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Métal_Hurlant

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Tout ce qui a été posté par Métal_Hurlant

  1. Pour l'AASM c'est la SAGEM (France) qui fabrique le kit de guidage et le propulseur http://www.sagem-ds.com/spip.php?rubrique80&lang=fr Mais là on est à mis chemin entre la bombe et le missile... Pour les BGL Paveway c'est américain Les BGL made in France sont fabriquées par MATRA extrait de wikipédia : " La bombe guidée laser (BGL) est une bombe à guidage laser développée par MATRA BAE Dynamics, le système de guidage laser étant produit par Thomson-CSF. Elle est l'équivalent français de la bombe Paveway américaine, et fait partie de la catégorie de l'armement air-sol. Elle se guide sur un "spot" laser émis par l'avion largueur, un autre appareil ou un désignateur au sol. Entrée en service dans les années 1990, cette arme a été utilisée avec succès au cours des conflits de Bosnie-Herzégovine et du Kosovo. Elles sont habituellement largués depuis des Mirage 2000 mais le Jaguar et le Mirage F-1 peuvent également l'emporter. Le Rafale en sera aussi équipé. Cette arme, d'une remarquable précision, est cependant très chère, et l'Armée de l'air française a acheté des bombes américaines Paveway pour reconstituer le stock de munitions tirées, ainsi que des kits de guidages adaptables sur les bombes de 250 kg de fabrication française. Plus de 1 750 BGL (1000, 400 et 250) ont été commandées par plusieurs pays. La charge peut être conventionnelle ou pénétrante pour l'attaque des bunkers. Elle est guidée d'habitude par les pods ATLIS ou PDLCT.
  2. tiré de l'article ci-dessus : "...Plusieurs pays de l'Otan intervenant en Libye discutent par ailleurs avec les Etats-Unis de l'éventuelle fourniture de munitions, dont les stocks s'amenuisent après un mois d'opérations militaires, selon le Pentagone..." On ne peut pourtant pas dire que la campagne de bombardement depuis le début soit très intense, c'est dire le niveau dramatiquement faible du stock de munitions guidées, non seulement chez nous mais aussi dans les 5 autres pays qui participent aux attaques au sol (Grande-Bretagne, Danemark, Norvège, Canada, Belgique) Des hélicoptères de combat seraient quand même bien utiles sur le terrain pour soutenir ces courageux insurgés...
  3. J’ai hâte de voir un prochain numéro de « Raids » consacré à Misrata, mais en attendant on a déjà des photos spectaculaires comme ici le sur les lieux de la désormais fameuse « bataille du marché aux légumes » Sur la 1ère photo, on voit que le char s’est abrité sous un truc en béton : pas suffisant pour échapper aux bombes de l’OTAN, bien renseigné sur le coup !!! GBL, AASM, autre ?
  4. "...Et si pour une fois, une guerre rapporterait le jackpot..." (Collectionneur) Cette guerre, pour une fois, nous rapportera quelque chose à nous français si 1. Kadhafi et son régime sont mis en déroute et toute la famille dégage du pays, morts ou vifs (Ce qui est très très loin d'être gagné...) 2. Le gouvernement qui succèdera parvient à construire une Libye stable et pacifiée (on peut avoir des doutes, après l'expérience irakienne... mais le pire n'est jamais certain) 3. En reconnaissance pour l'action menée par la France, le nouveau gouvernement nous attribue d'importants contrats de reconstruction, des nouveaux gisements de pétrole pour Total, deux douzaines de Rafales commandés à Dassault pour sauver les chaînes de production, ect... ça fait beaucoup de "si" !! =)
  5. Après avoir parcouru les conneries postées un peu plus haut ("hold up du siècle"), une vidéo montrant les insurgés en pleine action à Misrata : http://www.youtube.com/watch?v=sxyQyY2c6zU&feature=player_embedded Z'ont du cran ces gars là... =)
  6. Un petit point sur la participation française aux opérations : http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=115952 Libye : Deux semaines très actives pour les forces aériennes et navales françaises Engagées en Libye depuis le 19 et le 23 mars, l'armée de l'Air et la Marine nationale ont connu une activité soutenue ces dernières semaines. Du 7 au 21 avril, marins et aviateurs ont réalisé 231 sorties d'attaque au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage F1 CR, Rafale Marine et Super-Etendard Modernisés), 100 sorties de reconnaissance (Rafale Air, Mirage F1 CR et Rafale Marine), 30 sorties de contrôle aérien (E-3F Awacs et E-2C Hawkeye) et 77 missions de ravitaillement ((C135, Rafale Marine et SEM). Avec les appareils basés à Solenzara (Corse) et La Sude (Crête), ainsi que son groupe aéronaval articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, la France demeure la première contributrice de l'opération Unified protector. Son engagement aérien représente, en effet, environ 20% des sorties réalisées par les aéronefs engagés par l'OTAN et 25% des sorties d'attaques au sol. Du 14 au 21 avril, l'engagement tricolore s'est même intensifié, atteignant quotidiennement presque 40 sorties, soit 120 heures de vol. Alors que le dispositif reste inchangé en mer, l'armée de l'Air s'est réorganisée en renforçant sa présense à La Sude. Ainsi, les 18 et 19 avril, 6 Mirage 2000D, qui opéraient depuis Solenzara, ont rejoint les 4 Mirage 2000-5 déjà positionnés sur la base crétoise, plus proche du théâtre d'opération libyen. Une quarantaine de cibles détruites Les nombreuses missions réalisées par les appareils français ont permis de porter de nouveaux coups aux forces fidèles au colonel Kadhafi. Ainsi, du 7 au 21 avril, l'aviation et l'aéronautique navale ont détruit une quarantaine de cibles. Selon l'Etat-major des Armées, ont été neutralisés environ 25 véhicules militaires, 5 sites de missiles antiaériens (dont des SA-2) dans les régions de Tripoli et Misrata, 4 pièces d'artillerie, 2 lance-roquettes multiples, des dépôts de munitions et de stockage dans les régions de Syrte, Tripoli et entre Brega et Adjabiya, ainsi que des moyens de communication et de commandement autour de Tripoli, Ras Lanuf et Syrte. Sur le terrain, de violents combats opposent toujours les insurgés aux forces loyalistes. Ce week-end encore, des échanges de tirs très nourris se sont déroulés à Misrata, alors que Tripoli faisait l'objet de bombardements de l'OTAN. Hier matin, le bureau du colonel Kadhafi a, notamment, été détruit par une explosion faisant, selon les responsables libyens, 45 blessés. Alors que Paris et Londres ont annoncé, la semaine dernière, l'envoi d'officiers de liaison auprès du Conseil National de Transition (CNT) libyen, les Etats-Unis, qui avaient cessé il y a trois semaines d'engager des avions de combat, participent de nouveau aux frappes depuis le 19 avril, grâce au déploiement de drones Predator, capables d'emporter des missiles et bombes de 125 kilos.
  7. Spectaculaire cette vidéo montrant un rebel shooter en embuscade un T-72 (il me semble) pratiquement à bout portant !!! Pour quel résultat ? malheureusement on ne voit pas la suite...
  8. Obama, Cameron & Sarko dans l'aventure libyenne vus par The Economist ;) (Couv du dernier n°)
  9. Très bon boulot, et très belle séquence sur le premier tir : le lance-roquettes est détruit quelques secondes après qu'il a lancé ses fusées, juste au moment où il déguerpit... La chance était avec le pilote du F1 !!
  10. Pour ce qui est du nombre de sorties aériennes annoncé (quelques dizaines par jour) il faut se souvenir qu'en 1991 (Golfe I) on dépassait 1.000 par jour, quand la météo était optimale : on est plus dans la même échelle, même si l'armée libyenne offre moins d'objectifs à détruire... De plus, en ce qui concerne les sorties "strike", beaucoup d'avions reviennent avec leur bombes (là l'OTAN ne donne pas de statistiques !) Tout ça pour dire qu'au niveau actuel, sans intervention au sol, la situation peut s'éterniser, d'autant que les instructeurs envoyés sur place ne vont pas transformer en quelques semaines les rebelles en armée professionnelle prompte à conquérir Tripoli... (ça pourrait changer si les américains décidaient de se remettre sérieusement au boulot, A-10 et AC-130 en particulier) La grosse intérrogation concerne l'état actuel des troupes de Kadhafi.
  11. Tiré du site du Figaro : Les alliés manquent-ils de munitions pour la Libye ? C'est ce qu'affirmait ce week end le Washington Post. Pour les experts, les difficultés rencontrées sur le terrain traduisent plus un manque de volonté qu'une pénurie de moyens. Samedi, le Washington Post titrait : «L'Otan est à court de bombes (en Libye, ndlr)». Le fait que la France et le Royaume-Uni réclament à leurs alliés de l'Otan une participation accrue aux raids aériens pourrait effectivement donner l'impression que les deux principaux acteurs des opérations voient leurs ressources s'essouffler. Mais les experts s'accordent à douter de la pénurie évoquée par le quotidien américain, attribuant les difficultés pour vaincre l'armée de Kadhafi à un manque de volonté de certains alliés à s'engager. Directeur des études à l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire, le colonel Michel Goya est de ceux qui doutent des affirmations du Washington Post. D'après lui, trois types d'armements sont utilisés en Libye : les armements air-sol modulaire (AASM), les missiles de croisière Scalp et les bombes guidées GBU. Or, la France disposerait au total de 2348 AASM, dont 1200 avec le kit laser nécessaire au lancement, selon un rapport du député François Cornut-Gentille paru fin 2010. Par ailleurs, l'armée française dispose de «plusieurs centaines» de missiles Scalp, selon le Colonel Goya, dont une douzaine seulement a été tirée en Libye. Idem pour les bombes GBU, dont 200 exemplaires ont été commandés en février 2008. «Nous sommes équipés pour mener une opération de ce genre pendant des mois, voire des années», affirme l'officier. Un missile Scalp coûte 850.000 euros Un autre argument du journal américain, selon lequel les armes américaines ne sont pas compatibles avec les avions français et britanniques, suscite là encore le doute : «C'est peut-être une manière de déconsidérer les modèles européens par rapport aux équivalents américains», avance le colonel Michel Goya. Yves Boyer, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, estime que les appels de Londres et Paris à une plus grande implication de leurs alliés traduit moins un problème de stocks que de coût. «Aujourd'hui, on veut éviter au maximum les dommages collatéraux sur le terrain. Or les munitions précises coûtent cher», explique-t-il. Un missile Scalp se facture 850.000 euros, un AASM équipé d'un kit laser en vaut 350.000. Des alliés difficiles à convaincre Dimanche, le ministre de la Défense Gérard Longuet a néanmoins affirmé que la France avait les moyens d'assurer le coût des conflits dans lesquels elle est engagée en Libye, en Côte d'Ivoire et en Afghanistan: «Le budget 2011 pour les opérations extérieures est estimé à 900 millions d'euros, dont 50 millions nous seront remboursés par les Nations Unies. Pour l'instant, on reste à l'intérieur de cette enveloppe», a-t-il déclaré, avant de nuancer : «Tout dépend bien sûr de la durée du conflit en Libye». «Le budget est toujours rectificatif, concède Yves Boyer. Mais il devient un critère important dès lors qu'il s'agit d'une opération militaire non-vitale». Or, ici, «il ne s'agit pas d'une grande guerre, on n'est pas menacés». Le conflit semble toutefois parti pour durer plus longtemps que prévu. Problème : le puissant allié américain refuse fermement de revenir en première ligne, et beaucoup de pays européens rechignent à s'engager dans les frappes. «Faute d'investissements, peu d'entre eux sont en mesure d'utiliser des munitions guidées, analyse Yves Boyer. C'est l'effet pervers de l'Otan. Les pays membres font le minimum l'idée sous-jacente étant que les Etats-Unis conduiront les opérations». «L'Otan, c'est au moins 80% du budget militaire mondial, résume le colonel Goya. On a très largement les moyens de venir à bout de l'armée de Kadhafi. Mais on se trouve dans un conflit post-Afghanistan : tout le monde a peur de s'engager dans un bourbier».
  12. Métal_Hurlant

    Me v'la !!

    Pas specialement, mais ce fanzine est resté dans ma mémoire : souvenirs d'ado ! Et j'adore l'expression "métal hurlant", ça décrit bien un jet à pleine vitesse ! Merci pour l'accueil
  13. Nicolas Sarkozy a reçu le général Abdelfattah Younès, le chef militaire de la rébellion libyenne, le 13 avril au soir, avec une délégation du Conseil National de Transition. http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/04/19/sarkozy-a-recu-secretement-le-chef-militaire-de-la-rebellion.html Extrait : « …Il est vraisemblable que le général Younès, qui est reparti le lendemain matin vers l'autre rive de la Méditerranée dans un Transall de l'armée française, ait évoqué la livraison de missiles anti-char Milan via le Qatar, ainsi qu'un éventuel déploiement de forces spéciales au sol en vue d'aider les insurgés à "éclairer" les cibles kadaristes… »
  14. En quelques mots : 44 bougies au compteur, passionné de beaucoup de choses, en premier lieu les voyages et l'astronomie... Et de l'histoire aussi : histoire militaire, guerre et technologie. Et dire que c'est seulement il y a quelques jours que j'ai découvert ce forum génial !!
  15. Salut à tous ! Très impressionné par la qualité du forum et la compétence des intervenants… Ma petite contribution : Dans l’édition du Monde datée du mardi 13/02, notre BHL national publie un papier dans lequel il relate sa récente visite à Benghazi, où il a rencontré les membres du CNT : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/04/18/enlisement-vous-avez-dit-enlisement_1509135_3232.html J’ai relevé ce passage intéressant : « …4. Les frappes. J'ai eu le privilège d'être admis dans la Control Room de l'état-major de la Libye libre. J'ai pu y consulter le livre de bord où se trouve consigné l'historique des opérations demandées par les Libyens et mises en œuvre par la coalition. Et j'ai clairement vu qu'il y a eu une première phase : celle où chaque pays avait la maîtrise de ses avions et où, entre le moment où Younes et son adjoint, le général de brigade Abdeslam Alhasi, donnaient la position d'une pièce d'artillerie et le tir qui la neutralisait, il s'écoulait à peine une heure. Puis une deuxième phase qui s'ouvre avec le passage du commandement à l'OTAN : le délai moyen devient de 7 heures – tout le temps qu'il faut à la "cible" pour bouger, voire disparaître ou se fondre au milieu des civils. Et puis une troisième qui va commencer ces jours-ci et dont le dispositif fera, très vite, sentir ses effets : simplification, côté libyen, d'une chaîne d'alerte qui impliquait, jusqu'ici, trop de relais; et admission, dans la Control Room, d'un officier de liaison français, anglais et – avec plus de réticence – italien. Nous sommes au lendemain de la "bavure" qui a fait bombarder la seule et unique colonne de chars insurgée et qui devrait, d'ailleurs, faire l'objet d'une enquête diligentée par le CNT. "Un jour nous saurons tout, me dit, d'un air entendu, le général Alhasi. Mais, pour l'heure, gagnons du temps: que Sarkozy et les autres reprennent les manettes et nous ne subirons plus jamais pareil désastre." C'est, peu ou prou, ce qui est en train de se passer. Et c'est une autre raison d'optimisme… »
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