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Janmary

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Messages posté(e)s par Janmary

  1. Il y a 15 heures, ksimodo a dit :

    Tu n'étais pas le seul. 

    Cette guerre opère un glissement de plus dans la lecture des conventions, qui elle même commencent à dater. De plus en plus ça sert de paillasson, il s'agit dans le camp légitime pour pouvoir faire n'importe quoi, le camp d'en face illégitime sera condamné par les mots avant même les textes. Et c'est réciproque.

     

    En soi, face )à un soldat qui n'est plus en situation de défense ou qui a déposé ses armes ( ou blessé et en incapacité de riposter ), le crime de guerre est déjà constitué. Les criminels il y en a donc des milliers, des dizaines de milliers sur cette guerre. Le drone qui te dépose une grenade quand tu es en train de pisser en sorti d'une tranchée, c'est criminel - de guerre.  Au jeu de l'escalade, les tapis de bombe des US sur l'allemagne avaient ouvert la voie du coup de canif dans le "contrat", mais on peut dire que ça suivait les V1 V2 sur Londres. L'appréciation purement juridique est devenue sans importance tellement elle est bafouée de toutes parts. Le seul risque c'es si tu perds car le vainqueur devient procureur + juge, il sera absout de ses propres pêchés mais toi tu en prendra plein la gueule. Dans le cas présent il n'y aura sans doute aucun vainqueur ni vaincu, sur le plan théorique et juridique, donc en fait le risque n'existe pas, donc tu peut être poussé à aller plus loin, toujours plus loin. Tu ne risques rien, à part gagner, ou au pire moins perde. 

    Nous pouvons que souscrire ksimodo.

    Néanmoins, vous soulevez deux problèmes.

    En tant de belligérances, de conflits, c'est à dire de guerres, vous n'êtes par tenu de faire des prisonniers. Du moins durant le second conflit mondiale et les accords de Genève. IBien des lectures et des débats de procès de divers belligérants d'après guerre sont malheureusement là  pour le confirmer. Il y a eu quelques modifications depuis.

    Par contre, si vous acceptez la reddition, vous êtes comptable de sa sécurité de ce prisonnier. Et c'est un crime de guerre que de le rudoyer physiquement sous formes de tortures ou de l'exécuter. Ce qui fut fait par nombres de belligérants durant le second conflit mondial, éventuellement pour des questions de haines, de vengeances, voire par principe (SS, troupes "spéciales" de supplétifs). Nazis, Soviétiques et Japonais ne s'en privèrent pas.

    Les V1 et V2 sur Londres et les bombardements stratégiques au dessus de l'Allemagne, de l'Italie et du Japon furent des crimes de guerre du fait de bombardements de civils. C'est clair. 

    Quand aux conflits de guérillas ou révolutionnaires à l'époque ou ils furent menés (avant les indépendances de ces pays), le fait d'être sans uniformes dans le cadre d'une Nation non reconnue, étaient sans équivoque. Sauf, quand il avait nécessité d'avoir quelques prisonniers pour interrogatoires musclés, dont le sort était....l'assassinat pur et simple par la suite. C'est souvent l'officier commandant qui détermine ce qui doit être entrepris à ce niveau sur les champs de batailles. 

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  2. il y a 17 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

    "Riga a décidé de rétablir un service militaire obligatoire de onze mois de peur d’une éventuelle invasion russe. Tous les hommes de 18 à 27 ans sont concernés. À l’issue de la formation, les conscrits seront intégrés à la réserve opérationnelle."

     

    il y a 13 minutes, Lordtemplar a dit :

    my point exactly.  en plus La letonie a la difference des Ukr ne sont pas en guerre, et eux ca commence a 18.   D'ailleurs en France le service militaire en temps de paix juqu'aux annees 90 c'etait 18 ans sauf pour les derogations (enfant a charge, edu...) 

    Je suppose que cela est fait pour avoir rapidement une "masse de manœuvre" plus importante qu'une conscription de 11 mois à partir de 18 ans. De 18 à 27 ans, cela représente plus de réserves, d'hommes entrainés en cas de conflit. Mais c'est une supposition de ma part. Je ne vois pas d'autres raisons à priori.

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  3. il y a 26 minutes, Pasha a dit :

    Tout comme la distinction entre un combattant en civil ou en uniforme fut un temps (je ne sais pas si c'est toujours de rigueur).

    A ma connaissance, les combattants sans uniformes ne bénéficient pas des "protections" des Conventions de Genève. En ce domaine, j'en suis resté aux années 60 et 70.

    Je souscris à vos propos, g4lly. Par ailleurs, j'avais lu effectivement le problème du PaVa et des enceintes diplomatique. Je n'avais jamais pu voir le développement de ce problème.

  4. Il y a 13 heures, g4lly a dit :

    L'usage nucléaire dans ce rôle est abandonné depuis belle lurette. Il faudrait réévaluer l’intérêt aujourd'hui, mais durant la guerre froide ça a rapidement été vu comme la fausse bonne idée. D’où l'abandon du nucléaire tactique pour du préstratégique.

     

    Il y a 11 heures, Hypsen a dit :

    Cela a été abandonné parce qu'on était dans des logiques de blocs menés par une superpuissance.

     

    Il y a 11 heures, g4lly a dit :

    Absolument pas. On s'est rapidement aperçu que tactiquement c'était sans intérêt. Les Pluton et Hadès n'auraient pas arrêté les soviet' la consigne c'était de franchir la zone contaminé sous blindage, ni plus ni moins.

     

    En effet. C'est le Président François Mitterrand qui à stoppé la fin de la dominante tactique des Pluton. A priori, devant la colère de la RFA, qu'en cas de conflit, les Pluton seraient utilisés sur le territoire Allemand. Par ailleurs, cela n'aurait pas stoppé une agression en puissance Soviétique pour franchir le terrain ainsi pollué.

    Juste, un petit rappel. Il y a eu de nombreux essais nucléaire (A, A dopé et H) sur les sites de deux atolls du Pacifique. Cela n'a jamais entrainé le départ des personnels (sauf au moment de l'expérimentation proprement dite) de ces sites. Donc, une force mécanisée sous étanchéité avec filtre au niveau des véhicules était et reste toujours possible. Des chars passent bien sous certain fleuves avec des schnorkels pour l'alimentation en air moteurs et équipages.

  5. il y a 45 minutes, gustave a dit :

    N’y a-t-il pas une confusion entre la mobilisation (partielle) de 2022 et les conscriptions qui sont l’appel au service militaire et qui n’ont donc rien d’extraordinaire? La seule question serait alors le sens de ce relèvement de l’âge concerné.

    En effet, c'est exact. C'est l'appel tous les 6 mois des classes de conscrits également.

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  6. Il y a 3 heures, Yorys a dit :

    Cette histoire de retrait US de l'OTAN me laisse songeur... à la lumière de ce qu'il s'est passé en Ukraine qui peut penser une seconde qu'en cas d'invasion Russe en bonne et due forme d'un ou plusieurs pays européens appartenant à l'alliance ils resteraient l'arme au pied en attendant que nos pays se fassent croquer les uns après les autres (hypothèse de guerre qui me parait invraisemblable, mais supposons) ?

    En cas de guerre conventionnelle "totale" entre l'UE et la Russie la mission de nos forces serait avant tout de résister les quelques semaines nécessaire pour que les USA puissent acheminer le matériel et les hommes.

    Et cela je pense que nous en avons largement les moyens...

    Que les USA interviennent en cas d'hostilités ouverte de la Russie, contre des pays membres de l'OTAN, aujourd'hui, certes oui, Yorys.

    Mais en cas de retrait unilatéral des USA de l'OTAN, que se passera t-il si la Fédération Russe - comme souvent répété par le locataire du Kremlin - en cas d'agressions envers les Etats membres ayant constitués cette entité de défense du Traité de défense mutuelle ?

    Certes, c'est du débat théorique sur des options, des possibilités, des "peut-être". Nous en sommes bien conscient et d'accord. En n'oubliant pas les options économiques que représente les liens et accords USA et Europe.

    Ce qui me gène, c'est le fait d'avoir travailler pendant  douze années dans un groupe de la défense américain (Litton Precision Product) en tant que cadre supérieur (position 3b). Les relations étaient polies et basées sur le business. Nous étions en charge - chacun des ingénieurs - d'un certain nombres d'usines de productions aux USA, RFA pour l'essentiel avec l'Afrique du Nord en ce qui me concernait.

    Il était très net que nous étions des supplétifs pourvoyant aux chiffres d'affaires des centres productifs du groupe. Rien à redire. Mais nous avions de très gros doute sur l'implication et l'utilisation du parapluie nucléaire américain à cette époque. Du reste, il semble que le Président de la République je général de Gaulle, pour de multiples raisons, développa la Force de dissuasion.  Et lors de la chute du mur de Berlin, ce fut net. Nous n'étions plus des alliées mais des concurrents féroces du moins dans le domaine commercial. Nous fumes informés que désormais , nous étions des" White négros". Je m'excuse, mais c'est ainsi. La politique des Présidents américains, Bush, Obama, Trump, ne cachèrent pas leurs objectifs transférant leurs objectifs de priorité vers l'Asie au détriment de l'Europe.

    Quand nous entendons les déclarations d'un ancien et peut-être futur Président américain- ce que j'appelle un illuminé au vue de ses responsabilités -  je me pose des questions. Quand un ministre polonais, les services de resaignements polonais et Tchèque parlent de possibilités de conflit et de période d'avant guerre, cela doit nous mettre en éveil. C'était le but de mon post. Je reconnais, Yorys, que vous avez des arguments logiques. Mais dans combien de conflit avons nous été entrainés, en particulier celle du second conflit mondial ? Combien d'interventions nos alliés furent obligés, par le temps qui passait de se retirer, tel le Vietnam ou l'Afghanistan ? Certes les critères sont totalement différents.

    Ce qui me crispe un peu, ce sont les réactions de la Commission Européenne qui continue ses débats sur le Plan Vert (je suis d'accord) en dépassant néanmoins les limites en termes de contraintes et d'afficher aux abonnés absent les problèmes de la défense. C'est au niveau inter-Etat des 27 que les relations dans un cadre de la défense se multiplient. Mes  rares amis aux USA et rares contacts avec eux désormais sont unanime pour affirmer = l'Amérique d'abord. Plus de boys et de dollars pour se battre hors USA. C'est ainsi. L'isolationnisme revient dans ce pays. Avec toutes les implications comment sont elles comprises par nombre de pays, dont la Russie. D'où mes craintes.

    Assistons l'Ukraine pour l'obtention d'une attrition des forces Russes. C'est le plus évident actuellement.

    Heureux d'avoir débattu avec vous, Yorys.

    Janmary

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  7. Il y a 21 heures, Pasha a dit :
    Le 29/03/2024 à 17:54, Alexis a dit :

    Si Washington décide de se dégager de son rôle de protecteur principal des pays européens de l'OTAN, alors seules des forces conventionnelles européennes seront en mesure de dissuader 

    ==>Ces forces, aujourd'hui, n'existent pas

    Je pense que les forces armées cumulées de la Pologne et de la France, plus des divers autres pays de l'Est (Roumanie, Pays Baltes) (les Tchèques peut être aussi) et maintenant la Finlande, ça représente des contingents assez sérieux, et non négligeables pour répondre à une dissuasion conventionnelle sur un territoire de l'OTAN.

    Votre réponse, Pasha, était la suite du post d'Alexis. Je partage totalement l'analyse sur la question fondamental qui est la thèse du retrait des USA de l'OTAN.

     

    Il y a 5 heures, Pasha a dit :

    Espérer autre chose, de l'UE, il faut une Europe unie, à un seul état, c'est mon opinion (je ne suis pas pour perso mais on s'en fout). Sur le reste, j'estime que c'est la mauvaise volonté. La Pologne n'a pas attendue l'Europe pour construire une frontière anti-migrant face à la Biélorussie (digne du mur du Mexique...). Donc les Baltes n'ont pas besoin de l'UE pour construire des positions aménagées sur laquelle les troupes n'auraient plus qu'à s'installer.

    Pour une armée Européenne, il est une double condition à réaliser. Un Etat fédéral ou confédéral avec une politique commune et une armée commune. Nous en somme d'accord. Je ne saisi pas trop avec le rapport des tranchées dans les pays Baltes. Mais c'est secondaire.

     

    Il y a 5 heures, Pasha a dit :

    L'état-major commun est en place, c'est l'OTAN, un corps de bataille... eh bien qu'est ce que foute les militaires (les E-M) depuis 40 ans ? Ils touchent leurs payes et sirotent leurs whiskies dans un fauteuil, accompagné d'une escort Roumaine ? Mais personne prépare des plans ? (c'est une attaque gratuite et du sarcasme, mais établir des plans de logistique ça demande pas des moyens énormes en finances).

    Très respectueusement, et avec humour, je dirais que ces propos partent un soupçon en vrille. :smile:  L'OTAN, depuis toujours à un Chef d'Etat major, un adjoint (dont des généraux Français qui ont eu accès à cette fonction), un corps puissant d'intervention disponible de 3 jours à 3 mois, composés de contingents des pays membres de l'OTAN. Constamment, des buts d'interventions multiples sont proposés dans le cadre des Etats majors constitutifs, analysés avec les mises en œuvre éventuelles en cas d'intervention dosée en fonction de l'urgence. Je crois que c'est la réalité d'une alliance solide qui s'adapte avec le temps.

    Le problème posé est très clair. C'est un retrait américain plausible. Dans ces conditions =

    § - Plus de "bouclier nucléaire" américain. Plus de fond américain pour alimenter l'alliance (L'Europe devra honorer cette partie désormais absente). La logistique en munitions, voir en matériel, devra être effectuée là encore par l'Europe pour compenser le "manque" américain. Etc.Etc. Le problème représente de nombreux points sans réponse.....que les 27 devront résoudre....et vite. 

    § - Quand nous constatons le manque de fabrications de munitions et de matériels à ce jour à destination de l'Ukraine après deux ans de guerres, nous pouvons être inquiet pour notre sécurité en cas de retrait de nos "amis" d'outre atlantique. L'Europe est loin d'être prête comme indiqué par plusieurs de nos amis sur ce forum. Pourtant, vis à vis de la Russie, nous avons le potentiel industriel. Nous avons l'économie nécessaire. Nous avons la population nécessaire. Les potentiels sont en notre faveur. Des pays sont prêts tel la Pologne. Car elle fut en conflit et sous la botte soviétique - comme les pays Baltes - au commencement du second conflit mondial et de très longues années par la suite avec d'autres pays comme les Balkans. Ils savent ce que représentent une occupation et les méthodes Soviétiques ou Russe actuellement en Russie. Certes, tout à chacun espère qu'il suffirait de reprendre le commandement par les Européens (Français par suite de leurs expériences au combat tel Afghanistan, Sahel, Etc.). 

    § - Les problèmes à résoudre sont énormes. Les réponses sont longues à venir comme nous le constatons au niveau Européen. L'OTAN est une alliance défensive et n'interviendra pas en Ukraine tant que le combat sera confiné au deux belligérants. L'option des USA engagés dans le Sud Est asiatique est une autre cause de soucis dans le cadre Européen et nous  assisterions vraisemblablement à un transfert de priorité. 

    Bien à vous, Pasha.

    Janmary

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  8. Il y a 9 heures, Pasha a dit :

    Je pense que les forces armées cumulées de la Pologne et de la France, plus des divers autres pays de l'Est (Roumanie, Pays Baltes) (les Tchèques peut être aussi) et maintenant la Finlande, ça représente des contingents assez sérieux, et non négligeables pour répondre à une dissuasion conventionnelle sur un territoire de l'OTAN.

    Le reste des pays, oui c'est assez anecdotiques. Mais tout ceux cités avant, peuvent accomplir cette mission de dissuasion. C'est tendu aujourd'hui en cas d'agression, mais nous avons entre 10 et 15 ans avant d'être confronté à ça. Et d'ici là, l'industrie est suffisamment relancée, des positions sont aménagées, les stocks sont pourvus, les doctrine revues, ect. Sauf si on traverse le Rubicon en 1er. 

     

    Sur le plan comptable, oui, Pasha.

    Mais il faut aussi un Etat-major commun avec un général en Chef, une logistique appropriée, un corps de bataille principal, des réserves par conscriptions d'appelés ou de réservistes nombreux, des usines de productions tournant à plein rendement, une volonté d'en découdre et du souffle...pour un conflit long et meurtrier. 

    Bref, tout  ce que n'avons pas....pour le moment. Depuis deux ans de guerre, la commission Européenne n'a toujours pas nommée de Commissaire à la défense Européenne.

    Pour le moment, force est de constater que nos compatriotes de France et Européen en majorité de veulent pas s'impliquer par eux même mais préfère assister l'Ukraine.

    L'équation est des plus complexes.

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  9. Il y a 7 heures, pascal a dit :

    Tu as quelque chose en particulier contre la fonction publique ... je dis ça parce qu'au-delà de l'aspect régalien de certaines missions de la FP on peut aussi envisager que nombre d'emplois dans l'industrie, la logistique ou l'agriculture peuvent être considérés comme stratégiques faisant de fait échapper leur titulaires à la conscription.

    C'est quand ces personnels sont massivement enrôlés qu'un pays commence à dévorer sa substance pour parer au plus pressé hypothéquant son avenir militaire, sans parler de son avenir tout court.

    Oui et cela est fondamental. Il suffit de se rappeler les problèmes de l'industrie Nazie, Soviétique, Britannique et des USA durant le second conflit mondial. Ce furent les femmes qui prirent leurs part - en remplacement des hommes mobilisés -  avec efficacité du reste.

     

    Il y a 7 heures, pascal a dit :

    Pour en revenir aux F-16, il faut des avions, des pilotes, des mécaniciens, des spécialistes systèmes, des armuriers, des infrastructures adaptées à leur mise en oeuvre (ces avions sont bien moins rustiques que les Mig ou les Sukhoi et leurs armements globalement plus sophistiqués), il faut mettre en place les moyens de communication et de reconnaissance propres à la préparation des missions.

    Pour reprendre un terme très en vogue dans l'industrie, pour utiliser avec un rendement minimum des avions qui seront quoiqu'on en dise rares et précieux il faut mettre sur pieds un véritable écosystème.

     Oui, c'est le souci. On oublie trop souvent la complexité des appareils d'aujourd'hui sans parler des aérodromes et des pistes à protéger que la Russie ciblera.

    Il y a dans ce conflit qui va de la guerre de tranchées aux techniques les plus avancées des missiles et drones.

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  10. il y a 23 minutes, herciv a dit :

    D'accord donc les ukrainiens se font massacrer mais les US disent stop ?

    Apparemment la variable prix du pétrole est à ne pas toucher.

    Oui, un peu sidérant ! 

    Nous savons que les deux lobbys américain sont ET les politiques pétrolières ET les politiques de l'armement, mais le moins que l'on puise dire, c'est qu'il n'est pas souhaitable d'être dans leur "collimateur". On se demande du reste pourquoi.

    Je ne vois que deux raisons. Le problème Ukrainien serait-il toujours imbriqué dans le contexte USA-Russie définissant les attributs territoriaux et des zones d'appartenance de l'ex Union Soviétique ?

    Ou serait-ce un compromis mutuel sur les problèmes rencontrés à l'ONU entre Israël et USA, et,  ou la Chine et la Russie viennent d'intervenir ?

    Les options sont ouvertes ! Je me perd en conjoncture, dirait un homme célèbre !

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  11. Il y a 18 heures, Teenytoon a dit :

    Décréter la création de deux nouvelles armées, c'est bien... Mais tu mets quel moyen matériel et humain là-dedans ? :huh:

    Quand tu vois comment l'armée de terre russe est saignée aujourd'hui... :wacko:

     

    C'est le problème, Teenytoon. Il arrive un moment dans un conflit ou les pertes sont si importantes qu'il est nécessaire de relever les troupes en première ligne, de les mettre au repos en arrière du front et de les reconstituer ou reconstituer en parallèle des unités plus fraiches.

    Je pense  - mais je peux me tromper - que c'est la solution adoptés par l'armée Russe. C'est une mobilisation partielle du pays qui ne dit pas son nom. Cela revient à dire que les Russes seraient en cours de "gratter" la population pour étoffer sérieusement les forces engagées au combat, en servitude et en logistique. Deux armées à combien de brigades et de régiments ?

    Ce n'est certes pas la guerre "fraiche et joyeuse" à laquelle la Russie s'attendait. Le pire c'est sont tenaces et ne lâcheront pas facilement "le morceau".

    Il est temps que l'Ukraine reçoive matériels et munitions. 

    Janmary

     

    Nota du 22/03/2024;

    Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a présenté plusieurs efforts en cours pour renforcer les capacités militaires conventionnelles de la Russie. Il a affirmé que l’armée russe envisageait de former deux armées interarmes, 14 divisions et 16 brigades d’ici la fin 2024.

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  12. Il y a 2 heures, Fred974 a dit :

    J'appelle un juriste (ou un masochiste de la lecture des traités européens :biggrin:)...
    Q1- Question théorique (ou pas) Existe-t-il une procédure (une porte dérobée) dans les traités européens qui permettraient, légalement, d'intégrer un pays avec une procédure très accélérée, bien que celui-ci serait en guerre et amputé d'une partie de son territoire ?
    Q2- Question subsidiaire : existe-il une possibilité en Ukraine (procédure législative au niveau de la Rada par exemple ; ou décret présidentiel) de rattacher une partie du pays à un pays voisin ? Agrandir par exemple la Pologne avec la totalité de l'Ukraine Libre. Si cela était possible, cela provoquerait un gel total du front et un arrêt des combats (à moins que Poutine veille continuer et donc attaquer les nouveaux territoires Polonais et donc l'OTAN). L'aspect négatif est que les parties occupées de l'Ukraine le resterait probablement pour toujours. 

     

    il y a une heure, ksimodo a dit :

    Non.

    Mais un texte ou un cadre peuvent se changer....pour le changer il faudrait qu'il soit approuvé, et ça c'est pas un point gagné à l'avance et loin s'en faut, hein.

    La question d'un pays en conflit serait je crois presque accessoire. Il y a un tas de convergences à mener, et d'objectifs à atteindre. Et là, comment dire, ça part de trés loin. Le truc, c'est que si tu fais une exception à la règle, tu te retrouves avec des pays déjà plus avancés dans la convergence, auxquels il serait délicat de refuser l'intégration immédiate. 

    Toutefois ( mais on ne parle pas d'intégrer un pays dans l'UE ) la somme de mesures prises dans les tous premiers jours du conflit l'ont été à une vitesse absolument jamais vue jusqu'ici dans les bureaux concernés. 

     

    Q1 =

    Il n'y a pas - effectivement, Fred874 - de porte dérobée pour intégrer l'Union Européenne....à ce jour. Assez étonnamment, comme le précise ksimodo, les mesures prisent par la Commission Européenne furent à la hauteur de la situation par sa rapidité.

    Autre problème rapidement réglé fut la fin des droits de douane sur les produits agricole Ukrainien vers l'Union Européenne pour assistance financière à l'Ukraine  qui soulève quelques soucis avec les agriculteurs Européens par des blocages aux frontières Polonaises et Ukrainienne.

    Quand à l'entrée de l'Ukraine dans le cadre de l'Union Européenne, la Commission à décidée - effectivement - de traiter rapidement cette possibilité. Mais il nous faut envisager le problème soumis en années quand même.

    La demande d'entré au sein de l'OTAN par l'Ukraine qui à déjà fait l'objet de demandes ne pourra pas être envisagée avant la fin du conflit. Un pays en guerre ou ayant son territoire occupé ne peut être admis à entrer.

    Q2 =

    En effet, cela ressemble à l'intention exprimé de Sir Winston Churchill. Proposition toute symbolique, permettant à la Grande Bretagne de penser qu'elle ne resterait pas seule dans son combat mené contre le Nazisme. Mais là, nous avons un sérieux problème ET politique ET territorial. Je sais que certains et divers personnages proposent que l'Ukraine finira avec une grande partie de son territoire redevenir Russe et l'autre parti concédé à la Pologne. Nous avons le droit au rêve mais il y a des limites. Je pense que personne ne tient à ce scénarii, et, de plus, serait très long à mettre en place avec l'acceptation international tel l'ONU, et les pays incriminés et et ceux voulant ratifier ce "traité" (France, RFA...Pologne  et l'Ukraine).

    Janmary

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  13. il y a 35 minutes, Ronfly a dit :

    Après la fake news des 2000 soldats envoyés en Ukraine...

    Un colis anonyme déposé devant l'ambassade de France à Moscou.

    A l'intérieur, des soldats de plomb...

     

    En effet, la désinformation est en pleine ascension, Ronfly.

    En même temps était insinué le décès du Roi d'Angleterre. Avec le courrier de la Couronne indiquant le fait. Mais cela n'a pas pris.

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  14. Le 18/03/2024 à 14:45, Coriace a dit :

    En rapport avec le sujet, je me demande pourquoi la "condition" du PR est Odessa. En effet, ça signifierait qu'on cède la rive gauche du Dniepr aux Russes, ça me semble très maximaliste. Bien au delà de leurs rêves les plus fou. Par contre Odessa quelle est la raison?

    Empêcher le lien avec la Transnistrie et donc la mesinfluence sur la Roumanie et la Moldavie? Sécuriser un port pour l'Ukraine (très enclavée sinon et dépendante du bon vouloir Polonais)? Parce que les Russes sont a mon sens bien plus légitime a Odessa qu'au nord de Zapo et a l'ouest de Kharkiv qu'on leur "concéderait". Peut être simplement que c'est la facilité de la définition d'une frontière sur la base du Dniepr qui conduit a ces déclarations du PR. Mais alors pourquoi parler d'Odessa et pas Kiyv ?

     

     

    Du fait essentiel que la prise d'Odessa par la Russie bloquerait l'accès à la mer Noire de l'Ukraine. Que le rêve Russe d'une Mer Noire Russe leur serait acquise et que la route vers la Moldavie ouverte. C'est la première tenaille stratégique Russe vers le Sud et donnerais accès ET à la Moldavie ET aux frontières Roumaine.

     

    Le 18/03/2024 à 15:41, herciv a dit :

    Et si les concentrations de troupes russes actuellement sur le nord de L'Ukraine n'étaient pas finalement destinées aux pays baltes ?

     

    C'est la seconde tenaille vers le Nord pour "ouvrir"  la route de Kaliningrad (qui existe déjà) et qui passe en territoire Balte donc OTAN. Le but est que Kaliningrad soit en frontière avec la Russie et les territoires Baltes "terre de la Fédération Russe".

    Nous sommes en pleine stratégie. Tout ceci fut expliqué par des intervenants (ex-colonel et généraux) sur un plateau de télévision. Je me contente de retranscrire.

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  15. il y a 4 minutes, herciv a dit :

    C'est ce qu'il fait depuis 15 jours

    C'est vrai. Disons qu'il s'est mal expliqué, donc mal compris.

    Je pense que la méthode des "petits pas" n'est pas mauvaise. Intervention - suite à l'accord de défense et avec la demande de la Moldavie - de positionner des forces de combat dans ce pays.

    Dans les pays Baltes, les Allemands entreprennent pour l'un de ces pays, une présence militaire progressive, etc. Cela devrait être généralisés à l'ensemble des pays Baltes.

    Déjà se préoccuper des éventuelles entreprises Russes sur ses voisins est important.

    En Ukraine avec Odessa, cela doit être suivi avec attentions. L'engagement sur ce terrain est fonction des événements et donc des décisions du Président.

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  16. Il faut savoir, que tant dans les grandes entreprises, qu'aux niveaux de ministres d'un gouvernement, dans de sociétés dites sensibles, un certain de cadres ou ministres (ce n'est pas systématique) au moment de leurs contrats pour le poste à occuper, ils signent une lettre de démission sans date. 

    La démission demandée  pour éviter d'être licenciée par l'Autorité évite précisément ce licenciement.  Je ne pense pas que ce fut le cas du général. Mais, il a compris 5/5 le message. J'ai donc dit "viré". C'est excessif ou faux pour vous clem2200. Alors je retire ce terme. Mais il est parti quand même sur des mots très forts qui ont importunés le Président.

     

    Citation = Je ne rentrerai pas dans ton jeu politique sur Macron

    1° - Il n'y a aucun jeu politique de ma part.

    2° - Le rôle du Président n'est-il pas politique (International, Européen, économique, etc.) ? C'est la définition même qui dit, originellement =  "Se s'occuper des affaires de sa commune".

    Terminé pour moi.

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