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AIR-DEFENSE.NET

Rémy

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Messages posté(e)s par Rémy

  1. Faut dire aussi que l'on spécule sans forcément faire parti de ceux qui cotoient tous les jours ces armes au sous-sol sur les BA ou à Brest dans les coques noires... la dissuasion c'est un rapport risque/gain à un coup unique. Plus la difficulté est grande de détruire TOTALEMENT la capacité nuke d'un tiers, moins le jeu en vaut la chandelle. Le flou nécéssairement présent sur nos capacités officielles et officieuses participe à rajouter de l'incertitude à ce jeu. Même si on n'est plus en posture d'alerte concernant les FAS par exemple, on a tout de même :

    - Nostradamus qui peut permettre sans doute de déceler une activité aérienne étrange dans la borne des 5000 km.

    - radar Graves qui peut permettre sans doute de déceler une activité satellitaire espionne qui donne des indices supplémentaires sur la possible tentation d'un tiers à nous atomiser.

    - Spirale expérimental tout récemment qui permet très clairement la détection infrarouge de tirs ballistiques.

     

    A chaque moyen aérien ou spatial que l'on se rajoute, on introduit un facteur d'incertitude sur la réussite d'un tiers à détruire totalement notre capacité de répliquer. Neutraliser la FOST demande des manoeuvres importantes de SNA et bâtiments de surface ASM, chose qui peut difficilement inaperçue. Surtout si on a une idée même lointaine de nos zones de patrouille habituelles.

  2.  

    oui pas en guerre mais bon la Turquie et avec l'otan les usa ne permettrons jamais sa les americain veulent faire entré la Turquie dans L'UE et s'occupe bien d'elle c'est pas pour tien elle tien un axe stratégique empêchant directement les russe d’accéder au seul endroit qui lui permettrai une présence en méditerranée faudra pas compté sur la Turquie sauf si il ya un changement de régime et que celui ci deviens un farouche allier des russe mais la c'est pas le cas actuelement ya que le projet iranien qui peut être réalisable et la encore ya des pression américaine donc pour la Turquie c'est même pas la peine

    Nuance, les USA la veulent dans l'UE, pas les principales puissances de l'UE, pour diverses raisons. Et les récents évenements lors d'un appel d'offres missilier compliquent encore les choses. Enfin, une grave contestation intérieure pend au nez d'Erdogan et l'affaiblissement du camp laique ne plaidera pas en leur faveur pour une adhésion européenne.

  3. Mea Culpa concernant la TIPP, après vérification. Il s'agit plutôt désormais de la TICPE+TVA, qui représente 30% encore aujourd'hui du prix du litre à la pompe. Cela reste environ 20 milliards d'euros annuels, suivant les années, soit le 5 ou 6e poste de recettes pour l'état. Je ne pense pas que les dividendes en tant qu'actionnaire d'Areva et d'EDF lui rapportent autant. Seul l'ensemble des dividendes de toutes les participations étatiques connues atteignent un montant similaire chaque année. Un montant qui se réduit quand on vend les bijoux de famille (safran).

  4. Mentalité? Tout le monde ne vie pas, loin s'en faut, dans une agglomération riche en transport en commun efficace. On arrêtera d'utiliser des voitures à pétrole quand une voiture à électricité ou autre fera 800km (ce qui est humainement possible de faire dans une journée) ou se rechargera en 5 min toute les 200-300 km (arrêt conseillé pour le conducteur). Restera le problème des grands départs en vacance si on s'en tien à la seconde solution. L'état protège le pétrole? Dans le pays le plus nucléarisé au monde? Difficile d'affirmer un truc pareil, la TIPP pourra très bien être reporter sur une autre imposition. 

    Beaucoup de trajets quotidiens, même en campagne, ne nécéssite pas de faire des kms à rallonge. Mais c'est sur que c'est moins évident qu'en ville. C'est avant tout un problème de bornes. Quel rapport avec le nucléaire ? la TIPP, c'est 80% du prix du carburant donc si il ne le protège pas, il en fait quoi ? Sur quelle autre imposition ?

  5.  

    KS-3A
    220px-YS-3A_157992_NAN3-74.jpg
    magnify-clip.png
    le prototype YS-3A
    Version de ravitaillement en vol proposée ayant une capacité de 16 600 l. Un avion converti à partir d'un YS-3A, plus tard reconverti en US-3A. KS-3B Version de ravitaillement en vol proposée basée sur le S-3B et utilisant un système buddy refueling, jamais construit. US-3A S-3A modifié pour embarquer six passagers ou 2 120 kg de cargo, retiré du service en 1998.

    la description du S-3 viking sur wiki france, c'est la machine standard, avec ses 5800 L + 1140L sous voilure, soit environ 7 tonnes, à la louche.

    Si tu as 24 chasseurs sur le CdG dont la moitié doit faire de la nounou, tu auras du mal à tenir un RAID soutenu dans la durée, c'est pour cela que je parlais de l'avion dans l'optique du PA2. Un Rafale nounou avec des CFT supplémentaires est déjà plus crédible mais il ne fait plus rien d'autre. C'est pour cela que vu la taille du parc aérien, je trouve que c'est du gachis.

  6.  Ma position est simple : on doit d'abord se soucier de la production avant de se soucier de la répartition ; tu vas me dire que c'est théorique encore, je suppose...

    Mais bon, à un moment il faut exprimer clairement son point de vue et ce qu'on estime préférable.

    Ah mais il y a pas de problème. L'offre et et la demande dans le domaine économique, c'est un peu le glaive et le bouclier dans le domaine militaire.

    Tu peux demander à des individus de produire très vite et très bien, passer leurs journées au boulot limite en vivant/dormant sur place, des produits à forte valeur ajoutée demandant des compétences pointues, tout en payant aucune charge sur eux voire des salaires chinois ou pire, bangladeshiens. Ou même juste se montrer ricardien : deux repas par jour et un toit, pas nécéssairement chauffé, pour assurer la continuité de l'espèce humaine et du vivier salarié. Tu peux te faire prêter le terrain de l'usine gratuitement par l'Etat, et amener autant de capitaux/financements possibles parce que défiscalisés/devenus non-imposables grâce à l'état (décidément, il est bien bon !). Les familles des salariés de l'usine qui sont mieux loties au niveau de l'emploi sont priées d'apporter une contribution en nature ou autre, au proche qui y bosse (PQ non fourni dans les WC de la boite).

    Tu étends cette gestion à une échelle macroéconomique, et c'est parfait. Mais tu auras intérêt à avoir une diplomatie béton pour exporter en masse et écouler tes stocks, parce que personne chez toi n'aura ni le temps ni l'argent, et avec une sécu inexistante puisqu'infinancable il te faudra financer le renouvellement des compétences pointues qui disparaitront vite (bah oui, les mecs auront fait au choix : suicide/burn out/mort trop tôt parce qu'espérance de vie devenue ridicule, battu à mort par des délinquants qui ont voulu se soulager, pathologie mentale nécéssitant un enfermement, etc).

     

    C'est ultracaricaturé bien sur, mais c'est pour dire que la théorie, il vaut mieux que ca reste où c'est. Je connais des gens qui avaient une situation et qui se sont volontairement rendus SDF du jour au lendemain. Je connais un japonais qui bosse 80h+ dans une boulangerie en France et qui passé 40 ans, veut passer l'arme à gauche parce qu'il estime qu'il ne sera plus aussi "performant".

     

    @ debonneguerre : le problème c'est surtout qu'il y a de nombreux profils d'entrepreneurs, dont certains n'ont pas intérêt à ce que les choses bougent contrairement à d'autres. La redistribution n'est qu'un prétexte pour les premiers, pas pour les autres (les artisans par exemple).

     

    @ raoul : oui il y a un manque de flexibilité en France mais cela ne fait pas tout. Il y a une déflation salariale (pays de l'est) et une industrie qui a su se poser et perdurer sur une image haut de gamme et vendeur. D'un point de vue rationnel, on ne devrait pas s'émouvoir que les pauvres soient toujours plus pauvres, puisque ce sont souvent les premiers consommateurs de produits importés, ceux qui pourrissent la balance commerciale dupays. Si il n'y a pas de redistribution, il faudra malgré tout des moyens financiers pour contrer une pauvreté qui s'exprimera sous diverses formes : délinquance, augmentation des pathologiques "évitables" (alcool, drogues, fusillades,etc), suicide (ca coûte un trafic RER perturbé pendant x minutes), insécurité globale par le développement d'un incivisme global. Des données qui se chiffrent moins bien, moins facilement et moins visibles, mais qui ont un coût quelque part (les jeunes se cassent à l'étranger à cause de la morosité socio-économique ambiante).

  7. Et alors ? L'inégalité est liée à la nature humaine. Je rappelle que nous juste sensé être égaux en droit.

    L'égalitarisme forcené est le meilleur moyen de démotiver ceux qui prennent des risquent et "qui se sortent les doigts du c..." et de donner une prime aux médiocres.

    Là encore c'est très théorique. Dans les faits, il y a :

    - de plus en plus de pauvres.

    - des riches de plus en plus riches.

    - une classe moyenne entre les deux extrêmes qui se transforme en classe précaire parce que prise à la gorge (faut bien payer l'austérité et la charge de la dette augmentant mathématiquement, quelque soit l'austérité).

    - les pays qui s'en sortent le mieux ne sont pas les plus égalitaires, sauf à disposer de rentes particulières (pétrole, etc).

    - ceux qui voient aujourd'hui très récemment la France comme "l'homme malade de l'Europe", parce que tous sentent des signaux de reprise chez eux, sont ceux qui concentrent deux fois plus de pauvres en ayant plus ou moins cassé leurs modèles sociaux d'origine (Allemagne/GB), ont tout une partie de leurs gosses mineurs obligés de bosser plutôt que d'aller à l'école (Italie), voient davantage leur jeunesse au chomage et émigrer (Espagne/Portugal).

    - Une France jugée trop redistributive, dont la croissance économique des années passées a pu être percue par les plus pauvres, quand celle des USA n'a profité qu'au 1% des plus riches.

     

    Après il y a beaucoup de choses à reproche au système français, qui a ses défauts et démons. Mais les postulats des divers organisations (concurrence libre et non faussée de Bruxelles/Barroso, directives de l'OMC, postures idéologiques sur le travail de certains partis politiques), c'est limite de la fumisterie qui brûle les ailes des états les plus naifs.

  8. Le S-3 ou simili trouverait sa place sur un PA plus grand, comme le sistership qui était prévu.

     

    les S3 ne font pas mieux que les rafale

    Au niveau ravitaillement, je pense que si. 16600 L + 1136l sur deux emports sous voilure, c'est quand même un gap énorme par rapport à un rafale nounou. Et ca c'est les performances d'un appareil construit de l'époque, il y a moyen d'améliorer le concept aujourd'hui, surtout que son rayon d'action est déjà costaud pour la machine d'origine. Un S-3 doit pouvoir amener 5000 à 6000 L pour lui faire un aller-retour et 12 000 L pour un duo de Rafales par exemple, quand le rafale nounou plafonne à 10800L pour lui et un congénère. On ne peut pas faire des missions soutenues avec un raffy nounou pour un raffy en config d'attaque; le tout avec un parc aérien plutôt mince. Si demain une menace type DF21 like oblige le PA à se tenir à genre 1500 et+ bornes minimum des objectifs, on serait contents d'en avoir ou bien il faudra renoncer à la mission.

     

    Pour l'avenir, après, il ne s'agit pas de commander/de reconstuire des S-3 mais d'améliorer cette voie (notamment en changeant la dispostion ventrale pour permettre des emports plus modulaires et variés).

  9.  

    Car je ne suis pas certain du tout qu'un AESA/Rafale puisse accrocher (et pas simplement détecter) un furtif type F-22 à 100Km.

    Oui mais cela s'entend que l'ennemi le plus probable ne soit pas américain, donc un F-22 mais quelque chose de beaucoup moins discret. Le Raffy a globablement plus de chances de devoir se coltiner des avions plus anciens, de 4e generation plutôt qu'un T-50 ou autre.

  10.  Ouais, c'est pas mal... On a une idée du temps de vol de l'engin ?

    • portée de 15 km à plus de 70 km,
    • guidage inertiel assisté GPS-SAASM,
    • précision (CEP) inférieure à 5 m (GPS), à 0,7 mil (inertiel)
    • charge militaire à éclats de 90 kg (24 kg d’explosif),
    • vitesse max/point d’impact : Mach 3,3/Mach 1,5 (moyenne)
    • apogée à portée max : 25 000 m
    • manoeuvrabilité : 6 g
  11. Grand conflit peut être pas, mais des tensions exacerbées certainement, car cette mer renferme un bon potentiel d'hydrocarbures, sans compter oléo et gazoducs en projet, dont tous les états riverains sont potentiellement des états d'acheminement, notamment vers l'un des potentiels clients les plus intéressés, la Chine, et l'Asie plus globalement. Même les USA jouent dans cette cour géopolitique là.

  12. Le soucis avec un missile c'est sa durée de vie. Étant moindre qu'un avion, il vaut peut être mieux les commander par lots ce qui permettra d'en avoir tout le long de la vie de l'avion.

    Le problème, c'est que ce n'est pas dit qu'il y aura un autre lot commandé plus tard. Cela fera peut être comme les torpilles MU90, réduites de moitié et point final.

  13. Les russes travaillent dessus pour le PAK-FA.

    Ils ont fabriqué une combinaison qui est branché sur le système informatique de l'avion et un masque qui délivre de l'oxygène sous 6 bars quand on est à 9G.

    On arrive quand même pas loin de solutions assez barbares à mon goût.

    Çeci dit, il n'y a peut être aucun intérêt à aller au delà des 9G constants à l'avenir. Gagner 1 ou 2 G constant, est-ce crucial face à des missiles manœuvrants à 30/50 G et plus à l'avenir ?

    Côté Combinaison, on doit encore pouvoir améliorer certains paramètres textiles, voir une espèce de membrane enveloppant les membres et le tronc branchée sur le système informatique comme le masque chez les russes, et réagissant aux manœuvres de l'avion.

    Si il n'y a pas de séquelles chez les pilotes russes, pourquoi pas.

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