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Rémy

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Messages posté(e)s par Rémy

  1.    J'adore la dernière carte polynésienne sur l'open post ... Ou la largeur des motus circulaires des principaux atolls est a peine exagérées, juste un ti peu ... Un non initié pourrait s'emballer sur l'espace de terrain habitable et constructible ...

      

     

       Bon sinon, ce qu'on aurait pas a payer en PA il faudrait le raquer en Tanker pour une telle viabilité sans oublier une probable opposition politique farouche des polynésiens qu'on transforme a nouveau la polynésie en gros acceuil militaire comme a l'époque de l'apogée de carrière des essais aux Gambiers, gare aux lancés de tomates et coco ...

     

       Je ne pense pas que la polynésie s'opposerait a un renforcement militaire français de la zone du fait de meilleure retombées de la métropole en conséquences, mais de la a y refaire l'équivalent d'une aéronavale sur iles qui serait donc un réinvestissement d'ampleur : Eux le ressentiraient comme un retour en arrière pré 96 même s'il n'est plus question d'essais nuke on peu se douter que ça irait du lourd en téléphone arabe sur ce qu'on projette : Ca ne serait pas bon, ils n'auront aucune confiance quand a nos "projets"

     

         Concernant les couts je pense que c'est le chat qui se mord la queue, ça nous couterait autant qu'un PA, alors vive le PA vu que lui il peu aller de partout

     

     

     

       Il me semblait qu'a Hao y avait plus que des gros bernard lhermites la bas ?

    Je n'ai fait aucune retouche pour faire paraitre les ilots plus gros, c'est l'image de base qui est comme ca =)

     

    Un seul tanker, panamax par exemple, pas la classe la plus grosse de loin, peut amener 50 000 à 80 000 tpl d'un coup... On ne parle pas de ravitaillement incessant entre deux extrémités géographiques du monde sous peine de panne sèche dès le lendemain. Un circuit de ravitaillement peu fréquent mais régulier pourrait être un argument en faveur d'une baisse négociée du coût du transport si les frais sont partagés avec les compagnies aériennes (et le parc automobile ?) présent sur certaines îles et in fine, d'une meilleure acceptation de ces mouvements militaires.

    Les outils de simulation des armes nuléaires étant quasiment au point, ce serait ridicule de craindre un mururoa bis.

    Tu parles dans la première partie de ton message d'une probable opposition politique farouche et en même temps, deux lignes plus bas, qu'elle ne s'opposerait pas à un renforcement militaire français dans la zone... ???

     

    Il ne s'agit pas d'un réinvestissement puisqu'il s'agit juste d'avions AdA déplacés, figurant déjà dans la cible des 225 machines commandées (pour l'instant). 60 M, 20 en OPEX constante (dans différentes bases africaines, EAU), 40 en Poly Fr, le reste en métropole, comprenant les B pour la capacité nuke et bombardement lointain chirurgicale (soit une centaine d'appareils, suffisants pour PO, DA et nuke) et si jamais ca chauffe en métropole, il reste de toute façon les M du CdG qui rappliquent, si ils ne sont pas à quai à Toulon mais initialement en mission quelque part.

     

    Je ne pense pas qu'un parc d'EDAR, de moyens mobiles (voire EDAR-ables) AA et AN en silo ou sur rampes, d'éléments terrestres amphibiens pour les mettre en oeuvre, potentiellement lourds (artillerie depuis la côte ?) coûte autant qu'un PA.

  2. Il y a personne mais il y a des ressources. Qui prendront de plus en plus de l'importance. A iso parc d'un PA2, 40 machines dont 32 chasseurs, on couvre une zone de manière permanente de 4.5 millions de km² contre 1.5 millions de km² pour un PA (qui lui, n'est pas là tout le temps). Sauf que l'on s'évite le risque de torpillage, on réduit le risque de n'avoir aucune piste de praticable avec leur dispersion sur les 5 archipels. Les chasseurs peuvent très bien être des appareils AdA, sans remettre en cause le PA qui peut se rameuter en cas de prolongement du conflit.

     

    J'aurais du changer mon titre par " le réseau de pistes de Air Tahiti, une solution AdA de remplacement au PA dans cette partie du monde en cas de problème ? " Transférer une partie du parc AdA métropolitain en Polynésie serait presque indolore, seul surcoût, la logistique plus grande derrière. Par contre, ce serait un message passé plutôt fort et potentiellement dissuasif.

     

    Les USA ont pléthore de PA mais ils ont tout de même des installations conséquentes à Hawaii. En cas de conflit majeur en Asie, la Poly Fr pourrait servir de zone de repli/transition, logistique et/ou stratégique, à des alliés notamment américains, si ils se faisaient déborder ou bien par prudence (notamment à Hawaii), étant donné son positionnement nettement plus au sud. Une autre manière de jouer dans la cour des grands sans pour autant passer pour un supplétif net et clair, tout en protégeant nos intérêts ultramarins.

    Et contre un tel dispositif, je vois mal l'Australie se mettre à chercher des poux.

  3. Pour ce qui est du garage des avions, lorsque j'y habitais il y avait des hangars genre machins d'entretiens, pour le reste faudra pas que ce soit trop sensible à la corrosion.

    A priori les Rafale M sont chouchoutés contre les embruns, cela devrait être faisable pour des appareils de l'AdA ?

    Si on traçait des frontières entre les extrémités, des Iles Australes aux Iles Marquises, de Maupiti à Mangareva, on aurait un territoire "métropolynésien" de 1900/2000 km de long et de large, soit environ deux fois le territoire métropolitain.

     

    Pour une flotte ennemie, d'après la dernière photo du premier message qui fait un parallèle géographique avec l'Europe, en attaquant Madrid, on pourrait contrer depuis Stocklhom. En attaquant l'équivalent du Finistère, on pourrait contrer depuis toute la ligne "Maginotuamotu" jusque depuis la Grèce/Mangareva.

    Non seulement les extrémites sont reliables entre elles pratiquement sans ravitaillement, mais aussi une flotte d'EDA-R pourrait par exemple trouver son utilité avec son autonomie à 15 noeuds.

  4. S'il faut des avions de patrouille maritime pour surveiller notre ZEE la bas, des chasseurs seraient tout de meme TRES loin de l'Asie même avec un ravitailleur. La Nouvelle Calédonie serait plus logique si on veut avoir des moyens d'action capable d'agir rapidement sur ce continent. Un escadron d'une douzaine de Rafales la bas capable de rendre visite aux voisins pour les grandes manœuvres serait un bon porte-drapeau.

    L'Asie n'est de toute façon pas la priorité, que l'on ait un ou deux, ou aucun CdG like et son armada. Il s'agit surtout de rendre très difficile pour ne pas dire - impossible sans pertes non négligeables - une attaque contre la Poly Fr et à sa ZEE. Pour aborder ses 5 archipels et ses 118 îles dont 47 utilisables comme BA temporaires aménagées spartiatement, il faudrait des moyens amphibies lourds, des moyens ballistiques/missiliers continus et le train d'escadre qui va avec. Il s'agit plus de faire voir les crocs devant l'appétit asiatique que les ressources en tout genre développent.

     

    @ French Kiss : Tu prends des rouliers civils pour amener du carbu régulièrement, une petite réserve enterrée par ci par là, des maquettes factices en bois de système SAMP/T sur les 47 pistes, sans savoir où il y en a un (ou plus) vraiment (à la serbe quoi) ou tout autre stock de pièces détachées, certains aéroports disposent d'unités militaires dont la logistique doit déjà être rodée. Pourquoi 3 mois d'opérations ? Un délai de 3 semaines le temps qu'un PA se pointe avec toutes ses ressources ou que des SNA se pointent si il y a urgence pour couler du navire hostile c'est déjà pas mal. Un chasseur dont on ne sait pas précisémment d'ou il décolle dans un rayon de 1000 km en BA disposant de 2 antinav chacun et ses missiles AA, c'est potentiellement dissuasif contre une flotte ennemie.

  5. Je cite justement cet atoll :P même si il me semble que des travaux de démantèlement ont commencé depuis 2009 (pour 7 milliards de francs pacifiques). Avec 40 (nombre arbitraire) appareils difficilement lockables sur leurs pistes effectives, on induirait une menace AA potentielle sur 4.5 millions de km², soit un facteur 3 par rapport à la CAP d'un PA.

  6. http://www.pgmprecision.com/fr_FR/accueil.html

    Je ne savais pas qu'on fabriquait encore des fusils en France.

    PGM Precision serait capable de faire une grande série de fusil d'assaut français ou va-t-on tout confier à un industriel étranger in fine ? Ce serait tout de même dommage d'en arriver là. Ou bien réactiver une filière chez Nexter pour cela, plutôt que de creuser la balance commerciale un peu plus.

     

    Pour pas être HS, il me semble que certaines unités utilisent des Sig Sauer.

  7. Pour les vecteurs aeroportes (les helicos et les ATL2 de la MN), c'est un gros plus, pour les vecteurs navals qui disposent deja d'un SR76 et d'une conduite de tir potable, c'est peut-etre pas indispensable. J'espere juste que les futurs OPV/Batsimar seront cables pour en etre equipes, eux qui n'auront qu'un affut 20mm, et qui auront peut-etre besoin d'etre plus dissuasifs dans un futurs pas tres lointain.

    Le patrouilleur hauturier idéal, dimensionné et câblé pour recevoir si la tension l'exige, des ANL et VL Mica like, dans le futur. Un canon de 76mm capable de faire de l'AA comme de l'AS de courte portée aurait déjà peut être eu du sens de nos jours.

  8. C'est une civilisation qui s'écroule de l'intérieur quand l'environnement est trop stable et trop calme, et l'histoire a déjà montré plusieurs fois ce point.

     

    Henri K.

    Donc quand ils seront au même niveau économique que les USA, mais avec des vieux trop nombreux (du fait de leur politique démographique) pour que leur sorte de Sécu s'en occupe, doit-on s'attendre à un tel effondrement ?

    (Au fait, grand merci pour les informations concernant l'AWACS KJ-500 =) )

  9. " La Polynésie française occupe, dans le Pacifique sud, une vaste zone maritime comprise entre 7° et 28° de latitude sud et 134° et 155° de longitude ouest, d’une superficie comparable à celle de l’Europe (2,5 millions de km²). La distance entre Papeete et Hiva Oa (archipel des Marquises) est comparable à celle séparant Paris de Stockholm. Cette dispersion géographique rend toute stratégie de désenclavement coûteuse en termes d’infrastructures de transport et de services publics.

    Centre économique et administratif de la Polynésie française, l’île de Tahiti est distante de 18.000 km de Paris, 8.800 km de Tokyo, 6.600 km de Los Angeles, 6.000 km de Sydney, 5.000 km de Nouméa. Elle fait partie du fuseau horaire GNU - 10. Le décalage horaire entre Tahiti et Paris est donc de 11 heures en hiver et 12 heures en été.

    Les 118 îles que compte la Polynésie française ne représentent qu’une superficie émergée d’environ 3.600 km². Elles sont regroupées en cinq archipels :

    • l’archipel de la Société, 1.600 km², à l’ouest de cet ensemble, réunit les îles du Vent (Tahiti, Moorea, Tetiaroa, Maiao et Mehetia), et plus à l’ouest, les îles Sous-le-Vent (Raiatea, Tahaa, Huahine, Bora Bora et Maupiti) ;
    • l’archipel des Tuamotu, 690 km², se compose de 80 atolls coralliens répartis sur une vaste bande orientée nord-ouest - sud-est, dont les plus vastes sont Rangiroa, Fakarava, Makemo et Hao ;
    • l’archipel des Marquises, 1.040 km², situé au nord, compte quatorze îles dont six sont habitées : Nuku Hiva, Ua Pou, Hiva Oa, Tahuata, Ua Huka et Fatu Hiva ;
    • l’archipel des Gambier, 40 km², prolonge au sud-est l’archipel des Tuamotu et comprend cinq îles hautes et quelques îlots à l’intérieur d’une ceinture corallienne. Seule Mangareva, l’île principale, est habitée ;
    • l’archipel des Australes, au sud, comporte cinq îles couvrant une surface de 150 km² : Tubuai, Rurutu, Raivavae, Rimatara et Rapa.

    Les îles de la Société ainsi que les Marquises, les Australes et certaines îles des Gambier sont des îles « hautes » d’origine volcanique. Le plus haut sommet est le mont Orohena, à Tahiti, qui atteint 2.241 mètres. Les îles « basses », situées essentiellement dans les archipels des Tuamotu et des Gambier, sont des atolls d’origine madréporique : une étroite couronne de corail, sans relief, entoure plus ou moins complètement un lagon. "

     

     

    La ZEE de la Polynésie Française représente 4,768 millions de km², environ 50% des eaux marines nationales. Gisements de matières premières interessants en perspective, de toute nature. Nouméa est à un peu plus de 4600 km à vol d'oiseau mais Wallis et Futuna disposent chacune d'un aérodrome d'Etat/aéroport (qui ont servi comme bases militaires) pouvant servir d'intermédiaire pour ravitailler/positionner des chasseurs. Hao est un peu excentré de Tahiti à l'est, distant de 920 km.

     

    118 îles dont 47 sont équipées de pistes. Les plus petites font 755 mètres, les plus grandes atteignent 3300 m et servent au déroutement des plus grands porteurs (un A380 en a déjà fait l'expérience). Toutes peuvent donc accueillir des Raffys en théorie, la plupart les ravitailleurs qui vont avec, ou A400M.

     

    Chaque archipel présenté ci-dessus comprend au moins un aéroport et plus. une quarantaine de Raffys pourraient-ils remplacer un PA dans cette région, en se déplacant constamment d'un aéroport à l'autre (mamba aérotransportable ? ou autres radar AA mobile et matériel de DCA), pratiquer le saut de puce pour être à l'abri en cas d'attaque/contre-attaquer ?

    Un rafale pourrait rejoindre Wallis et Futuna via le ravito d'un buddy en cours de route à la limite de portée de celui-ci. Des moyens amphibies en fait, déjà sur place avec les provisions qui vont bien, des moyens AA mais aussi AN mobiles, aérotransportables par A400M ?

    Il semble y avoir deux groupes de territoires outre-mer : ceux dans la gamme des 5000-8000 km de portée (Saint-Pierre-et-Miquelon à Mayotte, en passant par toutes les îles des caraîbes, etc) et ceux deux fois plus loin environ (extrêmité sud des TAAF, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Polynésie Française(pas des moindres)).

    Serait-ce logique de dispatcher le tiers des capacités AA et AN en Poly Fr donc ?

    http://www.airtahiti.fr/aeroports-desservis

     

    Pour l'assaillant (probablement essentiellement marin), il faudrait être capable de mettre HS 47 pistes par missiles de croisère/balistiques précis, et remettre constamment la sauce dessus de manière régulière, avec des missiles particulièrement endurants en RA (de l'aéroport de Nouméa à celui de Faa'a ou même Hao, les distances sont énormes). Pas évident. Pas de risque de torpillage d'ailleurs. Les Raffys pourraient gagner à l'usure par du harcèlement.

    carte-polynesie-francaise.gif

     

    villa-temehani-s201.jpg

     

    at_car10.jpg

     

    carte2.jpg

     

    PS : le titre n'est pas tout à fait exact puis que je suis conscient que pour intervenir dans l'Ocean Indien, il faudrait un PA. Il s'agit peut être neanmoins de justifier un PA conventionnel qui se cantonnerait à la méditérranée, et à cet océan grâce au pétrolier-ravitailleur. Son probable lieu de conflit à court et moyen terme.

  10. Disons que la furtivité se résume à un instant T et que ce qui fait varier ce paramètre, c'est la puissance de calcul des aéronefs, des radars au sol ou d'AWACS, balayage meca/electro; arrivée de l'AESA. Le jour où le F-22 deviendra visible sur les écrans radars de loin comme une tarte sur la tronche, je me demande comment on envisagera l'avion d'après, parce qu'à un moment donné, ca risque d'être l'impasse (du point de vue aérodynamique).

  11. Oui

    On nous la ressort regulièrement celle là

    Et ils vont aussi acheter des SU27/Mig29 qu'ils vont savoir piloter d'un coup de baguette magique

    (à la limite des avions, ils sont fournis avec pilotes comme lors du conflit Ethiopie-Erythrée, pas des chars ....)

    Je ne dis pas à court terme, mais économiquement, l'Afrique est appelée à se développer. le XXIe siècle ne sera pas uniquement chinois. Derrière les progrès économiques, il y aura, même si ce sont des micros-parcs, probablement de l'Arme Lourde.

  12. Certain t'expliqueraient ici qu'on n'utilisent jamais d'avion de pour déployer des char lourd. D'autre t'expliquerai qu'il est complétement con de déployer des char lourd sans moyen de franchissement de coupure adapté, des porte char, des engin de dépannage et de maintenance etc.

    Le char lourd c'est un écosystème pas juste une boite de conserve. Quand on l'utilise a 200km de sa base c'est de la rigolade a l'autre bout du monde c'est tout de suite plus encombrant a déployer.

    Quand certains pays africains vont se mettre à acheter du MBT chinois à prix cassés, puis se faire renverser par le premier capitaine du coin venu et qu'il faudra intervenir, le MBT français sera prié de se pointer sur zone.

  13. Lorsque le F35 entrera en service pour de bon il sera confronté au PAKFA, à priori moins cher, ayant de meilleures capacités d'emport, d'autonomie, de maneuvrabilité ainsi qu'une furtivité équivalente.

     

    Le futur concurrent du Rafale est donc bien le PAKFA et pas le ruineux F 35

    Furtivité équivalente mais en plus une signature IR probablement moindre.

  14. Si on arrête de produire nous-mêmes, on donnera des arguments supplémentaires à ceux qui veulent réduire constamment le budget def. Alors qu'il faut au contraire, mettre l'accent sur les emplois que l'industrie de défense génère et ses 5 milliards d'euros annuels plus ou moins dans la balance commerciale (déficitaire principalement à cause de la facture pétrole/gaz importés).

  15. C'est la question qu'on essaie de poser régulièrement et que PERSONNE ne veut vraiment traiter, évacuant la chose rapidement, voire la niant, pour vite vite se concentrer sur d'interminables listes de matériels et de soi-disant "capacités" (comment évalue t-on ce qui est une "capacité" si ce n'est par rapport à un besoin et une stratégie, je me le demande), sans rapports aucun ou cohérence avec une quelconque stratégie, le tout assorti de quelques grands slogans moralo-patriotistes énervants. Faudrait préciser dans certains sujets que les  termes et expressions comme "le rang de la France exige"/"il faut tenir le rang du pays", "prestige national", "c'est lamentable pour un pays comme la France".... Ne sont pas des arguments ou des idées, mais juste des rengaines de vieux avant l'âge. Faut savoir comment le jeu marche et comment on y obtient quelque chose pour savoir ce qu'on peut vouloir, et ensuite, seulement ensuite, ce dont on a besoin pour pouvoir jouer. Sans ce préalable, beaucoup de propositions sont nulles et non avenues.

    Si un pays n'est pas capable de forger un outil efficace (et satisfaisant pour toutes les parties prenantes -y compris les plus bas échelons de l'institution), susceptible de remonter en puissance (côté quantitatif) si le besoin émergeait, avec 30 à 32 milliards de budget (pas un chiffre anecdotique ni en absolu ni en relatif aux autres budgets mondiaux), il y a tout lieu de penser qu'il ne pourra pas produire grand-chose de terrible avec 50.

    Et faut surtout adapter les besoins et la stratégie, à l'opinion publique. Si l'armée n'est pas aussi bien vue, c'est que :

    - on a tendance à participer des conflits, qu'ils soient verbaux (iran) ou physiques (afghanistan) où l'opinion ne voit pas/voit mal les aboutissants et les tenants.

    - beaucoup de gens ont tendance à penser que l'on se comporte comme le toutou/copain des USA, ce qui peut passablement les énerver.

    - quitte à coûter cher, autant pour eux que l'Armée rapporte à l'économie locale (politique d'aménagement territoriale).

    -  ne pas tenir les tenants et aboutissants les "énervent" : les gens ont du mal à voir pourquoi il faudrait payer pour être capable de projeter de la violence loin de nos frontières, hormis conflits type Mali/Centrafique en devenir.

    - projeter à un certain coût de la violence contre un ennemi des fois armés par les USA ou nous-même (Mali, Irak).

     

    Une doctrine de repli sur soi serait probablement une mauvaise idée tactique(la menace coûte toujours moins cher à combattre là-bas que chez soi), moins pour l'opinion. A terme, faudra choisir entre maintenir un tissu industriel de défense qui se suffit à la commande hexagonale(qatari bashing de plus en plus fort), avec ses inconvénients (Perte possible du savoir-faire PA, maintien d'un savoir-faire aéro de combat type dassault), ou être capable de projeter de la force coercitive avec des matériels étrangers, avec ses propres inconvénients (disparition de l'autonomie industrielle en aéro de combat, lacunes tactiques potentielles dans tous les outils, retombées économico-industrielles moindres sur le territoire donc plus d'ennemis du budget def à terme).

  16. Pataud dans le sens où vu la masse du bidule, il a intérêt à avoir une TVC, comme le F-22. Il fait élancé et fin du fait de la dispo des réacteurs/soutes, dispo différente sur le F-22. Je me demande ce qui fait que leur poids augmente considérablement, pour les 5 Gen. La surface alaire probablement (?). Par contre, si son ferry range est bien de 5500 km, c'est très impressionnant.

  17. Merci bien pour le document ! :)

     

    @arpa :

     

    Je serais tout à fait d'accord avec ce point de vue s'il n'y avait pas de contraintes financières. Malheureusement nos politiques ont déjà conclu qu'un vrai PA2 (qui demandera d'acheter des avions supplémentaires, un pétrolier et des frégates) n'était pas dans nos moyens.

     

    Le problème, c'est que l'on ne devrait pas raisonner Aéronavale et AdA, mais Aviation Française. Dans le futur, avec la panoplie missiles de croisiere/imagerie spatiale, balistique tir tendu, etc...les bases aériennes pourraient devenir des vraies cibles de choix et des cimetières potentiels. Il faudra alors :

    - être capable de s'affranchir des aérodromes.

    - être capable de contrer toutes ces menaces (outch)

    - être mobile pour ne pas être frappés (PA)

    Si on abandonne les PA, faudra mettre le paquet sur les matériels métropolitains, mais je parie qu'on ne le fera pas.

    Donc, pas trop de choix.

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