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Tentative de coup d'Etat en Turquie: deux généraux en prison


Invité barbaros pacha
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Invité barbaros pacha

Tentative de coup d'Etat en Turquie: deux généraux en prison

ANKARA — Deux généraux turcs à la retraite ont été placés en détention dimanche dans le cadre d'une enquête sur un complot présumé de coup d'Etat visant le gouvernement issu de la mouvance islamiste, selon l'agence de presse publique Anatolie.

Arrêtés tard samedi, les deux anciens officiers comptent parmi 21 personnes interpellées la semaine passée dans le cadre de l'enquête visant un réseau nationaliste et pro-laïque du nom d'"Ergenekon", a rapporté Anatolie. Le général Sener Eruygur et le général Hursit Tolon, ancien commandant des gendarmes, ont été écroués dans une prison d'Istanbul.

Les deux anciens officiers, qui n'ont pas été formellement accusés, avaient participé l'année dernière à l'organisation des importantes manifestations contre le gouvernement et pour la laïcité, dont l'armée se considère comme la garante institutionnelle.

Peu de détails étaient connus sur cette affaire, mais des journaux proches du gouvernement ont évoqué un vaste complot impliquant des projets de manifestations et d'affrontements avec la police, des événements censés préparer la voie à un coup d'Etat de l'armée, comme le pays en a connu plusieurs par le passé. Le ministre du Travail Faruk Celik a invité la presse à faire preuve de patience, soulignant que "dès que les chefs d'inculpation seront publiés, nous saurons tous de quoi il s'agit".

Mais les détracteurs du gouvernement et du parti majoritaire AKP (Parti de la Justice et du développement, islamistes modérés) ont accusé l'exécutif de vouloir bâillonner ses opposants. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes pour protester contre les récentes arrestations, comme à Ankara, la capitale, où des centaines de personnes se sont rassemblées.

Ces arrestations interviennent alors qu'a eu lieu cette semaine la première audience devant la Cour constitutionnelle consacrée à la mise en cause de l'AKP par le procureur Abdurrahman Yalcinkaya. Ce dernier réclame son interdiction, l'accusant de mettre à mal les fondements laïques de la Turquie moderne, inscrits dans la Constitution.

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Invité barbaros pacha

C'est erdogan qui va bientôt aller en prison... =D =D

Joie indescriptible.

Pourquoi tu dis sa?

Erdogan a transformer le pays, il a moderniser le pays, c'est bien Erdogan qui a fait rapprocher la Turquie de l'Europe...je comprend pas ta phrase...

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Invité barbaros pacha

c'est peut être un aveu de l'échec probable de la procédure d'interdiction lancée contre L'AKP?

Je pense qu'ils vont interdire l'Akp, les Praticiens Laiques sont trés influents dans le pays...ils ont peur que la Turquie soit comme l'Iran...c'est éxagerer de leur part...

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Invité barbaros pacha

Hursit Tolon:

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Sener Eruygur:

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« Les pachas derrière les barreaux » !  A la lecture de la presse dominicale, la Turquie se frotte les yeux et ne peut s’empêcher de revivre l’expérience des trois coups d’Etat qui ont ponctué la vie politique du pays, en 1960, 1971 et 1980. Hürriyet fait ainsi le parallèle entre les longs interrogatoires du 12 mars (1971) et les quatre jours durant lesquels, depuis leur mise en garde à vue mardi 1er juillet, les 21 nouveaux suspects du réseau Ergenekon ont dû se justifier des accusations de vouloir créer le « chaos » dans le pays, pouvant justifier une intervention militaire.

Sauf que, cette fois, les rôles sont inversés : ce sont essentiellement des militaires, certes en retraite, qui ont été inculpés et écroués et qui devront répondre de leurs actes devant la justice. Et pas des moindres : il s’agit rien moins que de l’ancien commandant de la Première armée, le général Hürşit Tolon et de l’ancien commandant de la gendarmerie, le général Şener Eruygur ; ils seraient les « cerveaux » du complot. De quoi suggérer à certains, comme le quotidien Radikal, que « ceux qui ont mené à bien un coup d’Etat (soient aussi) jugés », allusion au général Kenan Evren dont la junte prit le pouvoir en 1980 et qui coule des jours heureux sur la riviera turque.

Des dizaines d'arrestations

En attendant, au terme d’une enquête qui débuta en juin 2007 avec la découverte d’un arsenal terroriste dans une maison d’Istanbul louée par des officiers à la retraite, tout le monde attend avec impatience la publication de l’acte d’accusation de ce qui s’annonce comme un procès retentissant, qui pourrait s’ouvrir au printemps prochain. L’opposition réclame que le procureur à l’origine de ces spectaculaires arrestations (58 incarcérations, parmi lesquelles celles de leaders politiques, d’avocats célèbres, d’anciens recteurs d’université, d’homme d’affaires, de mafieux et de journalistes, ainsi donc que de nombreux officiers) dévoile sine die les éléments matériels justifiant la procédure en cours.

L'opposition soupçonne en effet le gouvernement de « se venger » du recours en interdiction ouvert devant la Cour constitutionnelle contre le Parti de la justice et du développement, procès dont la première audience, ce mardi, coïncida justement avec le dernier coup de filet mené simultanément dans plusieurs villes du pays, y compris dans les logements militaires des généraux Tolon et Eruygur, une première. Une hypothèse cependant jugée « farfelue » par Ruşen Çakır, du journal Vatan. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a assuré ce vendredi que la publication de l’acte d’accusation était « imminente ». Annoncée pour le week-end, elle a de nouveau été retardée de quelques jours.

La Turquie retient son souffle

D’après les informations dont semble disposer la presse (Sabah, Yeni Şafak, Radikal), la raison de cette nouvelle série d’arrestations serait plutôt due à l’imminence de l’entrée du complot dans sa phase active. C’est ce lundi en effet que devaient être organisées dans le pays des dizaines de manifestations au cours desquelles des tireurs étaient présumés tirer dans la foule, suscitant la panique et menant à des affrontements. Un contexte similaire aux situations sanglantes des précédents coups d’Etat et qui était censé justifier un appel à une nouvelle intervention militaire. Un scénario machiavélique qui n’a fait l’objet d’aucune confirmation, ni même du moindre commentaire, que ce soit dans la classe politique ou à l’état-major. Comme si la simple évocation de cette machination trop plausible gênait ses complices objectifs (l’armée) et ses victimes prévisibles (la classe politique dans son ensemble et particulièrement le parti de gouvernement).

La Turquie retient donc son souffle, craignant la répétition de l’Histoire, dans l’attente de ce que la presse a déjà présenté comme « les deux procès du 21e siècle ». Deux procès qui, dans une sorte « d’équilibre de la terreur » comme on a présenté durant la guerre froide la menace  nucléaire réciproque entre les deux blocs soviétique et occidental, sont de toute évidence intimement liés.Dans le cas présent, ce sont la mouvance politique issue de l’islamisme, au pouvoir depuis 6 ans, et l’appareil militaro-kémaliste, héritier d’Atatürk mais perdant progressivement le contrôle des institutions, qui se livrent une lutte apparemment à mort - au risque de franchir le Rubicon des principes démocratiques. Difficile en tous cas de prévoir à ce stade si – et comment - les deux camps parviendront à se neutraliser et à maintenir le pays sur la voie de la stabilité politique.

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Pourquoi tu dis sa?

Erdogan a transformer le pays, il a moderniser le pays, c'est bien Erdogan qui a fait rapprocher la Turquie de l'Europe...je comprend pas ta phrase...

Je plaisante mais j'ai quand même l'impression d'un coup monte par l'akp. Peut-être pour refuser de se laisser dissoudre...

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Fusillade près du consulat américain d'Istanbul: 4 morts d'après les médias turcs

Trois assaillants armés et un policier ont été tués mercredi dans une fusillade près du consulat américain à Istanbul, a rapporté la télévision turque CNN-Türk.

D'après les médias turcs, des assaillants inconnus ont ouvert le feu sur les officiers, postés devant le bâtiment.

La fusillade a éclaté vers 11H00 locales (10h en France) devant la mission américaine très protégée et située dans le quartier d'Istinye, sur la rive européenne de la première métropole turque.

L'ambassade américaine à Ankara a déclaré être au courant de l'incident mais ne pas avoir plus d'informations.

http://www.20minutes.fr/article/241429/Monde-Fusillade-pres-du-consulat-americain-d-Istanbul-4-morts-d-apres-les-medias-turcs.php

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Invité barbaros pacha

En attendant le PKK a enlevé 3 allemands à l'est du pays.

Le groupe de terroriste serait venu d'Iran et aurait kidnapper les 3 Allemands a 3 200 métres sur le mont Ararat... pour l'attaque de ce matin, parmi les assaillants il y a aurait un Syrien, les deux autres seraient des Turcs...il  aurait 6 morts dont 3 policiers..

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Invité barbaros pacha

La garde du consulat à eu le temps de riposter ou les terroriste ont était abattus dans la chasse à l'homme lancé après l'attaque. A la radio on parler d'hélicoptères de la police quadrillant la ville.

La garde du consulat s'est enfuit au consulat, lacheté? ou ils ont pas droit de riposter en dehors du consulat général?

En tous ca, ce sont les 4 policiers qui ont défendu le consultat Américain, les trois sont morts pendant le premier assault des terro, le quatrieme aurait tué les trois terro pendant la riposte..selon le gouverneur d'Istanbul...la fusillade aurait duré 15 minute...

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  • 3 weeks later...
Invité barbaros pacha

???? C'est qui ce groupe ?

Ergenekon est un nom de la mythologie, C'est un groupe qui voulait faire un coup d'état, ils ont vouluent nottament tuer le premier ministre, le chef d'état major, et prendre d'assault le parlement en tuant tous les représentants de l'état et de la plèbe, afin de faciliter l'intervention de l'armée...ils ont fonder un "état profond" en Turquie, les autorités n'ont aucun pouvoir sur eux, ils sont presques dans tous les institutions étatiques et privée (Armée, grandes entreprises, bureaucratie, etc...), un "état profond" existe en Turquie..

http://www.turkishdailynews.com.tr/article.php?enewsid=108875

L'idée « d'Etat profond » (ou « d'Etat dans l'Etat ») renvoie à l'existence d'un groupe formé de hauts bureaucrates, de membre des forces de sécurité et de militaires, agissant indépendamment vis-à-vis du gouvernement ou du politique et considéré comme œuvrant à la protection des intérêts nationaux, y compris par des moyens illégaux.

L'idée d'Etat profond trouve son origine notamment dans la multiplicité des lieux de pouvoir, partagés entre les hommes politiques et les élites étatiques (la bureaucratie et le pouvoir judiciaire, d'un côté, et l'armée, de l'autre, sourcilleux gardiens de l'idéologie officielle, le kémalisme) qui s'est traduit par plusieurs coups d'Etat et de nombreuses interventions directes des militaires dans le jeu politique. Jusqu'à récemment, l'armée disposait d'un pouvoir institutionnel considérable par le biais du Conseil National de Sécurité (qui rassemble le Président, le Premier ministre, des membres du gouvernement et les chefs d'état-major) dont les recommandations devaient être « prioritairement » prises en compte par l'exécutif. L'idée d'Etat profond a connu un regain de popularité au cours de la dernière décennie.

L'existence de tels groupes illégaux au sein de l'Etat ne fait guère de doute, mais leur perception est problématique. L'affaire de Susurluk a joué comme un révélateur de l'existence de bandes organisées visant à démanteler la guérilla kurde et impliquées dans le trafic de drogue et les affaires mafieuses. Ces bandes mènent parallèlement une lutte entre elles pour le partage de la rente de la guerre contre le PKK et du marché de la drogue.

Les enquêtes parlementaires qui ont suivi cette affaire et les documents rendus publics par différents services secrets pour dénoncer leurs « adversaires » ont mis en lumière la formation de différents groupes au sein des services secrets, de l'armée et de la police en utilisant leur propre personnel, mais aussi des militants d'extrême droite (passés aux activités mafieuses dans les années 1990) ainsi que des ex-militants du PKK. Certains hommes politiques furent aussi impliqués. Un des principaux personnages de l'Affaire de Susurluk, Abdullah Catli, était un militant d'extrême droite, collaborant avec différents services de renseignement turcs, recherché pour plusieurs assassinats d'intellectuels ou de militants de gauche. Il a connu la prison en France et en Suisse pour trafic de drogue. Il a par ailleurs été « utilisé » dans les années 1980 pour éliminer, en Europe, des militants d'ASALA (un groupe arménien responsable de la mort de diplomates turcs), et manifestement actif dans la lutte contre la guérilla kurde. Il est également responsable d'enlèvements et d'exécutions de membres d'autres services secrets. Cependant, il est considéré par un certain nombre de gens comme un « héros », un martyr luttant pour le bien de la nation.

les pays membres de l’OTAN ont commencé de monter des unités spéciales de guérilla au sein de leurs forces armées. C’est ainsi que celui qui allait fonder le MHP (Parti du Mouvement Nationaliste, extrême droite) un peu plus tard Alparslan Türkes, a fait partie des officiers qui ont suivi des cours d’instructeur aux USA. A cette époque en Turquie, une unité du nom de Comité d’Analyse et de Mobilisation est constituée dans le but de mener une guerre de guérilla contre une éventuelle invasion soviétique ; par la suite, elle devait changer de nom, d’objectif et de forme selon les nécessités des temps nouveaux. La déclaration de l’Etat-major du 16 janvier dernier visait à souligner qu’il n’y avait ni lien ni continuité entre l’actuel Commandement des Forces Spéciales et ce qui , par le passé, a pu s’apparenter à des organisations para-militaires et semi-politiques comme Gladio

Certains Praticiens Laiques, militaires et des Nobilitas des grandes entreprises seraient derriere ce coup, l'Ergenekon a était renforcer par le Gladio et utilise les memes structures que la Gladio, ce groupe est lié a l'Agarta, l'Argarta prend son nom d'un royaume légendaire dans la tradition indienne et amérindienne.

Agartha serait un royaume souterrain relié à tous les continents de la Terre par l'intermédiaire d'un vaste réseau de galeries et de tunnels. Cette croyance se retrouve dès l'Antiquité. Selon la légende, il existe encore de vastes portions de ces galeries actuellement, le reste ayant été détruit par des glissements géologiques. Le mystère demeure quant à savoir où se trouvent les différentes entrées de ces galeries ; entrées qui peuvent d'ailleurs ne rester ouvertes que pour un temps seulement…

La capitale de ce Royaume est Shambhala. Cette croyance est très liée au monde du Bouddhisme, mais on la retrouve aussi dans le folklore du Tibet, de la Mongolie, de la Chine, du Turkestan, du Cachemire, de la Perse, de la Russie, de la France, de l'Allemagne, etc.

Il conserverait en son sein des bibliothèques d'archives des Savoirs Perdus des légendaires continents engloutis de l'Atlantide et de la Lémurie, serait le refuge des "hommes- éclairs" cités dans le Tjukurpa des aborigènes australiens et la cosmologie Mohawks, mais aussi des civilisations disparues des Mayas et des Aztèques, ainsi que leur trésors cachés avant l'arrivée des Conquistadores.

Le Royaume de l'Agharta est aussi à la base de la théorie des partisans de la Terre creuse, affirmant que l'intérieur de la Terre n'est pas uniquement composé de matière solide, mais aussi d'océans, de masses de terre auxquels on peut accéder par des entrées présentes au pôle Nord comme au pôle Sud, où à travers de profondes failles de la surface de la planète.

Cela a un certain rapport avec l'alchimie, notamment à cause d’une forme d'énergie appelée VRIL (ce sont les peuples de ce Royaume souterrain qui sauraient utiliser cette "énergie"). Il y a une part de rêve, de contes, de mythes. Les entrées de galeries cachées qui ne restent "ouvertes" qu'un temps se retrouvent dans les contes de fées avec des entrées de grottes aux trésors ne s'ouvrant qu'à certaines époques ou en certaines circonstances (la caverne d'Ali Baba par exemple, avec son « Sésame, ouvre-toi ! »).

La symbolique des grottes, cavernes, antres et souterrains : dans l'antre peuvent habiter des dieux et des monstres, dans la caverne se trouve plutôt une réserve d'énergie terrestre,parfois symbolisée par le trésor (ex.:le trésor d'Ali Baba mentionné plus haut). La caverne est la concentration de forces magiques, comme par exemple les "étoiles d'en bas". La caverne est une matrice, comme la mine est le creuset de l'Alchimiste; elle peut abriter les nains, gnomes et autres gardiens des trésors cachés. Entrer dans la caverne, c'est faire retour à l'Origine, et de là, monter au ciel, sortir du Cosmos, c'est pourquoi Lao Zi y serait né. Le Jésus traditionnel, celui des crèches populaires (fort différent du Jésus des Évangiles), serait né dans une grotte, à l'instar par exemple du dieu pré-iranien Mithra. Enfin, pour terminer, mais comme un gouffre sans fond il n'y a pas de fin, le gouffre symbolise l'exploration du moi intérieur; et plus particulièrement du moi primitif. [Voir par exemple le Dictionnaire des symboles, de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant]

http://fr.wikipedia.org/wiki/Agartha

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Invité barbaros pacha

Cheney est-il mêlé à une tentative de putsch en Turquie ?



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2 août 2008 - 16:18

Paris, le 2 août (LPAC)—Le nom du vice-président états-unien, Dick Cheney, apparaît à plusieurs reprises dans le document de 2500 pages qui a permis à un procureur de l’Etat turc d’inculper le réseau politico-criminel dénommé Ergenekon. Comparé à l’équivalent turc du réseau Gladio — les « stay-behind » de l’ OTAN en Italie qui furent impliqués dans une série d’attentats terroristes – ce réseau est accusé d’avoir comploté une stratégie de tension devant aboutir à un coup d’Etat militaire contre le gouvernement de Recept Tayyip Erdogan et son parti, l’AKP.

Le nom de Dick Cheney apparaît pas moins de quatre fois dans l’inculpation. Un des rapports fait état d’une rencontre entre les plus proches conseillers de Cheney et les représentants à Washington du quotidien ultranationaliste Cumhuriyet. Or, l’un des directeurs de la fondation Cumhuriyet à laquelle appartient ce journal, n’est autre que le General de gendarmerie (cr) Mehmet Sener Eruygur, l’une des personnalités arrêtées dans le cadre de cette enquête. Le directeur de publication du journal, Ilhan Selcuk, ainsi que son rédacteur en chef, Ibrahim Yilgez, ont aussi été interrogés dans le cadre de cette enquête. Bien que ce dernier ne soit pas inculpé, il avait été arrêté et condamné il y a quelques années, pour avoir publié des calomnies contre le Premier ministre Erdogan.

A la page 1771 du document, figure un rapport sur une discussion entre Sulcuk et Yilgez, enregistrée à leur insu, le 20 février dernier, où a été évoqué une rencontre entre leur correspondant à Washington, Elcin Poyrazlar, et trois proches de Cheney, notamment son premier et son deuxième conseiller, ainsi qu’un troisième identifié comme un membre de la Commission politique, le 14 février 2008. Selon l’inculpation, la discussion entre Poyrazlar et les conseillers de Cheney a porté sur la situation politique turque, et des alternatives à l’AKP ont été évoquées, si la situation turque venait à être déstabilisée. Il a été question du CUP (Parti républicain du peuple), mais cette possibilité a été rejetée étant donné la marginalisation du CUP. Suite à ces enregistrements, Selcuk a été arrêté le 21 mars et interrogé sur le fait que son correspondant rencontre les conseillers de Cheney.

Ce rapport est important pour trois raisons.

D’abord, il révèle le réflexe salutaire de la police turque, qui semble soupçonner ceux qui rencontrent le Vice-président des Etats-Unis, de possible trahison. Il est bien connu en Turquie et aux Etats-Unis, que Cheney, comme ses maîtres à Londres, opposent de façon véhémente aux pourparlers de paix entreprises par la Turquie dans la région, notamment ceux qui ont lieu entre la Syrie et Israël.

Deuxièmement, parce que ce n’est certainement pas une coïncidence si le 14 mars, juste quelques semaines après cette rencontre, le procureur de la Cour constitutionnelle turque a traîné l’AKP devant cette Cour, l’accusant de vouloir violer le caractère laïc de l’Etat. Ce procès a été gagné par l’AKP il y a quelques jours.

Troisièmement, il y a le fait que le 24 mars, au cours de l’une des tournées au Proche-Orient qui l’avait amené en Turquie, Cheney a exercé des pressions sur ce pays pour qu’il envoie des troupes de combat en Afghanistan ; ce que le gouvernement a rejeté. Il y a des troupes turques en Afghanistan mais elles ne participent pas aux combats.

Beaucoup de commentateurs avaient dit à l’époque que Cheney avait sollicité le soutien de la Turquie à une guerre contre l’Iran, ce que les autorités turques ont refusé. Mais depuis l’éclatement de l’affaire Ergenekon, certains commentaires publiés par la presse turque évoquent la possibilité que les néo-conservateurs puissent être derrière une tentative de putsch contre le gouvernement, pour mettre à la place un gouvernement favorable au déclenchement d’une guerre contre l’Iran.


Source : http://www.solidariteetprogres.org/article4385.html
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Mouais, ''Solidarité et Progrés'' n'est pas tellement connut pour ses articles de fond...Mais pourquoi pas, l'armée turque à régulierement fait son entrée en politique quand elle voyait les choses dérapait, mais la, ils ne s'agit même pas de l'état major mais d'officier de réserve, je les voit mal avoir assez d'autorité pour faire sortir les troupes des casernes  :rolleyes:

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Invité barbaros pacha

Mouais, ''Solidarité et Progrés'' n'est pas tellement connut pour ses articles de fond...Mais pourquoi pas, l'armée turque à régulierement fait son entrée en politique quand elle voyait les choses dérapait, mais la, ils ne s'agit même pas de l'état major mais d'officier de réserve, je les voit mal avoir assez d'autorité pour faire sortir les troupes des casernes  :rolleyes:

Les généraux a la retraite et les officiers de réserve ont beaucoup de prestige, dans l'armée, ils sont encore considerer comme pacha, par les soldats...

Comme on dit en Turquie, ils vivent comme les "Imparator", c'est une vieille tradition Ottomane de faire des coups d'état, comme pour la révolte des Janissaires, on dit souvent que cette tradition remonte a l'époque Byzantine voire Romaine...puisque l'administration Ottomane a heritier des traditions Byzantines en matiere d'administration...

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Invité barbaros pacha

Entendu, mais les 2 généraux en question avait ils autant de ''prestige'' que cela pour tenter de renverser un gvt ?

Si tu combat les ennemies de la nation (Pkk), oui tu aura certainement du prestige, l'opinion publique Turc est trés favorables aux soldats, je ne sais pas pourquoi, je pense que pour les Turcs, l'armée est la seule garante de la souveraineté national, a vrai dire, ils font plus comfiance a l'armée qu'au gouvernement...

Officiellement, l'armée Turc est contre les coups d'états, mais elle n'hésitera pas a intervenir, si des problémes de sécurité majeure apparaissent (révolte, début d'une guerre civile, Islamisation de la Turquie, etc...)

Le parlement, le palais présidentiel est gardé par des soldats..les soldats peuvent participer aux réunions aux parlement sur des sujets les concernants (un peu comme au usa), ses soldats protégent la république, et le président, c'est une sorte de gardes prétoriennes:

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