Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Gravity

Members
  • Compteur de contenus

    586
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par Gravity

  1. ...

     

    Non mais franchement !

    Leur fierté les aveuglent ou quoi ? C'est aussi touchant que stupide ...

     

    Edit : et ce journal de presse est tout aussi stupide, car tout en relayant cette info surprenante, ils citent eux-mêmes et à leur tour les noms de ces pilotes ... Et leur filiation !  :blink:

     

     

    Bof ! Ils sont déjà constamment menacés de mort les membres de la famille Saoud par Al-Qaïda and co. Alors qu’est-ce que cela change en défintive.

  2. Si cela est vérifié, il est urgent de le démontrer les faits et d'épingler ces acheteurs européens, que ce soit des firmes ou des états ... En espérant que la France au niveau étatique ou privé ne soit pas impliquée ...

    Au boulot les journalistes d'investigation ! Là il y a un vrai sujet sensible à fouiller dans l’intérêt même des nations européennes et dans leur ensemble. Il faut mettre sur la place publique et dans les projecteurs les contractants européens éventuels s'il en existe, et quels que soient-ils, eux et leurs méthodes dégueulasses ....

    Idem pour la Turquie ou d'autres pays limitrophe non UE, si de même cela est clairement avéré.

     

    La communauté internationale devrait interdire explicitement le commerce d'hydrocarbures avec ces sales individus ....

    Quand je pense qu'il y en a parmi les pays tout à fait fréquentables qui vont profiter du drame qui se joue là-bas pour faire de bien juteuses affaires avec du pétrole sale et taché de sang, à prix bradé .... C'est la honte totale ... :angry:

     

    Que c’est mignon !   -_-

     

     

     

    ...

  3. C'est pas un pays du Golfe mais la Turquie est un des pays les plus impliqué.

    C'est quand même par là que transitent tous les combattants avant d'aller en Syrie, laissant pas mal de postes frontières aux mains de jihadistes.

     

    :huh:

     

    Il serait malhonnête intellectuellement de charger autant la Turquie - comme la petite Jordanie -. Je ne connais pas de pays, même membre de l’OCDE, qui aurait pu parvenir à gérer un aussi grand nombre de vagues de réfugiés massifs de l’ordre de plusieurs millions d’individus - avec leurs lots de dénouement totale, de malheurs et de trafics de tous types - sans quasiment aucune aide matériel ou humaine de quiconque à part une toute petite tape sur l’épaule. Déjà qu’elle a du mal à gérer sa frontière migratoire européenne avec la Grèce. Lui demander de contrôler en plus intégralement simultanément sa frontière sud de plusieurs centaines de milliers de kilomètres toute seule en tant de guerre civile limitrophe est grossièrement déloyal.

     

     

     

    ...

  4. Largement arrosé par les pays du Golfe, il ne faut pas l'oublier non plus :) Sans les millions et le soutiens apporté par les draps blancs, on en serait pas là aussi..

     

     

    Le seul que je place dans cette position est le Qatar plus par vision géopolitique inexpérimentée à très courte vue. KSA est vacciné par l’expérience de l’Afghanistan et du 11 septembre 2001. Quant aux UAE cela n’a jamais été leur style.

  5. Qui donc? développes-nous ta théorie ;)

     

     

    Je ne crois pas que Daesh a été créé volontairement par quiconque, c’est une entité qui s’est aggloméré dans le vide de désespérance qu’à laisser l’Occident en Syrie et le gouvernement confessionnel chiite de Maliki en Irak.

     

     

     

     

    ...

  6. Si on voulait se débarrasser d'Assad, il fallait le faire il y a deux ans, voire l'année dernière.

     

    ...

     

     

    Je crois un petit chouia que les Russes et leurs acolytes Chinois mais n’étaient pas du tout de cet avis. D’où l’os. Et puis le respect du droit international sous papier cadeaux dans le regard des livres d’histoire ça compte non.

  7. Si on empêche les Syriens d'avoir recours à l'aviation, l'EEIL sera à Damas dans le mois qui suit...

     

    Abattre le seul État à peu près fonctionnel, c'est ouvrir la porte de l'Enfer.

     

     

    A bon ! C’est de l’humour je suppose…

     

    Une aviation qui curieusement n’opère qu’à coup de barils d’explosif uniquement que contre les bastions civiles renégates sunnites du nord et du sud. Mais Assad combat le terrorisme, c'est bien cela...

     

     

     

    ...

  8. J'ai pas trop compris le sens de la photo ?tu peux m'expliqué un peux mieux stp.

     

    Pourquoi je n’ai pas été assez explicite ? -_-

     

    Je suppose juste par un tic nerveux schizophrène chronique que les pays leaders du GCC (KSA, UAE) – et les  US - ne sont pas allés là-bas (Syrie d’Assad et des Mollahs) seulement pour taper du Daesh et puis un petit tour et s’en vont pour les seuls beaux yeux du combat antiterroriste. Et on dit bien d’ailleurs que l’appétit vient en mangeant… La maxime n’a jamais été aussi vraie. Oups, une no-fly zone nord et sud spontanée tacite sous couvert de sécurité vitale des équipages et pour la bonne marche de l’opération qui se prolonge sur des années. ;)

  9. Arab nations join U.S., expand fight against terror to Syria

     

    Updated September 23, 2014

     

    The United States and several Arab nations rained bombs on ISIS targets in Syria -- the first U.S. military offensive in the war-torn country. The U.S. also attacked a second group, Khorasan, claiming the al Qaeda splinter group was plotting against Western targets.

     

    Three waves of strikes

     

    The operation began Tuesday, September 23 around 3:30 a.m. local time (8:30 p.m. ET Monday) with a series of Tomahawk missiles launched from U.S. Navy ships, followed by attacks from bomber and fighter aircraft. The first strikes, conducted independently by the United States, hit targets west of Aleppo against the Khorasan Group. Khorasan is a splinter al Qaeda group actively plotting against a U.S. homeland target and Western targets, a senior U.S. official told CNN on Tuesday.

     

    Arab partners then joined U.S. forces to conduct two waves of airstrikes against ISIS targets, focusing on the city of Raqqa, the declared capital of ISIS' self-proclaimed Islamic State. Areas to the east were also hit.

     

    Partners in the region

     

    Bahrain, Jordan, Qatar, Saudi Arabia, and the United Arab Emirates (UAE) all assisted with the operation against ISIS, the U.S. military said.

     

    In all, 200 pieces of ordnance were dropped by coalition members, and four dozen aircraft were used, a U.S. official told CNN. About 150 of the munitions used were precision-guided. The United States fired 47 Tomahawk missiles, eight of them against Khorasan targets.

     

    CNN

     

     

    4414801vlbc4b.jpg

     

     

    ...

     

    Saudi pilot over Syrian skies with a piece of paper that reads : "We will protect you over every earth and under every sky #Cancer_Fighters"

     

    9335772dlpdsd.jpg

     

     

    Mon petit doigt me dit que dans les prochaines semaines, les prochains mois, qu’énormément de missiles et de bombes vont se perdre progressivement ici et là par inadvertance en dehors de la seule opération antiterroriste. Oups !  O0

     

     

    ...

  10. Touchdown !   :happy:

     

    Qom... oups ! 

     

     

    Obama salue la nomination d'un nouveau Premier ministre en Irak     

     

    Publié le 12/08/2014 à 00:11

     

    Le président américain Barack Obama a salué lundi avec force la nomination d'un nouveau Premier ministre en Irak, dans une allocution résonnant comme une mise en garde adressée au sortant, Nouri al-Maliki, qui tente de s'accrocher au pouvoir.

     

    "Aujourd'hui, l'Irak a fait un pas en avant prometteur", a affirmé M. Obama qui s'exprimait depuis l'île de Martha's Vineyard, dans le Massachusetts (nord-est), où il passe des vacances en famille.

     

    Le président, qui a précisé qu'il avait promis par téléphone son "soutien" au nouveau Premier ministre Haïdar al-Abadin, a appelé "tous les dirigeants politiques irakiens à travailler pacifiquement dans les jours à venir".

     

    Il a souligné la nécessité de former, aussi rapidement que possible, un gouvernement "qui représente les intérêts légitimes de tous les Irakiens et qui puisse unir le pays dans la lutte contre l'Etat islamique" (EI).

     

    M. Maliki, mis en cause depuis plusieurs mois par l'administration américaine qui critique sa politique confessionnelle, a jugé lundi que la nomination de son successeur constituait une violation de la Constitution, et vivement dénoncé le rôle de Washington dans sa mise à l'écart.

     

    Réaffirmant une nouvelle fois qu'il n'y avait "pas de solution militaire américaine" à la crise que traverse l'Irak, M. Obama a souligné que les nouveaux dirigeants irakiens auraient la lourde tâche de "regagner la confiance" du peuple.

     

    M. Obama, qui a déclenché vendredi des frappes aériennes contre les jihadistes ultra-radicaux de EI dans le nord de l'Irak, a refusé de donner un calendrier précis de l'implication américaine, soulignant qu'elle était étroitement liée à la mise en place d'un gouvernement crédible à Bagdad.

     

    Le Point

  11. ...

     

    Lorsque l'on va créer des colonies de peuplement sur une terre déjà peuplée sans chercher à s'intégrer ou intégrer la population local il est normal que cette population le prenne mal, il ne reste alors pas 36 solutions. L'un ou l'autre doit disparaitre, comme avec les indiens en Amérique du nord.

     

    Or les israéliens, plus que tout autre peuples sur terre, de part l'histoire de leurs communautés devraient être exemplaires.

     

    Dédicace à @ Shorr kan

     

    Immense toux !!!  O0

     

     

     

    ...

     

    Accessoirement l'idée en France de citoyenneté unique qui se confond avec la nationalité est je trouve pas si mal.

     

    Autre chose, une citoyenneté qui ne correspond pas à un sentiment national est un passeport pour les emmerdes et une menace sur l'unité et la cohésion d'un pays. On est rarement juste des administrés qui interagissent avec un prestataires de services qu'on appelle l’État.

    ...

     

    Cela ne serai pas la laïcité par hasard (Merci à Jaurès - entre autres -, discours sans la moindre note, ni micro) ?

     

     

    La Séparation des églises et de l'état (3 of 5) - Discours de Jaurès

     

    http://www.dailymotion.com/video/x2mlog_3-la-separation-des-eglises-et-de-l_school

     

     

    ...

  12. ...

     

    Néanmoins, on en est environ à 50 personnes tuées (26 + 10 + 12 d'après mes comptes) pour "collaboration" avec Israel. On a une idée du type de collaboration? Ou bien c'est juste du meurtre d'opposant maquillé? Le Hamas en 2007, 2013 et 2014 s'est lourdement distingué du Fatah pour son traitement des Chrétiens de Palestine (et pas en bien), dès lors ne sont ce pas des Chrétiens ou assimilés qu'on exécute parce qu'ils sont forcément complice d'Israel? Parce que je trouve assez surprenant que brusquement des dizaines de collaborateurs sortent du bois et se fassent attraper.

     

     

    Parmi eux il y a très certainement beaucoup d’opposants Gazaouïs qui ne sont absolument pas d’accord avec les tirs du Hamas. Qui a imposé ‘sa petite dictature islamiste’ et messianique suicidaire à tout Gaza. Elle en a de la chance la population civile, elle se retrouve séquestrer entre le despotisme absolu du Hamas et l’oppression bienveillante d’Israël.

     

     

     

    Dernier point, pourquoi les Israeliens calculent aussi peu Abbas alors qu'il semble le politique Palestinien le plus modéré et le plus raisonnable?

     

    Parce que ceux qui sont à la direction du gouvernement actuel à la tête du pays et la population qui les y a mis - cacher derrière son petit doigt hypocrite - ne veut pour rien au monde d’un état palestinien indépendant sur les frontière de 67 avec Jérusalem pour capitale.

     

     

     

    Syndrome Calimero Rambo :

     

     

    Paroles d'Israéliens, loin de Gaza

     

    06.08.2014 à 19h54

    Par Florence Beaugé (Jérusalem, Haïfa, Tel-Aviv Envoyée spéciale)

     

    D'habitude, ils n'y pensent pas. Ils vivent depuis si longtemps dans cet état de ni guerre ni paix, qu'ils ont enfoui ce souci au plus profond d'eux-mêmes. Le problème palestinien ? Trop dur, trop inquiétant, trop compliqué. En fait, pour la plupart des Israéliens, la question palestinienne n'existe pas en temps « normal ». Quand elle s'impose brusquement, ils sont sous le choc. Que faire, alors, sinon se serrer les coudes face à l'hostilité du monde entier ? Pour l'immense majorité d'entre eux, la guerre menée par l'armée israélienne à Gaza est une « guerre juste », comme l'explique la sociologue Tamar Hermann. L'idée des tunnels creusés par le Hamas, afin d'entrer en Israël pour y commettre « des massacres », leur donne des frissons. Une fois encore, c'est leur sécurité qui est en jeu. Ils s'estiment donc dans leur bon droit.

     

    « SURTOUT, NE TE SENS PAS COUPABLE »

     

    Yaakov Simkovitz est très représentatif du courant de pensée majoritaire. Cet Américain d'origine, venu s'établir en Israël à l'âge de 18 ans, a cinq enfants, dont quatre filles. Son fils, Evyatar, 22 ans, vient de passer un mois à Gaza. Alors qu'il était à deux jours d'avoir terminé son service militaire, le jeune homme a été envoyé dans l'enclave palestinienne. Yaakov n'a eu son fils au téléphone qu'une seule fois. Il lui a dit : « Ne joue pas au héros. Epargne les civils autant que possible. Mais si tu n'as pas le choix, n'hésite pas : tire. Et surtout, ensuite, ne te sens pas coupable… »

     

    Agent immobilier et guide de profession, Yaakov Simkovitz vote Likoud depuis toujours. Pendant trois ans, il a été maire de Tekoa, une colonie de peuplement proche de Bethléem, en Cisjordanie. Trois de ses filles y vivent encore. Lui a déménagé pour Jérusalem. Il est partisan de la manière forte. Non pas qu'il veuille du mal aux Palestiniens, insiste-t-il, mais c'est « le seul moyen » d'aboutir à la paix. S'il reconnaît « l'injustice » qui leur a été faite en 1948, il est persuadé qu'ils « refusent l'existence même » des Israéliens. Une seule solution : faire venir « encore plus de Juifs » en Israël et en Cisjordanie.

     

    « Quand les Palestiniens auront compris que nous sommes là pour toujours et que le projet sioniste se poursuit, alors ils s'assiéront à la table des discussions », assure-t-il. D'ici là, il prévoit une guerre avec le Hezbollah. D'autant que le monde, déplore-t-il, « vit dans l'apathie et l'illusion », entretenues par des compatriotes tels qu'Amira Hass et Gideon Levy. En relatant sans relâche les événements côté palestinien, ces deux journalistes du quotidien de gauche Haaretz sont pour lui « des extrémistes », car ils donnent « de l'espoir » au Hamas. « Nous devons continuer à croire en nous et à faire ce que nous avons à faire, martèle-t-il. Et peu importe ce que le monde pense de nous. »

     

    « DÉFERLEMENT DE HAINE »

     

    A l'inverse, l'essayiste Hillel Halkin se dit accablé par « la haine grandissante » à l'égard d'Israël. Beaucoup de ses compatriotes réagissent comme lui. « L'histoire se répète », dit-il, tout en se demandant qui, en Europe, se soucie de son pays et surtout le comprend. « Pourtant, nous ne combattons pas seulement pour nous, mais pour la démocratie et l'humanisme, même si nous ne prétendons pas être parfaits », souligne cet auteur de nombreuses biographies (Jabotinsky : A Life, Yale, sur l'un des fondateurs de l'aile la plus nationaliste du sionisme) et d'un roman à succès, paru en France (Mélisande ! Que sont les rêves ? Quai Voltaire, 2013). La mort des civils palestiniens le touche, mais, avoue-t-il, « je vous mentirais en vous disant que cela me fait autant souffrir que les morts israéliens ».

     

    Hillel Halkin dit partager « le sentiment d'exil » des réfugiés palestiniens, car lui aussi a connu cette souffrance pendant son enfance aux Etats-Unis, jusqu'à ce qu'il vienne s'établir en Israël, en 1970. Pourtant, il n'envisage pas une seconde un démantèlement des colonies. Deux Etats, pourquoi pas, mais avec les colonies existantes. « Je ne conçois pas que les Juifs aient le droit de vivre partout dans le monde, sauf en Cisjordanie. Hébron et Naplouse font partie de ma patrie autant que Tel-Aviv, assure-t-il fermement. Il peut y avoir des Palestiniens en Israël et des Israéliens en Palestine. »

     

    Une chose l'« effraie » : la haine qui se libère, désormais, non seulement à l'extérieur d'Israël, mais à l'intérieur. La mort du jeune Palestinien, Mohammed Abou Khdeir, 16 ans, brûlé vif, début juillet, par des Israéliens – en représailles à l'enlèvement de trois jeunes Juifs, retrouvés morts en Cisjordanie, deux jours plus tôt – l'a bouleversé. « Nous, capables de cette barbarie ?, s'interroge-t-il, encore sous le choc. Il était plus important pour moi qu'on retrouve les auteurs de cette atrocité que les autres, les Arabes. Parce qu'il s'agissait de Juifs ! », dit-il. Il y a quinze ou vingt ans, il sentait « du dédain ou du paternalisme envers les Palestiniens », mais « pas ce déferlement de haine », se souvient-il.

     

    « JE PENSE QUE LES PALESTINIENS VIVENT COMME NOUS »

     

    En réalité, jamais l'ignorance entre les deux sociétés, israélienne et palestinienne, n'a été aussi profonde. Conséquence des accords d'Oslo, des deux Intifadas, de la construction du mur et de l'échec répété des négociations de paix, les deux communautés ne se mélangent plus. Sur les chantiers en Israël, des travailleurs chinois, thaïlandais et africains ont remplacé les ouvriers palestiniens. A l'inverse de leurs parents, les jeunes Israéliens ne sont jamais allés dans les territoires occupés. Ils n'imaginent pas la vie là-bas. Les médias – Haaretz mis à part – sont silencieux sur ce sujet.

     

    Salomé, 18 ans, vient de passer son bac. Avant d'entrer à l'université, la jeune fille compte s'engager dans l'armée en septembre, pour « être utile » à son pays. La vie à Gaza en temps de paix ? « Je pense que les Palestiniens vivent comme nous. Il y a des endroits confortables, d'autres non, répond-elle sérieusement. Ils ont des hôtels 5 étoiles, des voitures neuves et des écoles dans lesquelles ils cachent malheureusement des missiles. » Le chômage là-bas ? Elle ne sait pas, mais dit que les Gazaouis « sont très forts pour se faire plaindre ». Quant à entrer et sortir de Gaza, « oui, les Palestiniens le peuvent. Le passage est libre, mais avec des mesures de sécurité comme partout », assure-t-elle, ignorante du blocus imposé à l'enclave depuis 2007.

     

    « NOUS VIVONS EN BONNE ENTENTE, EN CISJORDANIE »

     

    Pendant ce temps, dans les colonies de peuplement de Cisjordanie, on s'accroche à l'illusion d'une coexistence harmonieuse. Ruth, mère de quatre enfants, habitante d'une colonie proche d'Hébron, parle avec affection et respect de ses employés palestiniens. Elle les paie deux ou trois fois moins cher que des employés israéliens. L'un d'eux est son homme à tout faire. Il lui est indispensable, au point, dit-elle dans un éclat de rire, que cela finit par agacer son mari. Qu'il puisse la trahir un jour ne l'effleure pas. « Nous vivons en bonne entente, en Cisjordanie. Dans les supermarchés, Juifs et Arabes se croisent quotidiennement. Cela ne pose aucun problème », dit-elle paisiblement.

     

    Le « camp de la paix », qui alertait autrefois la société israélienne des dangers du statu quo, a disparu au fil du temps, des échecs et de la lassitude. Beaucoup d'Israéliens tentent pourtant, envers et contre tout, de remplacer ce vide par des initiatives individuelles. A Jérusalem, Uri Orlev, rescapé du ghetto de Varsovie et écrivain connu (Le Royaume d'Eliousha, Flammarion, 2012), essaie désespérément, avec sa femme Yaara, de maintenir « des ponts » avec les Palestiniens. Yaara va chercher régulièrement des Palestiniens malades au checkpoint de Kalandia (qui sépare Israël de la Cisjordanie) pour les conduire à l'hôpital Hadassah. Elle leur fait gagner du temps, de l'argent, mais surtout leur permet de rencontrer des Israéliens qui « ne haïssent pas les Arabes ». La situation actuelle la désespère. « Nous n'apprendrons donc jamais rien du passé ? », se demande-t-elle.

     

    « LA PAIX EST UN RISQUE »

     

    « Pourquoi faire la paix, alors que, dans l'ensemble, nous vivons une vie si confortable ? », demande Teddy Fassberg, 29 ans. Autour de lui, dans ce café à la mode de Tel-Aviv, une dizaine de jeunes discutent gaiement, tout en pianotant sur leurs smartphones. « Le vrai problème, c'est que nous n'avons pas de motivation suffisante pour faire la paix. Et quand la guerre éclate, nous disons : “Mais comment traiter avec des terroristes ?”, alors qu'on a passé notre temps à saboter Abbas ! », remarque cet étudiant en lettres classiques. Teddy Fassberg plaide pour « un changement radical », autrement dit pour un désengagement israélien total des territoires et la création d'un Etat palestinien. Membre de Combatants for Peace, une ONG qui rassemble quelque 200 Israéliens et Palestiniens, il va régulièrement en Cisjordanie, dans les zones permises aux Israéliens.

     

    A la rentrée, le jeune homme ira poursuivre ses études à Princeton, aux Etats-Unis. L'idée de fuir l'atmosphère irrespirable qui prévaut aujourd'hui en Israël le soulage. Car émettre des réserves sur la guerre ou déplorer les pertes humaines du côté palestinien, « c'est être un traître », dit-il. Pour lui, le vrai danger réside pourtant dans la poursuite de l'occupation des territoires palestiniens. « La paix est un risque. Mais si nous ne nous y engageons pas, nous aurons une autre guerre dans deux ou trois ans, et puis une autre… » En disant cela tout haut, Teddy Fassberg s'estime « aussi patriote que les autres ». Il aura bien du mal à en convaincre les Israéliens, pour qui non seulement les Palestiniens sont la cause de tous leurs maux, mais sont devenus une entité abstraite. Le fossé se creuse, irrémédiablement.

     

    Le Monde

     

     

    « Il y est bien bon mam’dame votre maïs. »

     

     

    ...

  13. @ Shorr kan

     

    En long, en large et en travers… Silence, j’ai dit silence bordel. On serre les fesses… O0

     

    Note :

     

    Pourquoi le nom « Hannibal » ?

     

    Selon l'article d'Haaretz en 2003, ce nom aurait été donné « de manière aléatoire, quoique particulièrement exotique », par le système informatique de l'armée. Mais certains affirment que ce nom aurait été choisi en référence au général carthaginois éponyme du IIe siècle av. J.-C., qui aurait préféré s'empoisonner plutôt que d'être livré aux Romains.

     

     

    The Hannibal Procedure

     

    For years, the 'Hannibal procedure' was a well-kept army secret - an order that said the abduction of soldiers by enemy forces should be thwarted even if this entails shooting the abductees. Though now officially abolished, the implications of this controversial procedure still haunts many.

     

    By Sara Leibovich-Dar   

    May 21, 2003 | 12:00 AM

     

    In the summer of 1986, three senior officers met at Northern Command headquarters and drew up one of the most controversial operational orders in the history of the Israel Defense Forces. The three were the head of Northern Command at the time, Major General Yossi Peled, the command's operations officer, Colonel Gabi Ashkenazi (now the deputy chief of staff) and the command's intelligence officer, Colonel Yaakov Amidror, whose last post in the army before retiring was head of the National Defense College. The order they formulated had to do with the rules for opening fire in cases in which soldiers were being abducted: "During an abduction, the major mission is to rescue our soldiers from the abductors even at the price of harming or wounding our soldiers. Light-arms fire is to be used in order to bring the abductors to the ground or to stop them. If the vehicle or the abductors do not stop, single-shot (sniper) fire should be aimed at them, deliberately, in order to hit the abductors, even if this means hitting our soldiers. In any event, everything will be done to stop the vehicle and not allow it to escape."

     

    The IDF computer gave the order a random, though particularly exotic, code name: "Hannibal." Field commanders apprised their soldiers about the underlying meaning of the "Hannibal procedure": From the point of view of the army, a dead soldier is better than a captive soldier who himself suffers and forces the state to release thousands of captives in order to obtain his release.

     

    The order generated a furor within the IDF. At least one battalion commander refused to transmit it to his soldiers, arguing that it was flagrantly illegal, and in a number of units lively debates took place about the morality of the order. Some soldiers said they would refuse to open fire at their buddies. A religious soldier put the question to his rabbi and was told to refuse to obey the order. Other soldiers asked journalists and Knesset members to do what they could to get the order changed or rescinded. Indeed, in the past year it has been revised. It now states that soldiers should fire only at the wheels of the vehicle in which soldiers are being abducted, but without risking the lives of the abductees. Nevertheless, some soldiers say that even in the past year, after the revision, they have been briefed in the spirit of the original procedure.

     

    For years, the army denied the existence of this directive, and the military censors did all they could to prevent it from becoming public knowledge. There were occasional media attempts to ignore the censors and make the order public, but the veil of secrecy made any serious public discussion impossible. But then, two weeks ago, Dr. Avner Shiftan, a doctor at Poriya Hospital in Tiberias, told Haaretz Magazine ("Better dead than abducted," May 9) that he had encountered the order in the course of his military service in southern Lebanon and had tried to get it annulled. This time Military Censorship didn't blue-pencil the report. In the wake of the Haaretz article, a lively debate developed on Israel Radio current events programs and on Channel One's "New Evening" program, which in turn elicited passionate responses from soldiers presently serving as well as former soldiers. Dozens of them contacted the three media outlets, described their encounter with the order and expressed their objections to it. Some of them said that its spirit still prevailed among field commanders.

     

    The testimonies indicate that the so-called Hannibal procedure was fully activated when three soldiers - Sergeant Benny Avraham and Staff Sergeants Omar Sawid and Adi Avitan - were abducted in the Har Dov region along the Lebanon border on October 7, 2000. At 12:50 P.M. that day, a Hezbollah squad attacked the Israeli soldiers' security vehicle with rockets and automatic fire, snatched the three soldiers and took them into Lebanese territory. The abandoned vehicle was found half an hour later and the Hannibal procedure was invoked. Attack helicopters were sent into action and opened fire at cars in which the army thought the abducted soldiers were being held.

     

    "It was only after some time that I understood exactly what happened there," says Haim Avraham, Benny's father. Avraham heard about the Hannibal procedure two weeks before his son was abducted.

     

    "I visited him in the army and he told me about the procedure. He told me that the order was that if a group of soldiers was abducted, the vehicle had to be stopped at any price, even if this cost the soldiers' lives. I was appalled. I asked him if he would be willing to shoot at his buddies. He said it was an order. After the abduction, one of the officers told me that in order to stop it, they intercepted 26 vehicles in the area. I remember the number clearly. At that moment, I didn't grasp the meaning of what he was saying, but after some time I connected what the officer said with what Benny told me and I realized that the implication of the procedure is that if my son was in one of those vehicles, they would kill him straightaway."

     

    Avraham is unwilling to accept the logic that underlies the order. "It's shocking to think that a soldier will execute his pal," he says. "True, an abduction presents a serious dilemma in terms of the price the state will pay, but hard as that is, I prefer a captive son to a dead son. That way I still have hope. The reason for the existence of the order is that the army doesn't have the necessary determination to rescue soldiers from captivity. Something is wrong with our code of ethics."

     

    Yossi Rephaeloff, who was the commanding officer of the Engineering Corps battalion in which the soldiers served, invoked the Hannibal procedure in the sector. He was booted out after the abduction; today he holds a senior security position.

     

    "It's not a black-and-white thing," he notes in a phone call from Russia. "We're talking about very complicated decisions that are in the gray area - when to shoot and what to shoot - and it's very complicated. Everything is given careful consideration. Shells are not fired, that's unequivocal, but helicopters did open fire. Hannibal makes very problematic shooting possible. It's not that you're allowed to shoot. You shoot only when all other prospects are gone and there is no other possibility."

     

    What do you say to Haim Avraham's contention that you opened fire at 26 vehicles and that his son might have been in one of them?

     

    Rephaeloff: "Don't try to understand the logic of a battalion commander. It's very complex, a whole set of considerations."

     

    Did the thought ever occur to you that by shooting at the cars you might also kill the abducted soldiers?

     

    "Did it ever occur to you that when I saw the [abandoned] Jeep, I realized they were no longer alive? I don't know of any commanders who know that they have a living boy in a car and they destroyed the car. It's a lot more complex. It's a collection of decisions, for some of which senior officers in the air force demanded an explanation from me. I was pleased that the pilots just acted and didn't ask questions."

     

    At any price

     

    Of the circumstances that led to the order, Yossi Peled says: "The need for the procedure arose after the abduction of the soldiers Yosef Fink and Rafael Alsheikh, in February, 1986. I took over at Northern Command in June, 1986. The abduction of the two soldiers was a hot topic at headquarters and there was an oral instruction that said abductions had to be prevented at any price."

     

    Fink and Alsheikh were riding shotgun for a mechanized convoy that was moving into southern Lebanon. Hezbollah ambushed the convoy, killing one soldier and wounding two others; Fink and Alsheikh were abducted. In September, 1991 the Israeli government announced that the two were no longer alive; their bodies were returned in 1996.

     

    Northern Command worked on the formulation of the Hannibal procedure for a few months. "We had to be careful in formulating the order so that there would be risk, but not killing. We wanted to make it clear that if there was going to be killing, you don't do it, and if it meant risk to the abducted soldier, you do it."

     

    Doesn't the order say that the soldiers must be rescued even at the price of hitting them?

     

    Peled: "I would perhaps put it differently. Instead of `even if this means hitting our soldiers,' I would write, `even if this means putting our soldiers at risk.' The question is how far to go in order to prevent an abduction."

     

    How far?

     

    "I wouldn't drop a one-ton bomb on the vehicle, but I would hit it with a tank shell that could make a big hole in the vehicle, but that would make it possible for anyone who was not hit directly - if the vehicle did not blow up - to emerge in one piece. After all, soldiers risk their lives when they set an ambush, too. Some of those who charge the enemies return in coffins, so does that mean we won't charge? Decisions have to be made that endanger soldiers; sometimes there is no choice. The army is supposed to maintain the state's security as the top priority, not the lives of its soldiers."

     

    Don't different rules apply when a soldier is taken prisoner?

     

    "That's why his captors are forbidden to shoot him."

     

    But you have the right to endanger him?

     

    "Of course. Serving in the army is not like writing in Haaretz. In every decision some people return in coffins. In military decisions there is a danger that people will die. The question is what the alternatives are. I would rather be shot than fall into Hezbollah captivity."

     

    What would you say to Benny Avraham's parents if he had been killed in the shooting at the car in which he was abducted?

     

    "We tried, we failed, we're sorry."

     

    If it's all so logical, why did the order cause such a storm in the army?

     

    "Because soldiers don't think deeply and look at things superficially. The procedure obliges them to act as though they are endangering their buddies, but they are endangering their buddies' lives all the time. In the army, orders lead to a situation in which soldiers die in some cases. In our view, this was one of a million decisions that are made every day at headquarters."

     

    Peled says that when the order was formulated, he insisted that weapons be used, even if it endangered soldiers, "but only light arms. We mustn't use tank ammunition or anti-aircraft ammunition or attack helicopters, because their use is a death sentence for the abductees."

     

    But doesn't light-arms fire also kill?

     

    "So what should we do? Stand aside and say, `Take them,' without doing anything? In my view, I found the most appropriate way, in which there is risk to the soldiers but there is no killing."

     

    Legal angles

     

    The order was updated several times over the years. According to one of the revisions: "Tank fire will be used at the discretion of the commanders." The use of attack helicopters, as in the case of the three soldiers abducted on the Lebanon border, was part of the procedure. Amos Lapidot, who was the commander of the Israel Air Force at the time the procedure took root, says: "We were never asked to bomb a car that was suspected of containing an abducted soldier. In principle, I think there is no such animal, and if something like that were to come up, I would express my opinion of principle."

     

    Similarly, Eitan Ben Eliahu, who was the commander of the air force until a few months before the Har Dov incident, thinks that this is a completely baseless matter. "In my life I never heard of anyone asking that we blast a car containing one of our soldiers," he says. "There's a limit to irresponsibility."

     

    According to Amidror, the formulators of the order consulted with the staff personnel at Northern Command headquarters and with divisional commanders, but not with the IDF's legal department.

     

    "The military advocate general is of no relevance here," he says. "What business is it of theirs? The legal department can't intervene in the issuing of orders on the field of battle. I go into action knowing that 40 percent of the soldiers are liable to die, so do I have to consult with the military advocate general so he can tell me if 38 percent dead is all right for going into action? There are no lawyers on the battlefield."

     

    Judge Amnon Strasnov, who was the military advocate general at the time, says he is not familiar with the order: "The way you describe the events, the subject sounds problematic," he says. "It would have been better if the commanders had consulted with the legal authorities before issuing the order."

     

    According to Prof. Emanuel Gross, from the Faculty of Law at the University of Haifa, the legal experts should have been involved. "Orders like that have to go through the filter of the Military Advocate General's Office, and if they were not involved that is very grave," he says. "The reason is that an order that knowingly permits the death of soldiers to be brought about, even if the intentions were different, carries a black flag and is a flagrantly illegal order that undermines the most central values of our social norms. The order was understood as saying that even if people's lives were put at risk by opening fire, the soldiers should open fire nonetheless. An order that takes into account a clear and present danger to soldiers' lives puts their lives up for grabs."

     

    That was also the feeling of soldiers and officers in the field, especially in Northern Command, where the order was issued, but also in the south and in the West Bank, which is under Central Command, where the order also applied. In the mid-1990s, a battalion commander in the north refused to transmit the order, arguing that besides the fact that it was flagrantly illegal, he could not morally ask his soldiers to kill their buddies. His refusal triggered a major debate in the battalion, in which some officers backed the commander, while others thought the order was proper.

     

    In the period in which the order was applied, many soldiers voiced their objections to it. Yossi Mimi, from Haifa, who drove trucks and tank transporters in the army, encountered an early version of the Hannibal directive back in 1982: "For nine years, beginning in 1982, I entered Lebanon hundreds and even thousands of times, and before we entered there was always a briefing in which the commanders said that if a soldier was abducted, we were to open fire in order to stop the vehicle, even if that meant hitting the vehicle's occupants. I heard it so many times that I remember the order by heart. At first it sounded very weird - to shoot our own soldier? Because it's impossible to hit only the abductors, you know. We talked about it among ourselves. Some said they wouldn't shoot, others said they would. People found it hard to swallow, but after we heard the order hundreds of times, it became `the one and only.' Everyone knew the order like robots and if anyone asked questions, the commanders said this is the order and in the IDF you don't ask questions, and let's get moving into those vehicles."

     

    The rabbi's order

     

    Captain Lior Rotbart, a former chairman of the national Students Union and today a media consultant, served in an Engineering Corps battalion in the north of Israel in 1989. "In briefings we were given orders to shoot at any vehicle containing an abducted soldier, in order to kill everyone in the vehicle."

     

    Including the soldier?

     

    Rotbart: "Obviously. And that seemed to us the right and natural thing to do, because it's not pleasant to fall into captivity of the Shi'ites, and it was made clear to us that it would not be convenient for the state, either. That was the general spirit of things. It was clear in that period that an abduction would cause tremendous damage, first of all to the person who was taken prisoner - he might undergo torture and no one would know what happened to him - and it is also not good for the state, because if Hezbollah had prisoners, they could win in a terrorist attack for hostages.

     

    "There were soldiers in my company who raised questions about different things, such as Israel's attitude toward the Palestinians, about which we held deep discussions, but there was a consensus about this order. We said it was better for the soldier to die; we developed black humor about the subject. It was clear to us that if one of us were to be abducted, that's how the others would behave, and he would do the same if someone else was abducted. Soldiers tend to identify with military thinking, so it's easy to resolve moral dilemmas in an absurd way."

     

    What do you think about it today?

     

    "Today I see it differently. I think it is very immoral for soldiers at a checkpoint to decide the fate of a soldier. There are enough ways to solve the abduction of a soldier. You can't decide a person's fate when it is still possible to rescue him. In the perspective of 14 years later, the logic behind the order is absolutely incredible. It is unacceptable to kill the person in the vehicle just to get him out of an abduction."

     

    Eli Leon, a marketing person from Tel Aviv, served in an artillery battalion in the north in 1991. He was given an unequivocal order: "We were told that the abducted soldier should lie low in the vehicle and that the soldiers in the area should shoot with the intent to kill. It was clear that the possibility existed that the soldier would die, too. We in artillery had the task of shelling major junctions and shooting at the vehicle if we were in the area. We were told that if we found ourselves in that situation, we should try to shoot at the vehicle using a rifle."

     

    How did the soldiers react to the order?

     

    Leon: "The majority accepted the order with understanding. Each of us felt that he could be the one who was abducted, and if I were in that position, I would accept that other soldiers would open fire to eliminate the terrorists, and if they hit me, that would be good for me, because I wouldn't want to go through the experience of being abducted."

     

    In 1989, Ronen Weil, now a teacher in Beit Shemesh, was a tank commander in the regional brigade that was stationed in Kiryat Shmona.

     

    "In the briefings we were told more than once that the military goal in an abduction event is the death of the soldier, because the IDF prefers a dead soldier to an abducted soldier," Weil recalls. "As a soldier, I understood that, and I understand it today, too. For the army, dead soldiers are definitely preferable."

     

    Yaniv Akiva, from the West Bank settlement of Elon Moreh, who is now a Jewish Agency emissary in Montreal, found the order morally problematic during his service in the north in 1995: "In one of our first briefings, we were told to try to stop the vehicle with the abducted soldier in any possible way, and if the vehicle tried to cross the red line, we should fire a shell at it," he says. "When we asked what would happen if the soldier died, the commanders said a dead soldier was preferable. We were told that if we were abducted, we should try to lie as low as possible in the vehicle, because soldiers would shoot at us."

     

    In his first furlough, Akiva consulted with the rabbi of the yeshiva in which he was studying.

     

    "He told me that to the best of his understanding, this was definitely forbidden and that I would have to refuse to obey the order and inform my commanding officers," he relates. "When I got back to the unit, I told the officer who gave the briefing that I would refuse to obey any such order. He said that if so, he would do it. It didn't sound insane to anyone in the unit. Sometimes the most insane things sound logical to soldiers. It was clear to me that I was not going to shoot at a vehicle containing an Israeli soldier. Today, after some years have passed, I am even more shocked. Did they expect me to kill a soldier just because it's hard for the defense establishment to deal with a prisoner?"

     

    Haaretz

  14. 5311822fmdlg5d.jpg

     

    "Protocole Hannibal" : mieux vaut un soldat israélien mort que captif

     

    Par Damien Brunon

    Publié le 5 août 2014 à 14h59

     

    GAZA - Pour ne pas donner d’otages à ses adversaires, l’armée israélienne est prête à tout pour les arrêter, quitte à tuer les leurs.

     

    L’INFO. Mais pourquoi l’armée israélienne a-t-elle violemment pilonné Rafah, dans la bande de Gaza, peu après avoir appris que l’un de ses soldats, Hadar Goldin, déclaré mort plus tard, y était probablement retenu ? Selon le quotidien israélien Haaretz, la réponse se trouve dans le déclenchement du “Protocole Hannibal”. Ce type d’opération, développé dans les années 80 par Tsahal, consiste à tout faire pour éviter qu’un soldat soit enlevé, quitte à le blesser, voir le tuer dans l’opération.

     

    Qu’est-ce que le “Protocole Hannibal” ? Développé dans les année 80, le “Protocole Hannibal”, ou “Directive Hannibal”, est un ordre secret de l’armée israélienne dont l’objectif premier est d’éviter que l’un de ses soldats ne soit fait captif par des troupes adverses. Si son existence n’a jamais été admise officiellement, il est décrit en 2003 par le quotidien israélien Haaretz comme un moyen de “sauver nos soldats des ravisseurs, même si cela doit se faire au prix de blesser nos soldats”.

     

    Plus concrètement, le quotidien poursuit : “Des armes à feu légères doivent être utilisées afin de mettre les ravisseurs à terre ou de les arrêter. Si le véhicule ou les ravisseur ne s’arrêtent pas, un seul coup de feu (sniper) doit être tiré, délibérément, afin de frapper les ravisseurs, même si cela impliquer de toucher nos soldats”.

     

    Des méthodes moins “légères” ont néanmoins été parfois imaginées. En 2011, Haaretz expliquait par exemple que l’enlèvement du soldat franco-israélien Gilat Shalit avait radicalisé les propos sur le sujet. L’article rappelait qu’en 2006, la télévision israélienne avait montré un commandant de bataillon expliquer à ses soldats qu’aucun d’entre eux ne devait être enlevé et qu’ils devraient “se faire exploser à la grenade avec leurs ravisseurs plutôt que d’être fait prisonniers.”

     

    Pourquoi avoir développé ce système ? Tout commence en février 1986. Israël, en conflit avec le Hezbollah libanais, voit plusieurs de ses soldats pris dans une embuscade. Deux d’entre eux sont blessés, puis pris en otages. On apprendra finalement en 1991 que les deux soldats sont morts. Leurs dépouilles sont finalement renvoyées en Israël dix ans plus tard. C’est dans ce contexte tendu que l’intérêt de la création d’un tel ordre est apparu.

     

    Pour mieux comprendre l’intérêt de cette décision, Haaretz explique en 2003 que “du point de vue de l’armée, un soldat mort est mieux qu’un soldat captif qui souffre et oblige l’Etat à libérer des milliers de prisonniers dans le but d’obtenir sa libération”. Cette crainte s’est d’ailleurs récemment matérialisée avec la libération de 1.027 prisonniers palestiniens contre Gilat Shalit en 2011. Cela avait déjà été le cas en 1985 avec la libération de 1.150 prisonniers palestiniens contre trois soldats israéliens.

     

    Le quotidien appuie son idée sur plusieurs témoignages et notamment celui de Ronen Weil, commandant de tank dans l’armée en 1989. “Dans les réunions, on nous a dit plus d’une fois que l’intérêt de l’armée lors d’un enlèvement est la mort du soldat parce que l’armée préfère un soldat mort à un soldat enlevé”, détaille alors l’ancien combattant. Autrement dit : on évite toute monnaie d’échange.

     

    Comment est appliqué l’ordre ? Lorsqu’on parle d’un protocole secret, difficile de connaître son application concrète. Cela dit, plusieurs opérations et témoignages révèlent les méthodes imaginées pour le mettre en oeuvre.

     

    En 2000, par exemple, trois soldat israéliens sont enlevés à la frontière avec le Liban. Tsahal, qui découvre la carcasse de leur char une demi-heure plus tard, décide de lancer plusieurs hélicoptères à la poursuite des véhicules suspects de la région et ouvrent le feu sur tous ceux qui semblent pouvoir transporter les enlevés. En tout, 26 véhicules sont ciblés. “N’essayez pas de comprendre la logique d’un commandant de bataillon. C’est très complexe, avec beaucoup de choses à prendre en compte”, se défend en 2003 Yossi Raphaeloff, le supérieur hiérarchique des soldats enlevés, à Haaretz.

     

    En 2006, deux autres soldats ont été pris en otages encore une fois à la frontière libanaise. Cet enlèvement se déroulant deux semaines après la prise du capitaine Gilat Shalit, l’armée israélienne se lance rapidement à la poursuite des ravisseurs avec des véhicules blindés. Un char saute sur une bombe et ses quatre occupants meurent sur le coup. Pour éviter d’autres pertes, Tsahal décide alors de bombarder violemment les postes avancés du Hezbollah dans la zone. En 2011, un ministre libanais affirme que les deux soldats, gravement blessés, ont été tués dans ces attaques aériennes.

     

    En 2009, l’armée israélienne a enfin été accusée par des soldats d’avoir bombardé une maison dans laquelle se trouvait un blessé afin qu’il ne soit pas enlevé. Ce dernier, touché lors d’un échange de tir avec des membres du Hamas à Gaza, n’avait pas pu évacuer la maison que son escouade pensait piégée. Pensant que des forces palestiniennes étaient toujours dans les parages, l’armée a bombardée la maison, tuant le soldat. L’armée considère néanmoins que ce dernier a été tué par le Hamas.

     

    A-t-il été appliqué dans le cas Hadar Goldin ? Selon Haaretz, il est clair que le “Protocole Hannibal” a été déclenché lors de la découverte de l’enlèvement de Hadar Goldin par des soldats du Hamas le 1er août dernier. Après avoir révélé la mort du soldat vendredi, l’armée israélienne s’est expliquée sur le déluge de feu qui s’est abattu alors dans la région de Rafah, là où se dernier aurait été capturé.

     

    Selon Tsahal, le groupe auquel appartenait Hadar Goldin a été attaqué par plusieurs hommes du Hamas lors d’une opération de destruction d’un tunnel de passage entre Gaza et Israël. Trois ou quatre combattants palestiniens ont alors ouvert le feu et l’un d’eux s’est fait exploser. C’est à ce moment-là que le soldat aurait été tué et, selon l’armée israélienne, c’est cet événement qui aurait rendu difficile l’identification du soldat et qui aurait donc expliqué l’emploi de la force pour le retrouver.

     

    Plus largement, le recours à des frappes aériennes peut s’expliquer afin d’isoler la zone de combat en question afin de laisser le temps aux troupes israélienne de récupérer les corps de ses soldats et donc éviter que leurs dépouilles fassent, elles aussi, l’objet d’un échange avec le Hamas. Il n’empêche que ces lourdes frappes pourraient également être à l’origine de la mort du soldat.

     

    Europe 1

    • Upvote (+1) 1
  15. Eurofighter Typhoon repair in Saudi Arabia

     

    2679501lfkdpf5.jpg

     

    THURSDAY 17 JULY 2014

     

    The Advanced Electronic Company (AEC), based in Saudi Arabia, has become the first approved Typhoon avionics repair agent outside Europe and as such is now an approved supplier to BAE Systems for 2 Avionics boxes on the RSAF’s Typhoon aircraft.

     

    This is a major step forward for the defence industry in Saudi Arabia and it enables AEC and BAE Systems to further their local support arrangements to the Royal Saudi Air Force’s (RSAF) Typhoon aircraft with immediate effect.

     

    As part of BAE Systems’ Industrialisation Programme the Company has been working closely with AEC and Rockwell Collins Deutschland, the original equipment manufacturer (OEM), to establish indigenous repair capabilities in the Kingdom in order to provide sovereign support to the RSAF’s Typhoon fleet.

     

    Over the next three years, BAE Systems Saudi Arabia and AEC, working together with other OEM’s will transfer the repair capability of a further 35 Avionic boxes to the Kingdom creating in excess of 120 highly skilled technical jobs for young Saudis.

     

    At an event to celebrate this milestone Mr Andy Carr, Managing Director and CEO of BAE Systems Saudi Arabia, commented that: “Industrialisation is a cornerstone of BAE Systems’ strategy in Kingdom; success in this area very important to our customers, our partners, the Saudi community and the company. I congratulate AEC on their success in achieving this significant milestone.”

     

    “AEC has shown over a long period of time that is a very capable organisation and takes a great deal of pride in what they do. It has previously worked on elements of the Tornado programme where it was the best performing supplier on the whole supply chain.”

     

    Dr Ghassan Shibl CEO of AEC, added: “This is a small first step for AEC and we look forward to developing our Typhoon capability over the next few years. We are proud to be working so closely with BAE Systems and to be a part of the Typhoon family.”

     

    BAE Systems

  16. Et beh, y vont être drôlement content les US. Sympa les alliés indéfectibles. Mdr !  :oops:

     

     

    Gaza : Israël a mis sur écoutes le téléphone de John Kerry

     

    Publié le 03/08/2014 à 12:00

     

    Selon "Der Spiegel", les conversations du secrétaire d'État américain pendant les négociations avec les Palestiniens l'année dernière ont été écoutées.

     

    Israël a écouté les conversations téléphoniques du secrétaire d'État américain John Kerry pendant les négociations avec les Palestiniens l'année dernière, a rapporté dimanche l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, citant des sources des services secrets. Au cours de ces négociations qui ont finalement échoué en avril de cette année, le chef de la diplomatie américaine a parlé avec de nombreux responsables au Proche-Orient, utilisant, selon les sources du journal, non seulement des lignes sécurisées, mais également des téléphones satellitaires normaux, faciles à écouter.

     

    Et ces conversations ont été interceptées par les services secrets israéliens et ceux d'au moins un autre pays, toujours selon les sources du Spiegel, et Israël "a utilisé les informations ainsi obtenues au cours des négociations", continue l'hebdomadaire.

     

    Le Spiegel indique que ni le secrétariat d'État américain ni le gouvernement israélien n'ont voulu réagir à cette information.

     

    Les négociations capotent

     

    Kerry, qui considérait comme une priorité de son mandat un règlement négocié au Proche-Orient, avait réussi à ramener à la table des négociations le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président palestinien Mahmoud Abbas en juillet 2013.

     

    Mais en avril dernier, Israël avait brusquement annoncé l'installation de 700 nouvelles colonies, et refusé de relâcher comme prévu une dernière série de prisonniers palestiniens. Ce à quoi Abbas avait réagi en demandant que la Palestine devienne membre de certaines conventions de l'ONU, et les négociations avaient capoté.

     

    Kerry a tenté en vain d'instaurer un cessez-le-feu pour mettre fin à l'actuelle intervention militaire israélienne à Gaza.

     

    Le Point

    • Upvote (+1) 1
  17. Question plus dans le sujet : où se déroule le cycle de formation des pilotes emiratis ?

     

    Khalifa Bin Zayed Air College qui est situé à l'aéroport international d'Al Ain.

     

     

    Pilotes civiles : Female pilot training breaks Emirati tradition

     

     

     

    On peut aussi noter que les Emiratis forment des femmes pilotes de combat alors que le KSA interdit à ses citoyennes de conduire une voiture. Remarquable de tels écarts dans une même aire culturelle.

     

    Il ne faut pas se fier aux apparences, elles sont trompeuses. La jeune génération civile saoudienne - de plus en plus hautement éduquée - qui prendra le leadership du pays n’est pas figée. Et c’est elle qui inévitablement change déjà les choses.

     

    2nd Saudi woman gets pilot’s license

     

    More Saudi Arabians studying in the U.S.

     

     

    Fin du HS.

     

    ...

  18. Bon au tour de KSA maintenant… ;)

     

     

    Les Emirats Arabes Unis achètent deux satellites espions à Airbus et Thales

     

    Michel Cabirol

    28/07/2014, 7:00

     

    Airbus Space Systems (maître d'oeuvre) et Thales Alenia Space ont signé un nouveau contrat avec Abu Dhabi portant sur la vente de deux satellites d'observation dans le cadre du programme Falcon Eye.

     

    Airbus Space Systems (maître d'oeuvre) et Thales Alenia Space (TAS) ont signé en fin de semaine dernière à Londres un nouveau contrat avec les Emirats Arabes Unis (EAU) portant sur la vente de deux satellites d'observation (programme Falcon Eye), selon plusieurs sources concordantes. C'est pratiquement un an jour pour jour, le même contrat qui avait été signé à Abu Dhabi en juillet 2013 en présence du ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian et du prince héritier d'Abu Dhabi, Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan. "On va converger et le contrat va être signé très rapidement", avait-on expliqué à La Tribune il y a dizaine de jours. C'est désormais dans la poche. "Le contrat Falcon Eye est signé", indique-t-on à La Tribune.

     

    Airbus et TAS visent de préférence une mise en vigueur du contrat évalué à 700 millions d'euros (50-50 entre les deux industriels) d'ici à la fin de l'année mais ils n'excluent pas que le processus n'aboutisse qu'en début d'année prochaine.

     

    Washington balade Paris

     

    Une nouvelle fois, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a beaucoup œuvré en coulisse pour que le contrat signé en juillet dernier entre les deux industriels et Abu Dhabi soit enfin confirmé. Mais les négociations ont également été compliquées par les rivalités internes aux Emirats en vue de s'approprier les questions spatiales.

     

    Mais, au final, les industriels ont écarté un a un tous les obstacles. Sous-entendu, toutes les clauses, notamment celles portant sur les composants américains - réglementation international traffic in arms regulations (Itar) -, qui avaient compliqué le premier contrat signé, ont été traitées et sont derrière les négociateurs. Appliquant sa réglementation Itar, Washington avait beaucoup baladé Paris sur le sujet. Résultat, la mise en vigueur n'avait pu être actée avant l'expiration fin janvier de la validité du contrat.

     

    De nouvelles négociations

     

    Avec l'expiration de la validité du contrat, la France a dû à nouveau renégocier avec Abu Dhabi. Ce qui a permis aux Emiratis de revenir à la table de négociations avec de nouvelles exigences, dont certaines étaient considérées comme "léonines" par la partie française, notamment de nouvelles garanties demandées par Abu Dhabi ainsi que de nouvelles règles d'arbitrage en cas de litiges. Les négociateurs émiratis ont également voulu renégocier le prix. De bonne guerre dans une négociation.

     

    Après une période compliquée entre la France et les États-Unis au début de l'année, les Emirats Arabes Unis avaient finalement repris début avril les discussions avec Airbus Space Systems et Thales Alenia Space pour l'achat de deux satellites espions de type Pléiades.

     

    La Tribune

  19.  

    Donc si j’ai parfaitement saisi la démarche insidieuse, le but est d’anesthésié ‘la partie morale et hésitante du cerveau’ des soldats de Tsahal en déshumanisant intégralement l’adversaire. Comme si la guerre pouvait être un seul instant érotique ?

     

    Décider d’envoyer des hommes au feu pour donner la mort et risquer de la recevoir en retour au sacrifice suprême de leur vie est sans aucun doute la décision la plus difficile qui soit dans l’existence pour tout être responsable et humain qui se respecte, tel que je conçois les choses.

     

    C’est juste abject.

     

     

    ...

    • Upvote (+1) 1
×
×
  • Créer...