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Gravity

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Messages posté(e)s par Gravity

  1. Le monde donne l'accord de vente egyptien comme ayant été signé. Cérémonie officielle lundi.

     

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/02/12/l-accord-de-vente-du-rafale-en-egypte-a-ete-paraphe_4575315_3234.html

     

    On ne s'excite pas !

     

     

    La rapidité avec laquelle a été conclu ce contrat est présentée, par le milieu de la défense français, comme « du jamais-vu ». L’affaire égyptienne a été bouclée en trois mois.

     

     

    « Je reviens dans trois jours »

     

    Le 26 novembre, lors de son dernier passage à Paris, le président Sissi a insisté sur l’urgence de sa demande, d’autant qu’il souhaitait présenter ces nouveaux équipements en août prochain pour l’inauguration de l’élargissement du canal de Suez. « Je reviens dans trois jours », aurait-il dit pour signifier la nécessité d’aller vite.

     

     

    Tu m’étonnes vu comment les US ont béni et encourager très chaleureusement les frères musulmans pour leur accession au pouvoir.

     

     

    ...

  2. UAE Air Force launches air strikes against Daesh targets

     

    F16 fighter jets stationed in Jordan launch series of air strikes targeting terror group

     

    Published: 16:38 February 10, 2015

     

    Abu Dhabi: A squadron of UAE Air Force F-16s stationed on an air base in Jordan, launched a series of airstrikes on Daesh (Isil) terrorist targets on Tuesday morning, the General Command of the UAE Armed Forces has announced.

     

    It said that the UAE jet fighters had struck their targets and returned safely to their base, the official news agency WAM reported.

     

    Gulfnews

  3.  

    Exactement ...

    Nos médiats interposés ne racontent pas la même chose ... Très grave à long terme .... Rien de tel pour monter des peuples contres les autres ! Me rappelle gravement les prises de positions et les orientations des "médiats" allemands et français juste avant la 1ère GM, toutes proportions gardées évidemment ....

     

     

    Allons dans le postulat que cela soit effectivement vrai - ce que je ne crois absolument pas, les systèmes russes terrestres mobiles de missiles balistiques intercontinentaux (mirvées) sont suffisamment sophistiqués et nombreux pour passer au travers de tout système de défense de bouclier anti-missile -. A ce que je sache la Russie dispose toujours de suffisamment de SLBM (14) et de bombardiers stratégiques à long rayon d'action pour être en mesure d’annihiler des dizaines de fois toute forme de vie sur Terre.

     

     

     

    ...

  4. La comparaison est intéressante et peut éclairer certaines choses, mais on ne peut à mon sens pas transposer comme ça la situation de l'une à l'autre. Je le maintiens: la paranoïa du régime russe est réelle et n'est qu'en partie alimentée par les actions (réelle sou fantasmées) de l'OTAN/des USA/de l'Occident. Les discours paranoïaques du gouvernement ont visiblement avant tout une utilité intérieure et ne se focalise pas exclusivement sur l'Occident: il y a mise en scène d'un discours de peur sur bon nombre de sujets de société (comme la peur de la disparition du peuple russe par une extension de l'homosexualité, p.ex, même si cette dernière est assimilée à une valeur occidentale). La paranoïa envers l'OTAN me semble plus être un cas particulier d'une peur institutionnelle d'état plus large ayant pour ressort principal la crainte de la disparition de la nation et de la "race" russe slave et orthodoxe, si ce terme a du sens (personnellement, je ne le reprendrais pas à mon compte, mais cette dimension raciale/ethnique est bien présente dans les discours de certains intellectuels aux vues proches de celles du Kremlin).

     

    ceci étant, si j'ai utilisé le terme de "paranoïa", c'est parce qu'il dit bien ce qu'il veut dire, mais je précise que dans mon esprit, c'est sans commune mesure avec ce qui pouvait exister sous Staline (et qui relevait du pathologique grave!). Ça n'en est pas moins un problème, au sein de la Russie d'abord, pour les relations de la Russie avec le reste du monde ensuite.

     

     

    Ils s’en chargent parfaitement bien tout seuls. Et sans la moindre nuisance de je ne sais quel ennemi extérieur fantasmatique. C’est symptomatique de tout l’état de déliquescence de ce pays.

     

    Le prix de la vodka abaissé par un décret de Poutine

     

    Russian men losing years to vodka

     

    L'alcool, l'opium du peuple russe

     

     

    ...

  5. Au fait, qui pilote les avions saoudiens ? Des locaux ou des étrangers, ou un mix des deux, et dans quelle proportion dans ce cas ?

     

    Désormais exclusivement des locaux.

     

     

    America's Saudi air war

     

    Sheppard celebrates opening of RSAF Country Liaison Office

     

    Royal Saudi AF's top training leader sees 'inspiration' at Sheppard

     

    Royal Saudi Air Force students graduate at Sheppard AFB

     

    Saudi student receives top graduate

     

    RSAF SNCO earns 364th TRS E&E top grad award

     

    Programmes de formations identiques sur l'Eurofighter Typhoon dans la RAF.

     

    Exp : Royal Saudi Air Force Technicians Make The Grade

     

     

    Une grande partie des pays du GCC étant équipé de chasseurs F-16 hors KSA. Dorénavant prise en compte d’une interopérabilité auquel je faisais référence auparavant.

     

    Royal Saudi Air Force Partnership

     

     

     

    ...

  6. Saudi Arabia reportedly bought MBDA's Meteor air-to-air missiles for its Typhoon fighter aircraft

     

    Tuesday, 03 February 2015 15:43

     

    The Kingdom of Saudi Arabia and European missiles manufacturer MBDA have signed the first export contract of the Meteor active radar guided beyond-visual-range air-to-air missile (BVRAAM), for an estimated amount of $1 bn, reports today French newspaper La Tribune.

     

    The Meteor missiles will be fitted on the 24 Eurofighter Typhoon fighter aircraft already delivered to the Royal Saudi Air Force, according to La Tribune.

     

    The MBDA Meteor BVRAAM was initially developed by the UK, though Germany, Italy, Spain, France, and Sweden joined the project shortly thereafter. The missiles are designed for use aboard the Eurofighter Typhoon and Gripen C/D and will be used to counter long-range airborne threats well before they threaten the nation's borders.

     

    MBDA's Meteor is an active radar guided beyond-visual-range air-to-air missile (BVRAAM) being developed by MBDA. Meteor will offer a multi-shot capability against long range manoeuvring targets in a heavy electronic countermeasures (ECM) environment with range in excess of 100 km.

     

    Each $2.2 million missile measures about 12 feet in length and 7 inches in diameter, weighs 400 pounds, and carries a blast-fragmentation warhead (though details on the the size of the package remain scarce). Its throttle-able ducted rocket (read: ramjet engine) uses a boron-heavy propellant mix to reportedly achieve a threefold increase in its specific impulse (the measure of a rocket's force—propellant consumption per unit of time) and a 300 percent larger no-escape zone than today's best ramjets like America's AGM-168 JAASM.

     

    Airrecognition

  7. Ca me parait pas crédible de dire que Assad organise une politique répressive à l'encontre des chrétiens.

    Au contraire, il se pose en défenseur des minorités qu'elles soient chiites, druzes ou chrétiennes, c'est son positionnement, du moment certes, mais c'est bien le positionnement actuel

    Après c'est une guerre civile, et que des éléments loyalistes s'en prennent à des chrétiens, ça parait pas invraisemblable, c'est quand même la minorité défouloir facile pour tous les musulmans du coin qu'ils soient chiites ou sunnites.

     

     

    Pourquoi cela serait-il si surprenant ? Il y a juste incompatibilité de soumission puisqu’ils - une partie d’entre eux en tout cas - refusent par constat au vue de la situation d’être d'avantage de la simple chair à canon pour le régime, à contrario des Alaouites qui seront toujours plus choyés. Car il y a toujours bien eut une hiérarchie des ethnies.

     

     

     

    ...

  8. Une ancienne maquette du futur chantier naval annoncée déjà la couleur.

     

     

    9734052fdokof4.jpg

     

     

    C’est que ces trucs sont très gros et par conséquent extrêmement difficiles à dissimuler.  Sera-t-il à propulsion nucléaire ? Je suppose que oui.

     

    Catapulte électromagnétique ou pas encore de catapulte du tout ?  

     

    Puisqu’on y est à quand le troisième ? Moi je parie qu’il y en aura au moins 3 d’ici 2025.  ^ ^

     

    Les chinois n’ont pas effacé de leur mémoire collective «le traité - infâme - de Nankin» (première guerre de l'opium) puis qui s’en est suivie par les autres humiliations «des traités de Tianjin (seconde guerre de l'opium)» avec la destruction barbare et le pillage de l’ancien palais d’Été (Yuan Ming Yuan). Du déclin manifeste de leur Empire plusieurs fois millénaire, incapable de résister aux capacités militaires disproportionnées des occidentaux.

     

     

    ...

  9. Un oeil sur la Syrie

     

    nov 15th, 2014

     

    Depuis le mois d'avril 2013 et les mesures promulguées par le gouvernement de Wa'el al-Halqi pour encourager les jeunes Syriens à accomplir leur service militaire ou à rejoindre les rangs des réservistes, voire à devancer l'appel sous les drapeaux, la situation ne s'est guère améliorée. De toute évidence, les responsables syriens n'ont pas été entendus et le régime reste plus que jamais en quête de chair à canon. Certes, comme le relevait le mois dernier un expert du Centre d’études internationales et stratégiques (CSIS) de Washington, les forces armées syriennes ont compensé la perte de la moitié de leurs effectifs entre 2011 (autour de 325 000 hommes) et aujourd'hui (environ 178 000) par une plus grande efficacité et l'aguerrissement des militaires loyalistes, par une restructuration de l'armée et la création d'unités plus souples et plus mobiles, et par la mise à l'écart de commandants âgés et inefficaces au profit de jeunes officiers aussi dévoués qu'ambitieux.

     

    Mais tout cela ne répond pas à la première et principale préoccupation : si le régime ne veut pas s'enfoncer davantage dans la dépendance qui est déjà la sienne vis-à-vis des forces d'appoint dépêchées en Syrie par ses alliés et parrains iraniens, il doit trouver des soldats dans sa propre population. Or, les mesures nouvelles constamment dévoilées donnent le sentiment que ses appels ne sont pas entendus et que les jeunes Syriens sont de moins en moins nombreux à accepter de faire la guerre à leurs compatriotes pour permettre à Bachar al-Assad, opposé à toute véritable solution politique, de se cramponner à son fauteuil chancelant.

     

    Ils ne manquent pas de raisons de rester sourds à ses appels.

     

    - Nombre de Syriens, y compris dans les rangs de ses partisans, ne croient plus que la "victoire imminente" promise depuis le début du soulèvement est à la portée de leur chef, les succès engrangés dans certaines régions, autour de Hama et dans les environs d'Alep par exemple, restant ponctuels et largement compensés par les revers subis ailleurs, comme dans le gouvernorat de Daraa, sur les pentes du Golan et dans la région du Qalamoun.

     

    - Les décisions honteuses de l'état-major, la fuite des officiers et l'abandon à un sort abominable de centaines de simples soldats, durant la conquête par l'Etat islamique des dernières implantations de l'armée dans le gouvernorat de Raqqa, ont encouragé les futures recrues, en particulier les étudiants et les universitaires, à se soustraire aux convocations par l'entrée préventive dans la clandestinité ou par l'émigration.

     

    - Les jeunes activistes et les opposants de toutes les communautés ayant connu la prison redoutent, en répondant aux appels, d'être envoyés au combat sans préparation ni armes suffisantes, d'être positionnés en première ligne et, s'ils ne sont pas abattus dans le dos, d'y subir l'essentiel des pertes lors des affrontements.

     

    - Au sein de la communauté alaouite, c'est l'accumulation des morts - près de 60 000 entre soldats, sous-officiers et officiers – qui suscite aujourd'hui des interrogations à la fois sur les compétences du commandant en chef des forces armées, sur le bien-fondé de la stratégie d'éradication dont il a fait depuis le début son unique option, et sur la nécessité de rechercher une sortie de crise négociée - assortie d'inévitables concessions… - avec les autres Syriens aspirant à la fin du conflit.

     

    - Les parents s'abstiennent d'exercer sur leurs enfants les pressions que les autorités réclament d'eux. Les uns déplorent d'abord que tous les Syriens ne soient pas logés à la même enseigne et attendent que les responsables envoient leur progéniture aux combats. D'autres se plaignent des conditions dans lesquelles les familles des victimes sont averties du décès de leurs proches et se moquent des compensations promises par le pouvoir pour apaiser leur douleur. D'autres veulent des engagements sur la restitution des dépouilles des soldats et des officiers, que le régime a parfois abandonnées sur le terrain et laissé se décomposer à proximité des lignes de front pour incommoder les combattants ou s'en servir comme de pièges.

     

    - Enfin, l'encouragement des soldats à piller, à détruire, à violer, à massacrer…, de manière à compromettre et à tenir des militaires dont la solde n'a pas été payée parfois depuis une année, provoque le dégoût et la fuite des Syriens, qui, dans toutes les communautés, continuent de penser que les militaires n'ont pas vocation à être les laquais du pouvoir en place, mais doivent redevenir les "protecteurs des maisons".

     

    ===

     

    Faute de convaincre les conscrits et les réservistes de rejoindre leurs lieux d'affectation, les autorités syriennes ont eu recours, au cours des mois écoulés à toutes sortes de ruses et de subterfuges. Ils exposent aux regards de tous l'ampleur de la désaffection des Syriens à l'égard d'une institution dont ils refusent l'instrumentalisation. De manière paradoxale… mais compréhensible, les victimes de leurs agissements sont en majorité des partisans du régime et des habitants des zones encore sous son contrôle, puisque, pour prévenir les désertions, celui-ci a renoncé depuis 2012 à rechercher dans les gouvernorats en révolte, les combattants dont il a besoin.

     

    A titre d'illustration et sans prétendre à l'exhaustivité :

     

    - Au mois de mai 2014, Radio Rozana qui diffuse de Paris en direction de la Syrie rapportait qu'au terme d'un concours destiné à recruter 3 000 agents pour le service des Douanes, les lauréats avaient appris que, sans perdre le bénéfice de leur succès, ils allaient d'abord rejoindre les rangs de la Garde Républicaine pour y participer aux combats contre les "terroristes". Ceux qui avaient renoncé à leur concours avaient été considérés comme des réfractaires.

     

    - Au mois de juin, puis de nouveau à la fin du mois d'août, le régime conditionnait la sortie du pays des Syriens de 18 à 42 ans à un accord préalable de leurs centres de recrutement, à l'exception des jeunes gens ayant acquitté le badal (dispense) ou bénéficiant d'une décision de réforme.

     

    - Le 6 août, Bachar al-Assad modifiait par décret les règles d'exemption au service militaire pour les Syriens vivant à l'étranger , réduisant le montant de la dispense mais exigeant en contrepartie des familles concernées qu'un, deux ou trois de leurs enfants effectuent leur service militaire.

     

    - A la fin de l'été, la Direction de l'Electricité du gouvernorat de Tartous annonçait l'ouverture d'un concours pour le recrutement immédiat de fonctionnaires, mais les jeunes chômeurs accourus en masse pour profiter de l'aubaine ont été accueillis par des officiers de la Police militaire qui les ont emmenés pour vérification de leur situation.

     

    - Au milieu du mois de septembre, le régime demandait aux différents ministères et aux entreprises gouvernementales de lui faire parvenir la liste de leurs employés de moins de 40 ans afin de pouvoir les signaler aux services de recrutement du ministère de la Défense.

     

    - Au début du mois d'octobre, des patrouilles circulaient dans les rues ou stationnaient aux principaux ronds-points de Deïr al-Zor, réclamant les papiers d'identité, inspectant les voitures et fouillant les maisons pour s'emparer de ceux qui n'avaient pas satisfait à leurs obligations militaires.

     

    - Dans la même ville, les autorités faisaient alors savoir aux fonctionnaires que, pour percevoir leur traitement, ils devraient démontrer, en présentant leur carnet militaire, une fiche d'état de services ou un avis de réforme, qu'ils étaient à jour de leurs obligations.

     

    - Au même moment, le site d'information en ligne Al-Arabi al-Jadid révélait que, pour compenser la fuite de Syrie d'un nombre important de jeunes alaouites désireux d'échapper au service militaire, le régime ne procédait pas uniquement au recrutement et à l'envoi au front de jeunes âgés de moins de 20 ans dans la zone côtière, mais également à la libération de prisonniers auteurs de délits, de fraudes, de vols et de trafics de drogue, en échange de leur engagement dans les milices des Forces de Défense nationale.

     

    - Pour mobiliser dans la même région, les responsables n'hésitaient pas à jouer sur la corde et les peurs confessionnelles en colportant la rumeur selon laquelle l'Etat islamique était présent dans les environs de Lattaquié

     

    - A la fin du mois d'octobre, on apprenait que, pour le gouvernorat de Hama, la liste des réservistes recherchés pour n'avoir pas répondu à leur convocation comprenait quelque 70 000 noms… parmi lesquels des fonctionnaires, des médecins et des intellectuels. Quelques semaines plus tôt, la même liste réunissait pour la seule ville de Lattaquié près de 2 500 noms.

     

    - A Hama encore, les Comités populaires et les moukhabarat s'entendaient pour régler la situation de certains vis-à-vis de l'armée contre monnaie sonnante et trébuchante, mais cet arrangement était surtout utilisé contre les jeunes chrétiens, qui, après avoir été humiliés, enchaînés les uns aux autres et rossés comme leurs camarades, pouvaient se voir réclamer jusqu'à 600 000 livres syriennes, soit près de 3 300 dollars.

     

    - Tolérés pour fidéliser ceux qui en tiraient bénéfice, ces agissements rappelant la conscription obligatoire à l'époque ottomane avaient abouti à chasser de Hama, comme de Lattaquié et de bien d'autres centres urbains, une grande partie des jeunes gens que le régime préférait savoir ailleurs, cachés dans la nature ou réfugiés à l'étranger, plutôt que dans les villes sous son contrôle.

     

    - Au début du mois de novembre, des activistes de Lattaquié signalaient que des postes de contrôle volants installés dans la plupart des avenues capturaient les déserteurs et les réfractaires, et que les patrouilles qui entraient dans les cafés ou montaient dans les autobus n'épargnaient pas ceux qui avaient "régularisé" leur situation en profitant de la corruption généralisée des centres de recrutement.

     

    - Pour pallier le manque de soldats, l'idée circulait alors de relever l'âge limite des réservistes de 40 à 45 ans...

     

    syrie.blog.lemonde.fr

     

  10. http://carnegieendowment.org/syriaincrisis/?fa=58875 (30 janvier 2015)

     

    Interview de Fabrice Balanche. Il estime que le gouvernement contrôle 55 à 72 % de la population syrienne soit 10 à 13 millions d'habitants, les rebelles sunnites 17 à 34% et les Kurdes 5 à 10%. Parmi les rebelles sunnites, l'EIIL contrôlerait 10 à 20% de la population (2 à 3.5 millions d'habitants).

     

     

    Dans le numéro d'Octobre 2013 du journal en ligne français OrientXXI, vous avez publié un essai sur la façon dont l'espace politique divisée de la Syrie est représenté sur les cartes: " L'insurrection syrienne et la guerre des cartes. "Là, vous avez fourni des estimations approximatives pour le part du territoire et de la population de la Syrie détenu par chacun des principaux camps politico-militaires…

     

    “In the October 2013 issue of the French online journal OrientXXI, you published an essay on how the divided political space of Syria is being represented on maps: “L’insurrection syrienne et la guerre des cartes.” There, you provided rough estimates for the share of Syria’s territory and population held by each of the major politico-military camps. At the time, you had calculated that 50–60 percent of the population inside Syria—but somewhat less of the physical territory—remained under the control of Assad and his allies, while the various Sunni Arab insurgent groups controlled 15–20 of the population and the Kurds had perhaps 5–10 percent. The remainder consisted of people residing in contested areas. Could you please briefly explain how you arrived at these figures?”

     

    Population (Dynamique 2011) : 22 530 7461 hab.

     

    Ethnie :

     

    La population syrienne d’environ 23 millions d'habitants, se divise de la sorte :

    • 60 à 70 % de sunnites arabes, soit 13,8 millions à 16 millions d'individus.
    • 9 à 11 % d'alaouites, soit 2 à 2,5 millions d'individus.
    • 9 à 11 % de kurdes, soit 2 à 2,5 millions d'individus.
    • 7 % de chrétiens arabes, soit 1.8 million d'individus.
    • 2,2 % d'assyriens, soit 500 000 individus.
    • 0,65 à 2,2 % de turkmènes, soit 150 000 à 500 000 individus.
    • 1,9 % de druzes, soit 450 000 individus.
    • 1,3 % de chiites, ismaéliens et duodécimains (chiisme duodécimain), soit 300 000 individus.
    • 0,35 à 0,65 % de tcherkesses (ou adyguéens), soit 80 000 à 150 000 individus.
    • 0,5 % d'arméniens, soit 100 000 individus.

    Le nombre des réfugiés syriens (or territoire syrien) a atteint 3 millions selon le HCR (29 août 2014).

     

    3,8 millions (or territoire syrien) selon le HCR (janvier 2015).

     

    ...

  11. Bon, les ricains semblent enfin se bouger.

     

     

    Les Etats-Unis envisagent de livrer à nouveau des armes à Kiev

     

    02.02.2015 à 04h31

     

    Alors que la situation en Ukraine ne cesse de se détériorer depuis quelques semaines, le gouvernement des Etats-Unis pourrait à nouveau fournir aux forces ukrainiennes des armes et des équipements défensifs,affirme dimanche 1er février The New York Times (NYT).

     

    Selon le quotidien, huit anciens hauts responsables américains doivent publier lundi un rapport demandant à Washington d'envoyer à Kiev pour 3 milliards de dollars (2,6 milliards d'euros) de matériel militaire, notamment des missiles antichars et des drones de reconnaissance. Cette mesure serait prise en réaction à l'intensification des combats contre les séparatistes prorusses dans l'est du pays.

     

    « SOLUTION NÉGOCIÉE DE LA CRISE »

     

    Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le chef d'état-major interarmés, le général Martin Dempsey, se sont dits ouverts à la discussion sur le sujet, tandis que le commandant des forces de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) en Europe, le général Philip Breedlove, est désormais favorable à la fourniture d'équipements à destination létale, affirment les sources du NYT.

     

    La conseillère nationale à la sécurité, Susan Rice, jusqu'ici réticente à la fourniture de ce genre d'aide, serait, elle aussi, prête à revoir sa position. « Bien que nous restions concentrés sur la recherche d'une solution par les moyens diplomatiques, nous évaluons sans cesse d'autres options afin de créer un espace pour une solution négociée de la crise », a déclaré au quotidien la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Bernadette Meehan.

     

    ISOLER LA RUSSIE SANS ACTION MILITAIRE

     

    L'OTAN et l'Ukraine accusent la Russie d'envoyer des forces militaires et d'approvisionner en armes, en chars et en munitions les séparatistes prorusses pour soutenir leur avancée. Moscou dément être directement impliqué dans les combats sur un territoire que le Kremlin appelle la « Nouvelle Russie ». John Kerry est attendu jeudi à Kiev pour des entretiens avec le président Petro Porochenko.

     

    La semaine dernière, Barack Obama avait fait part de sa préoccupation à propos de la recrudescence des combats entre séparatistes prorusses et forces gouvernementales. Il avait indiqué que les Etats-Unis étudiaient toutes les possibilités pour isoler la Russie, à l'exception d'une action militaire.

     

    Le Monde

  12. Bah faudrait déjà que les séparatistes laissent nos journalistes passer de leur coté pour faire des reportages. Seulement ils ont sans doute trop peur qu'ils ne parlent avec des soldats pro-russes "un peu trop bavards"

    Jusqu’à maintenant ils se font bouler lorsqu'ils passent les voir, ou sont largement entravés dans leur travail.

     

    Comme ceci par exemple…

     

    http://tinyurl.com/lv5qvjh

     

    http://www.tv-replay.fr/redirection/31-01-15/arte-reportage-arte-10989481.html

     

    Mais ça ne compte pas, c’est une chaine franco-allemande donc forcément l’objectivité hein, que dire des soldats russes (Jettes ta putain de caméra!)… :happy:

     

    Sinon j’adore tous leurs équipements tout neufs et les filles aussi (Fin de la mission. Que du bonheur !). :happy:

     

    ...

    • Upvote (+1) 1
  13. Point de vue partial conjugué à des connaissances plus que partielles. L’existence d’un empire aussi géographiquement vaste, foisonnant et qui s’est illustré sur une période si longue de l’humanité aurait été tout bonnement impossible sans un pouvoir centralisé fort et avisé.

     

    Le centre du pouvoir s’est certes déplacé dans le continuum temps au gré des différentes périodes, certaines plus prolifiques que d’autres, ce que je ne crois pas être une exclusivité stricto sensu de la seule civilisation arabo-musulmane. Le documentaire le plus brillant qu’il m’a été donné de voir sur ce sujet passionnant est sans nul doute l’incontournable : « Lorsque le monde parlait arabe » par Mahmoud Hussein et Philippe Calderon (2001).

     

    http://youtu.be/V1wJgRaya58

     

     

    Je suis juste en opposition radicale avec la conclusion légère du documentaire et partagé avec beaucoup d’autres que l’origine principale de la chute de la civilisation arabo-musulmane est dûe essentiellement à la découverte des nouvelles routes commerciales maritimes, après l’année de bascule 1492 ; elles ont tarie de manière vertigineuse les finances de l’empire et précipité ce qui subsistait du mécénat des classes dirigeantes en faveur des esprits scientifiques les plus éclairés de l’époque. Le flambeau a été quasi immédiatement repris par le non moins immense empire ottoman jusqu’à la suspension contemporaine - qui se délite progressivement - que nous connaissons.

     

     

    Toutes les familles régnantes du Golf sont imbriquées les unes aux autres et ont donc par conséquent un destin commun, non loin de ce qui avait cours en Europe jusqu’au siècle dernier.

     

    Pour exemple, la famille royale Al Khalifa du Bahreïn migra au XVIIIe siècle de la région de Nejd (centre de l'actuel Arabie saoudite d’où est issue Mohammed ben Saoud ben Mohammed Al Mouqrin ou Ibn Saoud (1710 – 1765), patriarche de la dynastie des Al Saoud fondateur du premier État saoudien au milieu du XVIIIe siècle) vers le Koweït, puis le Qatar (en 1766) où ils s'installèrent sur la côte ouest de la péninsule à Zubarah. C'est grâce à l'aide fournie par les tribus qataries que les Al Khalifa s'emparèrent de Bahreïn.

     

    Quant aux al-Thani du Qatar, ils font partie d’une des tribus arabe Banu Tamim, une tribu qui appartient quant à elle à la tribu des Mudar ben Nizar, qui était établie à Gebrin, une oasis située dans le sud du Nejd, toujours en Arabie Saoudite, avant qu'ils s'installent sur l'actuelle péninsule qatarienne. Les Banu Tamim se sont installés au Qatar au début du XVIIIe siècle avec leurs chef Mohammad ben Thani.

    Les coalitions des familles royales des UAE sous le contrôle d’Abu Dhabi sont des descendants de la tribu de Bani Yas (affiliée à celle du Qatar) dérivée de Yas Bin Amer dont la tribu à son tour descendante de la tribu de Nizar Bin Maid bin Adnan ; les descendants la tribu de Nizar Bin Maid bin Adnan étaient eux, originaires de la région Yémen (pays qui ne faisait qu’un avec l’Arabie Saoudite) et qui ont migré en direction des zones des Émirats arabes unis actuels pour les occuper.

     

    Ahmad bin Said al-Busaidi fondateur d’Oman est l’arrière-petit-fils de Mubarak al-Saidi al-Azdy de la tribu de Banu Hiba, un clan de la tribu d’Hiwani du Yémen.

     

    La famille royale du Koweït, la maison de Sabah, est issue de la tribu de Anazzah. Une branche était nomade, vivant dans les steppes du nord de l’Arabie riveraine de la Syrie et de la Mésopotamie. L'autre, appelée Bani Hizzan, était sédentaire, vivant dans les oueds de la région de Al-Yamama dans l'est du Nejd (Arabie Saoudite), juste au sud de leurs cousins ​​supposés, les Bani Hanifa du Bakr ibn Wail, qui habitaient le Riyad moderne. Ils ont des ancêtres communs avec les Al-Saouds.

     

    Ces gens ont une mémoire ancestrale très enracinée dans leur passée ; lorsque l’on nomme un nouveau-né, on lui intègre toute sa filiation jusqu’à ses plus lointains ancêtres connus.

     

    Si leurs ancêtres avaient des notions voir que des bribes toutes relatives de leur histoire et des capacités vagues face aux enjeux du 21e siècle, les toutes nouvelles générations formées dans les plus brillantes institutions mondiales, déjà implicitement dirigeantes dans les faits, se réapproprient leur passé pour ce monde globale. Dans lequel ils se projétent d’ailleurs telle l’UE – bien que lentement mais sûrement – et qu’ils savent incontournable sans eux.

     

    Masdar Institute

     

     

     

    Qatar Science & Technology Park, Education City

     

     

     

    KAUST - King Abdullah University of Science & Technology

     

     

     

    Désolé si j’ai été très long et HS parfois.

     

     

    ...

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  14. Bon bein, désormais ils iront les prendre chez les Turques. :-[

     

     

     

    Roketsan, Saab Plan Anti-Tank Missile Collaboration

     

    Jun. 17, 2014 - 11:30AM   

    By ANDREW CHUTER

     

    PARIS — Turkish missile-maker Roketsan could join forces with Saab Dynamics to develop a new anti-tank missile system, the two sides announced on the second day of the Eurosatory equipment show.

     

    The companies signed a memorandum of understanding (MoU) at the show, but beyond that there were few details available of what the potential partners have in mind for the cooperation pact.

     

    Industry executives said it was likely the development would be around a weapon aimed at the short- to medium-range anti-tank market. The partnership is in its early stages and work has yet to be done to start firming up the arrangement, including what the weapon might look like, they said.

     

    Rokestan already produces medium- and long-range anti-tank weapons while Saab focuses more on smaller anti-tank weapons.

     

    Roketsan Chairman Eyup Kaptan said his company was looking forward to “exploring a new system to lead us to global markets together with Saab. Investigating cooperation opportunities including the marketing of our weapon systems will be our main converging driving force. We hope the result of this initiaive will lead to a broader business cooperation in the future between the two companies.”

     

    It’s the second tie-up for Roketsan with a leading European missile house to be announced in the last few weeks. Last month the Turkish company signed an MoU with MBDA Germany to collaborate on the development of a guided weapon based on a 70mm rocket system.

     

    Defense News

  15.  

    Même si ce n'est pas encore confirmé, les forces de l'EI auraient été repoussé de Kobane: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/26/97001-20150126FILWWW00162-ong-les-kurdes-ont-chasse-l-ei-de-kobane.php

    Pas mal de réaction sur Tweeter: https://twitter.com/hashtag/kobane

     

     

     

     

    Donc la combinaison, unités autochtones entrainées au sol plus frappes aériennes massives fonctionnent bien ! A la bonne heure pour le reste de la Syrie.

     

     

    US to deploy more than 400 troops to train Syrian rebels

     

    Latest update : 2015-01-16

     

    The US military is planning to send more than 400 soldiers and hundreds of support personnel to train moderate Syrian rebels to fight the Islamic State group in Syria, a Pentagon spokesperson said on Thursday.

     

    The training mission is expected to begin in the spring at sites outside Syria, Colonel Steve Warren said. Turkey, Qatar and Saudi Arabia have offered to host the training.

     

    The Syrian state news agency SANA said the plan showed Washington was “continuing to support terrorism in Syria”. Syria’s government describes all of its armed opponents as terrorists.

     

    The training programme is a part of US President Barack Obama’s plan to field local forces in Syria to halt and eventually roll back militants from the Islamic State group, also known as ISIS or ISIL, while also targeting them with airstrikes.

     

    The Pentagon has estimated that it can train more than 5,000 recruits in the first year under a $500 million programme, and that up to 15,000 will be needed to retake areas of eastern Syria controlled by the Islamic State group.

     

    Critics in Congress have said the Pentagon programme will not aid Syrian opposition forces fast enough, questioning whether it is too small to influence the course of Syria’s civil war, which has pit President Bashar al-Assad’s government against an array of opponents.

     

    Across the border in Iraq, Obama has authorised more than 3,000 US troops to advise and train Iraqi and Kurdish forces.

     

    The disclosure of the planned troop deployments for the Syria training mission followed a meeting between senior US officials and Syrian opposition and civil society leaders in Istanbul.

     

    “These introductory meetings were an important step as we prepare to launch the train-and-equip programme later this spring with our international partners,” Pentagon spokeswoman Commander Elissa Smith said.

     

    (FRANCE 24 with REUTERS)

     

  16. Plus exactement :

     

    “Senator John McCain, just back from a trip to the kingdom, says that the country feels let down by America’s reluctance to punish Bashar Assad. “They had planes on the runway ready to go,” he says. “They learned it was not going to happen from watching CNN.” The Saudis, he says, are worried about expanding Iranian influence in the region—more so than they are about Islamic State (IS)…”

     

     

    De l’avis personnel du rédacteur de l’article :

     

    “Nor is the argument for keeping close for intelligence-sharing purposes as straightforward as it seems. Salafi Muslim terrorists, who draw much of their inspiration from Saudi imams, are a big threat to America. The pact between the House of Saud and the country’s clerics has long involved bankrolling Salafi imams to preach loyalty to the king; the money that sloshes through Salafi mosques undermines more moderate strains of Islam all around the world. The black-robed fighters of IS rely on Saudi jurisprudence and books to impose their preferred version of Islamic law. Their fondness for public beheadings is one result of this. Intelligence co-operation may be valuable, but its main task is tracking threats that have been subsidised by the Saudis themselves.”

     

     

    Et d’ajouter face aux élans de pragmatisme:

     

    “That leaves the argument that the House of Saud must be supported because it is stable. The alternative could be much worse: the thought of something like IS controlling the world’s largest oil reserves is terrifying. Also, if America were to pull back from the Gulf, it is a fair bet that China would sooner or later replace it.

     

    Some say that there is no alternative to the House of Saud. “This is a society that has the government they want,” says Ambassador Fraker. “They are comfortable with what they have.”

     

     

    Pour conclure de son avis :

     

    “If the regime is as secure as it seems, however, why should America abandon its basic values in the name of keeping it in place?”

     

     

    ...

  17. Ha oui donc le successeur a Alzheimer et une leucémie en plus ... Bon article !

    ça explique énormément de chose sur la politique actuelle de l'AS et ça confirme l'analyse de Gally sur la chute du prix du pétrole récente.

     

     

    Ce n’est pas Salmane qui dirigera le pays, vu son état de santé, mais Muqrin bin Abdulaziz de manière implicite. Le même scénario que celui de 1995 avec Abdullah. Muqrin - dit libéral - était un ami très proche et un des fidèles d’Abdullah.

     

     

     

    Saudi king appoints half brother as heir to throne

     

    POSTED: 28 mars 2014 04:03

     

    Saudi Arabia's 90-year-old King Abdullah on Thursday appointed his half-brother Moqren, 69, as the next heir to the throne of the world's largest exporter of crude oil.

     

    RIYADH: Saudi Arabia's 90-year-old King Abdullah on Thursday appointed his half-brother Moqren, 69, as the next heir to the throne of the world's largest exporter of crude oil.

     

    The decision, announced in a royal decree, comes as a source close to the circle of power told AFP that current Crown Prince Salman, 79, was sick and "may decide not to claim the throne" because of his ill health.

     

    The decree did not mention Prince Salman, who is also defence minister of the strategic Gulf state.

     

    Under the rules of succession in Saudi Arabia, power passes from brother to brother under the right of primogeniture among the sons of Abdul Aziz bin Saud, the kingdom's founder.

     

    The king made public his decision on the eve of a visit by US President Barack Obama, who is expected in Riyadh late on Friday afternoon.

     

    Under Thursday's decree, Prince Moqren, currently second deputy prime minister, is named the next crown prince.

     

    Prince Moqren will be proclaimed sovereign "if the posts of crown prince and king become vacant," according to the decision taken by "more than three-quarters" of the 34-member Board of Succession, the princes of the royal family.

     

    The decision is irrevocable, the decree said, stipulating that "nobody can change this decision" which takes effect from Thursday.

     

    "King Abdullah wants to assure a smooth succession by this internal reorganisation of power" within the family, another source told AFP, adding that the decision had been "taken in agreement with Crown Prince Salman".

     

    "It was passed by 27 of the 34 members. Others had reservations or abstained in the vote," the source said, speaking on condition of anonymity and without elaborating.

     

    The Board of Succession is supposed to designate the future heir.

     

    A source close to royal circles in Riyadh told AFP King Abdullah had met the board and asked it to approve his decision to appoint Moqren crown prince "in case of the accession to the throne of Crown Prince Salman, or his absence."

     

    The same source said the king also informed the board of his intention to appoint his son Mitab as second deputy premier.

    In addition to that post, Moqren also headed the kingdom's intelligence services until July 2012.

     

    "About two-thirds of the board members approved" the appointment of Mitab, according to the same source.

     

    He added that Prince Salman asked that support be given to his son, Prince Mohammed, to be appointed to the defence portfolio.

     

    King Abdullah established the board in 2006 to institutionalise the process of transition, which would normally exercise its prerogatives after the monarch's death.

     

    Analysts believe that the ageing Al-Saud dynasty should consider moving to the next generation within the ruling family for the succession.

     

    Channel NewsAsia

     

     

    New appointment clarifies line of succession in Saudi Arabia

     

     

     

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  18.  

    -_-

     

     

    UAE to donate Super Tucanos to Iraq

     

    Gareth Jennings, London - IHS Jane's Defence Weekly

    19 January 2015

     

    The UAE is to receive its first six Super Tucanos direct from the Brazilian Air Force, with the remaining 18 to follow after. An undisclosed number will be transferred to the Iraqi Air Force to combat the Islamic State. Source: Embraer

     

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    The United Arab Emirates (UAE) is to supply Iraq with a number of Embraer EMB-314 Super Tucano light strike aircraft to help combat the Islamic State, a government official has reportedly disclosed.

     

    With IHS Jane's having first reported that the UAE had recently ordered up to 24 Super Tucanos, the official told Defense News on 17 January that the emirates will transfer an undisclosed number to the Iraqi Air Force (IqAF) "before the end of the month".

     

    On 5 January, the Brazilian Air Force (Força Aérea Brasileira: FAB) commander General Juniti Saito said that six of these 24 aircraft were to be supplied from the FAB's own inventory so as to expedite deliveries. While these aircraft were to be handed over to the UAE "immediately", there has been no official word as to whether they have indeed arrived.

     

    As well as the Super Tucanos, the UAE is also reported to be donating up to 10 Dassault Mirage 2000-9 combat aircraft, plus other ground-based weapons systems to the Iraqi government.

     

    Embraer had not responded to a request for comment by the time IHS Jane's went to press, while the UAE government would not provide comment.

     

    ANALYSIS

     

    When the UAE's intentions to procure the Super Tucanos was first revealed by IHS Jane's in early January, it was noted that the emirates already fields 15 Pilatus PC-21 trainer/light strike turboprops, and has 24 IOMAX Archangel light strike turboprops on order.

     

    At that time, it was understood that with the PC-21s being used exclusively in a training role and the Archangels being used by the country's special forces, the Super Tucanos were being procured by the UAE Air Force and Air Defence (UAE AF & AD) to fill a gap in the service's light strike capabilities.

     

    However, news that at least some (and possibly all) of these Super Tucanos will instead be diverted to Iraq is in keeping with the UAE's policy of providing such light strike turboprops to its allies as a means of combating the regional Islamist threat.

     

    In late 2013, the UAE AF & AD handed over six IOMAX AT-802 Border Patrol Aircraft (BPA) Block 1 to Jordan (originally in an unarmed configuration, but later provisioned for GBU-58 250 lb precision-guided bombs and/or AGM-114 Hellfire missiles). These are now understood to be operationally deployed by Jordan alongside its two Airbus CN235-100M gunships, and six Cessna C208B Grand Caravan turboprop command, control, communications, computers, intelligence, surveillance and reconnaissance (C4ISR) platforms.

     

    IHS Jane's also understands that the UAE has donated up to 12 of its remaining AT-802 BPAs to Egypt in support of that country's campaign against Islamist militants operating in the Sinai Peninsula. Sources have said that these aircraft are still owned and crewed by the UAE AF & AD, but that they may be transferred to the Egyptian Air Force providing that approval can be granted from the US government.

     

    As for Iraq, the air force already fields 15 Beechcraft Texan II and 20 Lasta 95 turboprop trainer aircraft that can double-up as basic light strike platforms, as well as 11 Hellfire-armed Cessna 208B Grand Caravans. Neither Iraq nor the UAE have personnel trained on the Super Tucano, which opens the question as to who will be flying them, especially given the haste with which the first six are being entered into service.

     

  19. ya une rumeur qui parle d'un don des EAU de 10 2000-5 aux irakiens, sachant que c'était un peu le problème le retrofit des 2000 si les EAU achetaient le rafale.

     

    L’Egypte peut-être, la Libye éventuellement lorsque cela se sera un peu stabilisé. Mais l’Irak, vu que le gouvernement bicéphale irakien est à plus de la moitié chiite (Iran), cela m’étonnerait très fortement.  ;) 

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