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Julien

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Messages posté(e)s par Julien

  1. Il y a 2 heures, Nicks a dit :

    C’est assez faible comme argument. Zelensky ne l’a jamais demandé parce qu’il connaissait déjà la réponse peut être.

    Et si demain la situation devient tellement mauvaise que Zelensky réclame des troupes étrangères du coup l’argument tombe à l’eau?

     

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  2. il y a 7 minutes, olivier lsb a dit :

    Ca voudrait dire quelque part que le goulot d'étranglement est financier et pas industriel, que les chaînes ne tournent pas à 100% parce qu'il manque un un peu de fond de roulement. C'est quand même assez déroutant. En temps normal et dans n'importe quelle industrie, ce ne sont pas des situations extraordinaires. Mais bon là, on a un léger contexte... 

    normalement c’est Nexter qui devrait aider son fournisseur en le payant plus tôt par exemple.

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  3. il y a 2 minutes, jean-françois a dit :

    tu es prêt à faire le pari ? Et si les russes le font, que fait-on ?

    C'est ça la question : si les russes décident de ne pas se soumettre ?

    D'ailleurs, si cela n'a pas été mis en place, c'est peut-être parce que les décideurs ont un doute sur l'efficacité de la mesure et les risques d'escalade.

    Ce serait vraiment un mauvais calcul de leur part et je crois vraiment pas qu’ils le feraient.

    Sinon pour ta deuxième question c’est parce que l’occident pour simplifier veut l’échec de la Russie de préférence sans qu’elle ait à intervenir directement. C’est le scénario idéal. Si ce scénario ne fonctionne pas (la Russie progresse et menace de contrôler trop de territoire Ukrainien) alors on verra bien quelle sera la réaction de l’occident mais pour l’instant on en est pas là donc la question d’une no fly zone n’est simplement pas d’actualité.

  4. il y a 3 minutes, jean-françois a dit :

    Pour rappel, à l'époque, la défense aérienne russe avait bloqué une bonne partie de l'activité aérienne turque qui pétochait sur la réaction russe ( surtout après avoir été lâché par l'OTAN.

    C'est bien sur décision russe qu'il n'y a pas eu d'escalade, c'est documenté

    Évidemment que c’est sur décision Russe qui dit le contraire ? Ce qu’on te dit c’est qu’il y a aucune chance que Poutine ordonne d’aller bombarder une base militaire en Pologne pour un avion de perdu.

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  5. il y a 1 minute, jean-françois a dit :

    a en lire certains, il suffirait qu'un pays de l'OTAN menace la Russie pour que celle recule immédiatement dans ses frontières et capitule sans condition.

    C'est bizarre qu'on ne le fasse pas ......

    En tout cas, je vois que pour certains les armes russes sont de la merde inefficace, incapable de toucher la moindre cible, surtout si celle-ci est protégée par les Wunderwaffens occidentales

    Les ukrainiens seront heureux de l'apprendre....

    Non mais par contre je suis d’accord avec Neuron que ton scénario ne me semble pas plausible.

    Quand les Turcs ont dégomme un SU Poutine a fait ses menaces habituelles et puis rien.

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  6. il y a 4 minutes, Teenytoon a dit :

    Moi ce que j'ai du mal à comprendre, mais c'est sûrement parce que je ne suis pas un joueur d'échec à quatre bandes, c'est en quoi c'est plus grave des bases américaines en Ukraine que des bases américaines dans les pays baltes ?

    St Petersbourg est immédiatement à côté des baltes et Moscou et globalement à la même distance des baltes que de l'Ukraine. 

    Justement les pays Baltes considèrent une agression militaire Russe contre eux comme parfaitement plausible dans l’absolu.

     

     

  7. Il y a 1 heure, Sammy a dit :

    Le Mexique candidate aux BRICS (ne vous inquiétez pas, je vais venir au sujet). Que pensez vous qu'il se passerait s'il acceptait des bases du FSB à la frontière US ? Alors comprendre la position russe n'est pas l'approuver mais voilà, les grandes puissances ont des lignes rouges (les moins grandes n'en ont pas les moyens mais ce n'est pas l'envie qui manque). Pour la Russie c'est l'Ukraine et pas les pays baltes, un peu la Géorgie mais notez que contrairement à l'Ukraine les régions séparatistes n'ont pas été annexées , un peu le neutre Kazakstan (voisin immédiat à grosse population russophone) et beaucoup la Biélorussie mais là ils y ont placé des nukes donc la confrontation est peu probable à moyen terme.

    Si le Mexique avait des bases du FSB probablement qu’il y aurait une réaction US mais de là envahir le pays? 

    Les Soviétiques ont quand même essayé de foutre des missiles balistiques nucléaires à Cuba et les US n’ont pas envoyé leur armée à La Havane pour leur passer l’envie de recommencer que je sache

    Donc que la grande nation Russie exige qu’on la traite comme une superpuissance avec des lignes rouges et tout et tout est une chose, et qu’on a pas toujours fait preuve de tact, certes, mais faudrait voir à pas trop nous prendre pour des jambons non plus avec les nazis ukrainiens qui menacent l’existence même de la Très Sainte Russie.

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  8. Il y a 6 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

    Et je suis a peu près certain que si on avait pas été poussé par l'exportation, ce ne serait toujours pas un truc que la DGA aurait accepté de financer, aussi plébiscité que puisse être ce système auprès des pilotes.

    Phrase clé et parfois je me demande si c'est pas la même chose pour l'antenne active

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  9. il y a 15 minutes, Akilius G. a dit :

    C'est peut être un article foireux mais l'introduction est la suivante :

    Singapore’s Minister of Defense, Ng Eng Hen, has announced that American F-35s have been actively engaged in missions over Ukraine.

    Je comprends Over comme "au dessus du territoire ukrainien"

    C’est la phrase du journaliste ca

    Le ministre lui déclare juste que le F35 est utilisé pour faire de l’elint en Ukraine mais ça ne veut pas dire qu’il doit survoler son territoire.

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  10. Il y a 8 heures, Titus K a dit :

    Réponse aux prochaines élections où cette fois ci les gens ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas quels genre d’écologistes se sont présentés à leur élection locale.

  11. Il y a 10 heures, cicsers a dit :

    :biggrin::biggrin::biggrin: Priceless venant d’un journal d’un pays pionnier de l’ultra-libéralisme. Donc une entreprise étatique prendrait plus de risque et fabriquerait pour moins cher qu’une entreprise privée ? C’est tout l’inverse de ce qu’on nous répète sur BFM !

    Le commentaire donne plutôt l’impression de parler de la partie financement que la partie fabrication.

  12. il y a une heure, SLT a dit :

    Je serais bien curieux d'avoir un point de vue australien, et des articles de presse récents sur le sujet.

    De tout ce que j'ai vu en ligne (en commentaire d'articles ou de vidéos en ligne) une bonne partie du public australien qui s'intéresse au sujet ne voit pas du tout le problème posé, mais bon, d'un autre côté, ce sont les même qui considèrent les réacteurs français comme inférieurs parce qu'ils utilisent de l'uranium faiblement enrichi, et qu'il faut "refaire le plein" (selon leur dire, ce que je trouve extrêmement révélateur de leur niveau de (in)compréhension sur l'énergie nucléaire :biggrin:)

    Leur niveau de compréhension n'est pas pire que chez nous ou aux US sur ce genre de sujet. Et on ne peut pas comprendre l'intérêt du choix LEU Français sans connaitre le contexte de son parc nucléaire civil, ce qui n'est pas forcément bien connu à l'étranger

  13. Ce serait un tel coup d’être sélectionné pour un client aussi prestigieux si peu de temps après la déconvenue AUKUS. Un vrai pied de nez à nos amis Australiens qui verraient les Hollandais toucher leur shortfin de nombreuses années avant qu’ils puissent commencer à jouer avec leur virginias d’occase, si l’oncle Sam arrive à leur en trouver un ou deux de dispo.

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  14. Il y a 15 heures, Patrick a dit :

    Edit:
    Dites, vous trouvez pas qu'on est plutôt bien avec nos Suffren quand même? :laugh::bloblaugh: J'en viens à regretter qu'on en construise que 6.

    Ce programme me semble en effet être très judicieusement conçu. Il évite l’écueil de vouloir faire des gros SSN avec VLS et tout le toutim qui vont bien aux US mais ça aurait été trop cher pour nous. Les Britanniques ont eu bien des soucis à construire leurs astutes et la dispo semble inquiétante. Faudrait comparer les coûts des programmes mais je pense qu’on a bien calibré nos SSN.

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  15. Le 18/02/2024 à 19:24, Albatas a dit :

    Entre un "top" sérieux pour le développement d'une tête de série/prototype d'un surgénérateur et son entrée en service il faudrait combien de temps ? 15/20 ans minimum ? (Et plus on s'éloigne de l’arrêt du projet d'Astrid, pour lequel pas mal de boulot a été fait, plus ça risque d'être long) Et à ce moment vous avez un seul réacteur... Si vous lancez une série il faut encore 15/20 ans en plus pour en avoir disons 6... (En étant assez optimiste)

    Donc l'argument sur le prix/la disponibilité de l'uranium me semble fragile vue les durées en jeu. Je trouverais beaucoup plus logique d'en faire un, quitte à pas lancer de série si pas besoin et s'en servir pour améliorer un futur design.

    L'argument "le cycle du combustible n'est pas près" c'est un peu curieux non ? Pour les SMR gen4 il est près ? Il me semble que ça se développe en parallèle non ?

    L'argument "on a pas l'argent pour tout faire en même temps il faut arbitrer" là je comprends. Comme tous les arbitrages on peut être d'accord ou pas, mais c'est un argument en effet.

    Pour les SMR gen4 je reste très septique sur l'application d'une logique "start up" pour des développements nucléaires. La nature même d'un réacteur nucléaire, même petit, implique de faire un truc sûr du premier coût, c'est de toute façon très cher à développer et à certifier, pour des retours sur investissement forcement très lointains. Vous ne pouvez pas itérer rapidement les prototypes, tester facilement de nouvelles idées "et si ça rate tant pis". Je ne vois pas d'autre solution que passer par la recherche publique (en collaboration avec les industriels bien sûr).

    Je ne sais plus si la vidéo a déjà été postée ici, mais sur le sujet Astrid l'audition de Yves Bréchet est intéressante.

      Révéler le contenu masqué

     

     

    L’argument prix est parfaitement recevable vu qu’il est expliqué qu’en gros le prix de l’uranium à un impact sur le prix final de l’électricité limité, même en faisant des scénario de hausse massive. Quand à la dispo c’est parfaitement expliqué, on est peinard pour des décennies sur ce qui est exploité et si le prix augmente d’autres exploitations jusqu’à présent non rentables le deviendront.

  16. Il y a 3 heures, Delbareth a dit :

    Pour ceux que ça intéressent, voici mes notes.

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    Audition du Sénat : Le nucléaire du futur

     

    M. Nicolas MAES (Directeur Général Orano) (7’) :

    -        introduction :

    o   Orano spécialisée « matières nucléaires »

    o   pas de distinction fondamentale entre Gen III et Gen IV du point de vue des matières

    o   nécessité d’aborder la problématique nucléaire dans sa globalité :

    §  inclue l’amont du cycle et l’aval du cycle

    o   l’année 2022 portait principalement sur les réacteurs nucléaires, et 2023 plutôt les installations du cycle du combustible

     

    -        aval du cycle :

    o   il faut consolider les bases d’une filière industrielle d’excellente jusqu’à la fin du siècle

    §  des EPR vont entrer en production en 2040, et produire du combustible usé au moins jusqu’en 2100

    §  il faut décider si on fait de l’entreposage ou du traitement-recyclage (Orano est pour le retraitement)

    o   l’ensemble du système du pays est pour l’instant pensé jusqu’en 2040

    §  demande d’une inscription dans la loi à l’instar de la loi Bataille pour les déchets nucléaires (pour la légitimité politique)

    o   quel que soit la taille du parc nucléaire, il y aura besoin de combustible et il y aura la question du retraitement

    §  ça devrait être un sujet trans-partisan

    §  les décisions doivent être prises maintenant

     

    -        traitement des combustibles :

    o   ce qui est fait actuellement est indispensable pour le développement de réacteurs de Gen IV

    o   coût :

    §  1.2 Mds€/an

    §  poids de l’aval du cycle < 10% coût complet de l’électricité (~7€/MWh)

    §  poids de l’amont du cycle ~qq% coût complet de l’électricité

    §  y compris le renouvellement des installations

    o   résultats :

    §  produit 10% de l’électricité actuellement (i.e 10% est produite à partir de matière recyclée des combustibles précédents)

    §  peut être augmenté jusqu’à 25% si on utilise l’U de retraitement et pas seulement le Pu de retraitement

    §  permet de réduire la quantité de déchets ultimes (note : je pense que c’est plus compliqué que ça)

     

    -        multi-recyclage en REP :

    o   principe : reprendre des combustible MOX déjà recycler, pour les remettre en centrales

    o   testé dans le passé, techniquement faisable

    §  pas à un débit industriel

    o   la question du multi-recyclage ou non n’a pas besoin d’être tranchée maintenant

    §  si les Gen IV arrivent tôt, il n’est pas nécessaire de développer un parc de multi-recyclage en REP

    §  s’ils arrivent tard, alors fenêtre temporelle pour le multi-recyclage en REP

    §  il faudrait développer les savoir-faire pour traiter les combustibles (pour multi-recyclage REP ou RNR)

     

    -        Gen IV :

    o   l’effort national portait avant sur Gen IV de grande capacité

    o   alternatives avec de nouveaux Gen IV (SMR ?)

    o   positivement vu par Orano

    §  il ne faudrait pas choisir trop tôt le type de réacteur

    §  en fonction de ce que ça apporte, ça pourrait être utilisé à large échelle ou pas

     

    -        pré-requis :

    o   nécessite une volonté politique solide

    §  cadre règlementaire adapté (agile)

    o   financement de R&D

    o   travail sur les compétences (il faut de la stabilité dans la durée)

     

    Questions / Réponses :

    -        Ressource U, 150 ans devant nous sans trop de soucis ? Y a-t-il des problèmes à anticiper dans le futur de moyen terme ?

    o   les rapports AIEA donne des disponibilités en uranium OK jusqu’à la fin du siècle, relativement bien distribué ; si le prix monte, il y aura plus de ressources accessibles

    o   si l’U doublait de prix, l’impact sur le coût serait de 4€/MWh

    o   diversité des approvisionnements : Canada, Niger, Kazakhstan

    o   à l’échéance de la fin du siècle, il y a tout l’U de retraitement en stock

    -        Sur les déchets, qu’est ce qui est prévu pour les équipements qui vont jusqu’à 2040 ? Est-ce qu’il y aura de nouveaux équipements d’ici 2050 ?

    o   l’usine de Melox et de la Hague peuvent aller jusqu’à 2040

    o   150 M€/an d’investissement/maintenance jusqu’en 2040

    o   extension de Melox difficile, de La Hague jusqu’en 2045-2050 (études à faire) ?

    -        Programmation Pluriannuelle de l’Énergie :

    o   la PPE précédente organisait la fermeture du nucléaire, la présente organise le futur

    o   quelle que soit la part de nucléaire, on a besoin du cycle du combustible

    -        Quid de la Chine et du réacteur thorium mis en route ?

    o   pour l’instant Orano n’a pas un seul programme sur le thorium

    -        côté Monde :

    o   seuls les USA sont un grand producteur et ne font pas de recyclage

    o   et beaucoup de petits pays nucléaires (Allemagne, Espagne, Belgique…) ont fait du recyclage chez nous

    o   la France est au cœur du développement des start-ups Gen IV par sa capacité à fournir du Pu

    -        Etude RTE sur l’énergie donne des coûts :

    o   la France importe chaque année ~500-600 M€/an d’U pour le parc français (par comparaison 110 Mds€ d’hydrocarbures)

    o   la conversion enrichissement va coûter encore 600 M€/an

    o   150-200 M€/an pour le démantèlement des usines historiques

    o   avec le retraitement, on arrive à 2-2,5 Mds€/an au total pour Orano

    o   construire une nouvelle usine de MOX (Melox), ce serait 5-7 Mds€

    o   construire une nouvelle usine de recyclage (La Hague), ce serait 20-30 Mds€

     

     

    M. Bernard SALHA (Directeur de la R&D EDF) (23’) :

    -        stratégie globale EDF :

    o   nucléaire complémentaire au développement des EnR

    o   exploitation des réacteurs actuels jusqu’à la fin de vie technique et économique (60 ans voire au-delà)

    o   construire de nouveaux réacteur de Gen III (technologie REP) pour faire face aux besoins d’électrification

    §  soit des EPR ou EPR2, soit des SMR

    o   travailler sur le cycle du combustible, en particulier la ressource en U naturel, pour rendre l’exploitation soutenable

    o   limiter autant que possible les déchets HAVL

    o   les réacteurs RNR de Gen IV peuvent apporter une solution en permettant le multi-recyclage

     

    -        politique de retraitement-recyclage :

    o   récupération des matières passées en réacteurs

    o   principalement sur les réacteurs 900MW, volonté de le faire aussi sur les 1300 MW

    o   cible de long terme :

    §  renouvellement des usines existantes

    §  stabiliser les inventaires de combustibles usés et préserver la ressource uranium

    §  objectif : fermeture du cycle (plus d’uranium naturel venant de mine)

    o   projet MREP :

    §  2e passage de combustible MOX en réacteur

    §  résultats prometteurs pour la stabilisation des inventaires

     

    -        recherches :

    o   4 sujets : exploitation long terme, cycle du combustible, nouveaux réacteurs, réacteurs innovants

    o   budgets :

    §  700 M€/an (hors investissement dans les installations)

    §  à peu près 2/3 du budget américain et similaire à celui japonais

     

    -        réacteurs avancés :

    o   développés par des start-ups en France ou à l’international

    o   réacteurs RNR : sodium, plomb, sels fondus (dans cet ordre de maturité)

    §  également des réacteurs haute-température pour décarboner l’industrie

    §  pas de thorium

    o   EDF est très favorable à la démarche, mais conscient des risques (ce sont des start-ups)

    §  il faut les aider, surtout quand on aura une visibilité sur leur performances et l’avancement

     

    -        conclusion :

    o   industrie de temps long (20 ans pour un réacteur)

    §  nécessite une continuité politique

    o   besoin d’une supply chain (230 000 personne dans la filière, 300 000 en 2030)

    o   besoin de recherche sur l’ensemble du paysage (réacteur, cycle du combustible, briques technologiques)

    o   importance des partenariats :

    §  Alliance Industrielle Européenne pour les SMR lancée en février 2024

    §  plusieurs pays ont les mêmes intérêts que la France

     

    Questions / Réponses :

    -        EPR2, est-ce que la techno est mature maintenant (alors que l’EPR souffrait du lien avec l’Allemagne) ?

    o   Les difficultés de l’EPR de Flamanville sont dû à l’impréparation de la filière industrielle (15 ans sans réacteur, 1 seul EPR à construire)

    o   il y a maintenant plusieurs EPR construit ou en construction

    o   revue de maturité sur le design de l’EPR2

    o   la clé du succès est l’effet série

    -        Est-ce que le calendrier de l’EPR de Flamanville est confirmé ?

    o   le chargement du combustible au printemps est toujours d’actualité

    -        Quelle est la place d’EDF dans la conduite de la stratégie nucléaire compte tenu du nombre d’entreprise du secteur ?

    o   EDF, Orano, CEA (et autres) sont complémentaires

    -        EDF aurait fourni à Amazon une partie des données nucléaires, pour travailler sur la maintenance prédictive. Est-ce confirmé ? pourquoi faire ? et la souveraineté nationale ?

    o   pas d’info

    -        Est-ce qu’il y a des accords à l’échelle européenne ?

    o   il y a le programme européen EURATOM

    §  70 M€/an pour la partie fission, et 700 M€/an pour la fusion

    §  comparé aux autres programme en dizaines de Mds€)

     

     

    M. François JACQ (Administrateur Général du CEA) (38’) :

    -        introduction :

    o   CEA organisme de recherche mais aussi d’appui et de conseil aux gouvernements

    o   on parle toujours de réacteur mais pas assez de cycle du combustible

     

    -        nucléaire du futur :

    o   première raison : les ressources en uranium sont limitées

    o   deuxième raison : est-ce que les besoins de la société vont aller au-delà de l’électricité (par exemple la haute chaleur)

    o   si on le fait c’est parce qu’on aura un besoin économique

    §  si on fait Gen IV maintenant, ce serait en gros 50% plus cher que du Gen III

    §  pourquoi le faire si on en a pas besoin maintenant ?

    §  mais attention aux constantes de temps

     

    -        types de réacteurs :

    o   génération sur techno classique : REP, production de haute-chaleur

    o   Gen IV RNR : nécessaire pour l’économie d’U, et cela nécessitera des gros réacteurs

    o   Sels Fondus : intéressant mais pas du tout mature

    o   réouverture des options nucléaires dans le monde

     

    Questions / Réponses :

    -        On a arrêté ASTRID, est-ce que ça peut être redémarré ? Est-ce souhaitable ?

    o   ASTRID n’a pas été arrêté : le projet a été étudié, mais il a été décidé de ne pas le construire

    o   cet arrêt est assumé :

    §  car le coût de l’uranium n’est pas élevé de nos jours

    §  le cycle du combustible n’était pas prêt

    o   ces raisons n’ont pas changé depuis, mais on peut travailler sur des choses plus petites pour acquérir des technologies et des compétences

    o   le développement de la filière EPR prendra déjà beaucoup de ressources

    -        CIGEO est censé répondre aux besoin du parc actuel, est-ce bien le cas ? y a-t-il d’autres sites d’entreposage envisagés ?

    o   il y aura toujours des déchets en particulier les PF, donc il n’y a pas d’options nucléaires qui n’aurait pas besoin d’un CIGEO (même Gen IV)

    o   CIGEO a bien été designé pour l’inventaire d’un parc, mais il y a des marges de manœuvre

    -        Quid de France 2030 ?

    o   1 Md€ SMR à moitié nuward (EDF) et moitié start-up

    o   200 M€ du plan de relance pour le cycle du combustible

    o   les effectifs dédiés énergie au CEA ont cru de 10%

    -        ITER ? Comment se passe la coopération ?

    o   projet à 7 : UE, US, Chine, Russie, Japon, Corée, Inde

    o   la Chine fait aussi des démonstrateurs chez eux (car ils ont accès aux infos Iter)

    o   la fusion est un horizon plutôt lointain (fin du siècle)

    o   il y a beaucoup de start-ups qui pensent pouvoir trouver des raccourcis (ex. aimants supra à haute température)

    o   la fusion, ce sera une machine complète : le tokamak et l’usine du combustible (tritium)

    §  et pour ça Iter reste le mieux placé

     

     

    Merci notamment pour la réponse du CEA sur Astrid parce qu’il faut voir la quantité de messages totalement mal informés qu’on peut lire sur ce forum et sur d’autres sur la fin de ce programme de recherche.

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  17. Il y a 6 heures, CANDIDE a dit :

    En ce qui concerne la suppression de la TVA sur les équipements militaires, c'est effectivement un pouvoir d'achat supplémentaire de 20% au profit des armées et au détriment du budget général donc des autres ministères. C'est pas si mal comme arbitrage, avec la difficulté de faire accepter cela. Par ailleurs ce n'est pas tout à fait, un jeu d'écriture à somme nul. L'achat d'équipements militaires profite très largement à la BTID Française, alors que dans les autres ministères, ces mêmes crédits iront majoritairement en dépenses de fonctionnement, en dépenses sociales, donc in fine en produits importés et autres chinoiseries.

    Mais ça n’a aucun intérêt autant augmenter le budget d’équipements de 20% ça revient au même pour les finances de l’État.

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  18. il y a 48 minutes, Titus K a dit :

    LOL ... Faudra que quelqu'un lui parle de MBDA, qui réussi parfois à faire jusqu'a 3 produit concurrentiels...

    La comparaison semble peu pertinente car les missiles concurrents de MBDA sont produits pour les besoins nationaux. L'export c'est du bonus.

    Pour VEGA l'export est vital, donc c'est normal que la question de savoir qui Arianespace va commercialiser soit cruciale.

    Mais comme je l'ai dit je crois pas que ce Monsieur ait attendu Maiaspace pour mener sa fronde (je peux me tromper cela dit)

  19. il y a une heure, Bechar06 a dit :

    AVIO et VEGA-C font bande à part ! Le motif ??  MAIA  ...  On va les croire ! 

     

    L'argument est valable mais le Monsieur avait déjà des velleités de divorce avant que le projet ait formellement démarré sauf si ma mémoire me joue des tours

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