondrement de tout l'édifice à terme.
21:55 - Julia Klöckner, députée conservatrice proche de la chancelière Angela Merkel, regrette elle aussi le vote grec. "M. Tsipras ne devrait pas croire qu'il peut mettre l'Europe sous pression avec le résultat" du référendum, déclare-t-elle dans un communiqué.
"Il n'y a pas que la volonté du peuple grec qui compte, mais aussi celle des citoyens des autres pays européens", ajoute-t-elle. "L'UE n'est pas un club à la carte, dans lequel chacun décide pour soi des règles du jeu et les autres paient la facture".
21:40 - Les Grecs "ont dit non à l'aide (européenne) donc ils ont dit non aussi à la zone euro. Ce sera donc probablement une nouvelle étape vers la sortie (d'Athènes) de la zone euro", estime la Première ministre polonaise Ewa Kopacz.
"Si l'UE reste fidèle à ce qu'elle a dit avant le référendum, les Grecs vont probablement quitter la zone euro", ajoute-t-elle à la télévision publique TVP Info.
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Athènes veut négocier un accord fiscal avec la Suisse
La Grèce veut passer avec la Suisse un accord d'amnistie fiscale pour les Grecs ayant de l'argent sur des comptes dans ce pays, ce qui pourrait lui permettre de récupérer des sommes dont elle a particulièrement besoin en ce moment, selon un hebdomadaire suisse.Le texte proposé par Athènes accorderait une amnistie à ceux qui ont illégalement déposé leurs capitaux en Suisse, en échange d'un paiement forfaitaire de 21% sur l'ensemble des sommes non déclarées, selon le NZZ am Sonntag citant des "sources bien informées".Les estimations sur les sommes déposées en Suisse par des Grecs varient grandement, allant de 2 milliards à 200 milliards d'euros, selon le NZZ am Sonntag. Un porte-parole du ministère suisse des Finances a confirmé qu'Athènes avait fait une nouvelle proposition, mais sans donner aucun détail.- 1
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Les Grecs ont ce dimanche deux options :
- "Oui", et leur appartenance à la zone euro est assurée. Mais le risque est grand que la catastrophe économique grecque continue, la logique économique désastreuse des cinq dernières années étant maintenue
- "Non", et le programme d'austérité ne sera pas appliqué. Mais le risque est grand que le pays soit expulsé de la zone euro
Choix binaire, de fait.
Tu penses que, par magie, il suffit que les Grecs disent non pour qu'ils échappent à toute forme d'austérité ? Sachant que dans ce cas, 1) personne ne leur prêtera plus d'argent (un peu j'imagine, par intérêt géopolitique, les Russes, se présentant comme les "bons", qui y verront l'opportunité d'enfoncer un coin supplémentaire dans l'Union européenne mais cela ne remplacera pas, loin s'en faut, ce qu'ils ont reçu jusqu'ici), 2), les salaires et retraites de beaucoup de Grecs dépendent de ces transferts d'argent, 3) les caisses sont vides et 4) les Grecs n'ont toujours pas perdu leur mauvaise habitude de chercher systématiquement à niquer l'Etat (en premier lieu tout faire pour ne pas payer ses impôts), que crois-tu qu'il va se passer ? Après le référendum, on rase gratis en Grèce ?
Cela dit, ne vous faites pas de souci excessif pour ces pauvres Grecs. Selon tous les témoignages, la majorité des gens, vu qu'ils ne payent de facto pas d'impôts (sur le revenu, sur le foncier etc) et que leurs revenus réels ont fortement augmenté (merci les contribuables européens, allemands et français surtout) pendant pas mal d'années avant la crise (certains avaient des retraites à partir de 55 ans à plus de 3000 euros), ont planqué en prévision chez eux pas mal d'argent liquide (beaucoup doivent en avoir nettement plus que beaucoup de membres de ce forum), ils peuvent encore voir venir. Le temps que la pompe à finance européenne se remette en marche... Une forte proportion de Grecs sont propriétaires de leur logement, ils ont un petit (ou gros) magot en réserve à l'abri du fisc, ils bénéficient d'un super climat, de la mer... pour peu que la solidarité familiale fonctionne, la plupart ne s'en sortiront pas trop mal. Et grâce au régime crétois, ils vivront malgré tout plus vieux que nombre d'autres Européens qui se font du mauvais sang pour eux. :)
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Le gouvernement grec compte sur de nouvelles rentrées fiscales pour rembourser ses créanciers, mais la population est sceptique et même en colère contre l'Europe. Même au sein des services du ministère des Finances, le doute subsiste quant à un redressement de la situation. "On ne fait qu'augmenter le taux de la TVA. Mais personne ne s'occupe de l'efficacité du recouvrement. Or, nos services fiscaux sont une caricature en comparaison à ceux que vous avez en Allemagne ou en France", confie à France 3 Tryfon Alexiadis, président du Syndicat des contrôleurs des impôts. En Grèce, la fraude fiscale atteindrait 15 milliards d'euros chaque année.
15 milliards d'euros c'est bien plus que ce que nécessite le paiement des intérêts de leur énorme dette... En somme, même dans la situation actuelle, les Grecs pourraient très bien payer ce qu'ils doivent. Mais ils préfèrent visiblement continuer à frauder massivement, placer leur économie à l'étranger et vivre aux crochets des autres Européens. Il est ironique de constater que des pays européens où les retraites sont plus basses qu'en Grèce doivent payer pour maintenir le niveau de celles des Grecs. Evidemment, il est toujours plus facile de se défausser sur les autres, de critiquer les méchants étrangers, que d'assumer ses propres vices et les Grecs, collectivement, en cumulent beaucoup...
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L'ancien major général Alexander Kolomiets conseiller au près du ministre de la défense ukrainien à fait défection pour la RPD
C'était vraisemblablement un agent des services secrets russes (l'appareil d'Etat ukrainien était et doit toujours être truffé d'hommes au service de la Russie). C'est d'ailleurs tout aussi vraisemblablement l'une des causes principales de l'incurie du commandement ukrainien.
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Pendant que Yanis Varoufakis discute avec ses homologues européens et que Christine Lagarde perd son sang-froid "il faut des adultes dans la salle", Alexis Tsipras est à Moscou.
La coïncidence des événements arrange certainement le premier ministre grec. Encore un message passé à qui veut bien l'entendre, en préparation de la réunion du conseil européen prévue lundi 22.
C'est à double tranchant : le gouvernement grec actuel montre par cet acte qu'il est prêt à "trahir" à n'importe quel moment, et ne sent pas solidaire avec les autres européens... alors même que la Grèce, qui vit depuis longtemps à leurs crochets, ne cesse de réclamer toujours plus de solidarité de ces mêmes européens... Heureusement pour les Grecs que les gouvernements européens ne se montrent pas aussi brutaux que le gouvernement russe... On a vu ce qui s'est passé en Ukraine lorsque les Ukrainiens ont tenté de se détourner de la Russie...
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La lignée Puma/Super Puma/Cougar/EC725 aura rencontré un franc succès.
Par contre, le NH90 semble se diriger vers un relatif échec commercial. Son prix est-il son seul problème ou bien... ?
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Les missiles air-air russes semblent avoir une portée nettement supérieure à celle de leurs équivalents occidentaux de même génération. Différence de philosophie ou avance technologique dans ce domaine précis ?
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Les forums et surtout les sites de grands médias indiens sont squattés par un méga troll qui change parfois de pseudo (BLRINDIAN PEACE le plus souvent) où il répand tjs à peu près le même message comme quoi les prix demandé par Dassault a explosé et que le Rafale est le "worst" avion parmi tous ceux évalués. On a l'impression d'un troll "professionnel" payé par la concurrence ou peut-être d'un opposant politique indien au pouvoir en place.
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http://www.reuters.com/article/2015/02/27/us-china-ukraine-idUSKBN0LV0H120150227
Soutient de la Chine à la position Russe. Ce n'est pas là première fois mais cela confirme un certain approfondissement de leur partenariat.
On peut imaginer que la Chine compte après cela sur un soutien réciproque lorsque elle-même, dans un avenir peut-être proche, fera un mauvais coup semblable en annexant certaines îles en Mer de Chine...
Russie-Ukraine : Boris Nemtsov détenait-il des preuves contre Poutine ?
Le Point - Publié le 02/03/2015 à 18:28 - Modifié le 02/03/2015 à 18:32
Selon un ami de l'opposant, celui-ci avait accumulé des "preuves" de la présence de soldats russes en Ukraine qu'il était sur le point de publier.
Boris Nemtsov, assassiné vendredi à Moscou, avait accumulé des "preuves" de la présence de soldats russes en Ukraine qu'il était sur le point de publier, affirme son ami Ilia Iachine. Boris Nemtsov, assassiné vendredi à Moscou, avait accumulé des "preuves" de la présence de soldats russes en Ukraine qu'il était sur le point de publier, affirme son ami Ilia Iachine.
L'opposant russe Boris Nemtsov, assassiné vendredi à Moscou, avait accumulé des "preuves" de la présence de soldats russes en Ukraine qu'il était sur le point de publier, a affirmé lundi son ami Ilia Iachine. "Il avait des preuves. Il disait être en contact à Ivanovo, Iaroslavl et dans d'autres villes avec des proches de soldats russes tués" en Ukraine, a déclaré à l'AFP M. Iachine, qui dirige le mouvement d'opposition Solidarnost et était l'un de ses proches amis. M. Iachine a déclaré craindre maintenant que ces preuves ne soient jamais rendues publiques.
"Je ne sais pas comment il avait obtenu ces informations. Les enquêteurs sont venus chez lui deux heures après le meurtre, puis à son bureau le lendemain. Ils ont emporté des documents et les locaux sont maintenant bloqués", a-t-il précisé à l'AFP. Ces informations devaient être rassemblées dans "un rapport intitulé Poutine et la guerre" qui était sur le point d'être publié, avait confié Boris Nemtsov deux jours avant son assassinat, selon Ilia Iachine.
"Je pense que s'il avait fini ce rapport, il aurait fait sensation", avait auparavant assuré M. Iachine à la chaîne de TV d'opposition Dojd. "Mais je ne peux pas affirmer que son meurtre est précisément lié à cette affaire. Il me semble que c'est une donnée importante, à laquelle l'enquête devrait prêter attention." Boris Nemtsov avait publié plusieurs rapports dans le passé, dont l'un sur la corruption lors de la préparation des Jeux olympiques d'hiver de 2014 à Sotchi. Peu d'informations ont filtré sur l'enquête depuis l'assassinat par balle de l'opposant vendredi peu avant minuit, non loin du Kremlin.
Notons qu'en tant qu'opposant connu et déclaré à Poutine préparant pour dans 48 h une manif contre lui et circulant à deux pas du Kremlin, la victime était à 100% de probabilité filé par le FSB au moment de l'assassinat. Concluez-en ce que vous voulez...
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Ukraine : la Russie aurait tout planifié de longue date
Un journal russe révèle un document qui montre comment la dégradation de la situation en Ukraine aurait été sciemment préparée par la Russie pour servir ses intérêts.
Ch.G. | 25 Févr. 2015, 07h37 | MAJ : 25 Févr. 2015, 09h03
La Crimée annexée par la Russie en 2014, une guerre dans l'est de l'Ukraine entre loyalistes et prorusses, un cessez-le-feu pas respecté... La situation en Ukraine se dégrade et ses conséquences sur les relations entre la Russie et l'Occident sont de plus en plus néfastes. Mais ce chaos pourrait avoir été organisé volontairement par la Russie, selon les révélations faites ce mercredi par le journal russe «Novaya Gazeta».
Alors que les Occidentaux ont de nouveau appelé mardi, après une réunion à Paris, au respect du cessez-le-feu violé dans l'est de l'Ukraine, que la ville de Marioupol est en proie à une déstabilisation après la prise de Debaltseve par le prorusses, et alors que le secrétaire d'Etat amércain, John Kerry, a jugé que les dirigeants russes «mentaient droit dans les yeux à propos de ce qu'ils font» en Ukraine, «Novaya Gazeta» explique que cette situation résulte d'une action planifiée.
Le journal, critique envers le pouvoir et qui dénonce régulièrement la corruption et les atteintes aux droits de l'homme en Russie, met en avant un document remis à l'administration présidentielle de Vladimir Poutine début février 2014. Ce texte justifie l'ingérence de la Russie dans les affaires ukrainiennes et détaille, en sept points, comment la Russie pourrait, entre autres, annexer la région de Crimée et tirer profit d'une déstabilisation de l'est de l'Ukraine. Tout ne s'est pas déroulé exactement comme écrit dans ce document, mais les grandes lignes de ce qu'il est advenu sont tracées.
«Novaya Gazeta», dont plusieurs journalistes ont été assassinés ces 15 dernières années, notamment Anna Politkovskaïa, spécialiste de la guerre en Tchétchénie, attribue la paternité du document à l'homme d'affaires Konstantin Malofeev. Accusé par l'Europe de financer les séparatistes prorusses, ce dernier nie l'avoir rédigé.
Les sanctions économiques anticipées
Ce document évoque la nécessité de prendre le contrôle du processus politique à la suite du départ de l'ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch, encore en place au moment de la rédaction présumée du texte. Des élections anticipées permettraient d'accélérer la désintégration du pays. Une distinction est faite entre, d'un côté, les régions de Kiev et de l'ouest et, de l'autre, celles de l'est et de la Crimée. La Russie se doit par ailleurs d'intervenir pour éviter de perdre le contrôle sur le gaz qui transite par l'Ukraine, ce qui aurait des conséquences très graves pour l'économie russe.
Le texte évoque la possibilité d'utiliser la Constitution ukrainienne pour organiser des référendums dans les régions de l'est et en Crimée pour les rattacher à la Russie. Dans la foulée, le document anticipe des conséquences économiques pour la Russie, mais met en avant les bénéfices pour Moscou de son intervention en Ukraine : nouvelles ressources démographiques et industrielles, mais aussi changement de la situation géopolitique en Europe centrale et orientale, la Russie retrouvant un rôle majeur.
«Novaya Gazeta» estime que ce document ne s'appuie pas sur des justifications spirituelles et historiques ou sur le concept de Nouvelle Russie, mais seulement sur la géopolitique et l'opportunisme.
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Tu es décidément indécrottable. Bye.
Pas plus que toi, mon vieux.
Tu disais vers le début de ce fil être favorable à l'annexion russe de la Crimée sur le seul fondement que cela faisait ch... les USA... pas très élaboré comme raisonnement géo-politique. Difficile à partir de là d'entretenir de longues conversations policées et subtiles... D'autant plus lorsque certains modérateurs, à la fois juges et parties, penchent fortement d'un côté de la balance.
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Dire que tes raisonnements ont généralement pour dénominateur l'anti-américanisme dans sa version d'extrême-droite n'est pas une attaque ad hominem, sauf à ne pas comprendre le sens des mots. Je critique un type de raisonnement ici. Il existe un anti-américanisme de gauche et un autre de droite. Le tien appartient clairement au second. (le libéralisme dont je parlais n'est pas le libéralisme économique, dont je sais que tu es un fervent partisan, mais le libéralisme socio-politique, concernant ce qu'on appelle les sujets de société donc surtout)
Je maintiens que les pro-ukrainiens ici sont évalués différemment des pro-russes.
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<tu n'as toujours pas compris comment se comporter sur un forum, hein ..... j'ai laissé passé sur un certain nombre de messages precedent mais quand, avec le style bien gras et outrancier qui est le tien sur 75% de tes posts, tu en arrives à des attaques ad hominem, et ben faut pas s'étonner de ce qui suit en terme de punition......>
Bin voyons... Mais fais-toi plaisir, mes messages t'apparaissent plus outranciers que d'autres surtout parce qu'ils heurtent tes positions personnelles sur ce sujet précis. Une fois que je serais exclu, il ne restera plus que Bat en gros à te donner de l'urticaire ici, les autres ayant déjà disparu :P
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Et puis pourquoi s'en mêler? Idem pour le Libye, un beau gâchis.
La France a agit de sa propre initiative en Libye, comme une grande, sans être le caniche des US comme tu l'accuses sans cesse. Après sur le résultat final... Si Kadhafi avait eu les mains libres pour massacrer ses opposants sans que personne ne bouge, le résultat n'aurait pas été très beau à voir non plus. Et gageons qu'aujourd'hui un certain Jojo67 dirait pourquoi n'être pas intervenu pour aider les rebelles libyens alors que les rebelles ukrainiens, esquimaux, etc etc Tes raisonnements tournent en rond avec pour dénominateur un anti-américanisme dans sa version d'extrême-droite (dénonciation de la ploutocratie, du libéralisme, etc.).
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Ukraine 3
dans Politique etrangère / Relations internationales
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