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V. Yeⴽⴽen

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Tout ce qui a été posté par V. Yeⴽⴽen

  1. Oui je le pense aussi pour l'Algérie, ou peut être pas, car c'est une affaire propre aux États. Je souhaitais insister sur l'idée que la typologie des pays appliquant cette peine intègre une catégorie singulière car ne reposant que sur des hypothèses : celles des pays ne tenant plus (à jour) le registre de leur exécutions Oui je sais, ainsi tourné, ça fait froid dans le dos. C'est pour cela que ton hypothèse est possible mais assez peu probable. Ce que considère l'O.N.U (je crois), c'est qu'en absence d'entrée dans le registre depuis plus de 10 ans, on considère, quoiqu'en dise la loi, que la peine de mort n'est plus appliquée (même si existante, et même si les exécutions se poursuivent)
  2. Ne projettes pas sur "le lecteur statistiquement moyen d'air-defense.net" le pathos colonial typique fait de complexe d’infériorité et d'orgueil mal placé. Extraire 3 phrases d'une très longue et substantielle contribution pour philosopher en sophiste dessus... ne dis pas au gens comment penser, et tout le monde sera préservé du paternalisme de chacun ici... Avances des arguments, réponds point par point, et arrête de faire ce que presque tous les défenseurs du régime algérien font, par mimétisme politique : du sentimentalisme et du chantage au colonialisme... C'est une chose, j'ai remarqué, à laquelle les algériens sont très peu habitués, il faut dire qu'au bout de 50 ans de F.LN, c'est devenu culturel. ==> le débat oui ! Mais jamais contradictoire. On est sur un forum connu, visité et ouvert à tout le monde, pas uniquement aux détenteurs de la carte du parti. C'est pas le forum militant du F.L.N ici... ni le consulat d'Algérie.
  3. C'est inexact et confus : Les Bretons sont des celtes (culture celtique, langue celtique, spiritualité celtique, art celtique) Les Occitans c'est une autre sphère. Idem les Alsaciens, Idem les Corses. Quant aux amazighs, la langue des touareg par exemple présente une identité structurelle et phonétique avec le reste de toutes les variantes de la langue Nord-Africaine. La France est ainsi nommée en mémoire du peuple à l'origine de la matrice unificatrice de cette nation : les Francs. Il s'agit d'une tribu germaine nommée d'après le qualificatif de "Franken" ==> Homme libre. La France très essentiellement résulte de la réunion de 3 peuples (climat et terre ==> agriculture ==> culture ==> langue ==> spiritualité) : Les Celtes Les Germains Les Occitans Ces 3 peuples bataillaient et se massacraient cycliquement, il a donc fallu pour les unifier trouver un socle commun. Un climat et une terre différente donc une agriculture différente donc une culture différente donc une langue différente une spiritualité différente L'unification a donc requis la construction d'un socle commun, dont il a fallu s’arrêter sur la nature. Il se devait d’être le plus inclusif possible. On a donc retenu le curseur spirituel en ce qu'il est le plus dépendant du libre arbitre et de la volonté des hommes. C'est autour d'une spiritualité commune que s'est amorcé le processus laborieux et graduel de l'unification de ces trois peuples constitutifs de la France, dont la seule raison d'exister est : le catholicisme. Ce ne sont pas les peuples qui sont venus à la France, c'est la France, à l'initiative des Francs, qui est venue aux peuples pour les unifier autour d'un socle unique : le catholicisme. La France n'est pas une terre d'immigration, c'est une terre historiquement découpée entre trois peuplades et administrée par un ordre religieux unificateur, donnant alors substance à une nation virtuelle. La France est la terre de trois peuples (celtes, francs, occitans) dotés de tous les déterminants qui font un peuple, et unifiés par des Francs autour du catholicisme. Ps : ceci est une (re)lecture accélérée partiale et très partielle de l'histoire de France, mais globalement, au sens ethno-racial du terme, c'est de ces éléments là qu'est constitué ce que l'on appelle : le peuple français. Je suis loin d’être historien et n'importe quel professeur me détrompera, mais dans une compréhension pragmatique et fonctionnelle de l'histoire, mes propos font tout à fait sens à mes yeux. De très nombreux pays n'ont pas abrogé la peine capitale mais n'ont plus fait état, officiellement, d’exécution de peine, même en cas de condamnation, depuis plus de 10 ans. C'est ce délai de 10 ans qui est retenu, me semble t-il par les instances internationales pour considérer qu'une peine, a défaut d'avoir été abrogée ou interdite, n'est plus en vigueur ou suspendue.
  4. "Avant tout je suis Algérien, précisément Kabyle ( région Kabylie) qui vient d'Algérie, ce nom vient de Djazair qui vient du dialecte algérien Dzayer, qui est un nom berbère, selon des historiens son origine vient dans le nom du père de Bologhine, ZIRI ibn Menad (dynastie berbère des Zirides vers 900 ap J.-C ) Djezaïr ou Dzayer alors de Dziri, du berbère Tiziri qui signifie « clair de lune ». Les Algérois se désignent eux-mêmes sous le vocable de Dziri, et le langage populaire a conservé par ailleurs la formule Dzayer pour désigner Alger et l'Algérie. Donc ta leçon à la Zemmour laisse la chez des personnes comme lui ! Depuis l’indépendance l’état algérien a fait des erreurs sur l’identité national, peut-être à l’époque la mode était la panarabisme pour faire partie du club des nations "arabes" qui ont gagné leur indépendance avec la guerre avec une tendance marxiste pro soviétique ! Mais au même temps les dirigeants Algériens et toute la société, savaient d’où ils venaient, ils ne pouvaient pas nier leur langue maternelle ( dialecte algérien, le chaoui, kabyle,m'zabi,tergui,chenoui,ouargli......) ou nier leur traditions, vous savez dans une société à peine sortie d'une guerre atroce, avec peu d'intellectuels, beaucoup d'illettrés, seule une minorité francophone qui ont réussi leur études dans des conditions horribles pendant la révolution, le peuple algérien a été influencer dans les 60 70's par un "arabisme" médiocre avec des enseignants (venus principalement d’Égypte) "moyens" peu compétents (moi j'aurais préféré des libanais et syriens) , et ça créer le désordre avec la francophonie qui recule, la langue arabe qui est toujours en difficulté, et en parallèle avec les années qui passent la société algérienne utilise encore et encore dans sa vie quotidienne le dialecte algérien qui se diversifie d'une région à une autre, plus les régions berbérophones ( dont le printemps berbère en 1980 qui marque un début de la réflexion sur l’identité algérienne). Vers la fin des 80's et avec tout ce qui est passé début 90's, et les changement géopolitiques dans le monde et dans la région, l'Algérie se trouve isolé en plein décennie noir, tout ça a provoqué un tas de facteurs qui ont alimenté le sentiment purement nationalistes après la victoire sur les terroristes, des réclamations par les berbéristes(2001) qui après des négociations se concrétisent par la nationalisation de Tamazight, et au fil des années elle devient langue officielle en 2016 et en 2018 le jour du nouvel an berbère Yennayer est devenue fête national payé et chômé, pour une réappropriation de toute l’histoire et cultures de l’Algérie, car TOUS les algériens le fêtent depuis des lustres et des siècles ! Après tout ça il reste un long chemin à parcourir dans les secteurs socio-culturels et linguistique dans tout le pays, par exemple l'actuel ministre de l'éducation est intéresse par l’enseignement du dialecte algérien "Darja" et je trouve ça courageux et formidable, j’espère que ce projet aboutira un jour ! V. Yeⴽⴽen si tu veux nous comprendre viens en Algérie et échange des idées avec des Algériens !" Les Bretons n'ont jamais choisi ou adopté, par l'expression non-contrainte de leur libre arbitre, l'identité française (qui d'ailleurs ne veut rien dire en soi) pas plus que les basques, pas plus que les Corses... Il en va de même pour les Kabyles. Tout ce dialogue est un dialogue de sourd puisque ce que je me borne à vous expliquer, c'est que l'identité nationale par essence a été faite dans le dos des peuples et contre eux. Alors discuter avec des Algériens ? Oui mais lesquels ? Les kabyles ? Écoute moi bien Numidia, je connais les Kabyles mieux que tu ne les connaitras jamais même dans tes rêves les plus humides, j'ai déployé toute la puissance cognitive et intellectuelle qu'un jeune homme en bonne santé physique et psychique ne soit guère en moyen de déployer, je vous connais mieux que vous même et dénonce tous vos mensonges. N'oubliez jamais : ils répondent toujours à coté, c'est le mensonge par omission : aucun besoin de dire des contre-vérités quand on n'aborde même pas les sujets. Les massacres du FLN, dont l'Algérie actuelle est la filiation, on en parle ? Ben non, c'est une affaire entre Algériens...donc du F.L.N..... ce qui est d'une hypocrisie sans nom car c'est justement à l’époque de ces massacres que l'identité algérienne n'existait pas encore. C'est donc Kafkaïen... C'est un anachronisme qui à lui seul démonte le roman national... Vous évitez systématiquement la question du FLN et du caractère fondamentalement inique de l’Algérie (in)dépendante dont fondamentalement, tous les attributs sont analogues ou voisins de ceux du colonialisme français qu'elle prétendait combattre... Et ceci en effet, résume toute l'hypocrisie de l'Algérie en général ==> "viens discuter en Algérie pour être crédible" : toute personne qui tiendrait le millième de mon discours entre 1962 et 2015 verrait son espérance de vie réduite à quelques mois et son espérance de vie sociale immédiatement réduite à néant. Encore une fois, je choisis bien le mot @numidiadz ==> hypocrisie car tu ne peux pas feindre de l'ignorer. Impossible physiquement et surtout socialement de tenir le quart du tiers de ce j'écris (encore plus si on le verbalise) dans votre Algérie dépendante (puisque française dans toutes ses institutions) arabe et islamiste. Ah oui une dernière chose : le fait de mentir activement ou passivement par omission devant les "étrangers" et se revendiquer d'une honnêteté intellectuelle en disant : "viens discuter en Algérie... ", c'est la matrice même de ce régime. Alors tu es gentil, mais le coup de : "tu ne connais rien, viens en Algérie, tu es de l'étranger." à d'autres... Tu es encore une fois incapable de répondre point par point à ce que je dis sur les Kabyles et l’illégitimité culturelle morale et surtout politique de ce régime. Tu évites, tu contournes ou tentes vainement de décrédibiliser mes critiques au nom, comble de l'hypocrisie, d'un manque de légitimité. Pour les plus cultivés politiquement d'entre nous, cela rappel directement les méthodes soviétiques, et pour les plus avertis encore, cela rappel les méthodes du Colonel Boumedienne : "que les opposants viennent servir leur pays en Algérie, je ne leur ferait rien, mais gare aux autres !" En effet Colonel... gare aux autres, les autres comme Krim Belkacem, condamné à mort, exilé et assassiné en Allemagne alors que le régime lui promettait tout ce qu'il voulait pour revenir en Algérie... qui l'a condamné a mort. Je ne suis pas dupe, et tous ceux qui s'intéressent d'assez près à ce régime ne le sont pas non plus, personne ne croit à votre mascarade qui ne dure que par le sang (arabo-social-islamiste) et la terreur (islamisme qui en est le corollaire) si ce n'est les algériens de France justement... C'est tout le comble de l'hypocrisie de ce grief qui m'est fait alors qu'il n'est jamais dispensé à ceux qui vantent le régime fussent-ils nés en France... Reconnaissance de la langue amazigh : Ce que tu appelles des négociations sages et bienveillantes dans un climat de bonne intelligence, c'est des massacres et des tortures dont la violence dépasse de trop loin les capacités d'imagination de l'humain émotionnellement stable et ce pendant 5 décennies.
  5. "toute la population est d'origine berbères pour info" ==> c'est une information qui, entre 1962 et 2015 attirait sur toi la suspicion immédiate et la menace de mort sociale ou biologique explicite du régime en cas d'expression populaire, quelques soient les canaux employés. Je te suggère aussi Karim (militant identitaire avant gardiste dont la réputation n'est plus à faire), de contacter de toute urgence les services du Ministère de l’Éducation en charge de la rédaction des programmes d'Histoire afin qu'ils modifient ou plutôt INVERSENT les proportions d'apports génétiques qu'ils prétendent enseigner aux enfants sur leur propre origines. (pop. à 80 % arabe selon le manuel scolaire) "certe une partie a perdu l'usage de la langue d'origine au profit de ce qu'on appel chez nous" - Au profit ? : chez vous c'est une langue, chez les gens civilisés c'est une pratique qui s'apparente davantage à un sabir, dont une partie de la grammaire et le substrat sont locaux, usant et abusant d'apports linguistiques de familles complétement étrangères l'une à l'autre, tous ces aménagements d'usage n’obéissant à aucune règle ni aucune loi... La réalité est la suivante : le plus en amont possible du cursus scolaire, le français est enseigné pour des raisons académiques et scientifiques. Je ne vois pas où est le profit ni culturel, ni identitaire ni scientifique. Mais malgré tout il y a un profit à la subsistance de cette pseudo langue, lequel ? Le simple fait de parler l'arabe, même à moitié et incorrectement. Or quand il s'agit d'idéologie arabo-islamisme, rien n'est simple ni innocent. La conclusion est que ce dialecte anarchique n'a pour seule raison d’être, le lien linguistique qu'il constitue dans la fourniture de l'alibi de son existence : la religion islamique. - A perdu l'usage de la langue : Ou ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? L 'a t-il (re)cherché s'il l'a perdu ? En a t-il eu seulement la volonté ? Si, non pourquoi ? Plus honnêtement Karim, en a t-il eu la possibilité de la retrouver ? En fait, a t-il eu un quelconque choix dans l’écriture de ce qui est censé être son histoire, par des gens prétendant lutter férocement contre ceux qui écrivent l'Histoire à la place des sujets qu'elle étudie (colonialisme) ? Des anti-colonialistes colonialistes ? Des gens qui usurpent la légitimité de leur pouvoir en déployant les vices d'autrui pour justifier les leurs ? Non, impossible. Allez on continue... "depuis quelque années il y a un retour aux sources au sein de toute la population" ==> outre le caractère intrinsèquement accablant de cette phrase, en ce qu'elle reconnait que depuis plus de 50 ans, c'est le mensonge qui prévalait... depuis quelques années ? Non, depuis que le mensonge a été écrit même avant 62, une partie de la population (la partie ethniquement consciente d'elle même pour éclairer ceux qui ne veulent pas comprendre) a dénoncé, démonté, démontré, contesté, interrogé, investigué, étudié et présenté le roman national dans toutes ses contradictions, ses mensonges, ses contre vérités, ses inexactitudes, sous tous ses biais idéologiques manifestes, son artificialité, son caractère exogène et donc son illégitimité (par ses auteurs et pour ses lecteurs) ! Et aujourd'hui encore, cette population poursuit la lutte semée d'embuches et de pièges, comme l'ennemi idéologique qu'elle combat en a toujours eu le secret, avec une préférence singulière pour l'inversion accusatoire, ou le retournement argumentatif: l’État algérien arabo-islamique prétend incarner lui, être le moteur du retour aux sources volontaire de la population à sa véritable identité. Il transforme un combat ultra subversif militant réprimé dans le sang, de plus de 50 ans en décision volontaire et non contrainte pondérée et réfléchie, presque généreuse et démocratique pendant qu'on y ait. ==> une situation socio-économique conjoncturellement catastrophique même au regard de la "base statistique" du sous-développement structurel traditionnel, une multiplications des mouvements sociaux, des revendications identitaires toujours aussi pressantes et surtout dont la pertinence interdit désormais comme réponse l'emploi de l'ignorance, l'indifférence ou la violence, et finalement une porosité entre ces deux formes de revendications qui renvoie les dirigeants au spectre des années 90 : voila ce qui les as poussé à ces concessions calculées présentées en reconnaissances réfléchies. Tu vois Karim ! Chez toi : il y a un retour au source, il y a une reconnaissance, il y a institution de nouvel fêtes populaires. Chez moi il n'y a : pas de reconnaissance, il y a concession politique arrachée par le sang versé 50 ans durant et uniquement obtenue par la survenue hardeuse de constriction de la rente pétrolière. Il n'y a pas de retour au source, il y a un calcul politique mensonger absolument abjecte : usurper l'identité des Kabyles qui sont les seuls à lutter pour la vérité, et les déposséder de leur combat en les éjectant du champ de bataille identitaire. Présenter le coupable comme la victime, présenter l'accusé comme le juge. Présenter le menteur comme un saint.. ==< Inversion argumentative avec intention de capitalisation politique ultérieure Permettez moi de m'essayer à ce noble et délicat exercice que celui de l'ironie : Il faudrait remercier les arabo-islamistes de nous enseigner la vérité sur les mensonges qu'ils nous forcent à bouffer avec des kalachnikovs et de la torture. Il ment, il a toujours menti, il mentira toujours puisque prisonnier de son ADN : le mensonge.
  6. Merci @karim1218, commissaire politique attitré de la République démographique et populaire algérienne. Cette reconnaissance en 2018 d'une réalité sociale, raciale, matérielle et génétique prévalant depuis la République.... romaine, intervient au terme d'une lutte acharnée 5 fois décennale d'une population ayant eu le privilège régional de subir tout le porte feuille "sécuritaire" algérien (dont personne ne s'hasarderait à obérer l'efficacité et la vigueur) ayant conduit à la mort, la torture et le massacre de centaines d'individus parfaitement innocents, au pénal en tout cas. PS² : reprendre, dans une synthèse décousue, tout ou partie des éléments évoqués dans mes contributions passées pour se placer dans un rôle de contradicteur factice, puisque répétant ce que je dit, c'est soit désespérant de malhonnêteté érigée pour l'occasion à un degré artistique, soit au contraire et plus probable, inquiétant d'incompréhension de ce que j'ai écrit. De manière plus générale, quel est le scenario évoqué, envisagé, suspecté ou imaginé par les autorités algériennes, dans ces affaires d'espionnages ? Pour quoi faire ? A quelles fins ?
  7. Vous ne comprenez pas et confondez tout. Les Berbères ou Nords-Africains sont les habitants de l'Afrique du Nord. Ils en sont ethniquement inconscient, de leur appartenance raciale comme identitaire. Cela en raison de la coercition que fait peser ou menace de faire peser cet État à l'endroit de tout individu s’écartant de la mythologie (roman) nationale. L' Algérie quant à elle est une création étatique française républicaine (qui continue donc la filiation idéologique de la métropole) investie par un modèle arabo-islamique. Vous le savez, et conséquemment le niez ou feignez de le faire. Point. PS: Je constate avec regret une constante dans les réactions de certains membres : réponses laconiques assez inconsistantes, quand il ne s'agit pas de déclaration ouverte d'indifférence. Je ne confère pas à mes contributions un quelconque magistère moral, scientifique ou académique, ni d'autorité ou de légitimité culturelle cependant que je considère avoir justement le devoir de compenser cela par un effort dans la qualité de mes contributions, dans le fond comme dans la forme. Il apparait que sur ces deux terrains la, il y a une récurrence à l'incapacité à produire un début d'esquisse d'argument tangible. - "Je suis desolé mais c'est faux" - "Ne lui réponds pas, ignore le. " Ma réponse : Ne postez pas pour dire à quelqu'un qui vient de poster de ne pas répondre à une autre personne, laquelle à posté précisément un long texte dont on balayera sans égard aucun, d'un revers de la main, tout le contenu car... ON décide qu'elle a tort.
  8. Le problème de ta question est qu'elle attribue à l’État algérien une rationalité dont il n'a jamais disposé ni même souhaité disposer. Sérieux, logique, probable, sage, avisé, raisonnable, circonspect, tempéré, pondéré, réfléchi : ce sont autant de qualificatifs qu'il va te falloir bannir très vite de ton vocabulaire si tu veux conserver une maigre chance d'entrevoir les tenants de la sociologie algérienne. En Algérie, est israélien donc sioniste, tout ce qui est contre toi et contre lequel tu n'as pas de parade efficace à opposer (idéelle ou physique), physique dans le cas des migrants, idéelle dans le cas des revendications identitaires. Cette affaire d'espions de Ghardaia est à replacer dans son contexte régional et historique. La ville de Ghardaia est historiquement le foyer d'une minorité ethno-confessionnelle, celle des "Mozabites" , les habitants d'une région appelée " M'Zab". Depuis l'indépendance, la découverte de gisements pétroliers à généré d'importants déplacements de population venant du Nord. Cette mise en contact à produit deux échelles de rapports de force : - culturel/identitaire en raison du culte particulier des Mozabites et de la prégnance de l’identité berbère chez les locaux. - identité locale produisant une activité présentant un caractère très communautaire et intriqué des structures économiques locales, qui rendent difficile ou laborieux tout projet économique d'installation pour un extra-citadin. Comme toujours, la stratégie de l’édredon et l’insécurité progressant, ces deux échelles de lectures se sont mises à communiquer entre elles, la porosité communautaire des champs économiques et sociaux faisant, cela a fini en point d'orgue par créer un véritable clivage intitulé (erronément pour les étranger et à dessein par l’État algérien) : "Arabe vs Berbères" Comme je l'ai expliqué, l'intitulé est incorrect pour deux raisons, la première technique et la seconde épistémologique. Techniquement ils sont tous globalement Nord-Africains (avec les variation individuelles faites d'apports minoritaires) ce que l’État comme la majorité des Algériens de formation scientifiques savent (leur cursus faisant bouclier face aux mensonges politiques) Épistémologiquement, il s'agit de la mise en symbiose d'une problématique identitaire (linguistique, confessionnelle et socio-structurelle) consécutive à la mise en contact de ces populations, et d'une problématique économique en raison de la rivalité perçue par les locaux vis à vis des nouveaux arrivants, et de l’imperméabilité réelle ou perçue de la vie économique de la cité pour les nouveaux acteurs. Ces deux éléments sont à lire sous l'angle dialectique, attendu que l'organisation économique de la cité procède des structures sociales sur laquelle elle repose. Ces deux réalités (qui ne sont pas raciales) identitaires (langue, confession, structure sociale) et économique ont eu pour accélérateur l’insécurité dans la région. Et voila un cocktail explosif, et qui à explosé à la tête d'un État dont je ne ferai plus état de la savante faculté à concevoir tous ses problèmes sous l'angle de l'opposition, de la violence et de la coercition aveugle, alternant pression et répression. Bref, cette affaire d'espions israéliens est douteuse non pas en raison de la bonne moralité de l’État Juif mais en raison : - du rapport bénéfice/coût/risques d'une pareille opération sur le plan technique, eu égard aux potentialités de réussite et du poids eco. et démographique très mineur de cette ville sur l'ensemble du pays. - aussi et SURTOUT de l'absence totale de mobile crédible, que l’État algérien s'empressera d'inventer et de nous faire la narration dont le schéma s'ordonnance comme suit : agitation et revendication identitaire constituant atteinte potentielle à l’intégrité de l’État, garant de l'unité nationale. Le problème c'est celui-ci justement, c'est qui la Nation ? C'est qui l’État ? (il y a t-il identité d'acteurs et de valeurs entre les deux ?) Les mozabites ? A l’évidence non. Les Kabyles ? Surtout pas. Bon. Les Touaregs ? Non plus. Quel est le point commun de ces communautés ? Elles sont toutes authentiques parce qu’ethniquement conscientes d'elle même et viables parce qu’endogènes, contrairement à l’Algérie, qui est idéologie républicaine donc artificielle et islamo-arabe donc exogène de surcroit car importée (de la France ou du marxisme ou des deux à vous de voir) C'est tout de même curieux, pour ne pas dire aveuglant de coïncidence que toute, j'ai bien dis TOUTE (sans apprécier son ampleur, ses acteurs, ses canaux d'expression, son contenu ou son contenant, sa substance ou son apparence) toute revendication comportant une donnée ethnique et/ou linguistique - donc authentiquement Nord-Africaine - est systématiquement présentée comme étant pensée DE l’étranger (paradoxe colonial typique) ou plus souvent et plus grave, comme étant pensée PAR l’Étranger (pas d'Albert Camus) au sens Étatique du terme, en l’espèce Israël... (France, Canada, Suisse, États-Unis, R-U ==> rayez les mentions inutiles ou ne rayez rien du tout et simplifiez vous la vie en vous construisant une chimère à combattre : Occident !) Mais il doit encore s'agir là d'une coïncidence et le hasard faisant bien les choses @collectionneur, en consultant ton article, je suis tombé (par le hasard de la ligne éditoriale) sur un autre qui me parait bien plus lourd de révélations, il est vrai bien plus incertaines puisque de source non confirmée mais intéressant plus largement la région Sahel et donc par intérêt et effet tempête de sable, ton pays ! https://observalgerie.com/actualite-algerie/la-une/algerie-les-details-dun-accord-secret-avec-la-france-et-le-mali-reveles/
  9. Quant à la technologie à balayage électronique actif, je suis à des années lumières de détenir les connaissances mèmes fondamentales qui permettent d'en saisir les subtilités ni même d’être une source de contributions constructives à ce sujet, mais tout ce que je peux te dire c'est que là encore, dès lors qu'il s'agit de données, on est dans le systémique, donc dans la stratégie et donc dans le compromis. Sans avoir poursuivi d’études supérieures dans le domaine de la physique, je crois savoir que, sans trop s'avancer : un radar est dispositif d’émission-réception d'ondes électromagnétiques opérant dans différentes longueurs d'onde. Le défi ? Déterminer la position de la matière par la mesure comparée de delta temps, d’énergie, direction des ondes reçues après réflexion sur la matière. Pour ce faire, les radars sont dotés d'une source d’émission d'ondes, lesquelles seront transmises à des émetteurs connectés à une antenne qui balaye un champ plus ou moins large ou parfois opèrent un balayage en révolution (360°). L' antenne est ensuite reliée à un récepteur qui calculera le temps entre l'aller et le retour des ondes. Dans le cas d'un radar PESA, la couverture du champ d’émission n'est plus dévolue à un dispositif mécanique (antenne), mais à l'orientation des faisceaux d'ondes émanant des émetteurs. La différence essentielle en PESA et AESA : PESA : le radar à balayage électronique passif va alimenter tous les éléments émetteurs à partir de la même source. Un décalage de temps dans le fonctionnement de chaque émetteur autorisera, au moyen d'un déphaseur, une orientation directionnelle du faisceau d'ondes qu'ils libèrent en les guidant vers un champ particulier. On remplace donc le balayage mécanique de l'antenne par un balayage électronique des émetteurs mais dont la source est passive et unique. AESA : Balayage électronique actif Chaque élément émetteur dispose de sa propre source d'émission indépendante. C'est donc un contrôle plus fin et complet qui est opéré sur l'émission du faisceau d'onde par les émetteurs, avec à la clé une ouverture de l'angle de balayage, mais aussi de la gamme de services (transmissions haut débit, brouillage, guerre électronique) et de leur mode d'usage (concomitant ou non, verrouillage de plusieurs cibles), une résistance accrue au brouillage et un MCO allégé (redondances des modules qui sont autant de radars différents, pas de mécanique) au profit d'une plus grande polyvalence (suivi de terrain, mode air, mode sol). Cette fois ci, la fonction de balayage mécanique de l'antenne est remplacée par un balayage électronique des émetteurs dont la source est active, propriétaire et intégrée. Il y a donc désormais identité organique entre l'antenne, l’émetteur et sa source, réunis au sein d'un même module intégré. On parle alors d'un radar composé de modules. Plus basiquement, un radar AESA consiste en un agrégat de modules (source, émetteur, antenne) qui sont autant de mini-radars.
  10. Sa valeur en BVR doit être appréhendée de manière non plus technico-tactique mais systémique. Le chasseur à voilure fixe est un système (de collecte, de traitement, de calcul, de concaténation et de fusion des données) mais aussi une plateforme de tir : bombes guidées et/ou propulsées. Lorsque l'on se trouve au delà, ou largement au delà de la portée visuelle, c'est la première qualité (systémique) qui prime dans l'efficience de l'appareil, qui constitue alors davantage un maillon d'un système d’arme, lui mème échelon intégré au sein d'un système de défense complexe. L'approche russe en matière systémique est paradoxalement moins subtile que dans le domaine aérodynamique (manœuvrabilité, profil hyper-complexe). En effet, les russes semblent privilégier ou plutôt s'enferment dans une position radicale pro-active en matière de données (en collecte comme en émission). On est en présence de gros appareils, dotés de motorisations en proportion, assurant une alimentation électrique stable et perenne pour des systèmes d’émission-réception puissants, eux-mêmes pensés en grandes dimensions, vu la taille du nez. Mon hypothèse : emporter beaucoup de missiles, eux même pensés dans le même esprit que leur vecteur (gros diamètre donnant une grosse autonomie et de larges radars embarqués), le tout guidé par un gros radar lequel secondé par un gros système passif (opérant dans l'infrarouge). Pas besoin d’être expert pour produire cette contribution... Comme je l'ai dit, ces aéronefs témoignent de choix proportionnant et de décisions radicales ayant été arrêtées bien en amont du chemin de conception, choix et décisions relevant d' orientations plus globales présidant à la conception de l'appareil et gouvernant le développement structurel des systèmes associés (missiles, radars...) Il s'agit essentiellement de viser loin (gros radars), de voir de loin (grosse voie IR), de tirer loin (gros missiles) et beaucoup (grosse charge utile) en procédant par saturation. On est dans une position assez totalitaire pour le coup, ou tout est pensé en gros, lourd et grand au niveau systémique. Donc en effet, la SER peut être vue : soit comme la cause (proportionnante) de leur stratégie, soit comme l’adaptation en conséquence... tout dépend du crédit scientifique que l'on accorde aux mathématiciens, ingénieurs aéronautiques et stratèges soviétiques.
  11. Avec plus de recul, j'essaye de mettre en corrélation une sorte de pli logistique qui consiste à réquisitionner des appareils militaires pour faire du transport de personnel (prérogative dont l’occurrence est nécessairement très fréquente) avec l’éventuelle sur-exploitation des turbo machines qui en découle... Est-ce que d'autres armées de l'OCDE pratiquent ce genre de détournement de fonctions même ponctuellement ? Si oui, cette pratique s'inscrit-elle dans les usages en devenant une habitude voir une règle ?
  12. Mhh c'est bien ce que je pensais, un naïf... Alors allumes un cierge... Ou plutôt 257 + 1 !
  13. @Dorfmeister Comme évoqué plus haut dans mes précédents posts, il est inconscient ou naïf au mieux de placer "officiel" "accident" "conclusions" et "armée algérienne" dans la même phrase... Tu vas pouvoir attendre longtemps l'ami... Tu n'aimes pas les suppositions et je n'aime pas la politique étrangère américaine de manière générale, mais bon.
  14. D'après les toutes dernières remontées, il s'agirait d'un problème de propulsion. Un ou deux réacteurs du même coté auraient perdus toute ou partie de leur poussée après avoir quitté le tarmac... Je pense en effet que la surcharge est une hypothèse qui n'est plus a explorer.
  15. Ce que l'on sait, traditionnellement des aéronefs de transports logistique de cette armée, est qu'ils sont utilisés très fréquemment... ce qui signifie un enchainement de "cycles" de contraintes dans les parties chaudes des turbo-machines.
  16. Comme de coutume (depuis 10 ans) ou plutôt comme... de règlement, l’enquête demeurera interne, tout comme les conclusions... et les corrections qu'elles appellent naturellement... L'accident détient la place de second plus meurtrier de l'histoire militaire dans le macabre classement des drames de l'aviation militaire mondiale... mais si l'on considère la séquence 2000 - 2020 les forces aériennes de l'Armée Nationale populaire prennent la tête de ce classement. Novembre 2012 : CASA C-295 ==> 7 morts Février 2014 : Hercules C-130 ==> 77 morts Octobre 2014 : Su-24 ==> 2 morts Novembre 2014 : MiG 25 Mars 2016 : Mi-171 ==> 12 morts Avril 2018 : Il-76 ==> 257 morts http://www.leparisien.fr/faits-divers/algerie-un-avion-militaire-s-ecrase-pres-d-alger-avec-plus-de-100-personnes-a-bord-11-04-2018-7658019.php
  17. La véritable ligne rouge, et tous les dirigeants le savent dans un jeu de dupe, elle n'est pas sur Assad... mais sur eux mèmes et entre eux. 1 - Il n' y a jamais eu d'entente ou d'alliance russo-turque, il y a, et au mieux, dans le monde des bisounours, une mésentente cordiale, ou rendue cordiale par les mêmes raisons qui font qu'aucunes des grandes puissances depuis 5 ans ne franchissent, elles, la ligne rouge. Les turcs et les russes se tiennent... et pas vraiment par la barbichette vu le caractère inconciliable de leur deux échelles de collaborations : stratégique : convergente avec une collaboration logique d'une Turquie hostile à l'OTAN (rhétorique anti-occident, en phase de repositionnement stratégique) tactique : complétement divergente car très grossièrement : la Russie combat DAESH pour garder sa base, la Turquie les finance, les soutient et les inventent même s'il le faut pour Grand remplacer (épurer) les Kurdes, tout en prétendant être la voix de la laïcité. 2 - La position française en effet est intenable mais faussement, car comme toujours avec les VRP comme Macron, il s'agit plus de Pouvoir perçu que de Pouvoir effectif. Il s'agit de faire des coups, marquer des points, occuper l'espace réel et médiatique... capitaliser (sans mauvais jeu de mot) Si il y avait intervention ou ligne rouge à placer, c'est bien plus en amont de cette guerre qu'il fallait agir. Car la nous en sommes aux "métastases indirectes des débordements ultimes des ramifications les plus profondes du conflit". Macron le sait : il se contrefiche des armes chimiques, il veut faire ce que tous les gouvernement français font depuis... Mitterrand ==> de la consommation interne, maintenir le... Mirage d'un poids diplomatique de la France. La différence : Macron le fait plus intelligemment. Fini les " Bachar doit partir, Bachar doit mourir, Bachar doit implorer le pardon, Bachar doit nous obéir. " Macron fixe des objectifs théoriques faussement contraignant à la fois pour la France (pour feindre un coût politique) et les ennemis (menace verbale qui ne coute rien si par miracle elle dissuade, elle donne le change pour le France qui du coup existe toujours, ridiculement mais toujours) Tout cela n'étant qu'illusion de virilité mais le cas échéant , il lâchera un pétard ou deux au fin fond du désert sur des cibles sans aucune valeur (nécessairement car toutes celles ayant valeur seront "marquées" par des éléments de l'armée russe) et affirmera que voilà : il a dit, il a agit, donc c'est un homme d'action, donc... attention les français, je rigole pas, mes réformes vont passer.
  18. De la crédibilité des menaces de Donald : hélas je le trouve imprévisible, ce qui laisse la porte ouverte à l’exécution de ses menaces, lesquelles sont politiquement très engagées et donc contraignantes (comparaisons avec Obama). Le bloc occidental : c'est justement une perception plus qu'une définition. Cette réalité que tu décris est largement dépendante du public auquel on s'adresse. Même au sein d'une population occidentale. Il est vrai que la vision que tu décris doit certainement correspondre bien plus largement à celle du Quidam moyen que la mienne.
  19. Je trouve regrettable, même si chronophage, qu'aussi peu de circonspection et trop d’immédiateté ne soient de mise dans les interventions, et sans impérativement requérir un pavé en 3 parties, je pense qu'il est improductif de faire du sensationnalisme et de la légèreté à l’excès sur un forum tel que celui-ci.. (surtout lorsque cela devient plus la règle que l'exception.) Fondamentalement, de quoi Duterte est-il le nom ? Il est la réponse à mes yeux, UNE réponse, formulée, il faut le reconnaitre, démocratiquement, à la demande d'un traitement des symptômes qui, à mes yeux encore, ne sauraient être relativisés, ni par leur effets immédiats sur la qualité de vie des citoyens ni par leur potentiel de métastase internationale (narco-trafic et islam politique) dont la réalité a été parfaitement démontrée au cours du dernier siècle. Duterte, par ses excès, à défaut d’être l'Homme de la situation, est l'Homme d'UNE situation, qui est socialement et sécuritairement urgente et critique. Ce qui me fait bien peur en revanche, c'est l'avenir lointain, c-a-d le maintien de Duterte au pouvoir plus que son exercice, et le peu qu'on arrive à entrevoir me permet difficilement de faire des conjectures pour l'instant...
  20. Je me permets 2 réserves : - Trump, a fortiori par sa personnalité, est beaucoup moins ou presque plus la voix (leader) de qui que ce soit en Occident, même pas le leader du bloc anglo-saxon. - En politique internationale tout particulièrement, la règle avec Trump, c'est le bluff, et l'application formelle des menaces : une exception. (Comédie avec Kim Jong, fermeté simulée contre Poutine) Mais le problème inhérent a ce genre de personne, c'est que plus généralement, il n'y a pas de certitudes possibles. On peut donc s'attendre a tout.
  21. Je ne veux pas faire le rabat-joie, mais des frappes contre le régime me mettraient mal à l'aise à l'heure où Erdogan 1er nous nargue, à la fois dans les actes comme dans les paroles, lesquels rivalisent sans aucun problème avec la barbarie d'en face. Le timing est mal choisi... Dans ce conflit, en tout cas dans ses derniers développement, l'immoralité est la règle plus que l'exception, on a malheureusement l'embarra du choix des acteurs comme des actes en matière d'inhumanité... C'est toute cette guerre qui sale, alors discriminer tel où tel acte, à la carte comme au resto'...
  22. noms d'oiseaux ? Ben dis donc, Max ... tu dégoupilles sacrément vite ! hahaa !
  23. @numidiadz "Détruire pour crée le chaos afin d'avoir le contrôle sur plusieurs territoires, c'est classique et ça a marché !" J'ai bien peur Numidia que ta naïveté ne t’empêche de voir la marche du monde telle qu'elle est vraiment... Contrôler des territoires ? Tu as l'impression que les États-Unis ont obtenu un quelconque contrôle sur la région depuis la "démocratisation aérienne" de l'Irak ? Ma vision des choses est bien plus cynique, et donc matérialiste et donc réaliste que la tienne. Les US veulent essentiellement détruire un pays pour détruire un État, qu'ils considèrent comme ennemi, le chaos résultant de leur action leur étant préférable à l'existence et la subsidence de l’État visé. Le paradoxe assez ironique : les observateurs critiques de ces US perpétuellement en guerre semblent justement oublier cette logique de guerre dans leur analyse, en attribuant aux US plus de profondeur stratégique que n'en ont réellement leur politique étrangère. Encore une fois, ce curseur d'analyse "Occident vs ...Camp des innocents" ne retient aucune pertinence dans un monde post -guerre froide. Prenons l'Allemagne, qui a tenu une position, cohérente dans le temps pour le coup (longévité de Merkel) très mesurée sur cette question, du moins officiellement. Bien plus que la France (mais quelle France ? Hollandaise ou Macronienne ?) qui était même à l'avant garde d'une position de fermeté, qu'a titre très très personnel je qualifie même d'aveuglement immature, face à l’État syrien. Encore une fois, la critique des actions des pays de l'OTAN oui, mais pas de l'OTAN en tant que telle, ni de la chimère géopolitique d' "Occident". Si on veut vraiment essayer de dessiner les contours hasardeux d'un front, je pointerais, à titre personnel, l'identité remarquable de vues, de positions et d'interventions entre le R-U et les US.
  24. @Shorr kan Je ne connaissais que très peu ou de réputation la pédologie des campagnes brésiliennes, mais cela signifie que le Brésil n'est pas la puissance agricole absolue qu'on nous présente ? Cultures commerciales = Agro-carburants par exemple ?
  25. @Tancrède Incroyable capacité de synthèse de la logique libérale appliquée à travers les ages et les révolutions industrielles, dans la dimension spatiale et temporelle de l'histoire d'un pays ! C'est une intervention d'une très haute densité de pertinence. Je n'oppose pas les effets : - des rapports de force (déséquilibrés) du libéralisme - à la réalité raciale héritée de l'histoire coloniale. Ils s’interpénètrent dans l'espace et dans le temps. Mais mon propos : dans une société comme la France, l'application du modèle libéral produirai les même effets de domination, j'en suis certains. Mais la réalité raciale, secondaire, (tu le reconnais) ne simplifie pas les choses, elles les rends moins lisibles, complexifie les causalité et enrichie la complexité des problèmes. En fait mon véritable propos dépasse largement le cadre du Brésil et je ne sais pas trop dans quel sujet le placer . ==> Tu reconnais Tancrède une chose ? Les systèmes universellement appliqués produisent tous, et dans des fenêtres de nuance très larges, des effets trop différenciés avec pour principal facteur différenciant (pas le seul) l'ethnie ou la race pour que l'on ignore ou relativise par l'histoire ou le contexte son importance. La Corée du Nord en comparaison ... de l'Algérie ou des communismes latino-américain est un paradis socialiste par exemple ! Idem, les États-Unis, réels hein et non fantasmés, n'ont rien à voir avec le Brésil ou l'Inde dans la famille des systèmes libéraux. En mettant la focale sur l’Amérique du Sud, la situation de l'Argentine aussi est révélatrice, en comparaison du... bordel Brésilien, nonobstant l'absence de réserves rentières par les ressources naturelles...
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