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V. Yeⴽⴽen

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Tout ce qui a été posté par V. Yeⴽⴽen

  1. A travers cette instabilité politique qui est la règle plus que l'exception au Brésil, se pose en fait plus métaphysiquement la question (mème si je ne suis pas sur un forum de philosophie) : de la viabilité des sociétés multi-raciales ? S'il est vrai que l’Amérique latine est, pour des raisons historiques et non politiques et conceptualisées, multi-raciale, cette réalité actuelle de ces pays nous pousse et nous contraint à interroger la chimère culturelle dans laquelle nous voulons (vraiment d'ailleurs ?) ou nous auto-persuadons de vivre dans une Europe géographique qui présente une primauté historique ethno-raciale indo-européenne. ps : il s'agit pour moi d'insister volontairement sur le curseur ethno-racial de manière isolée, attendu l'acharnement avec lequel son influence ou même son existence dans l'histoire des sociétés humaines depuis toujours est niée, aujourd'hui, par les médias ambiants. Si mon discours, qui est une question d'ailleurs, est d’extrême droite (et si l’extrême droite est interdite par le règlement d'ailleurs...), n’hésitez pas à m'en informer. Avec de la distance historique, je m’aperçois que : - au nom de la redistribution des richesse des idées Marxistes - ou au nom de l' "humanisme" béat des société libérales une réalité froide et mécanique dure, perdure et demeure : les détenteurs historiques de la technologie et du capital, et en fait les architectes des sociétés latino américaine, (les européens) ne partagent pas leur rang social, ou refusent de donner, gratuitement, sans rien en retour, de leur capital humain, immatériel, matériel, financier, que ce soit dans la coercition (communisme) ou dans la bien bienpensance (" "humanisme" ")
  2. Mais toujours est-il que la règle est respectée dans l'Histoire ? A part l'Afgha, ces régimes demeurent... et résistent. L'Iran ne change pas.. Enfin pas vu de l’extérieur ? Le Pakistan non plus... même incroyablement stable malgré la contestation sociale de la pauvreté et du sous-developpement affolant... L' Arabie Saoudite justement, même "reformée", semble garder le cap malgré tout.
  3. Généralement dans l'espace, il n'est jamais (dans le temps) détrôné. Ce n'est pas contradictoire Nemo... L' Afghanistan des talibans a été détrôné par exemple. Mais en dehors de cet espace, dans les autres états, il n'est pas détrôné dans le temps.
  4. Mhh comme plus avant dans ce topic, un intervenant éclairé me l'avait rappelé : si l'arabo-socialisme peut produire les germes de sa mort, cela n'est pas vrai pour l'islamisme politique qui généralement n'est jamais détrôné... La lutte contre l'islamisme politique n'ayant pas de prix, je pense donc que RIEN, même pas pour tout l'or du monde ou pour tout le pétrole des Saoud, Bachar ne se sera dupe de ces danses du ventre... Alors pour quelques tapes amicales de plus... Pensez-bien ! Ne jamais sous-estimer l'animal, lorsqu'il est acculé !
  5. A quoi cela sert-il hein ? A quoi cela sert-il ? De démontrer avec force d'arguments, en l'espèce même épistolaires, et contre-signés de la représentation officielle du gouvernement US que ces gens là, impérialistes, n'ont pas d'alliés, au mieux que des sujets, au pire, des ennemis. Que nous faut-il ? Un extrait polycopié d'un document officiel de prospective stratégique à horizon 10 ans des vues impériales US en Centre-Europe à dessein anti-russe ? Je me contient, mais c'est difficile. "a déclaré que Washington ne veut pas que Nord Stream 2 soit construit" ==> à titre personnel, je veux que les USA en tant qu’État fédéral fonctionnel cesse d'exister... Ah mince, on m'explique que l’impérialisme américain : - au contraire de tous les autres, ne s'articule pas autour d'une base nationale fonctionnelle authentiquement maitresse de son destin , faisant corps dans la perspective d'un destin commun, laquelle nation capterait les tribus des vassaux soumis a l'Empire, - mais qu'au contraire il s'est appliqué en tout premier à l’Amérique industrielle qui n'est qu'un agrégat informe de communautés plus ou moins hautes socialement, tel un laboratoire, car finalement, n'ayant jamais fait société au sens de la nation européenne, la "société" américaine n'est au modèle libéral - spéculatif ce que le "combat proven" est à un système d'arme. La meilleur preuve de cette antériorité de leur société sur la notre est que toutes les conséquences et effets sociétaux de la doctrine libéral s'expriment en France, tel des ondes mécaniques d'un séisme, avec un temps de latence vis à vis de leur première occurrence aux US ==> tous les phénomènes de société US (féminisme, anti-racisme communautaire, ethnicisation, droits sexuels, en somme le droit des minorités qui est une tyrannie des minorités sur la majorité populaire) sont parvenus en Europe occidentale, non pas en tant que produits culturels d'export (ce qui serait au pire tolérable) mais en tant que conséquences et effets consubstantiels au modèle économique libéral qui lui, nous est imposé par entrisme institutionnel et lobbyisme insupportable. Allez je mets les deux pieds dans le plat : mon anti-américanisme, ou plutôt anti-américanisation mais beaucoup plus anti-impérialisme bien senti en fait, est d'autant plus radical qu'il est à mes yeux une réaction instinctive (non réfléchie ou préconçue, préjugée ou préméditée) de survie face à ce que je perçois, en fait non, à ce que Madame Sandra Oudkirk formule elle même comme une "volonté" renouvelée, de me nuire, a mes intérêts les plus primaires, souverains et stratégiques. Le caractère presque anthropologique de la menace que fait peser cet impérialisme assumé et affiché (écoles de formation idéologiques, la French-American Foundation, que je n'ai pas honte d'assimiler, au moins stratégiquement ,aux jeunesses Wall Streetiennes de l'Empire.) nous interdit, à mon sens, momentanément, toute conduite parallèle de politique étrangère contre d'autres États. Non, trop c'est trop. La priorisation des menaces à ses limites, qui sont l'atteinte aux missions regaliennes et aux moyens qui lui sont alloués. On ne met pas en concurrence des vices par d'autres vices, une domination par une autre, une hostilité par une autre. L' anti-impérialisme américain ne doit pas être le fil rouge et la boussole de la vision française, mais à l’excès inverse, il est insupportable de l'ignorer (par lâcheté ou illusions chimériques d'identité de vues ou de valeurs) ou de le supporter carrément (par trahison tout simplement en fait) par nos élites. Et d’ailleurs, je professe, que si rien n'est fait, et bien oui, il deviendra cette fois la matrice structurante d'une politique étrangère authentiquement française de souveraineté , par l'accumulation multi-décennale d'influences que cet État a savamment instillé dans le nôtre, rendant cette lutte (contre ce qui m'apparait comme une gangrène multi-sectorielle) absolument incontournable et même préalable a toute survie de notre nation, dans l'idée que l'on s'en fait en tout cas. Il ne s'agit même plus d'une lutte contre un système de valeurs que notre libre arbitre se réserve le loisir d'aimer ou non, nous n'avons plus ce luxe. Il s'agit d'une affaire de principe de survie qui est : la non-ingérence, en particulier dans les domaines les plus stratégiques et sécuritaires. Amen ! Voila, c'est à peu prés tout ce que j'ai à dire en ce qui regarde l'action et l'intention US depuis un demi siècle à notre égard...
  6. @Alexis "Plus important peut-être, le fait que les échanges en matières premières sont libellés en dollars. Notamment le commerce du pétrole." C'est précisément à ce "medium fossile" de valeur là que je faisais référence, quand j’évoquais toute germination de contestation de l'hégémonie du dollar. Le pétrole n'est pas un instrument de l'hégémonie de cette monnaie d'échange international, il en est un medium d'expression, le support d'expression au point même de retrouver une confusion fonctionnelle, une identité de fonctions entre le pétrole et sa monnaie, puisque l'on parle de pétro-dollars. L'instrument lui, où plutôt l'un des instruments est, (et d'une manière faussement suggérée et innocente de ma part je l'admet), FACTUELLEMENT la force militaire, en tout cas, elle l'a été lors des dernières occurrences de contestations (Saddam, Khadafi) mais elle semble obéir a des contingences qui n’échapperont à personne sur un forum dédié justement ... à l'outil militaire (quid de la Chine, Russie, même Iran) La où réside ma pondération, et tu l'as entrevue, c'est dans la fonction ET le poids relatifs de cet instrument dans le dispositif d'hégémonie américaine : - La suprématie militaire permise par le technologisme obtenu grâce à l'instrument suivant... - La suprématie économique (plus haut degré d'automatisation industrielle) au moyen des outils de production, développés, conçus et acquis grâce aux reins économiques (spéculatifs et virtuellement sans limite d'endettement) permis par l'instrument suivant. - La suprématie des échanges qui est permise par les deux instruments suscités, et qu'elle renforcera réciproquement en les pérennisant par son contrôle des marchés. Ces trois éléments semblent donc s'inscrire dans une relation d'interdépendance active et rétroactive réciproquement triangulaire, dans laquelle ils s'auto-pérennisent mutuellement et remplissent chacun une fonction dont le poids est relatif à la protection respective qu'elle offre à chaque instrument vis- à-vis de l'autre... Yekken prit d'une céphalée ! Difficile alors, selon cette dernière "loi" sortie de mon chapeau ==> "une fonction dont le poids est relatif à la protection respective qu'elle offre à chaque instrument vis- à-vis de l'autre" , de dégager un organigramme fonctionnel de ce triptyque hégémonique, il faut le consentir, incroyablement pragmatique et remarquablement équilibré dans ses attributions au point de questionner la viabilité intellectuelle de mon exercice, consistant en l'identification de "l'instrument-matrice" des autres instruments...
  7. Pavé dans la marre volontairement provoquant . Sans aucun biais ou tropisme politique, est-il techniquement impertinent de penser que le dollar en tant que monnaie d'échange international : - retenait la confiance des acteurs en se reposant sur les réserves d'or américaines, - après réforme, retenait en fait la confiance des acteurs en la capacité (perçue) entrepreneuriale de CRÉATION de valeur ajoutée par l'innovation de l'économie américaine, - et qu'après réforme, il retenait finalement la confiance des acteurs en la capacité perçue, redoutée, avérée, démontrée et revendiquée, de DESTRUCTION immédiate de la gueule de toute force contestant son hégémonie, de l'Armée Américaine. ?
  8. Le problème du Sahara Occidental commence par son intitulé, qui selon les faits historiques, devrait se limiter à : "problématique de la souveraineté d'un État sur un territoire décolonisé par l'ex puissance colonisatrice, en regard des principes du droit international" Considérée sous cet angle, la question obtient une réponse de la Cour internationale de Justice : "(...) En revanche, la Cour conclut que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n'établissent I'existence d'aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d'une part, le Royaume du Maroc ou l'ensemble mauritanien d'autre part". Pour parler plus concrètement, demain, ou après demain, n'importe quels États, constitués en parties d'un accord ou contrat, peuvent procéder à des transferts ou cessions de souveraineté territoriale sans aucune consultation populaire ni referendum, et en justifier la légalité sur sa simple paternité étatique... J'avais dit "concrètement" mais même formulé ainsi, je trouve que cela reste trop respectable d'apparence, alors soyons plus directs : Ce genre d'arrangements, dans le fond (arguments invoqués par le Maroc, moyens de pression mis en œuvre) comme dans la forme (accord purement bilatéral, dont la bilatéralité ne garantit en rien le respect du droit international) s'apparentent véritablement à une opération de marchand de tapis digne du souk de Marrakech...
  9. Ce n'est pas tant le poids effectif de l’économie allemande dans la Turquie, mais le poids de l’économie allemande dans l’économie turque en tant qu'un des nombreux champ d’intérêts bilatéraux entre ces deux pays, qui définitivement partagent plus entre eux deux que la Turquie avec la somme de tous les autres pays de l'UE, à commencer par l'immigration turque. Merci de ces chiffres d'ailleurs , mon propos général est de replacer l’Économie en tant qu’élément constitutif du vaste porte-feuille de pressions dont use et abuse Erdogan depuis le début de ses mandats pour influencer l'Allemagne, à qui le sort de l'Europe est suspendue en fonction de la pertinence ou de l'impertinence des décisions prises à Berlin. La duperie vis-a-vis de Merkel connait un champ d'application bien plus large que les stricts I.D.E en Turquie. Je veux parler de duperie au sens plus général des relations bilatérales entre ces deux pays, dans tous les domaines, sur une période longue (parce qu'autorisée par la concomitance des mandats Merkel-Erdogan) et surtout comme je l'ai dit, avec des effets relayés par la chaine de transmission mécanique institutionnelle bruxelloise qui affecteront toute l'Europe Occidentale, toute cette cinématique s’opérant dans un schéma tel que celui-ci : - Problème migratoire donc Schengen donc nous = chantage d'Erdogan = interlocuteur officiel : Bruxelles MAIS officieux : Merkel. ==> Tractions, marchand de tapis, bakschich, puis accord ===> puis nouveau chantage d'Erdogan sur cet accord ==> et ainsi de suite. - Pareil pour l’intégration de l'UE et tractation gages de démocratie. - Idem l'Otan. Et la je reste correct (politiquement ) et formel, je ne parlerai pas du rôle avéré ou attribué à l'immigration turque, en tant que levier supplémentaire dans ces relations germano-turques. Le problème de la France : - le leadership de l'Allemagne sur l'UE -dont la nature même des institutions fait apparaitre une inter-communication des intérêts des Etats membres et une porosité de leur politiques étrangère dont les effets déborderont sur les autres. - porosité nous imposant alors, par transfert de responsabilité, une obligation à assumer des relations germano-turques en phase terminale de déséquilibre. (je vous laisse imaginer de quel coté...) En fait, toute cette relation européenne d'Erdogan, qui replacée dans son projet Othmanien, j'appellerai... "campagne d'Europe", nous en apprend bien plus sur nos propres faiblesses (je ne dirais pas divisions) qui relèvent surtout d'une soumission des pays fort de l'Europe occidentale (Europe utile) à l'Allemagne, qui incarne, avec ou sans nous, pour le meilleur et pour le pire, l'UE à laquelle nous appartenons. Pour nous, le problème de base , c'est les tares congénitales de l'UE.. - qui consacre une identité de moyens (interdépendance des projets politiques) - sans JAMAIS imposer ou ne serait-ce que recommander pourtant son préalable : une identité d'objectifs (projet politique) Il est la, le nœud du problème... POUR NOUS la France et autres pays d'Europe occidentale. Pas pour Erdogan.
  10. @Alexis Pour les rares habitués de ce fil qui commencent un peu à me connaitre, je viens lancer mon pavé quotidien dans la marre ! Petit bémol : "Union de l'Europe Occidentale" ==> cette structure attenante à l'Union européenne à été dissoute depuis... (intéressant d'ailleurs, pour laisser le champ libre à l'OTAN ? aux U.S ?) Quant aux qualités supposées ou avérées de polyvalence du Pacha, désolé mais je les conteste car j'inscrivais son action désastreuse dans un temps plus long... hélas. Je pense que depuis le depuis le début, il court plusieurs lièvres, mais pas à la fois. J'appartiens à cette catégorie d'observateurs qui se refusent absolument de souscrire au récit de "la mue islamo-conservatrice d'Erdogan" au motif qu'il n'y a jamais eu de telle "mue". Il n'y a pas chez Erdogan de stratégie, il y a un dogme : l'islam politique, qu'il a du dissimuler au moyen d'une tactique reposant essentiellement sur ses remarquables talents d’équilibriste rhétorique. En somme, il est ce qu'il a toujours été, un redoutable tacticien (et non stratège) politique qui a su se métamorphoser, lui et son triple / quadruple discours (qualité dont il nous fait l'honneur d’être les auditeurs encore aujourd'hui pour justifier son action militaire injustifiable) Cette épopée a commencé... chez lui-même (ayant toujours considéré la Turquie comme SA Turquie) où déjà, étaient à l’œuvre tous les ingrédients et les éléments de son sophisme : - avec la manipulation populiste du vote rural conservateur (démographiquement majoritaire), - se métamorphosant dans sa voiture en Ataturk 2.0 sur le chemin du retour des campagnes, pour aller servir un discours de modernité aux grandes villes turques (jeunesse estudiantine, cadres, intellectuels, travailleurs tertiaire dans tourisme) - usurpant la paternité des réformes économiques précédent son arrivée, en s'attribuant tout le crédit de la croissance économique des années 2000, ET ce faisant (c'est ici la marque d'Erdogan, une immodération totale de son hypocrisie, plus c'est gros, plus ça passe, un aplomb qui ne connait ni borne, ni contours, ni limite) et CAPITALISANT dessus, - ce qui lui permet de prolonger artificiellement la durée de vie de son numéro mensonger d’équilibriste fait de double discours servis aux ruraux conservateurs ET aux laïcs citadins (seule cette remarquable croissance a pu rendre politiquement tolérable une telle contradiction, aussi insupportable de contre-sens et d'obstacles logiques, incapable de résister a un examen critique objectif : des orientations de société aussi opposées l'une à l'autre, inconciliables fondamentalement, je dirais islamiquement fondamentalement) C'est ici que la folie d'Erdogan dépasse, pour le coup, les bornes, que lui ne semble pas connaitre, mais que l'O.N.U connait : les bornes internationales. Il va commencer, désormais rendu propriétaire de SA Turquie, à s'occuper de son étranger proche. En langue Erdogienne, "s'occuper de" signifie dominer, soumettre, voler, annexer, tout en t'expliquant dans les yeux, droit comme un "I", que c'est pour ton plus grand profit. - Politique d'affirmation ethno-linguistique Turco-altaïque, avec comme projet d’établir les fondations de futures revendications dans le cadre d'une unité culturelle régionale (Azerbaidjan, Turkmenistan, etc), qui se fera avec (par intégration domination turque) ou sans (par insurrections séparatistes, droit d’auto-détermination, etc) le concours des États. - Ne changeant pas une équipe qui, contre toutes les lois du logos, continue de gagner, il poursuit son double discours moderniste et démocratique sur le chemin de montagne sinueux de son retour du Caucase, pour conter fleurette à la mère Merkel, lui promettant monts et merveilles de démocratie et de tolérance en échange du carburant allemand (investissements) indispensable au maintien en condition opérationnelle de l'appareil de respiration artificielle de son mensonge politique de société islamo-democratique. (qu'alors, il réussit à vendre pour la première fois, à des politiques non-turcs) Les allemands, fidèles à eux-mêmes, alimentent la croissance et la germination de leur futur problème, qui comme toujours deviendra le nôtre : la Turquie. Ou plutôt, Erdogan. Ou non. Ou les deux. Enfin , c'est la même chose. Je ne sais plus. Mais lui il sait. - Enfin, le dernier axe de son triptyque régional : l'extension à l’échelle régionale de son islam politique, une fois verrouillé dans : sa base ethno-culturelle turque ET son capitalisme de chantage par transferts technologique allemands. Et c'est là, et seulement là que s'amorce l'épopée qui nous conduira à ce que nous observons, commentons, décrivons ou déplorons, interrogeons dans ce fil : l'action protéiforme turque, officielle ou non, en Syrie. C'est dans cette perspective de politique de prise de leader-ship du "Monde Musulman conservateur" , elle même étape préalable à son fantasmé renouveau Othmanien, qu'il faut réinscrire l'offensive turque en Syrie, qui n'est que le prélude à d'autres appétits en Irak. L'appétit venant en mangeant, Erdogan le rouge, ouvre des succursales un peu partout, dans la "sphère historique" de domination (et non d'influence) de l'Empire Ottoman, comme on le voit à travers sa " " " " " " diplomatie " " " " " " (je n'aurai jamais pensé employé ce terme pour décrire l'action de Recep à l’étranger) qui, je l’espère, ne dupera pas, en tout cas avec autant d'aisance qu'avec Madame, et j'insiste Madame Merkel (parce que c'est une femme), les gouvernements des pays se retrouvant malheureusement, pour des raisons historiques, dans la ligne de mire chimérique de ce fou.
  11. Conjecture bien moins innocente qu'elle n'en a l'air. Après le scandale retentissant de la révélation des implications du Groupe Lafarge dans les événements en Syrie, et les péripéties inhérentes à la vie spéculative des marchés internationaux avec chute d'action et autres joyeusetés libérales, il n'est pas impossible que le cimentier français ait eu à considérer un repositionnement radical de ses activités de génie civil vers d'autres secteurs d'activités plus porteurs (défense) et dont les débouchés autoriseraient une chaine logistique raccourcie entre l'offre et l'utilisateur final. Si cette information inédite venait à être avérée, elle permettrait au Groupe, pour le coup, de prendre de cours toute suspicions d'activité douteuse en allant même au devant de tous les doutes potentiellement émis sur ses futurs investissements qui, désormais, figureront bien dans son porte-feuille officiel d'activités. Nous nous tiendrons aux aguets de toute évolution allant dans ce sens. ... Ici le palais de Topkapi, a vous les studios.
  12. Officiellement détenteurs des deux systèmes d'armes, dans la région: l'ex-futur Empire néo-ottoman, l'Arabie des Saouds, le Bahreïn. Donc pas de crainte à avoir, que des États matures et responsables à la politique régionale pondérée et soucieux de vivre (mourir) en bonne intelligence (rivalité) avec leurs voisins (ennemis).
  13. Sans cynisme ni ironie karim, si elles finissent en Europe, tant qu'elles ne vont pas au delà des Balkans, c'est non seulement acceptable mais même rassurant, cela signifie que même les armes, composée d'aciers et de plastiques, ont une mémoire génétique. Elles reviendront donc d'où elles viennent, en grande partie.
  14. Mhh, il n'y aurait pas des doublons dans ces photos... On y voit surtout un volume composé en grande majorité d'armements petits calibres, ou d'explosifs non guidés, mais ne t’inquiètes pas, j'en ai assez vu et tu m'a convaincu, c'est donc une prise de risque à mettre en balance des bénéfices potentiels mais je persiste, vu tout ce qu'ils ont (auraient) justement perdu, un panachage prudent, avec chaine de commandement resserrée, réduirait les risques à leur portion congrue.
  15. Les Kurdes, comme chacun le sait Baba1, et tout particulièrement en ce moment même, au plus fort de l'offensive, ont tout intérêt à livrer ces armements a des groupes islamistes... Un panachage au compte goutte, à doses homéopathiques ne ferait de mal à personne, même pas vraiment aux Turcs en fait ... il ne ferait que retarder l'échéance (apparemment) inéluctable de l'éviction Kurde.
  16. Et puis n'oublions pas notre atout premier, un argument* diplomatique de tout premier ordre : le Grand Charles ! :) Argument disponible que par intermittence.
  17. Ce n'est pas vital pour eux, mais vital pour EUX = les 100 (et quelques bientôt) millions d'habitants, conséquence de l'arabo-socialisme inconscient. Les voisins régionaux n'ont pas à payer les conséquences, par terreur interposée, des décennies de mauvaises gestion de cet État.
  18. Des milans pour la terre oui ... Mais en effet "jeanmi", gare aux égarements de Mistrals... Car qui sème le vent ...
  19. Le mettre en colère ? Tu le trouves trop calme peut-être ? Sur le simple volume de ses 3 dernières interventions, son apaisement et sa sagesse ne m'apparaissent pas manifestes ! Toutes ses décisions en elles même, concaténées l'une à l'autre dans une stratégie précise de prédation territoriale forment ultimement une monumentale erreur... En fait, avec clairvoyance, Erdogan est lui mème une erreur, pour la Turquie, les turcs, leurs voisins, la région, l'Europe, la France, nous... le monde. Objectif : 0 problèmes avec ses voisins Résultat : 0 voisins n'ayant de problème. Attendu sa dernière stratégie de communication dirigée contre le France, notre simple présence (limitée) au coté des kurdes suffit à polariser toute son agressivité sur nous.
  20. Mhh, quand cette guerre sera bien digérée, (dans 10 ou 15 ans), la politique d'Erdogan apparaitra telle qu'elle est, avec une latence de 10 ans, par un procédé analogue à celui du révélateur argentique, où plus les années passeront, et plus les découvertes macabres s'affineront et se préciseront à mesure qu'elles se dévoilent, dans une lente et interminable descente aux enfers... pour que finalement se révèle la réalité pleine et entière de son action : Un islamo-terroriste (dans les idées comme dans les actes) qui se prétend anti-islamiste et anti-terroriste et qui pratique une politique d'épuration, s’exerçant alternativement par la violence (bombardements, déportation, massacre par islamistes (tiens ?) interposés) ou par la terreur (menaces, diffamations, persécutions politiques tous azimuts ramifiées jusqu'à l'étranger, Allemagne, France, USA). Pour toutes ces raisons, la circonspection comme préalable à toute action française ne serait pas du luxe. Ne donnons pas à Erdogan et sa politique nauséabonde la noble fonction que d’être la boussole de notre action militaire/diplo. dans cette région. L'action en miroir, c'est à dire la réaction, est une disposition de l'esprit qui alimente et participe de la cinématique militaire de l'escalade. Selon le modèle : il a commencé...donc je suis fondé à continuer. Je pense qu'il s'agit moins de faire le contraire d'Erdogan que de se définir en menant son propre agenda : problème traditionnel... notre agenda c'est quoi ? La gouvernance à vue dans l'inertie et l’indécision. - J'ajoute, à tire personnel, que moralement, je soutiens aussi une action... dans l'absolu, mais j'essaye d'entrevoir ce que je redoute comme une première participation à une longue série d'échanges pouvant vite échapper à notre contrôle. Opposer notre main pour dire stop : Oui ! Mais selon les modalités de l'intervention, l'un de nos doigts pourrait se coincer dans un engrenage dont l'inertie nous entrainerai loin, très loin, trop loin de ce que nous voulions.
  21. Attention, tu sembles considérer qu'il y a identité de substance entre ton commentaire et l'ouvrage de JL. Izambert, je ne juge ni ne préjuge de ses écrits, je réagis à ton commentaire qui, sauf erreur de ma part, n'était pas une citation extraite de son ouvrage. Invoquer un ouvrage que, je pense, personne n'a eu le temps et le loisir de lire, d'interroger la pertinence par croisement de sources et de données, et par l'exercice de son esprit critique, et considérer que toute réponse ne procédant pas de ce cheminement ne trouve grâce à tes yeux, c'est trop facile non ?
  22. La France, pour des raisons historiques, fait financer une large part de son industrie de défense par des exportations qui : (dans l’atmosphère de prédation de nos "alliés" américains), sont condamnées à investir des marchés "sensibles" où des interlocuteurs étatiques douteux, aux politiques pro-actives (lesquelles soutiennent des idéologies incluant l'islamisme politique) disposeront d'un moyen de pression (s'expliquant par le rapport de force commercial client-acheteur, lequel à le plus besoin de l'autre) qu'ils utiliseront le cas échéant pour servir leur propre agenda (étendre l'islamisme partout dans le monde) lequel s'exprime par des moyens, dont financiers, de financement de lieux de culte et de prêcheurs qui, replacés dans cet agenda d'islamisme mondial, prennent valeur et fonction de véritables agents, ou exécutants militaires en territoire ennemi (la diffusion du dogme wahhabite étant considérée en soi comme le premier étage de la fusée, donc de l'action géostratégique) Yekken remet son masque et reprend son souffle...
  23. Noyer des vérités (parcellaires, et encore) que contient ton message pour les implémenter dans un discours fait de contre-vérités et de simplifications monolithiques est une pratique qui oui, déclenchera des réflexes (chez les plus sensibles d'entre nous) de dénonciation de comportement conspirationnistes. Je vais être sincère avec toi : généralement, en société, on te traite de "conspi" quand tes analyses obéissent au schéma de la mono-causalité. (C'est une définition sociologique très restrictive de l'accusation de "conspirationnisme" mais c'est de mon expérience le plus petit dénominateur commun des justifications que j'ai pu entendre). Et en cette matière, je me suis moi même égaré dans ce genre ineptie intellectuelle.
  24. "Tant que des gens se considéreront "anti conspi" en mettant tous les "conspi" dans le même sac en les décrédibilisant, par exemple, en parlant de la Terre plate, les criminels qui nous gouvernent auront de beaux jours devant eux. Il y a une réalité que je défendrai toujours face à des vues ou interprétations aussi polarisées que les tiennes : il ne faut jamais stigmatiser, exagérer, tourner de dérision ou en ironie des propos aussi polarisés que les tiens, car, à mon sens, il témoignent d'une vision si partisane et paresseuse intellectuellement de la réalité qu'il est trop aisé de leur apporter contradiction pour se contenter de te jeter l'anathème en: "te traitant de conspirationniste, dissident, etc..)" Mettre en équivalence : l'action unilatérale, illégale et belliciste américano-britannique de 2003 et, en bout de comparaison, des insurrections populaires infectées d'islamisme politique (qui n'a pas été théorisé dans les amphi de la Sorbonne) au sein même d’États dont l'instabilité congénitale, elle non plus ne relève pas du modelè explicatif usé jusqu’à la moelle de : "la main étrangère", c'est au mieux la preuve d'une inculture ou d'une superficialité d'analyse, ou au pire le signe d'un parti pris archétypique des discours tiers-mondistes gauchistes de pleurnicherie institutionnelle qui fantasment une chimère politico-militaire qu'ils désignent sous le nom : d'Occident ou Occidentaux. La vision monolithique : monde arabe / Occident est réputée inopérante en tant que curseur d'analyse pertinent des événements politique internes à ces sociétés, depuis en tout cas la fin de la guerre froide.
  25. A la lumière des faits historiques que tu nous rapportes, en effet je le reconnais tout à fait, ni moralement (humainement) ni politiquement, ces régimes ne peuvent être mis strictement en équivalence. L'un combat l'autre idéologiquement, lorsque l'autre, en tout cas jusqu'à maintenant, semble s'inscrire dans une relation de résistance ou de préservation. "Un moteur au moins du conflit ne participe pas de l'opposition arabo-socialisme <> islamisme insurrectionnel, le facteur confessionnel bien sûr, absent en Algérie comme en Libye presque entièrement sunnites, beaucoup plus faible en Egypte où les 10-15% de chrétiens n'empêchent pas que le pays a toujours été dirigé par sa majorité confessionnelle, à l'inverse de la Syrie" ==> En effet, Islam dans les deux cas. Cette relation se retrouve d'ailleurs au plan idéologique : - l'arabo-socialisme se limite au socialisme pour préserver la viabilité conceptuelle de son articulation avec l'islam, qui, quasi systématiquement demeure religion d’état, ou religion du peuple (exemple Algérie). - Là ou l'islamisme politique lui ne s’embarrasse pas de socialisme ou de doctrine marxiste. Il y a donc déséquilibre de stratégie. A la vérité, il faut considérer l'islamisme politique comme une ... chimère. Il est la chimère de l'arabo-socialisme. L'islamisme politique, un aller sans retour ...
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