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Karg se

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Tout ce qui a été posté par Karg se

  1. D'un je sais pas comment tu arrive à 40 à 60%, de deux si on compare avec une vrai activité économique, qu'elle soit industriel, agricole ou commerciale l'immobilier a clairement un régime fiscale très protecteur. Quand une entreprise versent un salaire, elle pait 50% de charges, et ensuite le salarié se reprend 20% de TVA, l'IR, et j'en passe. Si on fait un calcul juste en terme de revenu brut (on ne cherche pas à comparer le net disponible vu que cela varie selon la situation du foyer imposable) l'immobilier est taxé à 15%, le travail à 50%. La taxe foncière tu la paye que tu loue ou que tu vives dans ton logement, tu paye pour les services locaux, hors ce sont ces services qui donnent aussi de la valeur à ton logement. C'est une charge opérationnelle, pas une taxation. Vrai sauf que le problème c'est pas la CSG et le RDS mais l'APL et les aides diverses que l'état verse à fond perdu. En investissant directement dans la construction l'état aurait un parc de logement qu'il pourrait gérer. On dépense 16Md par an pour l'APL et 7Md pour le reste. 25Md par an, c'est un chiffre titanesque: de quoi construire 150 à 200 logements par an. Le secteur immobilier ne fonctionne pas en France, l'état doit intervenir, mais en cessant de balancer du fric dans tout les sens à corps perdu. Construire est la garantie d'avoir des logements disponibles, aider directement est un générateur de bulle immobilière.
  2. Le problème c'est qu'on roule peu avec un véhicule électrique. Si on avait 800km d'autonomie et 5 min pour charger la batterie, tout les gros utilisateurs se jetteraient dessus. En moins de 10 ans la quasi totalité du parc auto et camion seraient électrisés. Il suffit d'avoir la bonne tech pour la batterie. Avec le graphène un clef est déjà en test dans les labos.
  3. Tu parles des experts allemands qui disent que la lignite c'est pas polluant et durable? Si c'est les mêmes leurs avis on s'en fout.
  4. Les pauvres n'ont pas vraiment d'épargnes c'est la classe moyenne qui compte vraiment. Sinon je suis d'accord sur le principe, si on regarde le capitalisme chinois c'est typiquement sont modèle de croissance. A 350-400 euro la tonne d'oléagineux et 250 pour le maïs ils s'équipent en allant voir leur banquier. En Argentine l'élevage laisse place au soja. C'est la définition d'un fermier. Mais au prix du fermage en France, pourquoi ce priver? Ca n'est pas vraiment une contrainte. Sauf que le prix du marché est très largement supérieur à la valeur d'usage de ces biens. Le marché de l'immobilier est devenu une trappe à liquidité des ménages et à capital des banques. 1M d'euro d'investissement industriel c'est 20 à 30 ans de travail pour 1 à 2 techniciens bien payés, et au bout de 20 ans tu peux renouveler ton équipement grâce tes bénéfices. Un appartement de 20 ans il fait quoi? Rien, il ne produit rien et n'emploie personne.
  5. Pas forcément, l'immobilier par exemple ne crée par de valeur en soit. Autre rente possible, la latifundia en Amérique latine: une vaste exploitation agricole extensive, qui demande peu de frais (quelques cowboys) et qui permet de dégager un revenu énorme: un veau pour 1ha/an en argentine, quand on a 10 000ha, ça fait une belle rente. Si on distribue cette surface à 50 paysans bien équipés, ils vont faire du maïs et soja avec un chiffre d'affaire par ha très supérieur: ils vont créer une vrai activité économique. Oui dans ce cas précis mais reste que la production du système agricole soviétique étaient pitoyable, c'est le petit jardin privatif et les importations de céréales US et Canadienne qui assuraient en réalité la survie des soviets, et ce malgré un réel potentiel agricole.
  6. fusion aneutronique= pas de déchet, que ce soit des matériaux irradiés ou des produits de fusion.
  7. Il y a néanmoins une limite: si le capital est trop concentré les riches n'ont pas trop d'intérêt à investir, ils peuvent vivre très confortablement avec des rentes à faible rendement et sans risque. Ils sont aussi peu sollicité: une partie de l'investissement repose sur des réseaux de connaissances (et de confiance), une poignée de riche dans une tour d'ivoire n'aura pas forcément de contact avec des entrepreneurs sans capital. L'idéal est une classe moyenne forte qui peut épargner et investir. Hors c'est cette classe qui devient de plus en plus rare en France: pas assez riche pour profiter des niches fiscales, trop pauvre pour profiter des "acquis sociaux".
  8. Propulsion nucléaire dans l'atmosphère = fusion aneutronique obligatoire. Tout le reste est intolérable. 1000 bombe A c'est totalement inacceptable comme rejet. Il vaut mieux une tsar bomba, la fusion ne produit presque que des éléments à vie courte.
  9. L'avantage du câble c'est qu'il serait une infrastructure indépendante et quasiment éternel. Une fois en place il traversera les crises économiques, environnementales et géopolitiques. C'est justement ce qui se passe dans les Fontaines du Paradis de A.C.Clarke: l'extension dans l'espèce dans l'espace grâce aux ascenseurs spatiaux permet d'échapper à une glaciation. Pour rappel ce roman a été écrit avant qu'on découvre vraiment les nanotubes et qu'on évalue leur résistance, et donc une voix de faisabilité des ascenseurs spatiaux.
  10. Super les Tchadiens sur les champs, ça donne encore plus envie d'y aller.
  11. Je vois pas le rapport entre des mines de sels ultra oxydantes et sujettes aux inondations et des argiles neutres qui n'ont pas bougées depuis l'air secondaire. De toute façon les allemands ne sont pas doué avec le nucléaire, tout ce qui ne marchait pas avec Superphoenix c'étaient leurs idées, idem avec l'EPR. Bref le nucléaire et leur culture ça passe pas. Pourquoi ce prendre la tête avec ce genre de concept alors que des réacteurs à sels fondus en spectre rapide peuvent détruire 90% des TRU en 50 ans de fonctionnement, tout en produisant de l'énergie à cout réduit? Bien entendu ma remarque ne concerne pas la recherche, mais pour traiter les déchets de 55 réacteurs qui vont tourner 40 à 50 ans et les EPR qui vont suivre, il faudra forcément un parc important en spectre rapide. C'est le seul moyen vraiment fiable d'envoyer quoique ce soit en orbite.
  12. Le problème de la science économique c'est qu'on peut changer les paramètres du système qu'elle étudie. Les physiciens ne manipulent pas les constantes. Les économistes inventent des systèmes avec un ou plusieurs buts précis.
  13. OKLO prouve que les produits de fissions ne se déplacent pas dans le sol et donc que le confinement passif naturel est possible sans trop d'effort. Je ne vois pas pourquoi tu parle d'échelle, les réacteurs d'OKLO étaient certes de faible puissance instantanée mais ont tout de même consommés 6 tonne d'U235 en plusieurs centaines de millier d'années de fonctionnement. 6 tonne d'U235 c'est une masse importante, ça équivaut à plusieurs années de fonctionnement d'un REP. La quantité de déchet nucléaire initiale étaient donc importante, comparable au rejet annuel de plusieurs réacteurs de puissance. C'est donc excellent modèle qui prouvent la pertinence du stockage géologique, même si une transmutation plus complète en réacteur à spectre rapide serait doublement préférable (récupération d'énergie et réduction de la charge radioactive).
  14. La Chine a un ambitieux programme de réacteur à sel fondu, ils ont un bon budget et bientôt 700 chercheurs sur le coup, ils vont forcément y arriver vu qu'il s'agit seulement de remettre à jour une "lost technology" de la fin des années 60. Mais il est clair que les gouvernements occidentaux me paraissent incroyablement passif face à ce défis. On peut envisager de construire des "petits" réacteurs de 200MWh à la chaine. C'est ce que compte faire Lockheed Martin avec leur réacteur à fusion (fin du suspense en 2017 à priori) mais c'est aussi cette approche qui est évoqués pour les réacteurs à sel fondu. La France a construit son parc nucléaire en deux décennies, faire plusieurs milliers de réacteurs au niveau mondial ne me parait pas si compliqué que ça, une fois que la tech sera là et que la profitabilité établie, la transition sera et devra être rapide. Avec toute les données économiques accumulés au cours du siècle dernier on pourrait s'attendre à ce que des modèles informatiques permettent une gestion efficace de ces paramètres fondamentaux de l'économie. Hors il n'en est rien: c'est l'échec de cette science bien trop imprégné d'idéologie. @Deres: Si la part de l'énergie reste stable, c'est qu'elle ne peut pas augmenter. Si le cout de l'énergie baisse, elle restera stable, mais sera tous plus riche. D'autre part les économies matures ont du mal à exporter massivement: sans énergie la balance commerciale de la France est à l'équilibre. Basculer dans une économie nucléaire/transport électrique c'est l'assurance d'un quasi indépendance (le combustible nucléaire est peu couteux, on a un stock énorme d'U238 à breeder, sans parler de la fusion) énergétique et donc une croissance saine c'est à dire avec une balance commerciale à l'équilibre (logique au niveau mondiale: on ne peut pas tous exporter en même temps).
  15. Ca n'existe pas en France, le moindre terrain agricole est rapidement racheté par la SAFER et revendu à un exploitant. C'est fini depuis une dizaine d'année, la forêt ne progresse plus. Tout le reste c'est du blabla: le solaire PV ça revient à plus de 300 euro le MWh hors stockage de l'énergie. Au delà du soutient ponctuel pour alimenter les climatiseurs, ça ne sert à rien. Aucun client français n'accepterai ce prix. Les allemands diluent ce cout avec le charbon, ce qui leur permet d'avoir un tarif potable et un rejet de CO2 record. La France a fait le choix de la biomasse et du nucléaire, choix bien plus abordable et durable. L'éolien c'est le même problème: on ne sait pas descendre en dessous de 85 euro par MWh sur terre et 200 en mer, le stockage quintuple le prix rendu au consommateur. Donc on peut en intégrer 15-20% après c'est du charbon ou du gaz ou du nucléaire. NIMBY ou pas, ça restera une technologie d'appoint et d’opportunité.
  16. Les critiques de la relance par la consommation ou l'offre souffre d'une double naïveté: - si on relance par l'offre, il faut avoir un matelas de capacité de consommation quelques parts, en général c'est l'exportation, car en cas de crise sa consommation interne est souvent bloqué par le manque de revenu. Hors tout le monde ne peut pas avoir une balance commerciale positive en même temps: si tout les pays relance par l'offre en même temps, l'offre ne trouvera pas de marché ce qui provoquera de la déflation. - si on relance par la demande on s'expose a une forte dégradation de la balance commerciale, la consommation ne sera pas profitable pour la production locale. Si on fait du protectionnisme on exporte la crise. Si tout les pays relance par la consommation en même temps on risque une poussé inflationniste. La seule solution est une relance combiné de l'offre et de la demande, coordonnée à un niveau supra national. Hors même l'UE a été incapable d'appliquer une politique de développement économique rigoureuse et efficace, il est illusoire de l'attendre d'entité abstraite comme le G7 ou le G20. D'autre part une des clés de la crise est le cout de l'énergie: sans source d'énergie peu couteuse et non limitante le rythme de croissance nécessaire au bon fonctionnement de la société capitaliste est impossible à tenir. Si du jour au lendemain on peut faire le plein d'une voiture pour 5 euro et que le MWh électrique pour l'industrie passe sous les 50 euro, la relance va venir d'elle même par une réduction massive des couts de transport mais aussi de fabrication des produits et d'extraction des matières premières, ce qui libérera des moyens pour consommer et investir dans d'autres domaines. Nous avons mondialement besoin d'une rupture technologique dans deux domaines: le stockage de l'énergie pour les moyens de transport et la production massive d'électricité à bas cout pour les réseaux. Avec le nucléaire de 4ème génération (voir la fusion si LM ne bluff pas) et les nouveaux matériaux (graphène notamment) pour les batteries ça devraient arriver dans les deux ou trois prochaines décennies. En attendant on va en chier.
  17. Désolé pour le HS mais il n'a été condamné qu'une fois auparavant et c'est fait oublier pendant une dizaine d'année avant sa première récidive. Faire les 5 ans de la première peine n'aurait rien changé. Critiquer les juges ou la loi ne sert à rien temps qu'on n'acceptera pas l'idée que beaucoup d'individus condamnés sont des fous et non pas des délinquants, et doivent être interné à vie. Fin du HS.
  18. Le problème de Onfray c'est qu'il ne comprend pas que le combat idéologique se joue aussi sur le terrain, par les armes s'il le faut. Les symboles comme la débandade des djihadistes au Mali ont une importance cruciale dans la propagande de tout les camps: l'humiliation pour les salafistes, la gloire pour la France et ses alliés (noirs) africains. Même si le conflit est un goutte d'eau dans la lutte, il a permis de créer toute une symbolique très négative pour les islamistes: la population malienne musulmanes qui acclament les blancs chrétiens, les tchadiens combattant à coté des français et accroche Abou Zeid à leur tableau de chasse (même si on sait que la réalité est différente, l'histoire retiendra les déclarations de Déby) et la coopération de l'Algérie. Cette intervention a permis un endiguement de l'islamiste violent en Afrique noir francophone. Espérons que la prochaine cible, Boko Haram, permettent de les expulser définitivement du Golfe de Guinée.
  19. Si on bloque les échanges entre les deux pays ça seraient un beau bordel: fini le gaz algérien ici et fini le blé français là bas. La France fournis les 3/4 des céréales importé en Algérie, et ça représente 40% de nos exports de blé. Le gaz algérien ne représente "que" 12% de nos importations. Si on coupe les vannes (l'un ou l'autre) ça sera forcément une catastrophe économique pour les deux pays. Et je suis pas persuadé que ça ne fasse pas ***** la Marine de voir du matériel militaire français acheté par les algériens ^^.
  20. C'est cette phrase qui me choque, l'histoire de l'Argentine le long du 20ème est loin d'être celle d'une vieille démocratie sociale en perte de vitesse. L'économie du pays a systématiquement reposé sur l'exportation massive de produit agricole et minier. L'économie domestique est restée faible, elle est relativement isolé du marché mondiale, les pays environnants étaient beaucoup plus pauvre, sans parler de l'absence d'infrastructure permettant la connexion routière ou ferroviaire. La mauvaise gestion ne fut pas que l’œuvre de Perón, différente dictature se sont succédé. Ca n'a rien à voir avec les démocraties européennes.
  21. @Serge: ce texte est bourré d’ânerie, l'Argentine une démocratie ? Ils ont eu presque autant de dictature que de démocratie au siècle. Le problème de l'Argentine c'est qu'ils avaient raccroché leur monnaie au dollars, pour avoir des taux d'intérêts américains et pas argentins... Facile de s'endetter, difficile de rembourser. Tien exactement comme la France, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Grèce... Tant qu'a la fuite des prêteurs internationaux, elle n'a pas durée... L'inflation en Argentine a permis de solder les comptes, beaucoup vivaient au dessus de leur moyen.
  22. @AlexandreVBCI: le scénario négawatt est une vaste farce, il provoquerait un effondrement rapide de notre économie et de notre environnement: http://sauvonsleclimat.typepad.fr/le_blog_de_lassociation_s/2012/01/n%C3%A9gawatt-une-analyse-critique-de-lutilisation-de-la-biomasse-dans-ce-sc%C3%A9nario.html
  23. Je parle d'une voiture utilisable au quotidien, pas d'un morceau de carbone qui fait du roue libre dans les descentes.
  24. Alpack ton problème c'est que tu ne prend pas en compte la fluence. L'éolien ne va pas progresser des masses, l'empreinte au sol va rester énorme et le régime de vent ne sera jamais controlé. Idem pour le solaire, ça restera complexe à intégré dans un réseau. La seule technologie non limité en terme de volume c'est le stockage sous forme d'hydrogène, sauf que ça consomme 72% de l'énergie. Pour que ça soit compatible avec le cout de l'énergie nécessaire à une civilisation moderne il faut que l'énergie rentre à moins de 20 euro le MWh dans le système. Ca n'arrivera jamais avec l'éolien, conceptuellement c'est impossible. Avec le solaire c'est peut être possible, mais la tech n'existe pas, ni sur le papier, ni en labo. Tu veux une solution, les réacteurs nucléaires à sels fondus ça marche sur le papier et en proto (dans les années 60). On fait d'une pierre deux coups, on se débarrasse des TRU et on passe au thorium, ressource inépuisable.
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